Le 18 Novembre 2020 par THE NEW ANGEL D

Je n'étais pas trop fan à l'époque de cet album car je le trouvais globalement trop lisse.
Ce n'est ni le funk de "Dancing Machine", ni celui qu'on retrouvera plus tard sur "Triumph".

En fait, "The Jacksons" est un pur album de philly soul. Et avec le temps, je trouve que ce style avec ce son où rien ne dépasse est vraiment élégant, classe.
La production du tandem Gamble and Huff est vraiment au top et ils ont écrit ici la moitié des titres. On a sinon quelques reprises et deux titres écrits par les Jacksons.

L'ensemble de l'album est très plaisant. J'aime beaucoup l'atmosphère de "Show You The Way To Go" et de "Strenght Of One Man", les deux meilleurs titres de l'album à mon avis.

"Enjoy Yourself" est accrocheur, parfait pour ouvrir l'album et le groupe double la mise avec "Think Happy".
Sinon, Michael montre sur "Good Times" et "Dreamer" qu'il est toujours bon sur les ballades.

Franchement, pas grand-chose à redire sur cet album très sympa à part que le groupe fera encore mieux par la suite.

Le 18 Novembre 2020 par BRADFLOYD

Bien sûr que la recette est toujours la même. C'est ce que j'explique dans ma chronique. C'est comme en cuisine, vous n'allez pas demander à un chef de vous faire un boeuf bourguignon différent de ce qu'il fait habituellement, non ? D'autant plus si vous avez apprécié les fois précédentes. Cependant, au-delà de la recette, il faut écouter les morceaux et en dégager les mélodies. Soit elles "parlent", soit ce n'est pas le cas. Perso, c'est à partir du 4ème morceau que j'ai éprouvé du plaisir. Je ne demande pas à AC/DC de faire autre chose que du AC/DC. Alors, on peut toujours ergoter sur le "c'était mieux avant". Perso, c'est aujourd'hui que cela m'intéresse. Sinon, autant aller mettre nos deux pieds dans la tombe, direct. Parce que notre jeunesse sera toujours mieux que cette période merdique que nous vivons.

Le 18 Novembre 2020 par THE NEW ANGEL D

@ NONO : Je trouve "ou812" très moyen aussi et très proche musicalement de "5150".
Moins caricatural par moment, il est vrai, mais encore moins fun ... avec un Eddie toujours plus en retrait et une basse inexistante dans le mix. Perso, j'ai du mal avec ce Van Halen-là et, clairement, la magie a disparu après "1984". J'ai encore plus de mal avec les albums des 90's, vraiment pas terribles. Quant à "Different Kind of Thruth", je le vois comme un bonus sympa. C'est un album moyen dans l'ensemble mais qui sonne comme le Van Halen que j'aime.

Le 18 Novembre 2020 par DéCONFIT Né

Comme d'autres dinosaures seventies-eighties (je ne parle même pas des sixties...), on s'approche ici du concept de "salariat". Y'a que les émoluments qui diffèrent.

	Par Forces Parallèles Vous avez parfaitement raison de rappeler que les groupes qui nous ont fait rêver et danser au cours des 60's, 70's et 80's ont gagné beaucoup d'argent et continuent à en gagner comme de vulgaires salariés du Music Business. Cela s'applique aussi bien aux groupes actuels, ceux nés au cours des années 2000, 2010 et 2020 qui ne sont pas davantage philanthropes que AC/DC, même et y compris s'ils sont encore bien sûr dans le coup, et pas encore victimes de la ringardisation. Cette vérité cependant n'a rien de choquant : ces artistes ont choisi de gagner leur vie en mettant leur talent au service de la musique. Quand un groupe est au firmament de son art, personne ne lui reproche d'être salarié du Music Business. Mais dès que ce même groupe accumule plus de 6 décennies de carrière, et n'a donc plus rien à prouver, subissant aussi naturellement un affaiblissement, du moins un tassement, de son talent, dans l'incapacité de le renouveler, alors il semble de bon ton de lui reprocher de poursuivre sa carrière discographique uniquement à des fins mercantiles, pour payer ses impôts peut-être. Aucun groupe à la longévité d'AC/DC n'échappe à cette normalisation de son art. Le groupe australien ne cessera de publier des albums tant qu'il aura la force de rester debout. Imaginez-vous Angus Young se retirer et couler une retraite paisible ? Impensable !! Ce n'est pas le besoin pécunier qui le pousse à produire encore des disques inutiles : c'est qu'il est tombé dans la marmite du rock depuis l'enfance... et ne sait rien faire d'autre de sa vie. A nous de savoir si nous sommes prêts encore à le suivre... ou à le laisser tomber comme un produit ayant dépassé sa date de péremption. aigle blanc

