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- Membre : Bad Company, Tony Iommi , Free, Roger Taylor , Brian May , Freddie Mercury
 

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QUEEN - Queen Ii (1974)
Par MR. AMEFORGÉE le 8 Janvier 2005          Consultée 18888 fois

Queen, deuxième du nom, née en Angleterre le 8 mars 1974. Son règne n’a pas laissé un souvenir impérissable, même s'il ne fut pas spécialement marqué par l’échec. Au contraire même, avec son premier rejeton célèbre, Seven Seas of Rhye, QUEEN commençait à manœuvrer pour la conquête du monde.

Ce qui frappe, tout d’abord, après les ronds de jambes d’usage des figures de style, c’est que Queen II est sans doute l’un des albums les moins accessibles du groupe à une première écoute. Cela est notamment dû à la construction protéiforme des morceaux, peut-être un peu déroutante, et à la longueur de certains titres (qui montent parfois jusqu’à six minutes). Ajouter à cela la dimension fantasque, sceau du groupe, et la patine du temps qui a un peu altéré la saveur de l’opus, et on se retrouve avec une pièce de musée un peu indigeste, comme un gros gâteau de mariage en pâte d’amande et couvert de chantilly, mais qui révèle malgré tout de grandes qualités pour peu qu’on lui laisse sa chance.

L'album commence par une courte intro qui attise l’intérêt : ouverture solennelle menée à la guitare (ou aux guitares, devrais-je dire), dont Brian May joue pour imiter l’effet frotté d’un violon ou celui exhalé d’un clavier. Malheureusement, on embraye aussitôt sur quatre titres redondants et assez ennuyeux : le trop long "Father to Son", qui alterne passages de ballade et moments aux sonorités plus hard et qui en définitive donne une impression assez déstructurée ; "Some Day One Day", une ballade plutôt fade où Brian May s’octroie les leads vocals sans grande réussite (il se rattrapera plus tard) ; le plus sombre et hard "The Loser in the End", chanté par Roger Taylor mais très peu accrocheur (j’ai toujours eu du mal avec la voix de Roger Taylor, désolé). Seul peut-être le lyrique "White Queen", qui mélange encore parties calmes et rock dans un constant ressac, pourrait sauver les meubles, mais en deuxième position dans l’album il n’est pas franchement bien placé.

Passée cette période de disette créative, l'opus enchaîne enfin avec de petits joyaux (de la couronne) : "Ogre Battle" déboule avec ses gros sabots, sa puissante rythmique, ses chœurs déjantés et ses guitares heavy, bien barbares, adouci peut-être au départ par le chant efféminé de Freddie Mercury, mais qui se teinte de couleurs guerrières au fil du morceau. Une pièce épique qui se taille une part de choix dans notre cerveau à grands coups de hache. S’ensuit le plus court "The Fairy Feller’s Master-Stroke", dans le plus pur style rococo queenien. Puis Nevermore, d’une beauté confondante, très courte pièce soutenue par un simple piano, mais dont la mélodie, interprétée par Mercury et sublimée par les jeux de chœur, est absolument frissonnante. A vrai dire, c’est mon coup de cœur de l’album. On retourne ensuite à un morceau imposant, du genre épique déjanté : "The March of the Black Queen". Rien à ajouter si ce n’est que c’est l’un des meilleurs titres de l’album : Crescendos, decrescendos, break lyrique puis montée en puissance martiale, tout simplement imparable (certains effets lors de la conclusion préludent d’ailleurs déjà de la "Bohemian Rhapsody"). Une dernière ballade théâtrale pour la route ("Funny How Love Is") et notre voyage s’achève sur la version accomplie de "Seven Seas of Rhye" (qui n’était parue qu’à l’état d’ébauche instrumentale, sur Queen 1), plutôt agréable.

Queen II constitue donc une suite logique au premier opus. Le groupe y explore le chemin qu’il avait déjà commencé à emprunter, c’est-à-dire un rock théâtral et fantasque, souligné par les chœurs et les changements d’atmosphères (on peut se trouver dans un passage héroïque et aussitôt après, ils nous balancent un petit coup de maracas parodique, qui introduit une distance humoristique à la musique). Ici, la mayonnaise prend peut-être avec un peu plus de difficulté, même si ce n’est pas vraiment mauvais, grand dieu non ! Mais qu’à cela ne tienne, QUEEN est encore en train de faire ses armes : la suite sera illustre et glorieuse, le Règne approche. Oh oui, foi de prophète...

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   MR. AMEFORGÉE

 
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- Freddie Mercury (chant, piano)
- Brian May (guitare, chant)
- Roger Taylor (batterie, chant)
- John Deacon (basse)


1. Procession
2. Father To Son
3. White Queen (as It Began)
4. Some Day One Day
5. The Loser In The End
6. Ogre Battle
7. The Fairy Feller's Master-stroke
8. Nervermore
9. The March Of The Black Queen
10. Funny How Love Is
11. Seven Seas Of Rhye



             



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