Le 21 Février 2022 par RAMON PEREZ

Là où je ne te suis pas d'un point de vue historique, c'est sur la politisation progressive que tu prètes à Cantat et plus largement à Noir Désir. Des visages des figures est moins politique que 666.667 club qui, lui-même, l'était moins que Tostaky. Je ne dirais pas que le groupe s'est dépolitisé, mais c'est un aspect qui était devenu plus secondaire. Si l'on ajoute à cela le fait que Noir Dez passait extrêmement peu dans les médias, l'audience de leur discours était assez limitée à la période qui semble t'être si pénible. Peut-être était-ce différent sur scène, j'avoue ne pas le savoir puisque je n'ai jamais eu cette occasion ; sur les live et bootlegs que j'ai, je n'entends rien de particulièrement notable sur ce point. Personnellement, ce ne sont pas forcément les chansons militantes qui me plaisent le plus chez eux. Et même, les paroles ne sont vraiment pas ce que je retiens en premier (même si j'apprécie l'écriture de Cantat, il y a dans ce style mieux ailleurs, par exemple chez Thiéfaine). C'est d'abord leur intensité musicale qui est importante à mes oreilles. La grande figure de Noir Dez pour moi, ce n'est pas Cantat mais Teyssot-Gay. A l'époque j'étais tellement à fond sur leur musique que j'ai fugitivement espéré qu'ils continuent avec un autre chanteur.
Après, tu me fais un peu rire avec ta stigmatisation permanente. Parce que tu fais quoi toi, avec tes histoires de bobos et consorts ? Je ne fais que pointer que ce vocabulaire est matraqué par l'extrême-droite et ceux qui lui courent après depuis quinze ans. Pour le reste, je suis entièrement d'accord avec ton diagnostic concernant la sociale-démocratie. Des camps, bien-sûr qu'il y en a. Et c'est pas d'aujourd'hui, ni d'hier, ni même d'avant-hier. La conflictualité est la base même de la notion de civilisation. Ca n'a rien du choix absolu dont tu parles, pour ou contre. Il y a des gens de droite qui me touchent infiniment, toutefois ce ne sont pas ceux qui voient des bobos partout.

Le 20 Février 2022 par LORS

Ta prose est hélas caractéristique de l'évolution de NOIR DESIR et de la politisation malsaine du discours de CANTAT. C'est le procès en sorcellerie, la stigmatisation permanente. Ce qu'une certaine Gauche qualifie de discours « droitier » à son encontre, c'est aussi l'expression d'une certaine Gauche populaire qui s'est, à juste titre, sentie flouée et volée par des politiques dit "de gauche"" qui l'ont abandonnée. C'est le rejet par une population ouvrière déclassée de représentants qui prétendaient la défendre. Mais cette Gauche là, néo-libérale et mondialiste, préfère se voiler la face en criant à l'anathème ! Le résultat, on le connaît... C'est ce que CANTAT « dénonçait » d'une façon démagogue et immature dans « Un jour en France »... refusant de regarder en face la responsabilité de son propre « camp », pour te paraphraser... Parce qu'il semble que l'on en soit là, à devoir « choisir son camp », les gentils, les méchants et tout ça, avec une belle ligne de démarcation entre les deux pour bien rassurer les bonnes et belles consciences !
Mais voilà, cela me lasse, ce discours politique... mais c'est aussi ce qu'était devenu NOIR DESIR, une sorte de caution de la Gauche bourgeoise et de la jeunesse éduquée, progressiste mais non prolétaire des grandes villes, qui n'aura pas connu la travail à la chaîne dans les abattoirs et la concurrence inouïe imposée par un patronat cynique utilisant pour cela une main d’œuvre importée du tiers monde et semant par là, avec le concours de la Gauche de gouvernement, les ferments des frustrations à venir : quelle hypocrisie : c'est ce qui fait que je ne peux plus écouter ce groupe ! Trop marqué idéologiquement et surtout insincère et caricatural dans sa vision, à l'image de cette nouvelle Gauche qui n'en était déjà plus une ! Alors certes, c'est pas DARCY, mais finalement pas loin non plus... La poésie, quelquefois encore, fugacement, en plus... D'autant plus que cette politisation de NOIR DESIR est allé de concert avec une certaine forme de radicalisation de sa musique qui m'avait fait faire la moue à l'écoute de Tostaky. Comme quoi, forme et fond étaient déjà raccords. Ce n'était plus pour moi... Et finalement, ta réaction, assez basique somme toute, me conforte dans mon rejet, car assez typique du « si t'es pas avec nous, t'es contre nous ! ». Désolé, j'ai rien contre toi, mais c'est trop pour moi. Merci de me publier : certes, j'aborde des sujets politiques, mais la musique de ND s'est aussi teintée de politique et il est normal qu'elle fasse réagir, car on ne fait pas qu'écouter la musique, on entend aussi les paroles... hélas !

Le 20 Février 2022 par ZEPFORCE

Pour moi le meilleur album du groupe, rien à jeter dessus.
A acheter en édition Deluxe remastérisé avec l'excellent "live at the marquee 1983" en bonus.

Le 20 Février 2022 par MARTIN LA BOTTE

Paru à l'automne 84, seulement 18 mois après "On dit" (album de l'émancipation sorti en 83 et choc pour n'importe quel fidèle de SHEILA ou égaré objectif), ce "Je suis comme toi" a clairement été mis en chantier pour étoffer le matos du renouveau de la chanteuse qui allait effectuer ses premiers pas sur une scène parisienne en février 85 (l'intégralité de cet opus sera au programme du Zénith). C'est sans doute l'album préféré de SHEILA ou en tout cas celui qui recèle le plus de titres qu'elle n'a cessé de reprendre depuis et qu'elle cite régulièrement comme les enfants chéris de son répertoire ("Emmenez-moi", "L'Écuyère", "Vivre mieux"...), les fruits du regard inédit qu'a posé Yves MARTIN sur l'artiste et la femme que SHEILA/Annie était devenue. Après 20 ans d'emprise, aussi gagnante que discutable, de son producteur historique, Claude CARRÈRE, SHEILA confie en effet durablement les rênes de sa carrière à Yves MARTIN, rencontré 2 ans plus tôt. Elle voit en lui son BERGER (Michel) ou du moins son étoile, et désormais, elle le suivra, où il ira, elle ira... Du coup, exit Philippe ABITBOL et Gérard PRESGURVIC qui avaient pourtant collaboré, en duo ou séparément, sur les plus belles réussites du 33 précédent. Et place à la quasi exclusivité pour Yves MARTIN et son frère, Alex.

Meilleure piste : "Je suis comme toi", titre-phare qui, malgré son gimmick vocodé daté et un bref passage de couplet particulièrement abscons, voire grammaticalement douteux, conserve une belle énergie rock, une réelle efficacité et un message des plus optimistes. Première et furtive apparition de SHEILA dans le Top 50 qui vient d'être créé.
Sur la thématique du "fuir ou mourir (d'ennui ou de désespoir)", l'assez classieux "Emmenez-moi" (qui fera l'objet d'un clip somptueux en son temps mais trop tardif puisque uniquement visible après l'exploitation du single paru bien en amont de l'album) ; on peut en effet regretter quelques légères facilités dans le texte qui côtoient quelques fulgurances comme ce superbe "Si tu voyais les rêves que j'fais la nuit" après une intro au piano du plus bel effet.
Hymne à la force et la noblesse de la danse tribale, restée hélas face B, "Guerrier Massaï", aux couplets envoutants, avait pourtant tout de la face A fédératrice qui aurait pu porter bien davantage l'album que "Film à l'envers", slow douloureux à la mélodie mélancolique, tout comme son interprétation des plus adéquates mais auquel il manque un couplet supplémentaire alors que le refrain triste mais assez simpliste et trop répétitif méritait d'être tronqué plus rapidement.
L'Écuyère" est une chanson "à part", avec son ambiance de cirque itinérant à la "Rémi sans famille" préfigurant la tragédie. Impossible de passer à côté de l'analogie, cette vieille saltimbanque marquée par des drames à répétition, obligée de danser et de lancer ses jambes en l'air avant que la chance ne la quitte et qu'on la ramasse à la cuillère est bien l'arrière-cousine de cette ex-idole que rien n'a épargné, qu'on attend au tournant dans le nouveau challenge qu'elle se lance et dont les badauds espèrent la chute irrémédiable. Toute en sobriété, SHEILA est bouleversante sur ce titre.
"Vivre mieux", même si souvent considéré par certains comme un des meilleurs morceaux de cette période, n'est certes pas dépourvu d'intérêt mais n'est jamais qu'une resucée moins inspirée et plus opportuniste de l'incroyable "Je" sur l'album précédent.
"La Chanteuse", cosignée par une certaine Béatrice LANEC (probablement un autre pseudo d'Anny Chancel) sur laquelle SHEILA swinguette et jazzise est charmante, sympathique mais pas incontournable. Pas plus que "Jumbo Loo", sans doute le morceau le plus futile de l'album, qui a pris un coup de vieux non rédhibitoire. Enfin, "America" possède indéniablement des atouts sur le plan rythmique mais SHEILA qui soudain "sardouïse" et sollicite une nouveau soutien des ricains sur notre vieux continent face à la menace soviétique, même avec humour... Y.MARTIN semble s'être fait plaisir au détriment de la crédibilité.

En conclusion, du bon, voire du très bon, à commencer par le merveilleux souvenir d'une SHEILA radieuse qu'on allait enfin retrouver en concert, mais aussi du décevant après le miracle "On dit" et puis 9 titres, c'est un peu court. L'apport de l'enregistrement de certains morceaux au Compass Point Studio à Nassau n'est pas si évident que ça par rapport à "On dit" enregistré au Continental à Paris . Quant à la pochette, oui SHEILA y est très belle et sexy mais la conception est médiocre et fait l'effet d'une maquette rejetée.

2,5/5

Le 20 Février 2022 par LE MOUNGEPEDOUN

Moi je le trouve très bon ce deuxième opus : 'kids are back', 'ride to live' 'power and glory' et le reste, du hard-rock solide, une belle oeuvre.

Le 19 Février 2022 par RAMON PEREZ

Tu peux toucher à Cantat autant que tu veux pour ce qui me concerne, à condition de le faire de manière un minimum argumentée et pas en étalant des clichés à deux balles comme tu l'as fait sur ton premier commentaire. Là je réponds. Si tu veux éviter le procès droitier, le mieux est encore de ne pas mettre dans la même phrase les marqueurs sémantiques que t'as utilisé et qui sont spécifiques à la rhétorique de ce camp. Sur le reste je te comprends, y a pas de soucis. Je ne ressens pas ce que tu ressens, mais je ne t'en fait aucun reproche. Tu peux plus l'écouter soit, c'est ton droit. Il y en a qui le peuvent, c'est leur droit aussi.

Le 19 Février 2022 par CHIPSTOUILLE

Je précise que ce n'est pas les paroles qui me gênent sur "Shadow of Deth" mais la façon dont elles sont déclamées. Au contraire même, citer des textes qui ont fait leurs preuves, ça évite au père Mustaine de raconter trop de conneries!
Bon après, certains aiment le Slam... Perso je n'ai jamais été trop client.

Le 19 Février 2022 par LORS

Crédibilité aucune si tu veux, mais moi, je ne suis pas un chanteur à succès se prenant pour un prophète ! Or, lorsque que dans ton comportement dans le privé, tu es une vraie merde, le numéro de "donneur de leçon" en prend un certain coup : bref, t'es un guignol ! Voilà! Et on n'est pas dans l'extra artistique, là... mais justement au cœur de l'affaire... Ne t'en déplaise, mon gars !
Après, t'es pas content qu'on touche à ton "chouchou". OK ! Mais ton procès d'intentions "droitières", garde le pour toi : j'ai usé jusqu'à la corde les 03 premiers albums du groupe, j'y inclus le mini LP, pour ta gouverne... Pré Tostaky, donc... Jusqu'à la "corde de la bande de la K7", si tu vois ce que je veux dire... soit à une époque où tu les écoutais peut-être même pas encore !
Lorsque je dis "showbizard", c'est que Cantat s'y est trop cru sur la fin... Il était devenu membre de cette petite intelligentsia parisienne, il n'y a qu'a observer ses dernières fréquentations... CQFD ! Bref, la Gironde, c'était déjà loin et la chute n'en fut que plus dure... également pour moi, car j'ai senti le melon du gars gonfler comme pas possible et je voyais le truc arriver ! Du sombre poète baudelairien de débuts, il était devenu un insupportable moralisateur se permettant de donner son avis sur tout, alors que cela ne m'intéressait tout simplement... pas.
Quant à P. Clark, du temps de sa splendeur, on la sentait mouiller derrière le micro de F.INTER tellement elle n'en pouvait plus en évoquant le Bertrand « pré-Marie »... Tiens, après avoir passé « À l'envers, à l'endroit » de cet album, me semble-t-il... Mais tu n'étais peut-être encore qu'au stade de Oui-Oui ou Chantal Goya ?
Bref, CANTAT, maintenant, pour moi, il peut faire ce qu'il veut... mais chanter pour m'infliger ses leçons de morale à quatre balles ... Casses-toi, mec, va cultiver les concombres sur les bords de la Garonne, j'peux plus t'entendre désormais. Le mépris que je te porte n'a d'égal que l'admiration que j'ai pu avoir pour ton talent premier.

Le 19 Février 2022 par CARLO

Comme pour beaucoup de groupes ayant une longue carrière, la meilleure période de MEGADETH est derrière lui. Néanmoins, Mustaine est bien inspiré et fait souvent preuve d'un grand talent d'écriture. L'album est varié avec quelques titres bien thrash (Back In The Day, c'est le pied comme disaient les jeunes en 1985) et d'autres où ce sont les mélodies qui priment.
Et puis, il y a quelques originalités comme l'interlude I Know Jack et le puissant Shadow Of Deth. Pour ce qui est des paroles de ce titre, je ne suis pas pro religion mais si Mustaine y a trouvé son bonheur, je trouve ça positif. Et on ne peut pas lui reprocher d'évoquer un sujet qui lui tient à cœur.

Le 19 Février 2022 par RAMON PEREZ

Ouf j'ai eu peur ! Un instant j'ai cru qu'on allait passer les six kros express sans que quelqu'un ne vienne parler de l'extra-artistique... Bon, sérieusement, je comprends le malaise relatif à ce que l'on sait. Par contre j'ai plus de mal à comprendre le délire des clichés droitiers, alors reprenons dans l'ordre. Donneur de leçon, j'imagine que ça veut dire comme d'hab qu'il lui arrive de faire part de son ressenti et de son positionnement politique, avec le grand tort qu'il ne soit pas à droite. Bon rassure-toi, si un jour tu écoutes cet album tu n'as que deux pistes à sauter : "A l'envers à l'endroit" et "L'Europe". Même s'il y a quelques autres traces ailleurs, globalement il y a très peu de textes de cet ordre ici. P. Clark, j'imagine que tu parles de Pascale Clark. Par curiosité j'ai googlisé "pascale clark bertrand cantat" pour voir à quel point elle en parle souvent. On tombe sur une interview d'avant 2003 et une émission avec Detroit. On a vu chouchous plus chouchoutés. Rive gauche, tu dois sans doute parler de la Garonne. Je connais peu Bordeaux, c'est effectivement une ville qui a la réputation d'être bourgeoise, mais pas franchement bohème. Enfin germano-pratin, soit tu n'as jamais foutu les pieds à St Germain des Près, soit tu n'as jamais écouté Noir Désir. Je passe sur le fait que Bertrand Cantat n'est pas Noir Désir et vice versa, pour arriver sur un autre fait : en matière de non-crédibilité tu peux balayer devant ta porte.

Le 18 Février 2022 par BAKER

On va citer un immense chroniqueur à la légendaire humilité : " un poil trop long, Zëss est cependant d'une intensité impressionnante. Il ne pense plus à lui, il ne pense plus comme lui : Vander DEVIENT Coltrane, mimant un instrument fantôme sur son micro qui subit ses assauts répétés. Le plus extravagant est lorsque l'on comprend que ce presque quart-d'heure de scat a été écrit, puisque peu à peu ses excentricités scattiques deviennent doublées par la guitare. D'ailleurs si son but était de tuer James MacGaw, il s'y prend de la bonne manière."

Outre que malheureusement, James nous ait bien prématurément quitté depuis, je suis étonné de ne pas avoir de kro des DVD Epok de Magma car c'est une réelle oeuvre (d'ailleurs vous pourriez la chroniquer sous cette appellation) extraordinaire de jusqu'au-boutisme. Magma est un groupe qu'on adule ou hait, avec relativement peu de centrisme à cet égard, mais le pire c'est que ce n'est pas francophile, mais mondial.

Le jour où Christian changera d'adresse cosmique, je suppute que ça fera moins de pages dans les journaux que l'AVC d'Aya Nakamura (non... je déconne, faut le matos nécessaire pour faire un AVC), et pourtant, ce Zëss fascinant, macabre et féérique à la fois; montre encore si besoin en était que la folie et le génie sont les deux pièces d'une même face. Ou l'inverse, mais c'est moins poétique :)

Le 18 Février 2022 par LORS

À l'aune de ce que l'on sait, malgré toute ma bonne volonté, j'ai bien du mal à supporter le donneur de leçon en chef ("no pasaran", Vivendi...). Désolé, mais je ne tiens pas 05 minutes, j'en ai presque la gerbe, et dans tous les cas je ressens un profond malaise... le chouchou de P.Clark, le bobo rive gauche, le germanopratin d'adoption... À gerber, je vous dis, ou la no-crédibilité faite homme !

