Recherche avancée       Liste groupes



      
SYNTH POP  |  STUDIO

Commentaires (1)
L' auteur
Acheter Cet Album
 


ALBUMS STUDIO

1986 Please
1987 Actually
1988 Introspective
1990 Behaviour
1993 Very
1996 Bilingual
1999 Nightlife
2002 Release
2006 Fundamental
2009 Yes
2011 Elysium
2013 Electric
2016 Super
2020 Hotspot

E.P

2023 Lost

PET SHOP BOYS - Introspective (1988)
Par ERWIN le 26 Octobre 2023          Consultée 387 fois

La fin des eighties approche et avec elle l’agonie de la new-wave qui laisse la place à la variété des mouvements alternatifs. Fin 1987, les PET SHOP BOYS n’ont plus trop de soucis a se faire avec leur avenir, assuré qu’il est par les ventes mirifiques de leurs précédents albums. Leur attention est alors accaparée par le film sur eux-mêmes qu’ils sortent, intitulé It Couldn’t Happen Here. Bien entendu, un flop gigantesque au niveau du succès, pour le reste il faudrait le regarder. Toujours est-il qu’ils en profitent pour mettre en boîte quelques titres mis de côté et judicieusement remixés pour l’occasion, mais l’heure est aux grandes tournées mondiales. Le duo prend cependant rapidement conscience de la fragilité de sa situation avec la transition qui se prépare. Allez, pour le moment, on roule sur l’or, pas la moindre inquiétude à avoir.

C’est bien entendu Elvis PRESLEY, le king de toutes les musiques, qui a fait de "Always In My House" le fleuron de country pop qu’elle est aujourd’hui. Quand le duo de synth-pop s’attaque à ce monument, les attentes ne sont guère élevées. On se dit avec réalisme qu’il sera bien difficile de transformer ce titre légendaire. Oui mais voilà, c’était compter sans les idées de Chris et de Neil. Ecoutez donc ce que les grands-bretons en ont fait. Nous sommes tellement loin de l’originale, même si on la reconnaît, plus la moindre consonance country, voilà un véritable hit de new-wave. Le rythme dynamique est à des années lumière de la version très posée d’Elvis ou même de celle de Willie NELSON. Une sacrée réussite, messieurs-dames, qui truste les premières places partout et s'impose comme le titre des fêtes de fin d'année. Il est couplé sur l’opus avec "In My House", qui n’est rien d’autre qu’une variation sur le thème de base, bien foutu et dansant.

"Domino Dancing" est le single suivant, un hit de synth-pop à tendance dance ou disco, gorgé de cuivre et dont la bonne humeur est révélatrice du potentiel du duo à pondre des ritournelles. La vidéo est belle et ensoleillée, mais on remarque que la gay attitude prônée par les lyrics est démentie par cette video on ne peut plus bien pensante. 7ème chez eux et 18ème aux US, c’est leur dernier top 20 en date. "Left To My Own Device" est un véritable arc-en-ciel musical Des sequencers et un orchestre sont de la partie ainsi que les fameuses batterie en carton. Le chant de Neil est toujours aussi juste, clair et doux, la marque de fabrique des gars de l’animalerie. Un titre taillé pour les dancefloors, c’est d’ailleurs là qu’il sera remarqué aux US, se contentant d’une modeste 84ème place au billboard. On reste 4ème dans sa terre natale, c’est logique. Le dernier single est une version courte de "It’s Alright", 9 minutes même en boîte, ça ne le fait pas. On se souvient de cette petite ritournelle mignonnette qui fera une 5ème place chez nos amis rosbifs, ça tourne bien comme souvent avec notre duo, tout ceci propulsé par la voix de Neil Tennant.

Il nous reste deux titres à nous mettre sous la dent, ce n’est pas lourd pour un long player ! "I want a Dog" présente les agréments classiques d’un titre de synth-pop : en gros, des claviers partout, pas de gratte chez les PET SHOP BOYS, ou le moins possible ; Neil et Chris ont toujours déclaré avec emphase leur horreur du rock. On apprécie le petit solo de piano suivi de celui de trompette sur un long bridge instrumental qui a dû beaucoup tourner sous les stroboscopes. Nous terminons avec "I’m Not Scared" - offerte au EIGHT WONDER de Patsy KENSIT -, qui débute en fanfare militaire et se poursuit en terre synth, comme on l’aurait deviné. De grosses nappes de synthé sont à la manœuvre. Le titre, cependant d’une simplicité biblique, manque quelque peu de magie et le chant de Neil lui-même un peu de relief.

Le principal défaut de ce troisième opus est son manque de volume. Six titres, c’est vraiment léger pour continuer à truster les premières places des billboards. On constate tout de même une légère baisse de niveau sur les compositions proposées par le duo. Bien évidemment, il faut tempérer cette conclusion quelque peu hâtive en évoquant la présence salvatrice de "Always On My Mind" qui sauve carrément l’opus de la relégation en seconde division.
Je reste donc sur un trois, mais un trois maigrichon, gagné par le gigantesque hit.

A lire aussi en NEW-WAVE par ERWIN :


The COMATEENS
Pictures On A String (1983)
Troublante originalité.




DURAN DURAN
Papergods (2015)
Ancient gods


Marquez et partagez





 
   ERWIN

 
  N/A



- Neil Tennant (chant-claviers)
- Chris Lowe (claviers)


1. Left To My Own Device
2. I Want A Dog
3. Domino Dancing
4. I’m Not Scared
5. Always In My House/in My House
6. It’s Alright



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod