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SIOUXSIE AND THE BANSHEES
TINDERBOX


Le 04 Novembre 2024 par PAINTINBLACK


Tinderbox est le premier des deux albums enregistrés avec le guitariste talentueux John Carruthers. Celui-ci a participé au disque suivant, Through The Looking Glass, splendide album de reprises que je trouve personnellement supérieur au Pins-ups et très loin devant Kicking Against The Pricks
Carruthers a aidé le groupe à réarranger et interpréter différemment le Sea Breezes de Roxy Music et le Little Johnny Jewel de Television. Ils ont eu recours à pas mal de techniques d'enregistrement expérimentales, notamment sur la très belle intro de Trust in Me. La version du Hall Of Mirrors avec une caisse claire qui claque à chaque fois comme un coup de fouet au-dessus d'une très belle ligne de basse copulant avec une multitude d'harpes qui se démultiplient est un très grand moment. Je réécoute ces jours-ci une nouvelle réédition vinyl avec une pochette à l'effet mirroir, un clin d'oeil au titre Hall of Mirrors.





Thomas LEER
PRIVATE PLANE / INTERNATIONAL


Le 03 Novembre 2024 par ADRIAAAAAAAAN

Tiens, c'est bizarre, je connaissais cette chanson mais des années mi-80 et différente de celle-ci.





Joan BAEZ
JOAN BAEZ


Le 03 Novembre 2024 par BLUEMASK


Musique d’un autre temps, si proche du rock, de la pop, du blues mais si loin. Ecouter du jazz, de la musique classique, des trucs encore plus anciens, soit…mais Baez des débuts semble sortir d’un monde parallele, un genre de musique des elfes. Ecouter ´Marie Hamilton’ en 2024 est magnifique.





URIAH HEEP
INNOCENT VICTIM


Le 03 Novembre 2024 par MASTERFAN


Quelques mois seulement mois après FIREFLY, Uriah Heep nous livre INNOCENT VICTIM, son second album de l’année 1977 et également le second de la trilogie John Lawton.

Les premières notes de « Keep on ridin’ » laissent le doute : le Heep va t-il s’orienter vers quelque chose de plus léger, de plus accessible, de moins recherché ? Va-t-il falloir s’habituer à entendre désormais son groupe préféré chez les voisins, parents, amis, à la suite du dernier Fleetwood Mac ?

Au bout du compte, on s’apercevra qu’il n’y aura quasiment que le tubesque « Free me » qui dénote par rapport à la production précédente (ce qui suffira à certains pour démolir allégrement l’album).

« Keep on ridin’ » n’est en fait qu’un apéritif, pas mauvais du tout, avec une voix magnifique de Lawton, le type de grain qu’on n’avait plus entendu depuis John Fogerty aux plus belles heures de Creedence. Deuxième apéro tant qu’à faire avec « Flyin’ high », ça balance bien, la basse dansante de Trevor Bolder donne envie de se défouler sur la piste. Le même Trevor apporte ensuite « Roller » dont les parties les plus rapides ne manquent pas d’évoquer les grandes heures de son association avec David Bowie.

Mais après les apéros, il est temps d’attaquer les plats de résistance. Niveau consistance, on n’est pas volé avec un morceau qui part dans une direction toute autre, celle que le groupe empruntera quelques années plus tard, sur des chemins plus ’hard’. Et il faudra attendre un sacré bout de temps pour que le Heep, dans les années 80 et 90, ne réalise un morceau du même tonneau que ce furieux « Free ‘n’ easy ».

Ken Hensley est encore au taquet : ce mec-là ne déçoit jamais. D’abord une pépite, « Illusion » dont la seconde partie « Masquerade » est malheureusement coupée (elle réapparaît avec bonheur en bonus track sur la dernière version CD), puis le hit « Free me » (qui tire en effet un peu vers la variété, tout en restant séduisant), et enfin l’immense « Cheat’n lie ». Sûrement fatigué, il ne cuisine pas lui-même le dessert mais fait appel à un ami, Jack Williams, qui offre étonnamment au Heep deux gourmandises étoilées : « The Dance » puis le magnifique « Choices ».

