Le 03 Avril 2022 par BAKER

Je suis choqué.

J'AIME LE JEU DE IAN MOSLEY SUR CET ALBUM.

En 2022.

Je vais approfondir cet album qui risque de me plaire autant que les deux précédents, moi qui avais totalement abandonné le groupe après Arnakphobia et Marbeulzzzzzzzz

Le 02 Avril 2022 par LE MERLE MOQUEUR

Une pensée pour ROBERT WYATT

Lorsque les Anglais parlent d’un « acquired taste », c’est pratiquement toujours pour expliquer pourquoi, nous, les habitants de la péninsule européenne, n’apprécions pas
la bière tiède. Mon dieu c’est qu’il faut avoir été éduqué sur l’île pour la savourer !

J’ai trouvé que certains dictionnaires de rock outre-Manche employaient cette expression pour évoquer le chant de ROBERT WYATT qui accoucha, avec l’aide de Deavid ALLEN, Kevin AYERS, Mike RATLEDGE, du groupe SOFT MACHINE en 1966.

1966, c’est aussi l’année où l’Angleterre remporta la coupe du monde de football contre l’Allemagne de l’Ouest. Cette coupe du Monde offrit aux journalistes et au public des anecdotes plus ou moins savoureuses.
Par exemple celle de la disparition de la Coupe quelques mois avant la compétition lors de sa présentation à Westminster. Finalement un petit chien, Pickles, aura raison des fins limiers de Scotland Yard. Il la déterrera dans un cottage pendant une balade visant à vider sa vessie…

Je reviens vers ROBERT WYATT. Sa voix. Elle ressemble à celle d’un « faisettiste », d’un contre-ténor si vous préférez, mais d’un contre-ténor mal en point. Un contre-ténor
renversé par une voiture ou un contre-ténor qui aurait pris du plomb dans l’aile à la chasse. Un artiste japonais dira que la voix de WYATT est, et de loin, la voix la plus triste de la planète car elle émerge d’un corps sérieusement amoché. Il est vrai que vouloir s’esquiver d’une fête en enjambant la gouttière extérieure d’une maison peut être un moyen de locomotion original mais non dépourvu de risques. Depuis ce jour, c’est le fauteuil roulant et de ce fauteuil WYATT n’a pas arrêté de nous peindre et chanter un monde toujours plus beau et toujours plus vibrant. Comme quoi les voix de fausset peuvent être magiques.

Avant son accident WYATT était un Jazznik qui avait par un concours de circonstances créé avec ses trois acolytes (je n’ai pas dit alcoolique bien que Robert… mais beaucoup d’eau a coulé sous les ponts) un groupe de rock, SOFT MACHINE. Groupe qui contre la volonté des gestionnaires s’est transformé rapidement et sans compromis en un groupe de « jazz », ce qui ne conviendra pas non plus à l’homme assis toujours en mouvement car à cette époque ceux qui donnait le ton étaient Kevin AYERS, Syd BARRET ou Jimi HENDRIX… Suivez le guide !

ROBERT WYATT a toujours voulu faire plus que révolutionner le monde de la musique, c’est pourquoi la sienne faisait référence à la Bubblegum pop, comme à Billie Holiday ou aux luttes des mineurs contre Madame THATCHER.
Oui notre musicien actif et de mouvance communiste ne s’est jamais lassé de dire que la pratique de la musique Pop de l’occident était un exemple de « tolérance répressive ». Finalement un moyen chic de cimenter les rapports existants entre les différentes classes de la société et non de renverser les « Maitres ».

Ainsi, à côté de chansons intimes et touchantes qu’il enregistre souvent d’après des textes de son épouse AFREDA BENGE, son penchant et son talent sont aussi pour des chansons à forte connotation politique comme cet hymne superbe qu’est « TURN THINGS UPSIDE DOWN » que nous pouvons savourer dans "DIFFERENT EVERY TIME".

Un poète engagé que ce ROBERT WYATT !

