Le 20 Novembre 2023 par BLUEMASK

Bon album live, mais selon les moments, parfois j’aime ou je n’aime pas. J’aime les paroles, ce fil du rasoir entre chanson et rock, de belles mélodies sur de bons morceaux. Et parfois, l’ambiance Telerama-en couple-avec-Inrocks, la bonne conscience rive gauche (nantaise) servie sur un ton ascetique me gonfle un peu…
Bref, on va mettre 3

Le 20 Novembre 2023 par BLUEMASK

Je n'avais pas écouté ce disque depuis des lustres, pour l'avoir trop usé à un moment. C'est fait, et avec un grand plaisir.
Dans les années 90, NIRVANA a ramené le rock dans les chaumières, METALLICA le heavy-metal et, quelques années plus tard, ce fût à DAFT d'amener la house dans la house de beaucoup de monde. Une house dansante, tubesque, mais, et c'est tout le talent du duo, intransigeante. On est loin des développements (égarements?) pop/funk/générique de dessins animés des albums suivants. Ici la musique reste minimaliste, âpre, construite sur ses rythmes, sans vraies mélodies ou harmonies, mais arrondies par un son chaud et une influence disco dans ses basses
Alors oui, il y a les tubes trop écoutés dans n'importe quel supermarché. Ils sont eux aussi du même bois, mais tendre. A côté de ça, il y a des 'Rock n' roll', 'Rollin' & scratchin'' crescendos obsédants de beats énormes et de scratch distordus, un 'Phoenix' à 98% rythmique, et tout un tas de morceaux qui feraient danser un cercueil en pin sur des sons pas forcément agréables, mais génialement mis en boucle.
Je ne le re-écouterai pas de sitôt, je le connais trop, mais c'est un grand disque.

Le 20 Novembre 2023 par LE MOUNGEPEDOUN

J'ai beaucoup écouté ce disque à l'époque et je l'ai beaucoup aimé. C'est du bon Rock FM qui se marie à merveille avec une voix féminine puissante et parfaite. Ideal pour tout fan de Heart, Saraya et consorts.

Le 20 Novembre 2023 par SWISSIDOL

Un petit côté teen-ager dans les mélodies ("She") mais avouons que l'ensemble passe bien. A l'époque, cet album a eu une vraie importance. "Basket case" est imparable et, si tout n'est pas aussi réussi, il y a d'autres très bonnes choses ici et là ("Welcome to paradise", "When I come around", etc). 3,5/5

Le 20 Novembre 2023 par SWISSIDOL

Pour moi, le meilleur album du groupe grâce aux très bons "Cirice", "Pinnacle to the pit" ou "Mummy dust". Ceci dit, j'ai toujours une drôle de sensation quand j'évoque ce groupe. Ca joue bien, pas de problème, mais je ressens comme un malaise, un groupe un peu factice, j'ai du mal à m'expliquer. En plus, cette habitude de sortir des mini-albums de reprises de plus ou moins bon goût ne m'aide pas à prendre durablement GHOST au sérieux. Typiquement le genre de formations dont je me contenterais d'un best of.

Le 20 Novembre 2023 par SWISSIDOL

Après un "Second sighting" un peu décevant, Ace revenait avec un line up modifié et des idées nettement plus fraîches : "Shot full of rock", "Five card stud", "Lost in limbo"; ça, c'est le vrai Spaceman. Il revenait à du heavy rock, sans les synthés, et ça le fait grave. Seul bémol : sa série des instrumentaux "Fractured" ne m'a jamais passionné.

Le 20 Novembre 2023 par SWISSIDOL

Un hard rock un peu "F.M-iné" loin d'être désagréable même si je trouve Tod Howarth trop envahissant. Sa voix finit par saouler et ses compos ne sont pas toutes imparables ("It's over now", beurk !) En revanche, quand on sent la patte de Frehley, cela devient nettement plus sympa : "Insane", "Juvenile delinquent" ou encore "Separate". Le plus faible des trois albums de "Frehley's comet" toutefois. 2,5/5

Le 20 Novembre 2023 par SWISSIDOL

J'aime bien ce premier effort d'Ace "en solo". Le gars n'a jamais été un bourreau de travail mais, quand il s'y met, c'est en général réussi. "Rock soldiers", "Breakout", Into the night", "Love me right", les bons moments ne manquent pas. Même l'étonnante "Dolls" est très réussie. Après, tout n'est pas à se pâmer ("Calling to you", "Something moved") mais il s'agit d'un bon premier essai loin de KISS.

Le 20 Novembre 2023 par SWISSIDOL

Un album magnifique signé d'un groupe injustement méconnu. Les morceaux défilent comme dans un rêve ("Wheels", "It's no good", "So sad to see you"...) et il s'agit d'un de ces disques où il est plus rapide d'énoncer les défauts que les qualités tant celles-ci sont nombreuses. Le retour du violon comme à la grande époque de "Strength", des ballades belles à pleurer ("We don't have to be friends" en tête), le saxophone de "I won't let you go"... Je place "Seven" sans hésiter deuxième de la très belle discographie du groupe.

