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HEAVY METAL  |  STUDIO

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1974 Rocka Rolla
1976 Sad Wings Of Destiny
1977 Sin After Sin
1978 Stained Class
  Killing Machine
1979 Unleashed In The East
1980 British Steel
  British Steel
1981 Point Of Entry
1982 Screaming For Vengean...
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1987 Priest...live !
1988 Ram It Down
1990 Painkiller
1993 Metal Works '73-'93
1997 Jugulator
1998 Live Meltdown
2001 Demolition
2002 Tribute To The Priest
  Live In London
2003 Electric Eye
  Live In London
2005 Angel Of Retribution
  Rising In The East
2006 The Essential
2007 Concert Classics
2008 Nostradamus
2009 A Touch Of Evil - Live
2010 The Metal Forge : A Trib...
  British Steel 30
2011 Single Cuts
  The Chosen Few
2013 Epitaph World Tour
  Epitaph
2014 Redeemer Of Souls
2016 Battle Cry
2018 Firepower
 

- Style : Black Sabbath, Scorpions, Kiss, Running Wild
- Membre : Toto, Tony Iommi , Hiromi, 801
 

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JUDAS PRIEST - Firepower (2018)
Par ERWIN le 19 Mars 2018          Consultée 5259 fois

Les 5 décennies couvertes par le géant d'acier de Birmingham forcent le respect. C'est une évidence et personne ne saurait ici ignorer l'importance du combo pour les mouvements métalliques. Quel guitariste n'a jamais piqué un plan à Glenn et KK ? Le metal god est dans la place, sûr de son fait, son look extravagant aujourd'hui à des années lumières de celui qu'il campait au début des eighties, lors des années de gloire éternelles. Mais peu importe, le temps passe et quelques années après le départ de KK Downing, c'est au tour de Glenn Tipton d'annoncer son retrait - relatif mais réel – dû à la maladie de Parkison dont il est atteint. Voilà la légendaire paire de twin guitars définitivement à la retraite. Cela signifie-t-il pour autant la fin du PRIEST ? Certainement pas, les albums solos de Rob HALFORD ont moult fois prouvé qu'il était pour beaucoup dans le style et le son de JUDAS. Le pari est en tout cas posé. Mais ce Firepower bénéficie encore d'un Glen en capacité de composer. L'aide efficace de Richie Faulkner et le rappel de l'immense Tom Allom, plus vu depuis l'essentiel Ram It Down, associé à Andy Sneap, tout ce beau monde est ici pour faire de cet album un masterpiece.

Plusieurs singles ont précédé la sortie de l'opus, quelques videos ont même été tournées. On débute avec « Lightning Strikes ». Vidéo un peu simpliste qui reprend des images et des attitudes de concert, tout ceci est très carré et efficace, mais ne choquera aucune oreille par son originalité. Le ton rappelle effectivement la fin des eighties, entre Ram it down et Painkiller, Richie remplace avantageusement KK sur ses interventions, très calibrées. S'ensuit « Spectres », tournée en noir et blanc, un mid tempo dans la lignée des riffs de cette même époque. Même analyse... pas transcendant mais très bien fichu, les amateurs de gros riffs vont aimer, avec un nouveau joli solo du jeunot de l'équipe.

J'en vois parmi vous qui lisent cela d'un drôle d'oeil. Oui oui, cela me rappelle Painkiller, une collection de riffs conséquente, un son dantesque, mais aussi un manque d'originalité dans les couplets, et une construction similaire sur chaque morceau. Pour moi, nous sommes très loin de « The sentinel » ou de « Victim of changes » ou même d'un hymne comme « Breaking the law ». Attention, je ne crois pas au miracle, mais j'apprécie à sa juste valeur la puissance du Firepower.

D'ailleurs, évacuons d'emblée le cas « Firepower ». Rob y reprend les gimmicks des titres introduisant les grands classiques du PRIEST, il y a du « Painkiller » du « Freewheel burning » et même du « Into the pit » de FIGHT là-dedans. Seul souci, le refrain est indigent. Dommage car la construction ne manque pas de piquant avec un superbe chorus de gratte « à la PRIEST » ! Il le fallait bien pour embrayer et mettre tous les fans dans leur poche et on appréciera le refrain plus réussi de « Evil never dies ». Toutefois, notre metal god ne pousse plus aucun de ses si célèbres hurlements... L'âge...

« Never the hero » sonne plus atmosphérique avec une rythmique digne de BLACK SABBATH, le titre éveille à cette analogie. Très beau son, le boulot d'Allom et Sneap est superbe. « Children of the sun » nous positionne encore aux côtés de leurs aînés de Birmingham, c'est étonnant ! La filiation - ou aînesse - est évidente mais n'était pas si apparente auparavant. Ah ! Un piano en introduction de l'instrumental « Guardians », voilà qui n'est pas pour me déplaire ! Hélas, la suite « Rising from ruins » est bien gaulée mais manque d'un riff un brin plus travaillé, le couplet est à nouveau basique. La bien speed « Necromancer » rappelle à nouveau Painkiller, mais hormis les jolis choeurs, rien ne rehausse vraiment la compo qui évolue en ligne droite. Nous sommes dans les fondamentaux, l'originalité en moins.

La superbe rythmique de « Traitor's gate » fait son office, avec un chant plus original du Rob, notamment sur le joli bridge. « No surrender » est une des plus efficaces du lot mais c'est « Sea of red » qui est probablement le titre que je préfère de cette galette même avec un refrain un brin banal. Enfin, malgré sa puissance, « Lone wolf » ne dégage pas d'émotion semblable aux classiques passés du groupe. C'est la plupart du temps ce qui me manque dans cette galette. Je cherche des breaks, des chorus, des refrains ultimes, mais je ne trouve qu'efficacité et puissance. Un superbe rendu, des solis de dingos, mais il manque le classique.

Donc certes, c'est impeccable de bout en bout, sans le moindre temps mort, mais cela manque de quelque chose. Je ne parviens pas à mettre le doigt dessus, serait-ce de la jeunesse ? L'impact d'une certaine folie, d'un certain détachement ? N'est-on pas face à des fonctionnaires du metal qui nous livrent leur boulot avec beaucoup de talent mais une passion probablement émoussée ? Il faudra voir, vu les critiques dithyrambiques, comment les morceaux tiennent sur le long terme, notamment en live. En revanche, cette pochette est magnifique, ce nouveau Metalian rappelle la créature ailée de Screaming for vengeance. Bref, pas un titre n'est au-dessus du lot, on est dans une super moyenne, mais pas de classiques là-dedans ! Un 3.5 solide, comme il se doit !

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   (3 chroniques)



- Rob Halford (chant)
- Glen Tipton (guitare)
- Richie Faulkner (guitare)
- Ian Hill ( basse)
- Scott Travis (batterie)


1. Firepower
2. Lightning Strike
3. Evil Never Dies
4. Never The Heroes
5. Necromancer
6. Children Of The Sun
7. Guardians
8. Risen From Ruins
9. Flame Thrower
10. Spectre
11. Traitors Gate
12. No Surrender
13. Lone Wolf
14. Sea Of Red



             



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