Le 12 Février 2013 par AZER

Cet album est sorti l'année de ma naissance, mes parents en ont donc fait l'acquisition en passant à la FNAC, et, trouvant la pochette belle, se le sont achetés pour "entre autres" leur cadeau de mariage. J'ai donc des souvenirs de Let Down datant de mes 5 ans. 8 ans plus tard, je m'en souviens encore, si bien que je décide de retourner ciel et terre afin de retrouver l'objet de mes désirs (car le piratage, c'est mal). Une fois retrouvé, je l'ai réécouté, et j'ai pris la plus grosse baffe de ma vie, encore plus que pour mon premier METALLICA. Cet album est un hommage à la beauté synthétique, à la fois éléctro et très rock (le plus rock jamais fait par Radiohead). Que ce soit la voix de Thom Yorke ou l'ambiance psycho-dépressive y régnant, tout m'y plaît, et je n'arrive pas à m'en lasser. Il s'agit sans doute de mon album préféré, tous genres confondus. Pour s'en faire une idée, écoutez simplement la première piste, Airbag. Cependant, l'album vaut le détour (ou le voyage) pour chacun de ses morceaux, tous excellentissimes et originaux. Bien que la suite soit exceptionnelle, Radiohead écrit ici son chef-d'oeuvre intemporel, inoubliable, et probablement le meilleur album de la décennie, voire (je vois arriver les puristes au galop), du siècle.

Génial : rien, car rien n'est assez mauvais pour endosser ce qualificatif.

Le 11 Février 2013 par TONTON CLEM

Sans doute l'un des albums que j'attendais le plus depuis ces derniers temps. J'ai guetté l'arrivée du dernier AEROSMITH en frétillant d'impatience. Entre les prestations de Steven Tyler dans American Idol et les rumeurs de disparition de Joe Perry, je savais plus où donner de la tête, mais fort heureusement la livraison de "Music From Another Dimension!" eût bien lieu avant l'Apocalypse programmée.

Question : les membres d'AERO en ont-ils encore sous le pied en 2012 ?

OUI car le gang bostonien possède toujours une rock 'n' roll attitude non négligeable et semble revenir vers leurs premières amours ("Out Go The Lights", "Street Jesus", "Lover Alot"), tout en surfant sur la vague d'un Hard calibré FM qualitatif ("Luv XXX", "Oh Yeah", "Legendary Child"). Et puis, quel showman encore à 65 balais que ce Steven Tyler, en témoignent ses prestations dans "Beautiful" (où il roule des mécaniques comme pas possible) ou "Another Last Goodbye" (un petit côté oriental sympa).

NON parce qu'AEROSMITH est toujours atteint du syndrome de la ballade-sentimentalo-rose-bonbon-spéciale-kassdédi-à-ta-bestah et c'est à mon grand regret que sur ce disque on frise l'overdose. Pourtant, Tyler et sa bande nous en ont livré des classiques ("Dream On", "No More No More", "Janie's Got A Gun", "Cryin'"), mais aussi pléthore d'imbuvables à l'image de celles présentes ici. Et puis, on se serait bien passés de "Freedom Fighter" (Joe Perry me fait d'la peine) ou "Something".

Un petit mot quand même sur les bonus-tracks qu'on a tendance à dénigrer... Pas moi. En effet, "Up On The Mountain" est groovy comme il faut, "Oasis In The Night" sonne un peu western et "Sunny Side Of Love" me rappelle la fraîcheur Pop d'un "By The Way" des RED HOT par exemple (ah, les potes que je vais me faire)...

Et comme j'en ai marre de faire des conclusions, je vais en rester là en disant que c'est un bon album d'AEROSMITH au final, boursouflé niveau ballades (car trop de slows tue le slow).

Top du Tonton : "Legendary Child".
Best : "Street Jesus", "Lover Alot", "Another Last Goodbye".
Poubelle : "Tell Me", "What Could Have Been Love", "Can't Stop Lovin' You", "We All Fall Down", "Closer".

Le 11 Février 2013 par LEO

Après un gros coup de mou avec Destroyer, KISS revient en force avec ce Rock And Roll Over, qui est un des albums que je préfère du groupe.
Fini les ballades guimauves, les arrangements pompeux, les bruitages débiles et inutiles de Bob Ezrin et place au rock simple, carré, à la prod brute et efficace de Eddie Kramer! c'est là que KISS est excitant, pas quand le groupe en fait des caisses accompagné d'un producteur mégalo!
Bref, c'est un album excellent qui ne comporte pas vraiment de temps mort (j'aime juste un peu moins le moyen "Ladies Room" de Simmons).
Même les 2 morceaux sur lesquels chante Peter Criss sont convainquants (contrairement au lourdingue "Beth" sur Destroyer).
Juste un petit regret cependant! aucune compo signée Ace Frehley cette fois-çi!!!