Le 20 Novembre 2023 par METALPROG84

Bof. Ce "Freedom" ne m'a pas plus convaincu que l'album précédent. C'est moyen dans l'ensemble, avec ce synthé typé 80's. En plus, les ballades sont un peu mièvres. Pas vraiment désagréable à écouter c'est vrai, mais par rapport à la plupart de ses productions antérieures, on est plusieurs crans en-dessous. Pour moi, le meilleur album des années 80 de Santana est "Zebop!".
Allez, un bon 2/5 car il reste les solos de Carlos quand même.

Le 19 Novembre 2023 par DAV

Cet album majeur a dû influencer bon nombre d'artistes tels que RAMMSTEIN, FEAR FACTORY, PRONG etc. Je ne suis pas le plus grand fan ni connaisseur de MINISTRY, mais je parie que si on devait faire un sondage auprès des fans, ils répondraient que "Psalm 69" est l'album numéro 1 à retenir du long catalogue du groupe étasunien.

Et si MINISTRY n'est pas forcément un de mes artistes favoris, cet album en revanche déchire et sonne toujours très moderne, même 30 ans après sa sortie. Du Metal Industriel ultra Martial, parfois presque simpliste avec ses riffs certes répétitifs mais très tranchants, à l'instar du tube mortel "Just One Fix". D'ailleurs, détail amusant, la musique de MINISTRY ici me fait penser un peu au Black Metal façon DARKTHRONE dans son approche minimaliste et répétitive de la composition.

En effet, le but derrière ça est clairement de créer une musique hypnotique, avec des morceaux aux structures donc simples voire minimalistes, basées sur des riffs rythmiques austères (comprendre dissonants) mais enrichis de divers arrangements mélodiques, tels que des soli de guitares sinistres inspirés eux-mêmes d'artistes comme SLAYER (notons d'ailleurs l'emprunt du thème de "South Of Heaven" sur le solo final de "Just One Fix"), renforçant ainsi le caractère immersif de la musique, ce qui est paradoxal compte tenu de son agressivité qui me fait penser à l'image d'un marteau-piqueur géant ravageant tout sur son passage.

L'atmosphère globale est très sombre ("N.W.O.", "Just One Fix", "Hero", "Scarecrow") mais aussi déjantée ("TV II", "Jesus Built My Hotrod", "Psalm 69"), et cela est dû aussi, au-delà de la musique elle-même, à l'aspect contestataire très palpable sur cet album, illustré par les textes de Jourgensen mais aussi les nombreux samples de voix parlées de personnalités politiques qu'on retrouve notamment sur "N.W.O." et le "new world order" de Bush senior (sauf erreur) répété encore et encore en guise de dénonciation. La guerre et la religion en prennent également pour leur grade sur "Hero", "Jesus" et le morceau-titre. Une féroce contestation sociale toujours actuelle compte tenu de la situation politique internationale.

Toutefois, je ne mets pas 5 étoiles car je trouve, malgré ses qualités, l'album un poil répétitif à mon goût, ce qui ne l'empêche pas d'être une oeuvre majeure du metal industriel et même du metal tout court.

Note: 4/5
Morceaux favoris: "N.W.O", "Just One Fix", "Hero", "Scarecrow".

Le 18 Novembre 2023 par BLUEMASK

Un excellent live qui fait aisement office de best of ideal du groupe. C’est pop, groovy, funky, superbement joué par un groupe soudé et au sommet. A part les ´hits’ trop entendus mais ici superbement re-interpretés en acoustique et donc neufs, un grand bravo à ´Riche’ avec Doc Gyneco et à la ‘Taille du bambou’ sexy ode à la fellation. Grande grande classe.

Le 18 Novembre 2023 par BLUEMASK

Le Père du punk, le Dieu du rock, a toujours aimé le jazz et les crooners. Ca a commencé dès "Lust For Life" et de plus en plus dans les années 90 et 2000, entre 2 obligations de s’exhiber en bête sauvage pour entretenir la légende et le compte bancaire.
"Free" s’assume complètement dans cette veine. Entre larges plages de synthés planantes et déchirures mélancoliques d’un saxophone ou d’une trompette décharnée Erik Truffaz-style, Iggy assume son âge, ses envies. A part 2 titres plus proches d’un format pop/rock (´James Bond’,bof, et l’excellent ´Dirty Sanchez’, il s’agit vraiment d’un disque de morceaux et non de chansons, ambiance nocturne et désabusée. Les 3 derniers titres en spoken word, terminent le disque en pente douce et noire. Beau et réussi.

Le 18 Novembre 2023 par LE MOUNGEPEDOUN

J'ai beaucoup écouté ce disque à sa sortie en 88, du bon hard fm mis en valeur par la voix sublime de Tod Howarth, notamment sur le joli titre "Time ain't runnin out".

Bon album.

Le 18 Novembre 2023 par ELK

@FIGHTITBACK

J'aime beaucoup l'album (voir Kro) mais je pense que Bruce s'est un peu perdu à cette période (cf le concert à l'Arapho), même si l'humain y a certainement beaucoup appris.
Vivement mai à l'Olympia pour le retrouver !