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : Free ‘n’easy, Illusion, Cheat’n’lie, Choices. SEDUISANT (4) : Free me, The dance. PLAISANT (3,5) : Keep on ridin’, Flyin’ high, Roller. Bilan 4,06 et Top 5 à 4,40 : INNOCENT VICTIM cote pour moi 4,23 soit 16,92 / 20.

Gros faible pour ce onzième album au serpent, j’y reviens souvent. Les amateurs de pop-rock mélodique doivent lui donner sa chance sur plusieurs écoutes. Pour moi, c’est du super, moins renversant que les premiers albums évidemment, mais grand crû quand même. Il a eu droit à un carton improbable et tout à fait mérité en Allemagne. De notre côté, nous avions à cette époque en haut de nos charts Dalida, Ringo (l’autre), Patrick Juvet... Comme pour HIGH AND MIGHTY, un arrondi à 5 donc pour restaurer l’image de la France et corriger un cote injustement basse sur les deux sites.

En bonus track, également « The river » (4), qui aurait pu être sur l’album et donne l’occasion à Trevor Bolder d’effectuer une nouvelle prestation de haut vol à la basse. « Put your music where your mouth is » (3,5) a surtout pour lui son intro et le riff d’enfer de Mick Box. Et pour finir, en guise de digestif, la version CD offre trois versions live : « Cheat’n’lie », « Free me » et « Free’n’easy ». Excellent repas qui laisse repu.





The BEATLES
RUBBER SOUL


Le 03 Novembre 2024 par MASTERFAN


Fin décembre 1965, le pauvre Père Noël croule sous le poids de tous les RUBBER SOUL qu’il porte dans sa hotte. La pochette laisse aisément imaginer la tendance capillaire de l’époque des sujets d’Her Majesty The Queen, laquelle a reçu en grande pompe les quatre de Liverpool à Buckingham Palace en octobre, pour leur décerner leurs médailles MBE. Les Beatles sont désormais officiellement les rois du monde.

Le roi de trèfle, Ringo, le batteur le plus riche, le plus sympa et surtout le plus chanceux (d’être tombé sur ces trois-là) de tous les temps. En compos pourtant à ce moment, il est malchanceux. Après s’être déjà tapé « Act Naturally » au précédent tour, le voilà maintenant affublé d’un « What goes on » ressorti des cartons, refilé par John. George Martin ne l’avait pas retenu pour PLEASE PLEASE ME et on comprend pourquoi : c’est l’une des compos les plus faibles du répertoire Beatles. Pas de panique toutefois Mr Starkey, le sens du vent va bientôt tourner pour vous.

Le roi de carreau, le jeune George, 22 ans au compteur. Deux morceaux seulement mais il s’en tire très bien sur ce coup-là avec d’abord un « Think for yourself » bien envoyé. Il signe ensuite un « If I needed someone » efficace, sans atteindre néanmoins la qualité de son modèle byrdsien « The bells of Rhimmey » (il citera aussi « She don’t care about time »). Son apport reste fondamental sur « Norwegian wood », l’idée magistrale du sitar habille merveilleusement le morceau de John. Mr Harrison s’émancipera encore d’avantage sur REVOLVER.

Le roi de coeur, Paul, le préféré de ces dames. Il ouvre efficacement RUBBER SOUL avec le « Drive my car » et son fameux ‘Bip-and-Bip-Yeah’. Intéressant de savoir que John lui a filé un coup de main de dernière minute pour modifier les paroles trop moyennes du refrain initial. « You won’t see » ne restera pas dans les annales, au contraire d’un « Michelle » très prisé des Français et pour cause, seule chanson des Beatles nous rendant hommage (avec l’intro de « All you need is love »). Le passage est court, heureusement, car ça casse un peu le mythe ; belle chanson mais pas dans mes favorites, « I’m looking through you » étant limite plus efficace. Mr Macca également fera beaucoup, beaucoup mieux sur REVOLVER.

Le roi de pique pour terminer, John. Sous influence Dylan, ses textes piquent de plus en plus, il veut même même tuer sa copine sur l’enjoué « Run for your life ». Il détestait ce morceau, ce qui n’est pas mon cas. C’est John qui porte la qualité de RUBBER SOUL à son firmament car c’est lui qui apporte les principaux chefs d’oeuvre : le superbe « Norwegian Wood », le fabuleux « Nowhere man » génial de la première à la dernière seconde, le poignant « Girl » et le magnifique « In my life », lesquels sont les principaux sommets de cette livraison de Noël. Quel talent, Mr Lennon !