Le 10 Février 2013 par MITSHA

Après un troisième album assez fade, on croyait le groupe mort, et ce fut une putain de claque de le retrouver en si grande forme en 2010 avec Wonderlust. Cet opus étant plus qu'excellent je n'attendais rien de spécial de cette nouvelle galette, et hop, re-claque... Skin et sa troupe ont rechaussé leurs grosses rangers des débuts pour nous foutre encore un grand coup de pied au cul... J'adore.

Le 10 Février 2013 par PHIFI LE FOU

Salut ! Bon, j'adore cet album. Pour résumer, je dirais que le commentaire de Yec'hed Mat résume assez bien mon opinion et l'excellente estime dans laquelle je tiens cet album.
Ceci étant dit, il est assez tendance de dénigrer les SEX PISTOLS depuis quelques années. Et quasiment chaque fois, les détracteurs nous ressortent les albums de WIRE ou des DAMNED (entre autres).
Le problème, c'est qu'à leur écoute, je ne ressens pas grand chose... contrairement à ce que me font les SEX PISTOLS depuis pas mal d'années (une vingtaine). "Etrange, vous avez dit étrange ?".

Le 10 Février 2013 par MR G

J'ai longtemps cru que je n aimais pas cet album et au fil du temps, je me suis mis à l'aimer, ça reste quand même je trouve le moins bon album de Placebo! Il n’empêche qu'il nous laisse entrevoir que la suite risque d’être terrible et elle l'est d ailleurs! Il y a quelques très bons titres sur ce premier effort, 36 degrees ou Bruise pristine par exemple! Un bon départ !!!

Le 08 Février 2013 par RAMON

Deuxième et dernier album purement hard rock du groupe, Queen II met en forme une face banche et une face noire, pour un album somptueux, puissant et lourd, mais pas seulement : le prog rock n'est pas tombé dans l'oreille de sourds, que ne sont ni Mercury, ni May. Sans pour autant tomber dans les excès d'un genre très décrié, les deux leaders donnent aux structures des morceaux ce je ne sais quoi de complexité qui en fait le charme, cela au risque de ne proposer aucun tube, ce qui est une preuve de courage pour un groupe encore très loin d'être établi. Les mélodies sont bien là, déjà très solides (ah ! ce March of the black queen...), mais les quatre refusent l'évidence et s'attachent à brouiller les pistes, à laisser parler leur plaisir de musicien, or ce qui pourrait ressembler à un exercice autistique agaçant ne sombre jamais dans la démonstration non plus. Ils ne choisiront pas toujours cette ligne pure, souvent pour le meilleur et parfois pour le nettement plus discutable.

Le 08 Février 2013 par RAMON

Franchement cet album est un sommet, un très grand cru, et quel son ! (écoutez les vinyles, non d'une pipe en bois du Japon !) Brighton rock, Killer queen, Now I'm here sont trois classiques mais (re)découvrez Flick of the wrist, Lily of the valley, Stone cold crazy, In the lap of the gods (les deux) et puis ce Bring back that Leroy Brown qui annonce déjà "A night at the opera"...L'ensemble est extrêmement varié, s'extrait du cadre du hard rock pur et dur, Queen lorgne toujours sur l'exemple du Zep mais n'oublie pas les Beatles comme modèle ultime, rien de moins ne sera acceptable et tout sera mis en oeuvre pour atteindre cet objectif. Avec ce disque le groupe se prépare à renverser la table envers et contre tout et tous, admirable !

Le 08 Février 2013 par RAMON

Paul Rodgers est LA bonne surprise de ce disque, fort honorable au demeurant. Plusieurs titres sont très moyens : Say it's not true, Let there be drums, Last horizon, These are the days of our lives et même Radio gaga (mal) chanté par Roger Taylor. Tout le reste est impeccable ! Mention spéciale pour The show must go on où la voix de Paul Rodgers est renversante !

