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PET SHOP BOYS - Nightlife (1999)
Par ERWIN le 11 Novembre 2023          Consultée 306 fois

Les gars de l’animalerie ont changé leur fusil d’épaule à l’approche de la fin du siècle. Voyez donc cette pochette dont les aspects science-fictionnaires n’échappent à personne. Voyez comme les choses ont changé : qui eût cru voir un jour nos deux Anglais dans un tel accoutrement, eux qui professaient jusqu’alors un certain dépouillement ? Nous voici face à deux échappés de Matrix. Il s’agit du septième album des deux Londoniens et nous savons désormais que les PET SHOP BOYS se sont adaptés au style musical alors le plus en vogue, soit la techno sous ses aspects trance le plus souvent.

Trois singles sont là pour prêcher la bonne parole de la synth techno : la video de "I Don’t Know What You Want But I Can’t Give It Anymore" - quel courtitude dans le titre ! - transforme notre duo discret en oiseaux de nuit pour la Nightlife, très synth avec quelques accès disco. "New York City Boy", change de registre, pioche plutôt dans la new wave, avec quelques soupçons d’eléctro funk dans un bel élan véloce. "You Only Tell Me You Love Me When You’re Drunk" - Encore un bel exemple de titre super court - achève cette ronde synthoïdée de singles. Cette fois, c’est le registre de la pop qui ressort, c’est même un brin mollasson. Les résultats nous donnent 15, 14 et 8 en leur royaume ainsi que de belles premières places au dance billboard ricain, secondaire mais tout de même !

Nous avons ensuite 3 morceaux produits par Rollo, un des balèzes du genre : "For Your Own Good" introduit un morceau de techno trance, tout y est : la batterie métronomique, les sequencers lourds et le beat de synthé, la voix de Neil plus froide que jamais se chargeant du reste. L’analyse est globalement la même sur "Radiophonic" où on s’imagine en train de tressauter avec quelques milliers d’autres décérébrés sur un champ quelconque, les stroboscopes dans la tronche et des ecstasys plein le buffet. La musique se laisse écouter sans en faire des tonnes, mais je suis personnellement plus sensible à la trance instrumentale. La guitare de "Boy Strange" nous amène dans une autre dimension, plus psychédélique et colorée.

On passe au registre ambient nanti de batterie peroxydées comme leur coupe de cheveux : "Vampires" le fait pas mal et le chant de Neil est très à propos avec cette douceur qui le caractérise si bien. "The Only One" poursuit cette quête d’une cool attitude avec pas mal de succès. On apprécie fort cette ligne de synthé impavide. Si vous reconnaissez la mélodie de "Happiness Is An Option", ne soyez pas surpris, il y a du Sergueï PROKOFIEV là-dessous. L’emprunt au classique est discret, mais il est bien là, comme c’est souvent le cas avec le duo qui aime reprendre les bonnes idées des autres. Il faut admettre que c’est réussi.

La superstar australienne Kylie MINOGUE est de la partie sur "In Denial". Le duo surprend au premier abord, on ne voit pas bien ce qui connecte les deux entités. Kylie connaissait un petit down à cette époque, alors que le duo grand-breton restait stable. Neil et Chris avaient déjà écrit "Falling" pour la diva quelques années plus tôt. La composition a belle allure, très ambient et douce. Le rythme alambiqué et les choeurs de "Footsteps" lui donnent ensuite quelques caractère, mais c’est le retour vers les sonorités trance de "Closer To Heaven" qui va payer : c’est le retour au club. La voix de Neil passe bien, indéniablement efficace, avec un refrain super sympa, : mon titre préféré de cette livraison.

Tout cet élan moderniste culmine lors de la longue tournée qui s’ensuit avec la participation de l’architecte vedette Zaha Hadid pour enrober la scène d’une couche d’éléments déconstruits tout à fait originaux. Toujours est-il que cet opus redresse la barre pour nos amoureux de dance music. Bien sûr, la trance est encore à l’ordre du jour et on entend fort peu de guitare ! Tout ceci n’est pas trop pour les amoureux de rock et de décibels en fusion, et je reste sur un solide trois.

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   ERWIN

 
  N/A



- Neil Tennant (chant-claviers)
- Chris Lowe (claviers)


1. For Your Own Good
2. Closer To Heaven
3. I Don’t Know What You Want But I Can’t Give It Any
4. Happiness Is An Option
5. You Only Tell Me You Love Me  when You’re Drunk
6. Vampires
7. Radiophonic
8. The Only One
9. Boy Strange
10. In Denial
11. New York City Boy
12. Footsteps



             



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