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1978 Fallen Angel
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1982 Abominog
1983 Head First
1985 Equator
1988 Moscow And Beyond
1989 Raging Silence
1991 Different World
1995 Sea Of Light
1996 Spellbinder
1998 Sonic Origami
2001 Electrically Driven
  Acoustically Driven
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2002 Between Two Worlds
2003 Live In The Usa
2008 Wake The Sleeper
2014 Outsider
2018 Living The Dream
2023 Chaos & Colour
 

- Style : Magnum, Deep Purple, Ghost
- Membre : Ac/dc, Manfred Mann's Earth Band, The Firm , Uk, David Bowie , Black Sabbath, Blackfoot, Ozzy Osbourne , King Crimson, Asia
- Style + Membre : Toe Fat
 

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URIAH HEEP - Head First (1983)
Par LONG JOHN SILVER le 11 Octobre 2021          Consultée 899 fois

On prend les mêmes et on recommence : même line-up, même producteur, Ashley Howe, un gus qui avait déjà bossé comme ingé-son pour URIAH HEEP avant de tenir les manettes de l’opus 82 et de devenir (selon Peter Goalby, le chanteur) le 6ème membre officieux du groupe, à l’instar d’un Martin Birch pour IRON MAIDEN. Cela toujours sur le label Bronze drivé par l’omnipotent Gerry Brown, alors que son entreprise commence sérieusement à tanguer.
Reconduite itou la formule musicale qui avait fait le succès de Abominog, à savoir un cocktail Heavy Metal/AOR qui ne renie aucunement l’identité historique de la zique du HEEP, notamment les chœurs épiques et l’utilisation de la wah. On compte aussi sur des contributions extérieures, au nombre de trois dont une reprise de Brian ADAMS ("Lonely Nights"), toutes placées sur la première face du skeud. Si ce n’est que cette fois-ci la sauce de cette première partie peine parfois à prendre, alors que la seconde, entièrement dévolue au groupe, emporte mieux le morceau.

"The Other Side of Midnight" ouvre les hostilités de la première face par un riff puissant et de manière autoritaire. C’est une compo dévolue au groupe et appelée à être jouée à maintes reprises sur scène. Si le son est ample, on note également son côté chatoyant qui lorgne ouvertement le Hard FM. L’autre compo du groupe, "Sweet Talk", certes couillue, est encore plus racoleuse du fait de son intro aux synthés qui précède l’entrée du gros son, avant un refrain facilement mémorisable, alors que, derrière la mélodie, on tricote une ambiance mélodramatique typique des eighties.
Côté emprunts, "Lonely Nights" (du blondinet Brian, donc) est quand même une grosse ficelle par trop voyante pour choper le chaland, en ligne directe suivant la reprise de "Hot Night In A Cold Town" de John MELLENCAMP sur Abominog. En (beaucoup) moins bon car ô combien prévisible ! Autre raté, "Love Is Blind" au titre qui n’inspire pas vraiment confiance, issue de la plume de song doctors (Richie Zito et Joey Carbone) ayant fait leurs preuves sur le circuit mainstream ricain. Cette chanson –en dépit de la bonne volonté du groupe- peine à provoquer autre chose que des soupirs gênés. Notons toutefois que "Stay on Top", écrite par un certain Tom Jackson (aussi un song doctor, mais bien moins en vue que les autres cités ici), bien drivée par une ligne de basse qui claque la face, fait mieux que se défendre. Ainsi, cette première partie de disque, qui n’assume aucune prise de risque par rapport à l’opus précédant du HEEP, semble s’installer sur des traces trop identiques tout en étant moins marquante et, disons-le, carrément aseptisée. Les comptables et le service marketing de Bronze Records auraient-ils remplacé les musiciens sur ce coup-là ?

En tout cas, le 'vrai' groupe semble s’être réveillé au moment de réaliser la seconde face de Head First. Déjà, celle-ci ne propose QUE du fait maison, pas de compositeur exogène ici. Elle ouvre avec la bien nommée "Roll Overture", un instru épique qui ressemble à une B.O. de blockbuster S-F. Cela pour mieux lancer "Red Lights", un morceau carrément Heavy up-tempo que l’on désespérait d'entendre après s’être enfilé la première partie du skeud. Ça dépote velu et on exulte… enfin ! Alors oui, "Rollin’ The Rock" semble repartir sur les mêmes bases mélodramatiques que certains passages de la face 1, néanmoins elle bifurque subitement vers un refrain appuyé qui contraste avec l’ambiance de ses couplets pour, surtout, un résultat convaincant. On retrouve même le HEEP vintage lors de son final. Et si l’oubliable "Straight to the Heart" retombe dans certaines facilités agaçantes, "Week End Warriors" nous repose sur les chapeaux de roue, concluant en beauté une face nettement plus satisfaisante car mieux équilibrée que la précédente.

Si tout n’est pas mauvais sur la première face de Head First et si tout est loin d’être parfait sur sa seconde, on finit toutefois sur une impression mitigée au moment des comptes. L’album n’est pas honteux et mérite ses écoutes malgré la frustration engendrée après un Abominog très réussi auprès duquel celui-ci ne cesse d’être étalonné. Le disque quant à lui obtient des résultats commerciaux honorables alors que Bronze Records périclite définitivement un mois après sa publication, le privant d’une promo sérieuse. Juste après son enregistrement, Bob Daisley quitte définitivement URIAH HEEP, rappelé par Ozzy OSBOURNE qui a beaucoup apprécié Abominog) et a besoin de lui afin de composer (avec le guitariste Jake E Lee) ce qui deviendrait son 3ème opus : Bark At The Moon. Pas rancunier, le Bob. C’est donc un habitué de la maison, Trevor Bolder, qui effectue son grand retour au poste de bassiste sur la tournée qui s’ensuit et pour bien plus longtemps encore.

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Heep heep heep... hourra !!!


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   LONG JOHN SILVER

 
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- Mick Box (guitare,chœurs)
- Peter Goalby (chant)
- Lee Kerslake (batterie)
- John Sinclair (claviers, chœurs)
- Bob Daisley (basse)
- +
- Frank Ricotti (percussions 6)


1. The Other Side Of Midnight
2. Stay On Top
3. Lonely Nights
4. Sweet Talk
5. Love Is Blind
6. Roll Overture
7. Red Lights
8. Rollin' The Rock
9. Straight Through The Heart
10. Weekend Warriors



             



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