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THRASH METAL  |  STUDIO

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1985 Bestial Devastation
1986 Morbid Visions
1987 Schizophrenia
1989 Beneath The Remains
1991 Arise
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1996 Roots
1997 Blood Rooted
1998 Against
2001 Nation
2002 Under A Pale Grey Sky
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2003 Roorback
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SEPULTURA - Schizophrenia (1987)
Par ERWIN le 16 Avril 2020          Consultée 1305 fois

Les aventures de nos culs terreux brésiliens se poursuivent dans la jungle de béton de Sao Paulo dès la fin d'année 1986. Jairo ne tient pas le choc de la mégapole et repart à Belo Horizonte. Les Cavalera, loyalement secondé par Paulo Jr – aujourd'hui le seul rescapé de l'époque des débuts – investissent les petites annonces de woodstock et finissent par dénicher la perle rare en la personne d'Andreas Kisser, déjà croisé l'année précédente, fils d'émigré allemand – il y en a partout là-bas -, un guitariste au profil atypique dans un tel endroit. En effet, le chevelu dispose d'une solide culture musicale et a réellement appris la gratte au lieu de taper sur trois cordes comme le fait Maxou. C'est donc un renfort de choix pour SEPULTURA. L'osmose se fait et la mayonnaise monte à la vitesse de l'éclair tant et si bien que le deuxième opus est mis en chantier par Cogumelo, puis distribué mondialement après le deal signé - à l'aveugle, c'était ça aussi les eighties – par Roadrunner. Quelle époque hein ?

"From The Past Comes The Storm" est sans doute le titre le plus abouti du lot. Dans les portions rapides, le groupe se hisse presque au niveau de SLAYER. A mon goût cependant, cela manque un peu d'aspects subversifs. N'est-ce pas un poil trop direct ? Probablement, mais cela ravira les adorateurs de headbanging à s'en décrocher la tronche. "To The Wall" est aussi drivé par un riff bien psychiatrique, Max croasse les lyrics, la section rythmique est carrée à mort, on s'approche de la formule magique ! L'ensemble s'avère encore une fois hélas très bourrin, malgré un joli solo du sieur Kisser.

Une nouvelle rythmique luminique débute "Screams By The Shadow". La technique s'est indubitablement améliorée. OK, tout ceci est un peu limité mais voilà les élans définitifs de la création du death metal, diantre ! Ca chevauche, ça déferle, c'est submergeant et on a bien du mal à reprendre son souffle. C'est alors la rythmique désossée de "Escape To The Void", un véritable rouleau compresseur. Le chant de Max est moins approximatif, mais ce titre manque encore de mélodie. "Septic Schizo" nous trimballe dans les mêmes contrées où toute mélodie s'efface au profit de la déflagration. Pas super fan. Break médiocre. Pas génial.

"The Abyss" est une courte pièce instrumentale permettant à Andreas de briller à la guitare acoustique. Enfin, nos Brésiliens prouvent qu'ils sont autre chose que des terreurs et que la mélodie se cache bien quelque part dans leurs compositions ! Hélas, cet instant de quiétude débouche sur "RIP", qui défonce les esgourdes avec ses trois notes. L'ensemble sonne confus mais la batterie notamment est déjà bien plus solide, c'est trop rapide pour moi et, comme à l'accoutumée, le break est bien foutu.

Un synthé froid et une gratte lugubre en intro de "Inquisition Symphony". Cela rappelle "The Call Of Cthullu" de vous-savez-qui. Et on ne trompe personne car cette fois le rythme est lent et le résultat superbe. Alors oui l'ambiance générale sonne METALLICA mais vous avez vu la date ? On est en 87 bordel, juste après Master Of Puppets. Au bout de deux minutes cela dit, le thrash death reprend ses droits. Cet instrumental permet toutefois à Andreas de placer de superbes solos épileptiques et de jongler avec les mélodies. Sept minutes délirantes de puissance indomptable ! Mon morceau préféré de l'album.

Je ne suis pas un grand fan de Death bourrin, et cet album s'en rapproche considérablement. Donc à mon goût, cela manque de variété et de mélodies, mais il faut aussi admettre qu'il y en a déjà plus qu'avant, grâces en soient rendues à l'arrivée d'Andreas Kisser qui insuffle beaucoup de positif au trio de Belo Horizonte. Les breaks sont de plus en plus couillus, encore un petit effort et nous y sommes. Un 3 sur l'échelle de notation, pour l'apport dynamique et historique de cette livraison, mais pour l'instant, nous sommes largement sous la qualité des quatre affreux jojo de la bay area, SLAYER les bien nommés.

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   ERWIN

 
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- Max Cavalera (chant-guitare)
- Andreas Kisser (guitare)
- Paulo Jr (basse)
- Igor Cavalera (batterie)


1. Intro
2. From The Past Comes The Storm
3. To The Wall
4. Escape To The Void
5. Inquisition Symphony
6. Screams Behind The Shadows
7. Septic Schizo
8. The Abyss
9. Rip



             



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