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HEAVY METAL  |  LIVE

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- Style : Saxon
- Membre : Ian Gillan , Trust, Smith/kotzen, Bruce Dickinson
 

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IRON MAIDEN - Live After Death (1985)
Par TOMTOM le 22 Janvier 2023          Consultée 829 fois

On insiste rarement sur la dimension totalement geek d’un groupe comme IRON MAIDEN. Parce qu’avant d’écouter la musique (à moins que vous ne tombiez sur "Hallowed Be Thy Name" à la radio, ce qui, par les temps qui courent, est peu probable), le premier contact avec un album c’est quand même la pochette. Et après, une fois que vous êtes dedans, il y a les photos, les titres des chansons, les références, les détails techniques, les bonus, etc. A ce petit jeu-là, les équipes de MAIDEN ont toujours été très fortes. La preuve avec ce disque, qui est un peu le paradis des geeks de MAIDEN. Vu qu’on a tout dit sur la musique, petit rappel formel, pour ceux qui écoutent sur Spotify.

Quand il sort en 1985, le Live After Death est accompagné d’un livret de huit pages, reproduit ensuite en version mini pour les éditions CD. Et mine de rien, ce truc a beaucoup joué dans l’imaginaire que se sont constitués les fans d’IRON MAIDEN. Les photos d’abord : Bruce Dickinson fait le con avec un katana, Steve Harris fait le con à la piscine, Dave Murray fait le con avec ses lunettes de traviole et Nicko McBrain fait le con tout court. Adrian Smith conserve un minimum de dignité et nous rappelle pourquoi on est là : pour donner un concert de heavy metal. Et cette année-là, le groupe en a quand même assuré une chiée, de ces fameux concerts.

Le World Slavery Tour a débuté en Pologne le 9 août 1984 et s’est achevé en juillet 1985, à Laguna (Run to the) Hills, en Californie. Dans le fameux livret, toutes les dates assurées lors de la tournée sont reproduites sur deux pages, avec forces précisions totalement inutiles mais totalement geeks. Paraîtrait donc que le groupe a épuisé en 322 jours plus de 6 000 cordes de guitare, 3 000 médiators et 50 000 canettes de bière. En photo aussi : l’intégralité du staff d’IRON MAIDEN, les emplois du temps, le matos des musiciens, avec là aussi des détails qui ne parleront pas à grand-monde, sauf aux électriciens qui sont parmi nous. La sono de MAIDEN BALANCE 152 000 WATTS !! Ça plus le temple égyptien reproduit sur scène, bravo la sobriété énergétique.

Les chansons du Live After Death ont donc été enregistrées à l’Hammersmith Odeon (la face D / le CD 2) et à Long Beach Arena (le reste). Dans les notes de la pochette, Martin Birch explique qu’il a choisi ces deux dates pour installer les studios mobiles parce qu’IRON MAIDEN y jouait quatre jours d’affilée (sans RTT). De ce fait, ça lui laissait le temps d’installer son bazar et de rectifier le tir au cas où il y aurait des merdes les premiers soirs. Respect à lui : le son est magnifique. Et Steve Harris a beau râler qu’on entend pas assez le public, on parle quand même du gars qui a enregistré le Made in Japan de DEEP PURPLE. Donc a priori il savait ce qu’il faisait.

Cet album est déjà assez bien comme ça, mais il aurait pu être encore meilleur. Parce que 40 ans plus tard, IRON MAIDEN refuse toujours d’inclure en bonus dans les rééditions du disque les trois titres qui ont été captés à l’époque et publiés en face B des singles, à savoir "Sanctuary" (enregistré à Long Beach), "Murders in the Rue Morgue" et "Losfer Words (Big ‘Orra)" (introduit par Brousse : "There’s no fucking singer on it"). Là aussi les geeks apprécieront : pour écouter l’intégralité des enregistrements mixés par Martin Birch, il faut trouver les maxis 45 tours de "Running Free" (amputé de son passage avec le public) et de "Run To The Hills". Ou alors trouver le CD qui compile les deux, publié en 1990 dans la série des « First Ten Years » et jamais réédité. En 1995, une version CD du Live After Death est aussi sortie avec les trois titres… mais sans la face D. Zéro intérêt.

Tous ces éléments, plus la vidéo du concert bien sûr, ont largement contribué à la postérité du Live After Death auprès des fans de heavy metal. Et on n'a pas encore parlé de la pochette. Derek Riggs ira encore plus loin en planquant 10 000 références sur celle de Somewhere in Time, mais visez un peu ce truc : SANS CETTE PUTAIN DE MOTTE DE TERRE QUI LE CACHE ON AURAIT PRESQUE LE NOM DE FAMILLE D’EDDIE. Geekerie ultime : la citation de Lovecraft sur la tombe d’Eddie ("N'est pas mort ce qui à jamais dort / Et dans les ères peut mourir même la Mort.") est tirée de la nouvelle "La Cité sans nom", publiée en France dans le recueil Je suis d’ailleurs.

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   TOMTOM

 
   (2 chroniques)



- Bruce Dickinson (chant)
- Dave Murray (guitare)
- Adrian Smith (guitare)
- Steve Harris (basse)
- Nicko Mcbrain (batterie)


1. Intro - Churchill's Speech
2. Aces High
3. Two Minutes To Midnight
4. The Trooper
5. Revelations
6. Flight Of Icarus
7. Rime Of The Ancient Mariner
8. Powerslave
9. The Number Of The Beast
10. Hallowed Be Thy Name
11. Iron Maiden
12. Run To The Hills
13. Running Free
14. Wrathchild
15. 22 Acacia Avenue
16. Children Of The Damned
17. Die With Your Boots On
18. Phantom Of The Opera



             



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