Le 18 Novembre 2020 par JASPER LEE POP

@FINISHERFRANKY
Tu pointes la contradiction de ma chronique? Content qu'elle ne t'ait pas échappé, mon papier était entièrement construit autour du paradoxe qu'en dépit de ses défauts et ses répétitions, le disque finissait par emporter l'adhésion de l'auditeur. Sauf que c'était ce que je ressentais au moment de sa rédaction. Aujourd'hui avec le recul, c'est la monotonie qui l'emporte et j'enlèverais volontiers une étoile à ma notation. Le soufflé est retombé et je vois plus un groupe en manque d'inspiration. Ça reste un bon album mais bien en deça de ce qu'ils ont proposé par le passé.
Ton point de vue sur l'offre marketing et le packaging se défend. Pourquoi râler sur le prix de l'objet quand on peut télécharger illégalement le contenu musical, dis-tu. Je ne suis pas fan de TOOL, ni de personne d'autre, je n'ai plus l'âge mais je l'ai été ado avec un budget argent de poche très restreint et je me souviens du jour où je me suis rendu à la Fnac Les Halles pour acheter Master of Puppets le jour de sa sortie. Si le groupe n'avait alors proposé qu'une édition super méga collector deluxe vendue cinq fois plus chère, j'aurais étranglé le vendeur et incendié le magasin.

Le 18 Novembre 2020 par CLANSMAN57

C'est vraiment très très bon, je ne connaissais absolument pas du tout.
Découvert grâce à ma gentille disquaire, merci à elle:)

Pas de note, je me délecte simplement d'une bonne compilation de ce groupe.

Le 18 Novembre 2020 par TIDJI

Comme Fred, je suis un grand fan d'AC/DC période Bon Scott et jusqu'à Back in Black avec Brian Johnson et je suis d'accord avec son analyse et je partage tout à fait son avis.
J'ai également écouté quelques extraits ainsi que l'album en entier et rien de neuf sur cette galette, ils nous reserve les mêmes type de riffs et de chansons déjà entendus maintes fois et maintes fois, aucune surprise et aucun coup d'éclat, c'est du réchauffé!
Je ne suis même pas déçu car je m'y attendais.
Et donc en toute logique et pour être cohérent jusqu'au bout, je ne noterai pas non plus tout comme Fred.
Alternativement vôtre.
Tidji

Le 18 Novembre 2020 par NONO

@THE NEW ANGEL D : Que penses-tu du suivant, OU812 ? Personnellement je le trouve meilleur que ce pitoyable "5150", même si ça reste assez FM mais il y a un léger retour en arrière. Les titres FM sont moins outrancièrement synthétisés, et les rocks burnés sont moins caricaturaux. Moi j'aime beaucoup OU812.

Le 18 Novembre 2020 par CLANSMAN57

Carton plein à mes oreilles, pas une chanson me déplait.
De plus, l'ensemble ne prend pas une ride et il me semble qu'un lifting ne sera jamais nécessaire.

La plume unique du chanteur-loubard reste inspirée, entre tendresse, humour et amertume.
Même les illustrations sont superbes, ce qui permet de tenir un bel objet entre les mains.