Le 18 Février 2022 par BAKER

J'entends beaucoup de gens proclamer que ce disque est le début de la "période commerciale" de Genesis.

Je viens de réécouter Undertow.

Vous vous imaginez ça sur Skyrock, vous ? Ou RTL ? Je veux dire, RTL maintenant ?

Ce disque est truffé de bonnes chansons. Follow You n'étant selon moi largement ni la meilleure ni la plus représentative de l'album.

Le 18 Février 2022 par LE VIEUNE

Par curiosité, j'ai écouté un peu. Du punk rock qui sent la Kronenbourg et la 8.6 (d'ailleurs, j'ai remarqué que le groupe a repris "La Bière" des Garçons Bouchers.)

Y a du souffle, ça envoie et il est vrai qu'au niveau des paroles par contre, c'est loin d'atteindre la subtilité car le ton se veut très vindicatif. Je ne me sens pas/plus preneur de cette musique punk semblant être entendue maintes et maintes fois, malgré la fougueuse énergie que l'on se prend.

Et puis il y a les autres, les infatigables qui ne refusent jamais d'aller les voir en concert.

Le 18 Février 2022 par BAKER

Eh bien la réécoute a été encore meilleure que prévue. J'adore ce disque. Il n'y a que son troisième tiers qui est un poil moins bon, et encore j'ai appris à aimer la folie rock'n'roll à la Deep Purple de Seven, et Time est tout de même pas mal écrite.

I'll be there reste une de mes chansons favories de la décennie 90, et la minutie dans l'écriture des morceaux me laisse pantois. Youthanasia était déjà géant, Risk est pareil-mais-mieux, avec un chouïa plus de groove.

En tant que disque d'un groupe de thrash, c'est à chier. En tant que disque de musique, quel pied !!!!!

Le 18 Février 2022 par TOMMY_CALE

C'est en me passant cet album - excellent au demeurant - ce matin et en l'achetant ensuite sur le cogs que j'ai appris le décès survenu il y'a quelques mois de George Frayne alias Commander Cody. Un type génial, haut en couleur qui jouait la musique qu'il aimait et à sa façon, revisitant et fusionnant avec virtuosité plusieurs styles déja énumérés par notre Kingbee sur cette chronique et sur le site.
Merci pour tout M.Frayne et pour le délice de votre oeuvre. Vous ne serez perdu ni dans l'ozone ni dans nos esprits.

Le 18 Février 2022 par LEEK

Tout à fait d'accord, rien à jeter et une diversité de styles ou d'ambiances qui font dérouler l'écoute des 2 galettes (ou des 4 faces, à l'époque !) en continu avec plaisir
(pas le cas de tous les XTC, oranges and lemons par ex)

Le 18 Février 2022 par LEEK

Bonjour
Les avis sont différents et tranchés, concernant la longueur de cet opus

Justement personnellement j'apprécie : les plages instrumentales, ou les bruitages d'Eno, sont autant de moments de respiration, voire d'échappées réveuses ( Hairless Heart,Silent Sorrow In Empty Boats)

Album inaltérable et 100% génial !

Le 17 Février 2022 par LONG JOHN SILVER

Très chouette disque pour une (fois de plus) une excellente Kro de notre confrère ZE KINGBEE (oui ZE). Perso, j'adore la reprise de "Dont Pass Me By", un titre de Ringo qu'on ne retiendra pas vraiment à l'origine (même si le White Album est INCONTOURNABLE !), ici enrichi de sublimes harmonies country pour un rock tout ce qu'il y a de plus roboratif, c'est simple, les gars ont fait d'un titre sympatoche, sans plus, un savoureux petit chef d’œuvre.

Le 17 Février 2022 par CSAMSA

« Frais et efficace », voilà qui résume très bien la musique de ce groupe, surtout si on la remet dans le contexte d’une époque (1986-1989) encore très marquée par les synthès et boites à rythme, même si les guitares, acoustiques ou électriques, commençaient à refaire surface. Des guitares bien crunchies, des compos qui vont à l’essentiel, ça faisait un bien fou. Et ça le fait encore. « Open all night » est le second album du groupe, après l’éponyme de 1986 et avant le dernier « In the land of salvation and sin », en 1989, le meilleur pour moi. Ces trois disques viennent d’être parfaitement réédités dans un coffret intitulé « Ultimate » avec de très bons bonus. Et si on aime ce rock sans fioriture, qui sent la bière et le whisky, on peut prolonger le plaisir avec la carrière solo du chanteur Dan Baird, resté fidèle à ce style.