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ROCK  |  B.O FILM/SERIE

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1989 We Craven's Shocker
1993 Last Action Hero
  Judgement Night
2001 Ghosts Of Mars
2009 The Wrestler
 

- Membre : Simonetti / Pignatelli / Morante, Raymond Lefebvre & Paul Mauriat , John Frizzell , Lalo Schifrin, Eric Demarsan , James Bond, Paul Piot & Michel Roy, Claude Bolling , Vladimir Cosma , Elliot Goldenthal , Hans Zimmer/benjamin Wallfisch, Alan Silvestri , Gérard Calvi , Bernard Kesslair , Paul De Senneville & O. Toussaint , Jérôme Rebotier , Alain Goraguer , Hubert Rostaing , Gabriel Yared , Enrico Simonetti , Fabio Frizzi , Francesco De Masi , Guillaume Roussel , Angelo Francesco Lavagnino, Bernard Herrmann , Pino Donaggio , Alfred Newman , Maurice Jarre , Richard O'brien , James Newton Howard , James Horner , Howard Shore , Henry Jackman , Hans Zimmer , Georges Delerue , François De Roubaix , Ennio Morricone , Danny Elfman , Carter Burwell , Basil Poledouris , Jan Kaczmarek , John Barry , John Williams , Angelo Badalamenti , Miklós Rózsa , Disney, Johann Johannsson , Justin Hurwitz , Zbigniew Preisner , Michael Nyman , Murray Gold , Trevor Jones , Ramin Djawadi , Ludovic Bource , Alex Beaupain

BANDE ORIGINALE DE FILM - Kill Bill 2 (2004)
Par ERWIN le 10 Février 2010          Consultée 3780 fois

AVERTISSEMENT : cette chronique de bande originale de film est également susceptible de contenir des révélations sur le film

Quelques mots d’Uma Thurmann, la mariée héroïne Tarantinesque, ouvre ce nouveau bal de réjouissances. Mais c’est SHIVAREE qui lance la zique avec ce « Goodnight moon » à la troublante identité, cela est bien romantique pour débuter du Kill Bill, nous étions plus habitués à des cavalcades ou à du drame en guise d’introduction.

La première –bonne- surprise de la BO provient de la présence d’Ennio MORRICONE sur 3 morceaux, ce n’est pas rien quand on songe à la postérité du compositeur Italien. « L’arena » et son rythme sépulcral convient comme un gant à l’image de l’enterrement texan subit par Beatrice Kiddo ; « Il Tramonto » et « A Silhouette of Doom », sur lesquelles se jouent le duel entre B et Elle, sont assez dramatiques, et toutes aussi réussies. La présence du légendaire compositeur Italien ajoute une nouvelle touche d’exotisme à ce diptyque, comme s’il en avait besoin ! Mais ne faisons pas la fine bouche, les ambiances spaghettis d’Ennio sont au top.

« Comme dab », j’ai envie de dire - ! -, on retrouve le pionnier du Rockabilly, CHARLIE FEATHERS et son « Can’t hardly stand it » qui présente tous les ingrédients chers à notre ami podologue Quentin. C’est lent, chaloupé, raw, et terriblement daté ! Les intonations de Charlie ne rajeunissent pas la chanson, loin s’en faut, on se croirait en 54 dans les studios Sun de Memphis ! JOHNNY CASH est enfin présent sur la BO, avec « Satisfied Man », lui dont l’ombre planait en permanence sur le film ! Sa personnalité chaotique convient tellement bien à tout ce micmac. Comme sur chaque classique de notre réalisateur, un titounet coup de country pour donner une image bien « bouseuse » est là, aux antipodes de la culture nippone, pour souligner toute l’incongruité des situations burlesques du film. Quentin tape dans le lourd, JOHNNY CASH aurait d’ailleurs pu jouer le rôle de « Bud » sans aucun problème si Dieu lui avait prêté vie. Nul doute qu’il aurait adoré le « Texas funeral ».

Les voix d’enfants de « Tu Mira » n’apportent aucun calme, mais contribuent au contraire au léger malaise qui règne sur le film, moins violent mais plus dérangeant que le premier tome des aventures de la mariée.
L’aspect résolument moderne de « Summertime Killer », dans une ambiance « prélude au drame » est d’une malsaine beauté, alors que le visage de Daryl Hannah se dessine dans les mémoires, roulant dans le désert au son de « The Chase », qui nous plonge aussitôt dans une ambiance que ne renieraient pas Manzarek et Krieger, les deux têtes pensantes des DOORS. Le rapprochement est réussi. Un petit coup de Trip-Hop avec « About Her » de Malcolm MCLAREN -ouais le manager des SEX PISTOLS-, qui dégage une ambiance intimiste et dotée d’une angoisse sourde. La BO s’achève avec la très troublante Meiko KAJI sur « Urami Bushi », comme il se doit. Une nouvelle fois, les intonations de la Japonaise réveillent une fibre sensuelle qui finalement sied à merveille à ce très esthétique et original film. La ghost song qui suit, un rap, ne présente aucun intérêt.

Il est indéniable que cette BO de la seconde partie de Kill Bill n’est pas au niveau de la première, d’autant que les inclusions « Morriconniennes » infléchissent littéralement la pensée de l’auditeur, et l’éloignent du sujet initial. On the other hand, le ciné avec Tonton Quentin n’est pas toujours une partie de plaisir ! On regrettera en fin de compte la débauche d’énergie de la zique du premier tome. Celui-ci est plus « conventionnel » même si le terme écorche un peu les oreilles. Elle ne contient pas de grands classiques, mais pourra toutefois développer des thèmes intimistes au charme certain.

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   ERWIN

 
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1. A Few Words From The Bride
2. Goodnight Moon
3. Il Tramonto
4. Can’t Hardly Stand It
5. Tu Mira
6. Summertime Killer
7. The Chase
8. The Legend Of Paimei
9. L’arena
10. A Satisfied Mind
11. A Silhouette Of Doom
12. About Her
13. Truly And Utterly
14. Malaguena Salerosa
15. Urami Bushi



             



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