Le 02 Avril 2022 par CLANSMAN57

"Les Scottish de Paradise Lost"? Erreur ou blague incomprise pour ma part:)

	Par Forces Parallèles Hey ! Tu as tout à fait raison, Le groupe vient d'Halifax, nord de l'Angleterre. La faute à une conversation au moulin de Marseille - il y a trente ans ! - avec Greg McIntosh sur ses origines écossaises. La mémoire nous joue des tours, je rectifie, merci de ta sagacité. Bien à toi Erwin

Le 02 Avril 2022 par DEJAVU

C'est exactement le style de musique que j'aime écouter avec les écouteurs intra-auriculaires dans les oreilles, on est comme plongé au fond des abysses, on oublie le monde extérieur, immersion totale... A quand une chronique de son album "A Deeper Silence" ? Son ami Robert Rich mérite son entrée sur Forces Parallèles, en particulier l'album "Somnium". Merci.

Le 02 Avril 2022 par DINICED

Que de souvenirs ! J'ai toujours le CD acheté en import à un prix scandaleusement onéreux à l'époque du début de l'ère manga ! Quand je pense qu'on se tapait les VHS en japonais sous-titré chinois dans les années nonante...
Sinon la musique est une madeleine de Proust. Bien que « vide » (à croire que les japonais accordent autant d’importance au silence qu’à la musique, chez eux il existe une 8ème note de musique : le silence) elle colle parfaitement à l’animé. Un peu répétitive. Mais alors avec l’image, la plus belle intro d’animé au monde ! Mieux que l’intro du Roi Lion de Disney !

Le 02 Avril 2022 par BAKER

@STEPHANE : "Il faut de tout pour faire un monde"

Je suis totalement d'accord.

Encore faudrait-il le répéter aux radios. Aux télés. Aux maisons de disques. Aux magasins de disques. Aux journalistes musicaux (OUARF OUARF OUARF !!!). Aux marketeux, aux publicitaires et autres parasites Baygon Vert. Aux plateformes de streaming. Aux Défaites de la je sais même pas quoi mais ça doit être la Musique.

Ah, et à Stromae et ses potes (Angèle, Soprano, "Chris", Romeo Elvis, Pomme, Hoshi, Camlille, Roussel, Vianney...) qui sont pour l'ouverture d'esprit, la lutte contre les inégalités et l'altruisme, à une seule condition, oh pas grand-chose, trois fois rien : inutile d'espérer grapiller trente secondes de passage dans un média quelconque (télé, radio, MP3, streaming, MEME PIRATAGE) au bénéfice de n'importe quel autre artiste.

Et quand je dis même piratage je sais de quoi je parle. non seulement #musicisdead mais c'est fou le nombre de gens qui achètent de la soude caustique au kilo histoire de pas laisser de traces.

Le 02 Avril 2022 par SGT JAKKU

Rosetta ne propose pas de musiques marquantes et peut en effet décevoir les amoureux des grands opus du compositeur. Néanmoins, Vangelis a très bien retranscrit l'incroyable voyage de la sonde spatiale grâce à des thèmes discrets et en mettant l'accent sur l'ambiance. A tel point qu'on se fait le film dans la tête et on suit aisément l'aventure de Rosetta en ayant presque le cœur serré quand, à la fin, Rosetta termine sa vie de sonde sur la comète P67. Note : 3,5.

Le 01 Avril 2022 par BERNARD LE GRAND.

Super album "Voyage " une beauté cette chanson .

Le 01 Avril 2022 par LE VIEUNE

@Magnu

J'ai écouté "Absence" cette semaine, via un streaming. Celui-là, je vais me le commander en support physique. Énorme ! Je jetterai mes oreilles tout de même sur ce "Endangered Philosophies" également.

Le 01 Avril 2022 par FABRICE DURAND

Le titre "Traffic" est une super chanson rock avec une basse qui tue. Rien a voir avec la samba
Excellent album qui fait voyager et la pochette est impayable avec ce Bernard rigolard dans une chambre d'hotel miteuse et le flingue a porté de main :D

Le 01 Avril 2022 par MAGNU

Il est bon ce "Endangered Philosophies" et j'en profite pour lui coller un 4 mais c'est vrai que le très haut du panier c'est "Absence" ou "Abandonned Language"

Le 31 Mars 2022 par STéPHANE

D'accord avec Baker.
Je respecte les goûts de chacun mais de là à crier sans cesse au génie, sérieux, je ne comprends pas malgré toute la part de subjectivité qui réside dans ce nom. Moi aussi je déteste à un point, vous ne pouvez pas imaginer, heureusement je ne suis pas le seul. Mais bon, il faut de tout pour faire un monde :)

Le 31 Mars 2022 par BAKER

Je connaissais un peu DARE mais le seul album que j'aie vraiment écouté de A à Z est ce Sacred Ground.