Le 07 Février 2013 par RAMON

Franchement, celui-là je l'aime vraiment bien, en dépit d'une prod un poil datée, mais pas catastrophique non plus. La face A (c'est un vinyle à la base, donc il ne peut-être jugé et apprécié qu'à l'aune de ce support) est quasi parfaite, même si "Slow marching band" est assez convenue, sa mélodie est bien séduisante. En face B, Broadsword et Pussy Willow sont les deux sommets de l'album, mais l'album s'essouffle après : l'épouvantable "Watching Me Watching You" préfigurant même l'horrible Underwraps à venir.

Le 07 Février 2013 par RAMON

Non, vraiment pas bon ce disque, être influencé par Dire Straits c'est juste... ignoble ! Steel Monkey sonne comme du ZZ Top des années 80, c'est dire le côté opportuniste de la chose ! Je lui mets 2 * (qu'elle ne vaut pas) parce que j'adore le Tull d'une part et que j'avais vu le groupe en concert à la sortie du disque à l'époque accompagné par Don Airey (futur Deep Purple), et que sur scène c'est quand même autrement mieux que cette horreur discographique !

Le 06 Février 2013 par MR G

Pour moi, le premier grand album de Placebo, j'ai découvert ce groupe avec cet album et plus précisément dans une émission de Zegut le dimanche soir où il avait la bonne idée de passer Burger Queen en version française, et j'ai tout de suite adoré le son du groupe et adopté la voix inimitable de Brian Molko ! J'ai ensuite découvert le clip d'Every You, Every Me que j'adore et ce fut une belle claque de découvrir Placebo sur album, même si je ne suis plus sûr si c'est celui-ci que j ai acheté en premier ou le Black Market ! Toujours est-il que cet album est excellent, grâce aux morceaux cités précédemment entre autres, mais le reste de l'album est loin de dénoter et s'annonce mélancoliquement sublime ! C'est un album encore rempli de jeunesse et qui propulse Placebo au rang d'icônes du rock !

Le 06 Février 2013 par RAMON

Appelez moi l'chef de rayon !... C'est ce devrait dire n'importe quel consommateur des disques de Jauni, depuis plus de 40 ans, cette "musique"-là ce n'est pas du wock'n'woll, c'est du vol ! Dire que dans ses mémoires, il pourfend la médiocrité, il est vrai que question médiocrité, il en connaît un rayon depuis qu'il a enregistré cette fameuse "réclamation" ! Par contre cet album-là est rien moins que grandiose, il faut savoir le reconnaître. La prod est à la fois bordélique et impeccable, on franchit plusieurs fois le mur du son en mode guitares acérées à plein volume, orgues hallucinés, batteries explosives (et explosées !), même les cuivres sont à l'unisson de cette orgie sonore pour soutenir une voix surpuissante mais jamais mise trop en avant, car totalement intégrée à un ensemble qui martèle les sons façon commando. Les deux derniers titres sont des pures tueries qui viennent coiffer un album comme le rock français n'en a que trop peu produit.
Par contre la participation de Jimmy Page à cet album prête à caution, en 1969 Led Zep a produit deux albums et a passé son temps en tournée, principalement aux USA. En revanche Steve Marriot, Ronnie Lane et Peter Frampton semblent bien avoir participé à cet ouvrage.

Le 06 Février 2013 par EL PACHENKA

Houla ! Autant j'aime me repasser "Kick", mais "X", paru à l'aube des nineties sonne désuet.

A la fin de la décennie qui a vu décollé le groupe, INXS est désormais devenu énorme et paré pour les concerts en grandes superficies comme U2 et Depeche Mode. A écouter "Faith In Each Other" et "Know the Difference", ça ne passe pas. C'est d'ailleurs à cette période que le désintérêt pour ces Australiens a commencé à paraître, orientant ma préférence sur Midnight Oil, même si "Blue Sky Mining" a été partiellement décevant.

Je sauverais néanmoins "Suicide Blonde" si j'arrive à dissocier le titre des pubs pour laques et gels pour cheveux. Je retiendrais "The Stairs", "Lately"... mais ça pourrait être tout. J'ai du mal avec cet album.

Le 06 Février 2013 par IEN

Vu ce soir en concert à Istres...
Les chansons de cet album prennent alors toute leur dimension.

