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ROCK PROGRESSIF  |  STUDIO

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1985 On A Storyteller's Ni...
1986 Vigilante
1988 Wings Of Heaven
2002 Breath Of Life
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2011 The Visitation
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MAGNUM - On A Storytellers Night (1985)
Par DAFKE le 6 Juillet 2006          Consultée 12603 fois

Si vous voulez faire connaissance avec Magnum, voilà l’album qu’il vous faut. Beaucoup de groupes ont un album de référence, On a Storytellers Night est celui de Magnum. A un tel point qu’ils ont fêté les vingt ans de la sortie de celui-ci en faisant une tournée anglaise où Storytellers était intégralement joué. Ils ont d’ailleurs sorti un DVD live, Livin’ the Dream, à ce sujet.

Quand on se permet de jouer tout un album sur scène, c’est qu’il doit en valoir la peine, non ? Alors qu’en est-il ?
Je dois bien admettre que c’est du bon boulot. Des compositions à la production en passant par la pochette, tout y est pour faire un bon album. De plus, Magnum prenait un virage décisif dans sa carrière, un virage qui va lui apporter une reconnaissance populaire certaine... surtout au Royaume Uni en tout cas. Il faut bien dire que ces Anglais ont beaucoup de mal à s’exporter, en Europe continentale notamment. D’ailleurs l’album précédent, The Eleventh Hour, est un des pires albums de rock que j’ai entendu, surtout au niveau des arrangements et de la production. C’était Tony Clarkin lui même (guitariste et compositeur) qui avait assuré cette dernière. Magnum passera logiquement les manettes à un vrai producteur pour Storytellers. C’est un certain Kit Woolven qui s’y est collé. Pour un « one shot », ce fut un coup de maître car il ne produira plus jamais Magnum par la suite.

Y'a pas photo, cette fois le son est parfait. Magnum passe à la vitesse supérieure, fini les flûtes, le synthé des années 70, le piano ou toutes les bizarreries que le groupe utilisait dans ses premiers albums et qui faisaient d’ailleurs leur charme. Cette fois c’est du rock beaucoup plus décidé, fort, compact et entraînant comme Just like an Arrow, le hit-single du disque. Mais outre de nombreux morceaux rock assez simples et très efficaces comme Before first light ou Two Hearts, il y a aussi de la créativité comme Magnum peut en avoir.
How far Jerusalem ouvre l’album de manière somptueuse. Un morceau semi-lent et envoûtant qui est un classique des concerts. On a Storyteller’s night, un autre classique, est enthousiasment, on a du mal a ne pas reprendre le refrain en chœur.
Et puis il y a aussi Les Morts Dansant, une ballade vraiment originale et All Englands Eyes, une autre étrangeté qui vaut le détour. En fait ce disque marque vraiment le passage de Magnum dans les années 80 (même si on est déjà en 1985). Il a fait la transition entre la partie fortement influencée par les années 70 et la suite de leur carrière.

"Tout y est vraiment bon ?" me demanderez-vous. Et bien il faut bien reconnaître que, si vous appréciez ce style, vous allez être emballé car il n’y a rien à jeter, quoique le huitième morceau, Steal your Heart, ne m’aurait pas manqué en cas d’absence. C’est en fait le seul où je m’ennuie.
Pour conclure cette chronique, je voudrais insister sur le fait qu’ensuite Magnum ne parviendra plus jamais à faire un album aussi cohérent. Ils vont encore écrire de superbes chansons dans les nombreux opus qui suivront, mais jamais il ne retrouveront le même niveau global de qualité. Il y aura toujours à droite à gauche des pistes inintéressantes qui donneront des impressions d’imperfections dérangeantes. Ce n’est pas pour autant qu’il ne faut pas écouter les autres albums. Personnellement j’avais connu le groupe avec Wings of Heaven (1988) et il m’avait beaucoup plu.

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   (2 chroniques)



- Bob Catley (lead vocals)
- Tony Clarkin (guitars & backing vocals)
- Jim Simpson (drums & percussion)
- Mark Stanway (keyboards)
- Wally Lowe (bass & backing vocals)


1. How Far Jerusalem
2. Just Like An Arrow
3. On A Storyteller's Night
4. Before First Light
5. Les Morts Dansant
6. Endless Love
7. Two Hearts
8. Steal Your Heart
9. All England's Eyes
10. The Last Dance



             



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