Le 18 Novembre 2023 par FIGHTITBACK

Je reprends l'avis de MR G en remplaçant "Thunder Underground" par "Old L.A. Tonight et en ajoutant 1 inédit "Aimée" dédié à sa fille et intégré à la version remaster de 2002, bonus d'un maxi à l'époque, je crois.
Note réelle 2,5/5 en partie grâce à ce titre bonus découvert depuis.

Le 18 Novembre 2023 par FIGHTITBACK

Pour moi, meilleur album d'Ozzy depuis "The Ultimate Sin" (1986 - 2022), j'adore 8 titres dessus, dingues ! (les pistes 1, 3, 5 à 8 + 11 & 12) Pas d'accord donc avec ELK qui considère "Parasite" & "Mr Darkness" (ma préférée en + !) comme des titres médiocres ! (SNIF !!!)
Un 4/5 amplement mérité.

Le 18 Novembre 2023 par LE MOUNGEPEDOUN

Un classique du classic rock US, parfait de bout en bout.

Mention spéciale au hit 'urgent' sont la construction et l'interprétation sont tout bonnement magiques.

Un pur bonheur musical.

Le 18 Novembre 2023 par FIGHTITBACK

Comme tu cites le concert de l'Arapaho (où j'étais également), je vais parler du suivant pour défendre ce "Skunkworks"...1ère partie d'HELLOWEEN (qui ouvrait pour MAIDEN à Bercy - de 8 ans + tôt) j'ai eu la chance d'aller backstage les 2 fois (Brubruce m'ayant même offert une bière lors de la seconde). Quelles humilité et gentillesse les 2 fois ! Pour ma part, je ne retiens ici que 4 titres (ceci dit, pareil sur "Balls..." & qu'1 de + sur "Accident...") qui sont "Inertia", "Faith", "Solar confinement" & "I will not accept the truth", ça fait court quand même sur 13 morceaux ! P.S. le titre de l'album (d'après Bruce) est 1 référence à un avion militaire en fait.

Le 18 Novembre 2023 par DAV

Je reviens après une longue "pause". À l'occasion des 20 ans de cet album, j'ai envie de revenir dessus. "Absolution" est sans doute l'apogée artistique de Muse selon moi, un album dans lequel le groupe montre tout ce qu'il sait faire de mieux: de la pop/rock hétéroclite mêlant plein d'influences et d'éléments tous azimuts, mais où la constante est la qualité des compositions.

Des bruits de pas de ce qui semble être une troupe de soldats en marche résonnent et c'est "Apocalypse Please" qui ouvre le bal, faisant la part belle au côté lyrique de Muse avec son clavier imposant et la voix impériale de Bellamy. Le morceau possède une structure à la fois efficace (catchy) et riche dans sa progression harmonique, d'ailleurs au niveau des accords c'est un festival: tonalité de départ en Fa# mineur mais progression sujette à diverses modulations, avec des accords de différentes gammes qui se succèdent notamment sous forme d'arpèges au milieu du titre, et le tout permet de mettre en valeur les mélodies du chanteur, que j'ai envie de qualifier de "divines" tant il semble en état de transe.

Là où je veux en venir, c'est que ce genre de description élogieuse s'applique sur quasiment tous les morceaux de l'album, qui se distinguent les uns des autres selon le genre abordé: "Time Is Running Out" et "Hysteria" sont de purs tubes rock, "Stockholm Syndrome" et "The Small Print" versent carrément dans le metal alors que "Sing For Absolution", "Falling Away With You", "Blackout" ou encore "Ruled By Secrecy" sont des morceaux plus ambiants voire planants.

De manière générale, chaque titre propose des idées marquantes: le côté grandiose déjà décrit pour "Apocalypse Please" mais valable également pour "Butterflies & Hurricanes" et ses arrangements typés musique classique, le refrain classe en mixolydien sur fond d'arpèges de "Sing For Absolution", les riffs de guitare d'enfer en phrygien contrastant avec le refrain lumineux de "Stockholm Syndrome", la candeur douce de "Falling Away With You" et "Blackout", la spontanéité énergique de "The Small Print" et "Thoughts Of A Dying Atheist", le côté secret et intimiste de "Ruled By Secrecy" et "Endlessly", la ligne de basse chaotique et syncopée servant de base pour "Hysteria", ses riffs noisy stridents traduisant bien la panique que veut transmettre le morceau, son refrain épique (comme tous les refrains de chaque titre en fait)...

En fait, cet album est juste excellent de A à Z, un petit chef-d'oeuvre de rock moderne même 20 ans après sa création, à ranger à côté des meilleurs albums de rock en général (la liste serait trop longue à citer). Au passage, chapeau à Muse pour son concert d'enfer à Berne l'été dernier (j'y étais), malgré la météo absolument atroce ce soir-là (pluie torrentielle glaciale quasi grêleuse...), les mecs ont "mouillé le maillot" et n'ont pas fait les choses à moitié, merci à eux.

Note: 5/5
Morceaux favoris: "Apocalypse Please", "Sing For Absolution", "Stockholm Syndrome", "Hysteria", "Thoughts Of A Dying Atheist".