Reste deux titres, efforts communs aux deux sens du terme : « The word » et « Wait » (ce dernier fait à la va-vite), demi-réussites tout au plus.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Norwegian wood, Nowhere man. DELECTABLE (4,5) : Drive my car, Girl, In my life. SEDUISANT (4) : Think for yourself, I’m looking through you, Michelle, Run for your life, If I needed someone. PLAISANT (3,5) : You won’t see me, The word, Wait. INTERESSANT (3) : Néant. EMOTION LIMITEE (2,5) : What goes on. Bilan 4,04 et Top 5 à 4,70. RUBBER SOUL cote pour moi 4,37 soit 17,48 /20.

Mis à part le faible « What goes on », il n’y a pas de fautes de goût ici, même si les morceaux sont loin d’avoir tous la même qualité. Une sélection naturelle s’opérera d’ailleurs ultérieurement sur l’album rouge.

L’échelle m’amène à 17,48 contre 17,56 à HELP, ce qui confirme bien mon ressenti global de toujours que les deux albums se valent, avec une très légère préférence personnelle pour HELP.

Evidemment, si comme aujourd'hui on avait inclus les singles que sont « We can work it out » (4,5) et son refrain trippant, ainsi que « Day Tripper » (4,5), dont l’intro a fait travailler beaucoup de guitaristes débutants, RUBBER SOUL aurait été monstrueux.





BAT FOR LASHES
THE DREAM OF DELPHI


Le 03 Novembre 2024 par RICHARD


Merci pour cette belle chronique Archangel. Ce disque est une touchante déclaration d'amour maternel. Même s'il manque parfois de rythme, l'univers exposé se démarque du tout venant par sa délicatesse. Natasha Khan est une artiste discrète mais ô combien précieuse.





Jacques BREL
LA HAINE


Le 02 Novembre 2024 par POPOLOUTCHO

C'est vraiment surprenant que les albums de Jacques BREL ne soient pas chroniqués sur ce site. Enfin, je veux dire à part cet album-là, le tout premier, qui bien qu'essentiel pour comprendre le cheminement de l'artiste, ne caractérise pas encore tout à fait l'œuvre qu'il allait produire par la suite. On parle bien de Jacques BREL... Celui qui a écrit et donné par ses interprétations, force et puissance poétique à "Ces gens-là", "Amsterdam", "Quand on a que l'Amour", "Le Plat Pays", "Jaurès", "La Valse à Mille temps", "Ne me quitte pas", "la Tendresse", "Les Marquises", "Orly", "Rosa", "Les Vieux", "La Fanette", "Mathilde", "Mon Enfance", "Fils de...", "La Quête", "Voir un Ami Pleurer", "Le Bon Dieu", "Au Suivant", "Jacky", "Le Dernier Repas", "La Ville s'endormait", "Jojo", "On n'oublie rien", "Regarde bien Petit"... On pourrait citer d'autres titres encore. Des aussi bons et d'autres qui le sont moins. Alors quoi ?... Depuis 2012 (date de la chronique que je viens de lire), personne n'a relevé le défi ?... La tâche n'est pas simple, il faut le reconnaître. Mais c'est de Jacques BREL dont on parle...





Bryan FERRY
BOYS & GIRLS


Le 02 Novembre 2024 par ALAN POLO


Comme dans le cochon tout est bon dans cet album. Les 3 dernieres chansons sont peut être un peu en dessous du reste, à part ça, que des morceaux remarquables, Sensation, Slave to Love, Don't Stop de Dance (pout les 2 derniers je les aime un peu moins, encore et toujours à cause des radios les ayant diffusé jusqu'à la corde), Windswept, The Choose One avec sa rythmique bien typique des années 84-85.
Pour le style, ceux qui ont aimé Avalon sont certainement pas dépaysé par la production suivante de Ferry.
Evidement quand on jette un oeil sur le line up 😮 ça serait un drame s'il était mauvais.





DEEP PURPLE
PERFECT STRANGERS


Le 01 Novembre 2024 par MELISSA


Kikoo
Je suis nouvelle ici. J'aime bien ce groupe : j'ai découvert cet album qui est très mélodieux et puissant. Je prévois de découvrir les albums suivants. Du coup, j'espère qu'ils le seront tout autant.
Voilà.





