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- Style : Saxon
- Membre : Ian Gillan , Trust, Smith/kotzen, Bruce Dickinson
 

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IRON MAIDEN - Somewhere In Time (1986)
Par ELK le 13 Septembre 2022          Consultée 613 fois

Harassé par la tournée marathon du 'World Slavery Tour', attaqué sur un flanc par les groupes de Hard FM diffusés à flot continu sur MTV et, sur l’autre, par les groupes de Thrash qui sortent leurs meilleurs albums à l’époque, et surtout tenu de donner une suite à l’insurpassable Powerslave, que pouvait faire IRON MAIDEN en 1985 à l’heure de s’attaquer à un nouvel album ? Eh bien, de la musique, de la bonne et excellente musique, ce qu’il fait de mieux en bref.

Mentionnons déjà la pochette, de nouveau splendide, qui nous distille l’histoire du groupe par une foule d’indices semés avec malice par Derek Riggs dans un Londres futuriste.
Ensuite, rappelons le concept, un album centré sur le thème du temps : celui qui passe, le futur, l’histoire, la nostalgie, la mort. Bien joué encore car c’est un terreau fertile pour créer et solliciter l’imagination de ses auditeurs. Viennent les innovations musicales, et notamment l’ajout de claviers pour donner plus de profondeur aux ambiances et enrichir la texture et l’harmonie des morceaux : c’est également réussi car le groupe ne perd aucunement son mordant et ne sacrifie en rien aux diktats ambiants (contrairement au beaucoup moins intègre Turbo de JUDAS PRIEST sorti à la même époque). Reste l’inspiration, invitée éternelle et capricieuse de toute tentative de création artistique (à ne surtout pas confondre avec le talent et le savoir-faire dont le groupe regorge), et là encore le résultat est conforme aux attentes : les mélodies et les tubes pleuvent tout au long de l'album.

Commençons par les morceaux les moins marquants : le "Sea of Madness" d’Adrian patine un peu malgré un bon riff d’intro, un usage judicieux des claviers, un bon refrain, une belle partie instrumentale et un super break (lol il est excellent en fait, ce titre ).
"Déjà Vu" a les défauts habituels des compos de Dave, de belles idées difficiles à mettre en place et à coordonner (malgré l’aide de l’architecte Steve) et un refrain un peu bancal. Rien de rédhibitoire, on le voit.
"Heaven Can Wait" est la première d’une série de compositions de Steve vouées à faire chanter la foule dans les stades (les fameux Oh Oh Oh). Les couplets et le refrain sont réussis et catchy, les solos parfaits et les variations de tempos cohérentes et orchestrées de main de maître par Nicko : du beau travail.
"The Loneliness of the Long Distance Runner" est un morceau de Steve que j’aime beaucoup, notamment la superbe intro et le long passage instrumental (idéal pour le jogging), les couplets agressifs à souhait et le refrain qui s’étire comme la course du marathonien.
"Stranger In a Strange Land" est une vraie nouveauté signée Adrian, avec une intro et un riff magnifiques, dans une ambiance sublimée mystérieuse et profonde. La partie instrumentale est une nouvelle fois formidable, Adrian y brille de mille feux, et le refrain malgré l’engagement de Bruce est peut-être en léger retrait du reste.
"Wasted Years" est une grande réussite. L’intro mémorable, les couplets dynamiques et mélodiques, et le superbe refrain en font un vrai tube du groupe. Adrian s’est surpassé en tant que compositeur (le texte est également très réussi) comme de guitariste par la grâce d’un solo hyper mélodique.
Restent deux compos de Steve, l’intro et l’outro du disque. "Caught Somewhere In Time" est parfaite tant elle parvient à merveille à concilier les innovations sonores et les ingrédients qui ont fait le succès du groupe, mention spéciale à la belle complicité entre Steve et Nicko et au chant parfait de Bruce.
Enfin, l’album se referme sur le légendaire "Alexander the Great", merveille épique à souhait (et aux paroles en mode wikipedia), qui vient rejoindre ses quatre camarades précédents (je vous laisse chercher) au rang des compositions à tiroir immortelles de Steve.
Un dernier mot sur Bruce : un peu cramé par la tournée, un peu en bisbille avec le groupe sur l’orientation musicale, il ne compose rien pour cet opus, mais se rattrape largement par une performance vocale majuscule sur tous les titres.

IRON MAIDEN a une nouvelle fois relevé le gant avec une classe folle, réussissant même à trouver de nouvelles voies pour sa musique qu’il ne manquera pas d’explorer plus avant après une nouvelle tournée grandiose.

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   (2 chroniques)



- Bruce Dickinson (chant)
- Steve Harris (guitare basse, basse synthé)
- Dave Murray (guitare électrique, guitare synthé)
- Adrian Smith (guitare électrique)
- Nicko Mcbrain (batterie)


1. Caught Somewhere In Time
2. Wasted Years
3. Sea Of Madness
4. Heaven Can Wait
5. The Loneliness Of The Long Distance Runner
6. Stranger In A Strange Land
7. Deja Vu
8. Alexander The Great



             



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