Le célèbre duo avec Axelle Red s'est immédiatement fait une place de premier choix dans le coeur des admirateurs du chanteur, à raison, c'est un petit bijou.
Citons également la très belle conclusion "Mon Bistrot Préféré", avec du très beau monde qui répond présent, textuellement parlant.
De quoi donner envie de s'y rendre!

Superbe.

Le 18 Novembre 2020 par LE MOUNGEPEDOUN

Grand album du combo, très 'fun', on sent que les quatre comparses prennent du plaisir et s'éclatent. Quant au son, il est énorme, cet album est très très agréable à l'écoute, et très court en temps (une demi heure), ce qui le rend homogène et concis. Je suis conquis par ce disque depuis bientôt 40 ans. Un must du genre.

Le 18 Novembre 2020 par CLANSMAN57

J'ai juste écouté les trois premières chansons et j'ai arrêté.
Non pas que ce soit mauvais, j'ai même tapé du pied, mais il y a comme une désagréable sensation d'overdose, c'est toujours pareil.

Aucune envie de me forcer, je passe mon tour et je ne note pas.

Le 18 Novembre 2020 par LE MERLE MOQUEUR

On bout de tant d'années de carrière, tous ces groupes finissent par être et même
AC/DC... BCBG.

Le 16 Novembre 2020 par NONO

Fair Warning est probablement l'album dans lequel Eddie est le plus démonstratif dans son jeu de guitare. Des soli totalement incroyables.
Un excellent album, dans lequel tout se tient, rien à zapper, pas même les deux derniers titres un peu plus faiblards...
Un album assez sombre aussi, et lorgnant souvent légèrement vers le funk, donc moins hard-rock que les autres albums.
Dans mon trio de tête, avec le 1er album et Women & Children First.

Le 16 Novembre 2020 par RICHARD

Ce week-end sur France 5 est passé un reportage relativement intéressant quoique parfois un brin hagiographique sur le rap marseillais d'IAM à JUL. L'occasion de conforter un peu plus l'importance évidente de ce groupe dans la démocratisation de ce style (sans se vendre pour autant) et de (re) voir avec plaisir l'essentielle et formidable Keny ARKANA.

Le 16 Novembre 2020 par CLANSMAN57

C'est le premier album que j'ai écouté de ce groupe, ce fut un coup de coeur immédiat.
Retour en magasin très rapide pour m'en procurer d'autres que j'avais aperçu.
Je trouve aussi que Brassens est une influence, comme pour certains autres groupes de cette jolie scène.

Je copie donc sur Ramon pour la note:)

Le 16 Novembre 2020 par THE NEW ANGEL D

Plus le temps passe et plus j'ai un peu de mal avec celui là. Autant, "1984" flirtait avec le fm et ça apportait un petit truc nouveau mais celui ci s'embourbe totalement dans le genre.

Quand on regarde les albums d'avant, c'était toujours un peu inégal et bancal mais c'était fou, varié, imprévisible. Ici, on a un album formaté et homogène de A à Z ou Van Halen perd son identité.

Et puis la production? difficile de faire plus anti rock n roll. C'est synthétique de partout !
Tout ceci est trop rigide. Quand au chanteur, Sammy Hagar : le mec assure mais il est d'un sérieux ... où est passé le fun, le big rock ? Bref, où est Van Halen ?

Là, c'est quasiment un tout nouveau groupe . Et c'est souvent d'ailleurs quand il fait sa soupe FM qu'il se montre convaincant. Car les singles "dreams" et "why can't this be love" sont clairement réussi si on aime ce genre . Par contre, le groupe pousse le bouchon un peu loin sur "love walks in", pas mauvais mais un peu banal et très cul cul.

Pour les titres plus rock, j'aime bien le mid tempo "5150" qui se démarque un peu avec des passages à la guitare ou Eddie montre qu'il est Eddie. Quand à "Inside" et son groove synthétique, idem.

Par contre, quand le groupe fait du hard...ça ronronne et c'est pas génial.
Le titre "good enough" est tout juste moyen et le nerveux "get up" est à la limite de l'écoutable. Quand au mid tempo "summer nights" et "best of borh worlds" avec son coté acdc sous tranxène, c'est correct mais guère plus.

