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- Style : Saxon
- Membre : Ian Gillan , Trust, Smith/kotzen, Bruce Dickinson
 

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IRON MAIDEN - Somewhere In Time (1986)
Par CHIPSTOUILLE le 22 Juillet 2020          Consultée 3104 fois

Avec le Live After Death, il est aisé de se représenter le succès et l’ampleur qu’avait atteints IRON MAIDEN au milieu des années 80. Pour la première fois depuis la sortie de son premier album, le groupe prend une pause de plusieurs mois. On pourrait alors croire qu'il jouit d’une stabilité sans faille. Mais Bruce Dickinson a dû menacer de quitter le groupe pour enfin prendre sa respiration. Au moment de s’atteler aux compositions du nouvel album, le chanteur espérait des titres plus posés. Le reste du groupe ne l’entend pas de cette oreille et rejette le gros de ses idées.

Cette pause salutaire permet en outre aux guitaristes de prendre le temps de trouver un son qui convient alors au groupe. Côté nouveauté, MAIDEN ajoute des guitares claviers, tout comme JUDAS PRIEST l’avait fait plus tôt cette année-là avec son album Turbo. Cet apport ne freine en rien l’agressivité du combo qui, entre le succès du Thrash et du Hard F.M outre-Atlantique, choisit finalement de poursuivre dans la lignée de son précurseur. Si guitare clavier il y a, elle se noie allègrement derrière la masse saturée et galopante de la machine IRON MAIDEN.

Somewhere In Time est en effet dans la parfaite continuité de Powerslave, dans sa capacité à tirer le meilleur des multiples recettes de la vierge de fer. C’est d’ailleurs peut-être ici que les rares détracteurs du disque trouvent à redire. Entre la basse tagada et les refrains à phrase répétée, le groupe pourrait paraître choisir la facilité. La construction de l’album opère néanmoins de remarquables tours de passe-passe. "Caught Somewhere in Time" n’a en effet rien d’exceptionnel, mais compense son relatif manque d’ambition par sa position en tête de proue, jouissant du même coup de toutes les nouveautés sonores de l’album que l’on découvre en même temps que le titre. Si "Sea of Madness" manque d’un refrain mémorable et souffre ainsi du syndrome Piece of Mind, elle est rattrapée haut-la-main par l’énergique et immédiate "Heaven Can Wait". "The Loneliness of the Long Distance Runner" lui emboîte le pas sur une foulée soutenue et des OhOhOh à la "The Trooper" qui expriment au mieux la persévérance d’un marathonien sans toutefois faire flancher l’album.

En outre, faire la moue sur S.I.T, c’est négliger le fait qu’Adrian Smith est ici au sommet de son art. Si de rares huluberlus trouvent des reproches à adresser à cet excellent album, c’est peut-être aussi parce que "Wasted Years" parvient par on ne sait quel miracle à se hisser au-dessus. Véritable démonstration qui nous offre sur un plateau d’argent le meilleur solo du guitariste. En outre, le titre jouit d’une superbe construction avec un retour final au refrain des plus à propos. Smith démontre un peu partout ses qualités de soliste. Eloges que nous renouvelons au sujet du titre conclusif "Alexander the Great", atout non négligeable face à la concurrence solide d’un "Rime of the Ancient Mariner" au gré duquel les esprits les moins attentifs pouvaient régulièrement s’égarer. Son riff d’anthologie au souffle épique - notez que l’adjectif est ici employé à sa juste mesure - donne un cachet particulier à la fin de l’album. Dickinson y est en outre magistral. Si le titre s’étale en longueur comme son aîné, point d’égarement ici à déplorer.

Reste "Stranger In a Strange Land", la plus 80's, avec son riff à la JUDAS PRIEST et ses arpèges à la guitare synthé, seul titre qui ose véritablement défier la formule de Powerslave au-delà des questions de production. Rien à reprocher ici une fois de plus. Même chose pour "Deja Vu" dont on rêverait avoir ne serait-ce que de pâles copies sur les productions plus récente des Anglais.

Fallait-il réellement opter pour une position défensive en abordant Somewhere In Time ? Bien sûr que non. IRON MAIDEN est ici à son apogée et cela se sent. Peut-être qu’à force d’enquiller les tubes, les fans de la première heure n’ont pas pu absorber le tsunami succédant au Live After Death. C’est un fan du dimanche qui vous le proclame haut et fort. Somewhere In Time est un chef-d’œuvre. Peut-être le fait de l’avoir réellement écouté sur le tard fausse notre jugement. Mais découvrir un grand album de MAIDEN après avoir subi Virtual IX, Brave New World et Dance of Death, on vous l’assure, ça fait un bien fou, et ça remet tout en perspective.

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   CHIPSTOUILLE

 
   ELK

 
   (2 chroniques)



- Bruce Dickinson (chant)
- Steve Harris (guitare basse, basse synthé)
- Dave Murray (guitare électrique, guitare synthé)
- Adrian Smith (guitare électrique)
- Nicko Mcbrain (batterie)


1. Caught Somewhere In Time
2. Wasted Years
3. Sea Of Madness
4. Heaven Can Wait
5. The Loneliness Of The Long Distance Runner
6. Stranger In A Strange Land
7. Deja Vu
8. Alexander The Great



             



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