Jolie baffe. Will Smith n'aurait pas fait mieux. C'est organique, prenant, généreux, et classe.

Le 30 Mars 2022 par LE VIEUNE

Aïe ! Je viens de lire la critique défavorable de cette œuvre, si je comprends bien, d’une part par des paroles un brin démagogiques. Bon, je découvre tout juste ce duo (groupe), par l’entrevue du dernier numéro de New Noise en kiosque. Mélange de rap, noise et shoegaze, sonorités industrielles. Et ça me plaît bien musicalement. Le nouvel album, ”Precipice” est prévu pour fin avril 2022 (bientôt).

Je suppose que je devrais commencer par ”Absence”!?

Le 30 Mars 2022 par POPOLOUTCHO

1981, étudiant à Marseille, je trainais un après midi dans les rayons de la FNAC, quand je suis tombé en arrêt devant cette pochette sublime... Thiéfaine , je ne connaissais pas mais j'ai quand même sorti la monnaie et ramené la chose chez moi.
Dès les premiers tours sur la platine, j'ai pris une sacrée claque. Des textes comme on n'en avait jamais entendu, une musique dominée par des guitares tendues avec des riffs pas possibles (Narcisse 81). Bref, enfin du Rock Français tout à fait original.
Par la suite j'ai acheté tous les albums "Thiéfaine - Mairet" et je les écoute encore aujourd'hui sans ennui (avec quand même toujours une préférence pour celui-là et une autre pour l'excellent "Alambic Sortie Sud")

Le 29 Mars 2022 par BAKER

Inutile de dire que je ne suis pas d'accord avec le ton employé dans le commentaire précédent.

Par contre j'ai grandement survolé l'album - survolé car l'écouter comme j'écoute les autres disques est largement au-dessus de mes forces - et c'est vraiment, mais vraiment, tout ce que je déteste. Toujours les mêmes boucles, les mêmes effets, 11 fois le même titre, c'est mou, c'est nombriliste, c'est décousu de façon totalement aléatoire (alors comme ça le prog c'est de la m... mais lui c'est du génie ?), c'est d'une totale vacuité, je n'ai jamais pu piffrer ce mec depuis sa première apparition aux défaites de la musique en... 2012 (et oui c'est un tout petit jeune n'est-ce pas ?). Seul, L'Enfer m'est apparu intéressant. Piano/voix, quoi.

Pour moi Stromae est à l'homme ce que Camille est à la femme : une espèce de cancer généralisé qui ne vit que pour les victoires de la musique qu'il phagocyte et infecte entre deux tournées passant par tous les festivals bienpensants possibles et imaginables. Ses "mélodies" (peuh !) sont facilement mémorisables donc ça veut dire qu'il fait mouche ?

Oui... ou que notre culture musicale s'est complètement effondrée, en même temps que notre curiosité et notre sens de l'ouverture. Choisis ton camp, camarade.

Ah et sinon on n'a pas parlé du rap, c'est important, le rap, il en faut, du rap.

Le 29 Mars 2022 par CHIPSTOUILLE

Erreur manifeste de ma part.
Ou alors le programme du volume 16 de Haydn 2032 a été modifié depuis la rédaction de cette chronique ? J'avoue être confus d'avoir pu faire une erreur aussi grossière si ce n'est pas le cas ! (j'ai vaguement souvenir d'avoir été cherché mes informations sur un autre site que l'officiel qui a eu quelques soucis techniques récemment, ceci étant)
Les symphonies n°94 et 98 (les 2 premières londoniennes que Antonini va donc enregistrer) ont bien été annoncées au programme du volume 16 de l'intégrale Haydn 2032. (enfin!)

Chose encore plus surprenante, ça sera avec Il Giardino Armonico et non le Kammerorchester de Basel comme on aurait pu s'y attendre. J'ai hâte de pouvoir découvrir tout ça!

Le 29 Mars 2022 par SGT JAKKU

A l'instar de NONO qui réactualise de temps en temps ses appréciations d'albums dans les commentaires, j'éprouve le besoin d'augmenter ma note d'un point. Avec du recul, je trouve ce disque vraiment très agréable et apaisant. Je n'aime toujours pas les morceaux que sont Voices et Prelude (joli thème qui sonne assez cliché) mais je m'attache de plus en plus aux autres titres. Note 3,5 que j'arrondis à 4.

