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IRON MAIDEN - The Number Of The Beast (1982)
Par CHIPSTOUILLE le 25 Octobre 2014          Consultée 7799 fois

Woe to you… blablabla, trop facile de commencer cette chronique par le mythique speech d’introduction du titre éponyme de The Number of The Beast. Trop facile car, bien qu’il s’avère une introduction marquante à plus d’un titre, il ne s’agit pas de l’introduction de l’album. La galette, elle, qui introduit Bruce Dickinson (à ne pas confondre avec le producteur de BLUE OYSTER CULT (1))* au chant, choisit de nous accueillir avec "Invaders". Un titre presque parfait avec un riff en béton armé et une énergie punk héritée des deux albums précédents, mais faute au niveau du refrain. Rien qu’à l’évocation du titre, le regrettable écart de tonalité effectué par le nouveau chanteur à l’intonation d’Invaaadeeeers vous resurgit aux oreilles. Mais pourquoi avoir évincé Di Anno ?

"Invaders" est symptomatique de cet album culte. Pour résumer, The Number of the Beast est un grand album avec des couacs. Grand Album, oui, car il suffit de prendre "Hallowed Be thy Name" pour convaincre tout le monde. C’est LE tube d'IRON MAIDEN, la chanson qui vous donne des frissons dans le dos, avec une montée en puissance qui prend son temps. Les passes d’armes des soli y sont dantesques et le tout enchaîne plus de bons riffs que n’en contient l’intégralité d’A Matter of Life and Death. Pas besoin d’avoir son TOIC pour comprendre la fatalité qui couvre cette superbe œuvre d’art. IRON MAIDEN à son top, un titre qui n’a que rarement quitté la setlist du groupe en concert. Le truc qui convaincra le dernier des réfractaires au remplacement de Paul Di Anno par Bruce Dickinson. Le lyrisme a du bon, le lyrisme c’est bien, IRON MAIDEN est un groupe qui tue, et "Hallowed Be thy Name" son arme du crime.

A côté de ce titre d’anthologie qui constitue peut-être la plus grande conclusion d’album de l’histoire du Metal (bataille avec "Dyers Eve" de METALLICA), siège "Gangland", véritable faute de goût. Un peu brouillon, malgré son pont sympathique, ce titre un peu répétitif révèle par moments la limite des capacités vocales de Bruce. Bien rythmé, il ferait bonne figure dans les dernières productions arthritiques du combo. Face aux hymnes qualitatifs constituant l’essentiel de cet album majeur, il dépareille cruellement.

Citons également l’inégal mais sympathique "22 Acacia Avenue" (la suite de "Charlot the Harlott") au rang des compositions pas tout à fait honnêtes. A la manière des hymnes de JUDAS PRIEST sur Screaming For Vengeance ou Point of Entry, "Run to the hills" - qui, lui, est un vrai tube - tend légèrement à se répéter.

Voilà, c’est tout, j’ai craché mon venin. The Number of the Beast a des défauts, ils sont éphémères, on peut les ignorer facilement, ils sont presque invisibles, mais ils sont pourtant bel et bien là, aussi vulgaires qu’une tache de sauce tomate sur votre chemise. Le reste, c’est la crème de la crème, le paradis du riff, l’orgasme continu, l’extase perpétuelle, le sommet du Heavy Metal. "The Number of the Beast", le titre, est un monument du rock, un triplé double guitare et basse avec des lignes vocales hargneuses, qui retient son énergie juste ce qu’il faut tout du long avant de nous décocher l’un des meilleurs soli de tous les temps. Ca coule, c’est doux, c’est bon.

Et que dire des deux pépites qui ne figurent pourtant pas si facilement sur les albums live et autres compilations ? "Children of the Damned", un mid-tempo brillant aux sombres arpèges, qui laisse Bruce Dickinson déployer tout son talent de vocaliste, avec une fin d’anthologie écrasant tout sur son passage. Un titre auquel les "One", "Fade To Black" et autres "Mary Jane" de la future concurrence californienne doivent beaucoup leurs construction et ambiance. Enfin, "The Prisoner", plus sabbathien dans son ouverture, enfonce le clou question boost rythmique et lignes vocales mélodiques, avec sa thématique annonçant "Hallowed", construisant l’album de part et d’autre.

La conclusion vous fera remarquer que tous les titres de cet album ont été cités (2). Tous oui, sans avoir besoin de jeter un coup d’œil au boîtier. Car The Number of the Beast est de ces albums dont on retient la tracklist par cœur, sans effort. Malgré ses petites erreurs de parcours, il se pare de 8 titres mémorables, chacun doté de sa propre personnalité, forte, inoubliable. Côté production, Martin Birch remet le couvert pour notre plus grand plaisir, c’est puissant et clair, on y entend tous les instruments avec délectation, de grandes qualités qu’on ne sait apprécier qu’avec le temps. Néophyte, toi qui ne connais pas le Heavy Metal, commence par The Number of the Beast. C’est peut-être l’occasion. Pour tous les autres qui ont déjà affûté leur argumentaire, rappelons que la section commentaire n’est faite que pour recueillir votre propre avis.

(1) cf. le Sketch culte pour les anglophones avertis, où l'excellent Christopher Walken incarne le producteur de BLUE OYSTER CULT alors en plein enregistrement du titre "(Don't Fear) The Reaper". (https://www.youtube.com/watch?v=cVsQLlk-T0s)
(2) Je ne compte pas la verrue "Total Eclipse" qui est venue alourdir le mauvais côté de la balance dans les dernières éditions de l’album. Pas si mal, mais on retiendra qu’elle avait été écartée au profit de "Gangland". Enchaîner les deux sur album tient de la faute impardonnable.

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   (3 chroniques)



- Bruce Dickinson (chant)
- Steeve Harris (guitare basse)
- Dave Murray (guitare électrique)
- Adrian Smith (guitare électrique)
- Clive Burr (batterie)


1. Invaders
2. Children Of The Damned
3. The Prisoner
4. 22 Acacia Avenue
5. The Number Of The Beast
6. Run To The Hills
7. Gangland
8. Hallowed Be Thy Name



             



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