Bon, c'était annoncé ! Le principal hit de SLADE n'est dans aucun album ni compile – de mes deux – de la grande époque du groupe 73-74. Donc, voilà le 45 tours. Oui, alors un 45 tours les djeuns... C'est comme un vinyle , mais en plus petit et qui tourne plus vite, même que vous devez avoir un sélecteur sur votre platine. Le 45 tours donc – voilà on dit single aujourd'hui -, sort en Septembre de la bonne année 1973, en pleine SLADE mania puisque le groupe vient d'aligner 5 numéro un du billboard angliche.

La compo est un mélange de deux chansons, une de Lea, une de Holder que ce dernier mixe sans vergogne et bosse une petite soirée chez sa maman. Et voilà le résultat ! Cette chanson absolument croquignolette présente une filiation évidente avec la grande époque des sixties et notamment leurs icônes indéfectibles les scarabées de Liverpool, nos BEATLES préférés. Noddy y chante de manière presque velouté – eh c'est noël ou pas ? -, ya pas de gros riff plombé comme dab. Le refrain est une petite merveille de mélodie que vous retiendrez dès la première écoute.

D'ailleurs, si vous étiez grand bretons, les djeuns, vous connaîtriez cette ritournelle par cœur comme vous connaissez le « Petit papa Noël » de Tino ROSSI dans notre jolie contrée hexagonale. Tout le monde connaît cette chanson là-bas et comme dit Noddy, « les gens croient que je vis dans une cave et que je me reveille chaque noël en chantant « Merry christmas everybody ». Cela dit, son plan épargne retraite rapporte au groupe la bagatelle de quelques 500 000 livres par an. Ma foi, c'est sympa ! Beaucoup de djeuns - décérébrés bien sûr – croient que cette song est l'unique réussite des SLADE. Non mais, quelle ignorance, quelle incultitude ! On devrait les enfermer quelques jours en cellule avec « Cum on feel the noize » et « Mama weer all crazee now ».

Un des plus grands succès de tous les temps au pays roi de la musique populaire, c'est légendaire ! Vous seriez bien avisés de le découvrir, bande de béotiens que vous êtes !