C'est pour ça que la suite de Van Halen ne m'intéresse pas. Ce hard rock convenu et souvent chiant m'ennuie.
"5150" reste toutefois un album correct, sauvé par quelques bons titres et quelques pirouettes d'Eddie.

Note : 2,5 arrondi à 3

Le 16 Novembre 2020 par NONO

@Fred : c'est vrai : il y a des albums qui eurent tant de succès, qu'ils symbolisent en eux-mêmes toute une époque, tous les souvenirs rattachés à l'année de leur sortie.
Cela tient, pour beaucoup, au fait de la fréquence de passage radiophonique des tubes d'un album. Un peu comme un parfum fait immédiatement penser à une période, une circonstance précise.
"The Joshua Tree", c'est clairement les années 87 /88, tout comme "Diesel and Dust" de Midnight Oil juste un pue après, ou bien Brothers in arms pour 1985 (Live Aid, etc.) ou encore "Thriller" pour les années 1982 / 1983 (debut de la MTV...)

Le 16 Novembre 2020 par K-ZEN

La chronique retransmet parfaitement l'aspect dangereux de cette musique. Pour qui ne connait Nick Cave seulement via le prisme des Bad Seeds, la découverte risque d'être surprenante.
Un must-have, la bande-son parfaite pour embarquer sur l'embarcation douteuse de Charon.

Le 16 Novembre 2020 par FINISHERFRANKY

Je voudrais pointer la contradiction de la revue de JASPER LEE POP : dire en 1ère moitié que c'est vu et revu pour dire dans la seconde moitié qu'on ne peut pas s'en passer. C'est difficilement possible. Quand un AC/DC joue le même titre depuis 50 ans on trouve ça effectivement chiant et on se contente des vieux albums. La seconde moitié de la revue montre que ce n'est pas le cas ici. Parce qu'évolution il y a selon moi : les ambiances sont plus planantes, les parties métal sont moins agressives à l'image d'un Maynard James moins vociférant, les montées en tension et les parties progressives sont plus nombreuses. Je trouve qu'il y a accentuation, concentration même, de l'univers esthétique des albums précédents et qu'ici, cette esthétique m'apparait plus pensée et travaillée pour donner un album d'une grande homogénéité. Quand les intermèdes sonores ne sont pas comptés comme partie intégrante de l'album par JASPER LEE POP alors que je les trouve non accessoires, nécessaires à la construction de cette esthétique je pense qu'on n’a pas (encore) saisi la portée de cet album comme j’ai pu la saisir. Je me trompe peut-être mais tant pis j’y prend plaisir. Dans la continuité de cette idée, le débat sur le packaging m'agace: je n'ai pas acheté un maxi single de pop musique avec 2 refrains et 2 couplets, et je n'ai pas peur des mots, j'ai acheté une œuvre. On peut trouver ça ridicule, ne pas le voir comme on a trouvé les Fauves et les Impressionnistes ridicules en leur temps. Donc comme pour tout autre artiste des arts plastiques, je plonge pour posséder l'objet. Je suis un vieil amateur qui aimait manipuler les vinyles durant mes écoutes alors ici je retrouve le même plaisir, décuplé par un bloc musique + artwork unique. Le prix ? Pour moi il n'y a pas débat, ça dérange qui quand la musique est disponible par ailleurs pour rien, comme le prouve JASPER LEE POP.

Le 16 Novembre 2020 par THI

Je rejoins le chroniqueur, c'est un put*** de bon album. Comme toi, Erwin, il est particulier à mes yeux car c'est le 1er album de VH que j'ai connu. Un copain l'avait acheté peu après sa sortie et m'avais fait une copie K7. Sur le dernier titre ne tenait pas sur cette cassette de 30 minutes.
Rien à jeter, tout est bon, beaucoup de pêche, de rythme, des bons solos de guitares et des super riffs.