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- Membre : The Stooges , David Bowie , Blondie, Samhain
 

 Iggy Pop, The Rock Iguana (1523)

Iggy POP - Skull Ring (2003)
Par NOSFERATU le 21 Novembre 2022          Consultée 639 fois

It’s 2003 , ok. Incroyable ! Notre iguane adoré reforme ses STOOGES avec les frères Ashtons en participant à divers festivals. De plus, les frangins participent au nouvel album éclectique de leur hurleur dénommé Skull Ring, avec d’autres invités de marque, comme la reine de l’électro clash, PEACHES, deux groupes punk skate pour attirer le public djeun de l’époque, les marrants zigotos de GREEN DAY et ceux beaucoup moins convaincants de SUM 41. On aurait préféré WHITE STRIPES, ZEN GUERILLA ou BELLRAYS, alors fers de lance d’une énième vague garage battant alors son plein. Mais on remarque que notre désormais 'quinqua' destroy est à l’affût des nouvelles sonorités. Par ailleurs, son groupe THE TROLLS est toujours opérationnel, ce qui donne un disque plutôt varié et dans l’ensemble assez bien foutu.

Avec les STOOGES, tout excité, on s’attend à l’énergie primitive de l’époque mais point à des hymnes et encore moins à une véritable 'fuzz song' endiablée. Imputons ce défaut certainement à l’âge. C’est flagrant sur "Little Electric Chair", titre au refrain banal qui n’atteint pas la férocité des premiers disques.
IGGY est un peu ahanant sur "Loser", même s’il tente de retrouver la folie de la fin des sixties. "Dead Rock Stars" est quasiment le même titre avec des paroles différentes. Le morceau, non seulement, traine en longueur et l’Ig semble fatigué. "Skull Ring", par contre, est plus efficace, avec sa rythmique garage acérée axée KINGSMEN/TROGGS, malgré, là encore, un refrain plutôt léger. Donc du rock proto Noisy mais sans l'incendie qu'il devrait logiquement provoquer.

J’en profite pour critiquer d’ailleurs l’album de la reformation qui suivra quatre ans plus tard, The Weirdness en rejoignant l’idée du chroniqueur dénommé Loner. Un album certes énergique, aux lyrics salaces, bien garage mais l'urgence semble avoir disparu. J’étais alors à la FNAC de Perpignan, et mon dealer préféré de sensations électriques, un certain Lionel, futur LIMINANAS, m'avait même déconseillé de l’acheter, en me déclarant Si tu veux du STOOGES, prends plutôt le GRINDERMAN! Finalement, je pris les deux et arrivé chez moi, à leur écoute, je préférais, et de loin, le projet de Nick CAVE nettement plus abrasif.

Sur Skull Ring, c’est finalement avec ses TROLLS que l’Iguane s’en sort le mieux. Avec "Perverts In The Sun", il tente de concurrencer NASCHVILLE PUSSY qui cartonne alors dans les milieux garage heavy rock, sur son propre terrain. La rengaine de "Superbabe" est impériale, marquée par des riffs en up tempo qui dépotent grave. De même, "whatever". Mais le top du top de cet album semble être "Here Comes The Summer", grâce à sa rythmique acédécésque efficace et à sa ritournelle louchant fortement du côté de THE DOORS, l’une des plus grandes inspirations du grand-père du grunge. On trouve le heavy-rock punkoïde de "Nervous Exhaustion" bien énervé, à nos oreilles. Cependant, "Blood On Your Cool" sonne un peu trop commun.

Pour attirer le public punk à roulettes (vague qui s’éternisait encore en ce début de millénaire), les sympathiques "Private Hell" et "Supermarket", morceaux composés avec les membres de GREEN DAY, illustrent bien la marque de fabrique du sautillant trio. Bizarrement, l’alliance avec le groupe SUM 41 fonctionne assez aussi. Cette dernière chanson à roulettes va même avoir son petit effet à l'échelle internationale (35ème dans les charts du Billboard) et fera un rapide passage chez nous à la 34ème place durant un bref moment. Les exercices "Electro Clash" avec PEACHES nous surprennent agréablement. Ainsi, le cadencé de "Rock Show" nous transporte et le rapide "Motor Inn" avec FENDOM, sorte de MOTORHEAD en électro clash, présente une certaine rugosité oxymoriquement dansante.

Peu d’envolées High energy à l’ancienne sur cet album, certes, mais une fraîcheur renouvelée qui fait encore plaisir à entendre. La flamme brûle toujours.

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- Iggy Pop (chant)
- Dave Baksh (guitare)
- Whitey Kurst (guitare)
- Billie Joe Armstrong (guitare, choeur)
- Ron Asheton (guitare, basse)
- Derick Whibley (guitare, chant)
- Taylor Savvy (guitare lap steel)
- Merrill Nisker (basse)
- Pete Marshall (basse)
- Mike Dirnt (basse)
- Cone Mccaslin (basse)
- Alex Kirst (batterie)
- Gonzales (batterie)
- Scott Asheton (batterie)
- Steve Jocz (batterie)
- Tre Cool (batterie)


1. Little Electric Chair
2. Perverts In The Sun
3. Skull Ring
4. Superbabe
5. Loser
6. Private Hell
7. Little Know It All
8. Whatever
9. Dead Rock Star
10. Rock Show
11. Here Comes The Summer
12. Motor Inn
13. Inferiority Complex
14. Supermarket
15. Til Wrong Feels Right
16. Blood On Your Cool



             



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