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IRON MAIDEN - Live After Death (1985)
Par ELK le 28 Novembre 2022          Consultée 1843 fois

Inimaginable, inconcevable, intolérable que ce disque 'historique' ne soit pas encore chroniqué à Forces Parallèles, donc je m’y colle !

Nous sommes en 1985, et IRON MAIDEN s’est lancé dans une des plus grandes tournées de l’histoire du métal : le fabuleux World Slavery Tour qui débute le 9 août 84 à Varsovie et s’achève le 5 Juillet 85 à Irvine en Californie. Au passage, ce sont 189 concerts que donne le groupe dont un devant 350.000 personnes lors de la première édition du Rock in Rio. Au service de ce projet pharaonique, des décors monumentaux sont déployés, évoquant les thèmes égyptiens du dernier album en date, le fantastique Powerslave. Cette scène figure parmi les plus belles jamais déployées par un groupe de rock (regardez le DVD, c’est impressionnant). Avec cet enregistrement public, le groupe clôture sa première période bénie, celle lui ayant permis de s’installer au firmament des groupes de Heavy Metal.
Le Live, enregistré en mars 85 lors d'une série de 4 concerts à la "Long Beach Arena" de Californie (sauf les 5 dernier morceaux issus de concerts donnés à Londres) tient lieu de témoignage sur le niveau incroyable atteint par les Anglais dans ce qui reste historiquement leur meilleure formation. Et que dire de cette pochette de la mort, un des plus beaux dessins de Derek Riggs, avec un Eddie plus fort et impressionnant que jamais qui s’extirpe de la tombe pour venir hanter et dévorer le cœur des fans. Avant de se pencher sur le contenu du disque, soulignons enfin la qualité extrême de l’enregistrement; certains mettent un petit bémol sur ce volet en raison d’un public peu audible durant les morceaux : pas moi, car c’est une des grandes séductions de l’album que de nous permettre d’entendre distinctement chaque instrument, et de disséquer à l’envi le formidable travail individuel de chaque musicien. L’écoute au casque est hautement recommandée : j’ai passé des soirées à me délecter de la basse de Steve au centre, Dave à gauche et Adrian à droite, alors que Nicko exhibe un jeu d’une propreté et d’une netteté incomparables à l’époque. Et que dire de Bruce, fantastique maître de cérémonie au chant clair et puissant, et qui hypnotisait en ces temps littéralement les foules ?
La répartition des 17 titres est finement conçue entre les cinq albums studio du groupe. Bien entendu, le dernier en date se taille une belle part dans la setlist, notamment dans sa première partie. Tout commence par le légendaire "Churchill’s Speech" suivi de "Aces High", premier choc tant cette version plus viscérale que celle du studio est une véritable claque. "Two Minutes to Midnight" devient réellement un classique grâce à son passage à la paille de fer sur scène où son riff sur-vitaminé prend toute son ampleur. "Rime of the Ancient Mariner" est une prouesse. Cette version live est absolument superbe, mention spéciale à la reprise de riffs et au chant sublime de Bruce après le passage lent; la longue partie instrumentale centrale me donne encore des frissons dès que je l’entends. "Powerslave" est peut-être mon morceau préféré du disque : cette version speedée ne perd rien de son mystère ni de sa magnificence, alors que le refrain est proprement magique. La basse de Steve est impériale du début à la fin du titre, mention spéciale à l’incroyable ligne déployée sur le passage lent précédent le solo; on est dans le domaine du prodigieux.
L'album Piece of Mind est pour sa part représenté par quatre titres. "Revelations" prend sur scène une dimension épique, portée par le talent de conteur de Bruce. "Flight of Icarus" au refrain formidable fait également forte impression, alors que "The Trooper" devient sur scène le tube métal qu’il incarne depuis, en galvanisant les foules par ses folles cavalcades. Reste "Die With Your Boots On", un peu une curiosité en ces lieux, alors qu’on aurait davantage attendu un "Where Eagles Dare" ou l’incroyable "To Tame a Land". Ce titre tient néanmoins parfaitement sa place avec son riff astucieux et son refrain imparable.
C’est finalement l’album The Number of the Beast le plus représenté quantitativement avec pas moins de cinq pièces. Le titre éponyme au speech inaugural légendaire emporte tout sur son passage, et le cri de Bruce après l’intro est du meilleur effet. Evidemment, "Hallowed Be Thy Name" est un des grands moments du live, Bruce se mettant à nu pour conter les pensées du condamné, avant que la formidable dynamique de cette pièce légendaire vienne nous vriller les tympans et le cœur. Au rayon des Classiques, "Run to the Hills" se tient bien aussi, dont l’accélération sur le couplet nous cloue sur place comme il se doit. "22 Acacia Avenue" me plaît particulièrement pour le côté brut de son riff et l’impeccable diction de Bruce, malgré le tempo de la seconde partie du morceau. Quant à "Children of the Damned", sa beauté n’est plus à démontrer, mais il apporte un bol d’air mélodique bien appréciable dans la machine infernale qui nous accueille.
De l’album Killers, il ne reste que "Wrathchild", une curiosité à l’époque tant le titre est typé Di'anno. Evidemment, Bruce qui relève le défi haut-la-main nous laisse profiter de la ligne de basse la plus groovie jamais concoctée par Steve.
Il nous reste les trois titres du premier album : l’incontournable Iron Maiden aux relents punk ; ce n’est pas mon préféré, mais l’inénarrable apparition de Eddie en momie (que l’on ne peut ici qu’imaginer) justifie clairement sa présence. "Running Free" est parfaitement enlevé, même si le chant de Paul manque un peu ici. Les parties de 'twin guitars' sur les soli ont un charme un peu suranné bien rafraîchissant. L’album s’achève avec un dernier monument, le légendaire "Phantom of the Opera", véritable machine à frissons. Nicko est à son avantage tant sa frappe brute dynamise le titre, alors que les parties de guitare et basse centrales nous décollent toujours autant de nos chaises.

Cet album est, vous l’avez compris, un must incontournable pour tout fan de métal, un des plus grands live de tous les temps (le meilleur de mon point de vue). Il a su garder la spontanéité et la fraîcheur de ses grands aînés des 70’s, tout en captant l’intensité, l’énergie et l’excellence instrumentale d’un groupe qui a dominé les 80’s. C’est ce parfait équilibre qui le rend si cher aux fans de la première heure (je ne parle même pas de ceux, dont votre serviteur, qui ont assisté à la tournée et ne s'en sont jamais vraiment remis), et qui lui conserve un indéniable potentiel de séduction pour les nouveaux adeptes qui le découvrent. Live After Death est un sommet comme il en existe peu.

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   (2 chroniques)



- Bruce Dickinson (chant)
- Dave Murray (guitare)
- Adrian Smith (guitare)
- Steve Harris (basse)
- Nicko Mcbrain (batterie)


1. Intro - Churchill's Speech
2. Aces High
3. Two Minutes To Midnight
4. The Trooper
5. Revelations
6. Flight Of Icarus
7. Rime Of The Ancient Mariner
8. Powerslave
9. The Number Of The Beast
10. Hallowed Be Thy Name
11. Iron Maiden
12. Run To The Hills
13. Running Free
14. Wrathchild
15. 22 Acacia Avenue
16. Children Of The Damned
17. Die With Your Boots On
18. Phantom Of The Opera



             



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