Le 28 Mars 2022 par ROOTS

Tous les diggers désireux de remonter le fil de l'histoire du Rap se sont un jour penchés sur ce petit bijou. Plus qu'un simple témoignage de l'effervescence du emceeing de l'époque, ce disque cristallise l'influence des ascendances Soul, Funk et Disco de la culture Hip-Hop naissante. Une pièce fondatrice qui pourra toutefois décontenancer l'auditeur en quête de pur Rap old school façon RUN DMC, LL COOL J ou encore ERIC B. & RAKIM, tant les influences pré-citées sont prégnantes. Néanmoins, dès l'entame de "Here I Am", on ne nous laisse pas le temps de nous tromper sur la marchandise. Ca chante, c'est mélodieux et ça suinte la Soul à tel point que l'on croirait avoir inséré THE COMMODORES ou EARTH, WIND AND FIRE dans le lecteur, par mégarde. Dans le même registre, "Bad News (Don't Bother Me)" achèvera de vous convaincre qu'il ne s'agit pas d'un vulgaire ersatz poussant vaguement la chansonnette. THE SUGARHILL GANG est un vrai bon groupe s'inscrivant parmi les pionniers du mouvement Hip-Hop en s'appuyant sur de solides bases Soul et Funk/Disco.

A l'écoute du reste de l'album, le mot qui me vient à l'esprit pour tenter de le définir au mieux serait "Groovy". La basse étant un élément central de la galette, cette dernière transpire le groove par tous les pores et parvient, de par sa réalisation exemplaire, à restituer à l'auditeur l'essence d'une époque qu'il n'a peut-être pas connue. Concrètement, un morceau comme "Rapper's Delight" n'a absolument rien perdu de sa superbe aujourd'hui. Je l'ai moi-même entendu pour la première fois fin 90/début 2000 dans le jeu "Thrasher : Skate And Destroy" sur Playstation (le "King Of Rock" de RUN DMC faisait aussi partie de la playlist, tiens) et je ne soupçonnais pas qu'il s'agissait d'un titre de 1979. Ce qui rend le morceau d'autant plus intemporel, étant donné que les membres du groupe sont de vrais chanteurs et possèdent donc un certain sens du rythme, se sont leurs flows s'accordant parfaitement bien avec le beat. Là encore, quand on ne connaît rien du contexte, difficile de présumer de la date d'enregistrement. Tout semble fluide et taillé sur-mesure (surtout dans la version raccourcie). Je pense que l'on peut raisonnablement parler de classique.

Composé de six titres, ce premier L.P va à l'essentiel. On pourra néanmoins reprocher à quelques morceaux de s'étirer un peu en longueur. Il est vrai que "Sugar Hill Groove", bien qu'excellent, peine à justifier ses neuf minutes quarante. Davantage de variations auraient été les bienvenues. On pourra éventuellement ressentir la même chose à l'écoute de "Rapper's Reprise (Jam-Jam)", pourtant un superbe morceau lui aussi, mettant la lumière sur ce qui semblerait être le premier groupe de Rap féminin : THE SEQUENCE. En dehors de ça, j'ai du mal à déceler une quelconque ombre au tableau. Reste à saluer la performance des musiciens et le talent du staff de SYLVIA ROBINSON (directrice du label Sugar Hill Records à l'époque et, accessoirement, surnommée "Mother Of Hip-Hop") pour la réalisation de l'album et d'avoir permis à cette relique de passer si bien l'épreuve du temps.

Morceaux préférés : "Rapper's Delight", "Bad News (Don't Bother Me)"

Note : 18/20

Le 28 Mars 2022 par MR. DE LA DABBIèRE

On aime beaucoup le caca ici mais ça ne suffit pas pas malheureusement à sauver l'album le plus insipide de 2022, avec des bonnes et des mauvaises journées qui s'alternent dans une routine bien réglée, des dépressions du bout des lèvres à se prendre un cachet de valium parce que quand même ça va pas fort aujourd'hui, des couples moyennement disfonctionnels qui regardent le passage de Stromae chez TF1, des gens qui ne sont pas vraiment de droite parce que pour les pauvres la vie c'est pas facile mais qui sont pas vraiment de gauche parce que faudrait pas se faire taxer la résidence secondaire, des mélodies molles du cul sur des progressions que j'ai déjà oubliées et des rythmes traditionnels mal récupérés et mal insérés dans la soupe. On se fait chier tièdement. Zzzzz