EUROPE
WINGS OF TOMORROW


Le 01 Novembre 2024 par ATOMIC PLAYBOY


Pas trop fan de cet album, ni du premier. En bon fan de hair metal que je suis, je n'aime réellement Europe que de "Final countdown" à "Prisoners in paradise". Le reste est sympa, et très écoutable, mais c'est moins ma came.





SIMPLE MINDS
REAL TO REAL CACOPHONY


Le 01 Novembre 2024 par FOUDROCK

Oui, en effer, je possède le vinyle en pressage d'époque U.K., le grain de carton de pochette est sympa !





EUROPE
EUROPE


Le 01 Novembre 2024 par FIGHTITBACK


Merci de remettre les pendules à l'heure cher Gegers car trop de gars me font "marrer" à parler de cet album genre "je l'écoutais en boucle à sa sortie, blablabla..." car à part quelques branchés des boutiques d'import Parisiennes (et encore...?!) la plupart d'entre nous n'avions pu nous pencher (et même, il fallait pouvoir les trouver) sur les 2 premiers qu'après le carton de "Final..."! D'accord aussi avec le rapprochement fait avec le 1er DEF LEP car dans les 2 cas, l'évolution entre le 1er et le second et + encore le 3ème est hallucinante. Perso, je n'aime que "7 doors hotel" ici quant au 1er DEF LEP, aucune !





SIMPLE MINDS
REAL TO REAL CACOPHONY


Le 31 Octobre 2024 par LEO


@ FOUDROCK:

Oui c'est indéniable, il faut être sourdingue ou de mauvaise foi pour ne pas reconnaître que Real to Real Cacophony fait partie des meilleurs albums de SIMPLE MINDS avec Empires and Dance ainsi que le double Sons and Fascination/Sister Feelings Call. Certes, il s'agit d'un album plutôt expérimental dans l'ensemble mais hautement inspiré et réussi artistiquement.
Pour ce qui concerne sa pochette, la version vinyle d'origine en pressage UK avec papier texturé mat, gauffré, incluant une série de barres horizontales est sobre mais intéressante et en adéquation totale avec le contenu musical. Evidemment, les pressages ultérieurs avec pochette lisse non texturée et sans les barres horizontales gauffrées sont fades et inintéressants.





Maxime LE FORESTIER
LA MAISON BLEUE


Le 31 Octobre 2024 par SEB


Attention commentaire féroce, accrochez-vous aux cordages de cette galette-galère matelots et gare au mal de mer, le médecin du bord le Docteur Adam m'indique que le Nausicalm est épuisé et ça va tanguer un peu ! À l'abordage !

2011. Flash-info : la Maison Bleue de San Francisco est tombée en ruines de sa colline jusqu'à l'océan Pacifique ! Mais pas sous les coups d'un tractopelle ou d'un cataclysme naturel, non, mais plutôt d'un sabordage en règle, une catastrophe musicale : celle-ci ! Parés à embarquer ?

Genèse. 1989. Je me souviens, après "Né quelque part" j'avais eu envie de larguer les amarres à la faveur de la marée et poursuivre l'aventure Le Forestier sous le vent (spéciale dédicace à ma médiathèque d'alors !). Alors jeune corsaire j'avais ainsi redécouvert pendant ces escales certains de ses classiques (l'album "Mon Frère" décidément grandissime, un souvenir d'enfance avec : "Je veux quitter ce monde heureux").
En mettant les voiles j'en ai découvert d'autres ("After shave", "Des jours meilleurs" puis par la suite "Sagesse du Fou" ou encore "Passer ma route" entre autres)... Par la suite je suis parti découvrir d'autres mers bien sûr.
Il y a 9 ans j'étais tombé au hasard d'internet sur cette torpille en forme de suppositoire "Maison Bleue" et à l'écoute de ce Tribute à l'époque, sous le choc de la collision sous-marine j'avais senti poindre une larme (de tristesse hein, pas d'émotion) au coin de mon œil droit, l'autre se refusant paresseusement à suivre, se contentant de se plisser rythmiquement. Comprenne qui voudra... Comment oser s'en prendre au carénage d'un monument pareil !! Ce coup de tabac fut vite oublié...
Enfin il y a quelques jours en virant à gauche toute j'ai vu que cette croûte rassie était chroniquée, à sa juste valeur "notatoire", sur FP. Damnation. Allez, courage moussaillon, je pêche cette galette poisseuse en menant ma barque sur les flots du net et je la réécoute, sans grande conviction positive. Et toujours le même désarroi à ma boussole. Quel naufrage, quel carnage ! Autant scratcher un disque de Tino Rossi en réverb' ça reviendra au même ! (Pour les plus jeunes, Tino c'était un peu le Gims des années 30 version cheveux "brillantine", les lunettes miroirs en moins et une voix sans autotune taillée pour les opérettes. Mais passons...)

