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METAL FACON IGGY  |  STUDIO

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- Membre : The Stooges , David Bowie , Blondie, Samhain
 

 Iggy Pop, The Rock Iguana (1613)

Iggy POP - Beat 'em Up (2001)
Par NOSFERATU le 3 Octobre 2022          Consultée 889 fois

It’s 2001, ok. Comment notre iguane aborde-t-il le nouveau millénaire, accompagné toujours par ses valeureux TROLLS ?
Eh bien par un album plutôt brutal, étiqueté par la presse branchée de 'nu métal'. Rappelons brièvement que le 'nu métal' ou 'néo métal' était le courant des années 90 qui perpétuait le rock fusion du début de cette foisonnante décennie. A vrai dire, c’était d’une très grande pauvreté musicale, bonne pour de jeunes sportifs dont les activistes avaient oublié les leçons 'funk métal' des RED HOT première période, des dingueries de FISHBONE et autres FAITH NO MORE. Mis à part les premiers KORN et quelques titres 'in your face' des rigolos de SLIPKNOT, rien de bien transcendant à se mettre sous la dent.
Or, il se trouve que IGGY est toujours à l’affût des nouveautés. Il traîne ainsi avec les excellents AMEN, punk métallique 'stoogien' de haute facture, adore les prestations des aventureux AT THE DRIVE IN, va voir en concert le grand guignol d’un MARILYN MANSON qui casse alors la baraque, et s’entiche des gros bourrins de SLIPKNOT cités plus haut. D’ailleurs, le premier titre, justement intitulé "Mask", de ce treizième album, fait référence aux masques que portent les membres du combo en question.
Ainsi, le contenu se veut plutôt brutal. Faut dire que l’album précédent Avenue B nous avait endormis, même si sur le papier l’entreprise avait de quoi charmer. Mais, désolé, c’est sur le terrain du rock pur et dur que l’ig s’en sort le mieux. Au-revoir les 'crooneries' mal foutues, rebonjour le rock bétonné qu’il a quasiment créé à lui seul avec son faramineux ancien groupe. Un pote avec qui je faisais une émission de radio m’avait d’aileurs averti : Tu as écouté le dernier Iggy ? -Euh, non. -on dirait du MEGADETH –ah ouais.

Déjà, la pochette ne donnait pas trop envie mais dès que j’enclenchai le CD, de la grosse guitare comme on aime débarquait sans crier gare. Retour aux sources avec "Mask" ouvrant les hostilités, doté d'un redoutable duo basse/batterie qui cogne et du chant viscéral de l’ig qui pète une forme olympique. En gros, du heavy rock lancinant qui déchire sa race. Cet aspect 'groovy' sans sombrer dans les travers racoleurs dudit 'néo métal' cité plus haut se retrouve dans le titre éponyme dont le groove infernal donne une leçon de 'rock'n'roll high energy' à tous les affreux LINKIN PARK de la planète. De même de "Howl" où l’iguane hurle littéralement au loup, retrouvant un peu sa folie originelle, ou de "Weasels". Cette rythmique saccadée peut parfois être faible ("The Jerk", qui est loin justement de nous faire 'jerker').
Mais ce que l’on retient, c’est le costaud "L.O.S.T." avec son introduction ultra heavy, le meilleur titre de cet album bien burné, à l’architecture bien martiale, IGGY emmenant ainsi sa bande de brontosaures dans des contrées bien lourdes, semblant dire à ses suiveurs 'métalliques' de tout genre : Qui c’est le patron ici ?. Ce côté lourd (et pas lourdingue comme certains osaient l'écrire à l’époque, suivez mon regard) ressort sur "Go For the Throat" marqué par une mémorable intro à la batterie. "Drink New Blood" est par contre plus faiblard avec des riffs 'hard punky' que même les membres de IRON MAIDEN époque Killers n'auraient pas voulu.
L’aspect proprement punk est surtout sur "Ugliness", histoire de faire un clin d’œil aux affociniados du 'punk à roulettes' qui cartonne depuis environ 1995.
On sent aussi des traces des frères d’armes du MC5 dans certaines compositions avec bien sûr des codes remis à jour comme sur "The Death Is Certain", sur l’assez psychédélique "It's All Shit" et surtout le titre caché "Sterility" où notre reptile favori se lâche vraiment par des onomatopées vocales qui firent sa gloire durant le mythique fun House.
Sinon, il y a bien sûr des ballades sauf qu’elles se durcissent vite, comme celle de "Football", surtout au moment du refrain plutôt incandescent, ou celle de "Savior" au surprenant riff sabbathien (IGGY voulait tout faire sauf du BLACK SABBATH en 70 au niveau de l’ultra-violence des STOOGES). Par contre, celle de "Talking Snake" n’est vraiment pas terrible. On ajoute aussi un "V.I.P.", sorte de 'spoken word' à l’ambiance assez bluesy.

En 2001, excité par l’écoute de ce disque qui se classe quand même à la 23ème place des meilleures ventes de disques en France, dont la carapace est donc bien blindée, j’ai monté un groupe juste après. Encore un de mes 'bands' qui splittera après quelques répétitions.

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- Iggy Pop (chant)
- Whitey Kirst (guitares)
- Alex Kirst (batterie)
- Loyld 'mooseman' Roberts (basse)


1. Mask
2. L.o.s.t.
3. Howl
4. Football
5. Savior
6. Beat'em Up
7. Talking Snake
8. The Jerk
9. The Death Is Certain
10. Go For The Throat
11. Weasels
12. Drink New Blood
13. It's All Shit
14. Ugliness
15. V.i.p. (contient Le Titre Caché Sterility)



             



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