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FOLK-ROCK CELTIQUE  |  LIVE

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Alan STIVELL - International Tour (1979)
Par MARCO STIVELL le 11 Juin 2010          Consultée 5119 fois

Après le live dans une salle aussi grande que l'Olympia, puis le National Stadium de Dublin, voici quelques souvenirs prélevés sur diverses dates d'une des tournées de la fin des années 70. Le troisième live d'Alan STIVELL a un titre d'une portée plus large que celui des deux précédents, mais il reste aussi le moins connu des trois, celui dont on ne parle quasiment jamais, comme s'il était superflu ou totalement inutile. Décrit comme surproduit par certains, boudé par d'autres, les mêmes qui ont boudé les trois derniers albums studio d'Alan, International Tour (Tro ar Bed en breton) a tout de même de solides arguments pour se défendre, et pas uniquement le fait que trente ans après il soit toujours le dernier live en date du Barde.

Pour commencer, le groupe qui l'accompagne. Une nouvelle fois, il n'a pas l'ampleur de l'ensemble YACOUB-AR BRAZ-WERNEER etc, mais à part peut-être Christian PIGET et Ujan HERVE que l'on ne rencontrera pas en dehors de ce live, chacun d'entre eux exécute parfaitement sa partie, même si on n'en retient aucune en particulier... alors qu'on pouvait retenir auparavant le violon de René WERNEER sur "The King of the Fairies" ou la guitare de Dan AR BRAZ sur "The Wind of Keltia". Mais ce n'est pas vraiment de leur faute. Certains d'entre eux restent de sacrés instrumentistes, mention spéciale à Chris HAYWARD qui jongle joyeusement avec ses percussions et sa flûte traversière.

Ce n'est vraiment pas leur faute non plus si les morceaux n'ont pas été reconnus autant que ceux des deux premiers lives. Il faut dire que les deux tiers d'International Tour sont composés de titres extraits des trois derniers albums studio d'Alan, et comme ceux-ci ont été injustement "mis de côté"... Ce n'en est qu'avec plus d'intérêt que je me penche sur le travail qui a été réalisé ici, sans pour autant crier sur tous les toits que c'est génial ou meilleur que les deux lives précédents. International Tour a au moins l'avantage de proposer des versions concert de titres sortis précédemment sur des albums studio, mais aussi "d'oublier" les tubes comme "Tri Martolod" qui étaient déjà joués régulièrement. Résultat, il n'y a vraiment aucune redite entre ces trois lives.

Pour commencer on a deux titres de Before Landing, qui se suivaient déjà sur ce dernier, donc pas d'histoire de fade out douteux et "Dugelezh Vreizh" peut se terminer d'une manière normale. Du reste, "Rouantelezh Vreizh" sonne beaucoup moins agressif. Le rendu n'est pas mal sans pour autant constituer un sommet dans ce live. On a ensuite deux morceaux de Trema'n Inis et eux, à l'inverse, représentent une bonne raison d'acheter ce disque. Ce sont les deux titres de l'ancienne face A du vinyle, "Hommes Liges des Talus en Transe" (dont seule la première partie parlée puis chantée est jouée) et bien sûr l'heureusement inévitable "Stok Ouzh an Enez" encore plus magnifique avec sa nappe de synthé. De Journée à la Maison le petit dernier, on n'a en apparence que "An Nighean Dubh", jouée de manière moins "folle" qu'en studio, mais il y a aussi "Slan Chearbhallain" et "O'Carolan's Farewell" en anglais qui, lui en revanche, l'est encore plus et, enchaîné à "The Musical Priest", offre une récréation des plus délicieuses.

On a aussi droit à quelques inédits. Celui qui ouvre l'album, "Ar C'hoant Dimezin" (vouloir se marier) est mélancolique, tout en restant un classique de cette époque même en n'étant jamais sorti sur un autre album. Même constat pour "We Shall Survive" qui est cette fois une composition d'Alan, dans laquelle il y a plus de choeurs que ce que les "credits" du livret nous laissent entendre (un peu comme pour l'Olympia Concert d'ailleurs). Le refrain tout simple "We shall surviiiiive" n'est pas répété à outrance et les couplets font bien ressortir les influences irlandaises du titre. On peut ainsi dire que c'est un bon morceau. De même pour "Fest-Hypnoz" qui est, quant à lui, comme une sorte de jam avec flûtes, violon et bombarde en avant. Avec les notes d'orgue et la basse ça peut faire penser à la partie centrale de "Pop-Plinn". Ces morceaux sont assez agréables à écouter bien que pas forcément mémorables, et l'on aurait préféré une autre fin.

Certes les susdits "solides arguments" ne pleuvent pas ici, on aurait même tendance à dire qu'il y en a peu, mais uniquement si l'on compare ce disque avec les deux lives précédents. Seulement je suis un peu têtu, et à part un certain morceau "noir" sur Before Landing, j'ai toujours considéré que les années 70 d'Alan, de Reflets à la Symphonie Celtique incluse, étaient parfaites, et une légère baisse de régime pour ce live ne m'amènera pas à revoir mon avis. Et puis une petite pause n'est jamais négligeable avant un nouveau chef-d'oeuvre...

Note réelle : 3,5

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   MARCO STIVELL

 
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- Alan Stivell (chant, harpe, cornemuse, bombarde, flûtes, clavier)
- Padrig Kerre (fiddle, mandola)
- Marc Perru (guitares, choeurs)
- Chris Hayward (flûtes, percussions)
- Mikael Ar Valy (basse)
- Christian Piget (claviers)
- Ujan Herve (batterie)


1. Ar C'hoant Dimezin
2. The Breton Kingdom (rouantelezh Vreizh)
3. The Breton Duchy (dugelezh Vreizh)
4. Stok Ouzh An Enez
5. Liegemen Of The Trembling Slopes
6. We Shall Survive
7. Cailin Og Deas
8. O'carolan's Farewell / The Musical Priest
9. An Nighean Dubh
10. Fest-hypnoz



             



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