Il y a parfois des moments artistiques, telle une chaloupe sur une mer calmée dans la vie d'un chanteur, où un ange passe, grâce et volupté, d'autres moments où c'est le camion de tri des produits recyclables qui passe mais noblement, appliqué, impliqué... Mais là pas de doute c'était, à son insu, le camion des ordures ménagères qui passait, visqueuses, puantes ! Le gros problème c'est que ce dépotoir lui est tombé dessus sans filet alors qu'il n'avait rien demandé ! Pauvre Maxime, ces reprises, tu n'avais vraiment pas mérité pareille humiliation...

Côté contenu, à l'intérieur de cette "Maison Bleue" en perdition sans gouvernail, rien à sauver. Meubles, décoration, tout est à jeter, c'est plat, c'est bâclé, précipité, un Adamo apoplexique au bord de l'implosion, le Calogéro sorti de sa cabine qui nous bousille Mon Frère (un comble), seul un certain Daby Touré que j'avoue ne pas connaître surnage un peu, et encore en souquant ferme, dans la tempête pour un acceptable San Francisco ! Même le malheureux Stanislas (qui a dû se sentir bien piégé dans cette galère en panne moteur qui sombrait !) malgré toute sa voilure et sa bonne volonté ne pouvait rien faire de mieux que d'écoper dans ce désastre annoncé. Comme d'autres à l'époque il a dû remercier chaleureusement sa maison de disques pour cette chienlit !

Mais qui a eu l'idée de barge de faire reprendre bassement les chansons d'un album mythique de la Chanson Française, même pour un anniversaire (les 40 ans de carrière de Le Forestier) ?? D'aucuns diront : Euh bah POLY pardi ! Gagné. Quelle erreur de compas d'avoir succombé une fois de plus au chant de la Sirène Profits ! De la matière grise encore gaspillée en pure perte dans les bureaux d'une holding marketing à la dérive quoi ! Et un album original quasiment massacré, coulé. Sympa, merci POLY (D'OR il parait)... Ah ces maisons de disques, qui croyaient qu'ils avaient le vent en poupe à l'époque grâce au phénomène Tribute mais qui provoquaient surtout la panne sèche de la créativité...

J'avais déjà évoqué par le passé cette mode stérile des reprises (bon je mets l'opportuniste Adamo de côté, c'était la bouée de sauvetage trouée de cette aventure, de toute façon le-vieux-briscard-à-la-carrière-longue de ce groupe n'a pas pu éviter un chavirage par l'étrave du rafiot). Mais quand ces Major-Company comprendront-elles qu'il ne suffit pas de mettre le grappin sur quelques chanteurs (terme générique usé jusqu'à la corde) du moment, de les arrimer derrière des micros en leur faisant reprendre les textes d'un grand Artiste, assez difficile à aborder en plus, pour que ça fonctionne ?

Les capitaines de ces vaisseaux fantômes échoueront encore à comprendre, tant qu'ils ne définiront pas un cap clair avec les écrans radars. En fait, à l'image dudit Le Forestier qui a repris avec bonheur l'inclassable et ardu Georges Brassens qui a jeté son ancre depuis longtemps : il faut de l'âme, de l'abnégation, de l'admiration (Maxime déifie Brassens), du coffre parfois, de l'investissement personnel, l'envie de s'approprier et vivre littéralement la chanson pour la comprendre... Et enfin du talent pour l'interpréter en faisant passer des émotions jusqu'à la fin de la traversée ! Telle est l'écume de la réussite. Ce n'est bien sûr que mon humble avis d'auditeur terre-à-terre, au pied marin mais aux tympans bien alertes !