Le 04 Février 2013 par KINGKILLING

THE SEX PISTOLS, une musique de grands malades ? Je me demande si on écoute bien la même musique. Personnellement, je me fous de savoir que le groupe fut monté par une bande de producteurs flairant le gros coup, que leur vie trash est aussi célèbre que leur musique, que Sid Vicious se tapait sa junkie chérie Nancy etc... Bref, tout ce qui m'intéresse, c'est la musique !
Même si on aime ou pas, il faut reconnaitre que ce "Never Mind the Bollocks" est un des plus importants albums de Punk Rock sorti et qu'aujourd'hui encore, il marque autant les esprits. Combien de personnes ont chantés le fameux "No Future" du génial "God Save The Queen", ont hurlés sur le refrain déchaîné de l'explosif "Bodies", ont cassés des bouteilles de bières en crachant sur le portrait de la reine Victoria II en entendant "Anarchy On The UK" ? Pas mal de générations en fait.

L'énergie du combo est communicative, certes, mais elle s’essouffle rapidement et bien trop souvent. Le début de l'album par exemple, les deux premières plages sont des décharges électriques, et là, qu'est ce qu'on attend ? "No Feelings", au riff ennuyeux comme c'est pas possible. Rotten en fait d'ailleurs bien trop. Il chante mal, certes, mais ça fait son charme. Enfin non, pas sur toutes les chansons. Ses parties vocales sur "Seventeen", "Liar" (qui débute pourtant sous les meilleurs hospices possibles) "Pretty Vacant" ou "EMI" sont quasiment insupportables. Faut pas exagérer quand même.
Non le réel problème des SEX PISTOLS, c'est quand quand tu enlèves les titres connus, tu ne trouves quasiment plus rien (typique des producteurs actuels, haha). Il y a bien le solo de "Liar" ou le refrain de "Submission" qui rendent bien, mais bon... ça reste bien bas !
Pour le niveau des musiciens, ils assurent plutôt bien sans en faire trop, même si la facilité est une porte souvent empruntée.

"Never Mind the Bollocks" est assez moyen dans son ensemble, le contenu étant trop hétérogène. Bien que considéré comme un classique imodable, il n'arrive pas à tenir sa légende. Un second album aurait été bienvenu pour vraiment se rendre des qualités musicales (ou non) des SEX PISTOLS !

Chansons favorites : "Holidays In The Sun", "Bodies", "God Save The Queen", "Liar".

Le 04 Février 2013 par RAMON

Horreur! C'est archi-daté, question son (quelle prod épouvantable), hyper mièvre (mon dieu ce saxo horripilant !), parfaitement convenu (Carmel dites-vous ? Tout le monde l'a oubliée et heureusement !), totalement bourrin sans jamais être jouissif (je t'attends ad lib...), en un mot, c'est nul...

Le 04 Février 2013 par TONIO

Album indispensable des années 80, Holy Diver est un disque formidable, riche en ambiances, en soli endiablés, ça regorge d'idées et de passion. Le suivant est pour moi du même niveau, peut-être même meilleur car plus équilibré et au parfum moins kitch (synthés mieux intégrés). Quelle personnalité quand même ce Dio !
En tout cas ce Holy Diver est à ranger aux côtés des grands classiques de Maiden, Saxon ou Judas.
Et perso j'adore le morceau "Caught in the Middle" qui pourtant est souvent cité comme l'un des points faibles du disque. Ce titre est direct, quel refrain, quel solo !

Le 04 Février 2013 par RAMON

Cet album existe également en coffret 4 vinyles, contenant peu ou prou les mêmes titres, dans un ordre légèrement différent avec tout de même une qualité de son irréprochable (parce que les CD c'est bien en voiture, mais dans son salon mieux vaut une bonne vieille platine !). Petite précision : Peter Green est également issu des Bluesbreakers de John Mayall, il avait même remplacé Eric Clapton. Sinon au niveau note, vu qu'il s'agit d'un must absolu on met 5 étoiles d'office !

Le 03 Février 2013 par RAMON

chronique hyper drôle, mais de là à trouver, disons...euh, de qualités, oui c'est ça le mot, à cette, cette....chose...(j'ai pas bu mais je ne sais pas pourquoi, je n'arrive pas à trouver mes mots). Bon, parlons de cette créature pas effarouchée par l'évocation affichée sur le torse du Chronos project, l'affaire a été conclue? Parce que sinon je crains que le dieu Tony Iommi qui voit et entend tout, risque fort au moment du jugement dernier de faire subir au Red One, le supplice éternel ultime: L'intégrale des concerts des enfoirés depuis la création suivi par l'intégrale âge tendre et tête de bois ! en boucle! Bon perso j'écoute Woodie Guthrie à l'instant où je rédige ces lignes, peut-être ses vers contiennent-ils une supplique pour ceux qui s'égarent momentanément du bon chemin ? En tout cas j'ai bien ri !