Désolé si une houle colérique m'emporte ! Non mais sérieux... N'empêche que cet album sans âme n'est rien d'autre qu'une sombre m****, une de plus à oublier au fond de l'océan noirâtre d'une bouche d'égout ! Ou alors pourquoi pas se servir de cette galette pour caler un meuble ? C'est une vague idée bien sûr ! Ou disque de ball-trap pour les tireurs avertis ? PULL !! Et dire que ça s'est vendu ça, si si ! Mais est-ce que ça s'est acheté ?! Hum !

Bon, bref à déballaster sur des immondices abyssales d'urgence, ou à évacuer par le hublot de côté c'est vous qui voyez ! Préférez de loin embarquer sur le vaisseau amiral battant pavillon français du commandant Le Forestier : "Mon Frère", l'original, l'authentique de 1972 pesant plus d'un million de tonneaux-albums, il tient la barre et vous amènera à bon port ! Côté note après cette violente diatribe, sans surprise c'est un gluant 0 sorti des huileuses catacombes sédimentaires, qui doit hélas se hisser sur le pont avec un 1 bien vide de sens comme cette épave d'album...

PS : désolé de ce commentaire-coup de sang un peu dur, mais raz le bol de ces insipides reprises malheureusement irréfléchies...





SIMPLE MINDS
REAL TO REAL CACOPHONY


Le 31 Octobre 2024 par FOUDROCK


Hein ? Uniquement "Changeling" à garder ? Maicékoicéconneries ? Cet album est un des meilleurs du groupe, du moins de leur première époque. "Premonition", "Scar", "Factory", "Changeling", "Calling your name", "Carnival", autant de grands morceaux qui méritent d'être écoutés souvent et attentivement.
Il n'y a que la pochette qui ne me plaît pas trop : le jaune cerise lorgnant vers le vert abricot, pas trop ma came.





SIMPLE MINDS
REAL TO REAL CACOPHONY


Le 31 Octobre 2024 par VROUM VROUM TUTUUUT

La seule à retenir est Changeling, pour le reste, le groupe tâtonne encore. Veldt est complètement inutile.





The LORDS OF THE NEW CHURCH
IS NOTHING SACRED ?


Le 31 Octobre 2024 par FIGHTITBACK


Mon préféré des 3 (et de loin) mais il me faut avouer que je les ai découverts à cette époque (clip de "Dance..." dans "Platine 45" sur Antenne 2 un samedi matin de mémoire) et là...achats du 45 tours, du maxi et de l'album, la totale ! Titres favoris ("plages") : 1, 3, 4, 5, 7 & 11 (qui est en fait une reprise des Grass Roots de '67).





KILLING JOKE
HOSANNAS FROM THE BASEMENTS OF HELL


Le 31 Octobre 2024 par BLUEMASK


La pochette sublimissime représente bien le contenu : inquiétante, baroque et chaotique. Marmite bouillante brassant Post Punk des débuts, touches d’Indus, Metal et sonorités arabes, ce disque est un magma sombre et fascinant.
Débutant par le titre le plus faible, qui revisite le "War Dance" du premier album, la suite est une série de baffes longues et hypnotiques, avec en acmé la transe arabisante de "Invocation", le martial et dansant "Walking With Gods", le riff terrible de "Implosion" et la furie Indus "The Lighbringer", musique de rave des enfers.
Avec des morceaux oscillant autour de 8 min, il s’agit d’un disque étouffant, voire éprouvant, mais sublime. Un imparfait brûlot !





Gilles SERVAT
L'ALBATROS FOU (AVEC TRISKELL)


Le 30 Octobre 2024 par MADELEINE


Avec Mad in sérénité, son autre chef-d’oeuvre, je ne me lasse pas d’écouter cette pépite ! A noter que ce disque est disponible sur Apple Music. Foncez le déguster ! Et pour l’anecdote, à Quimper les canards sont bleus car il y avait un cabaret qui s’appelait Le canard bleu, et une librairie nommée Le monde celtique ;)





Patrick MIMRAN
BACK TO EARTH


Le 30 Octobre 2024 par BRADFLOYD


Chouette disque. Ecoutable sur Youtube, pour ceux qui apprécient la musique électronique, il vaut le coup d'y poser une oreille, voire deux.







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