Le 04 Mars 2022 par TOMMY_CALE

Mais de rien, tu as bien résumé ce mysticisme autour de la radio. J'ai écouté "Back where i started" j'aime beaucoup, un bon blues rock bien solide sonnant bien eighties. Je reviens à ton avant-dernier commentaire, je te remercie également pour l'info concernant le livre de Bertrand Bouart sur J.J. que ma moitié m'a réservé pour mon anniversaire ce mois-ci, du coup. Eh oui, 'Cloudy day' est belle à pleurer !

Cheers

Le 04 Mars 2022 par CHIPSTOUILLE

C'est avant tout révélateur que j'étais bien KO hier soir après 9h de bagnole. Donc du côté des EU (qui vampirisaient le marché international), qu'est ce que j'ai pu voir comme Peplums carton-pâte, comme Westerns inintéressants ou comme films policiers insipides par le passé ! Et les films d'horreur bidons, j'vous dis pas!

Si on s'intéresse à la production internationale, il y a de quoi faire. Je vais commencer par balancer quelques noms comme Denis Villeneuve, Xavier Dolan, Mamoru Hosoda et Makoto Shinkai. Et même, toujours, Christopher Nolan. Même si je peux comprendre qu'on ait été déçu par Tenet, il y a toujours au moins l'ambition de proposer du jamais vu auparavant.

Aujourd'hui avec Internet, il y a des tas de passionés qui révèlent des chefs d'oeuvres (passés ou présents) qui sont passés aux oubliettes en plus. On est quand même moins à la merci du taux de remplissage de salles et du marketing qu'on ne l'était autrefois. Sur la scène internationale, je n'ai jamais vu autant de bons films canadiens et japonais donc, mais aussi indiens, polonais, argentins ou coréens que ces dernières années... L'offre est tellement pléthorique qu'il est impossible d'en faire le tour. Vous préférez l'époque d'avant, quand on avait même pas de magnétoscopes, une seule chaîne d'état sur un écran télé CRT qui fait bien mal aux yeux (pas forcément en couleurs en plus) et 6 films en salle par semaine maximum dont a minima 2 comédies franchouillardes bas de gamme et 2 nanards américains, sérieusement ?

C'est sûr que si vous comptez sur le mastodonte qu'est devenu Disney pour vous pondre des chefs-d'oeuvre, c'est plus compliqué. Mais même là, on a de temps à autre le droit à un Tomorrowland, Zootopia, Coco ou Spiderman: New Generation. Ce n'est pas que de la daube non plus.

Le marché n'est plus exclusivement calibré pour les mâles blancs entre 40 et 70 ans qui râlent tout le temps, c'est peut-être ça qui vous gène ? :)
On va certes avoir quelques années un peu moribondes côté sorties cinéma, Covid oblige. Mais comparer ces 2 ans aux 100 ans de production qui ont précédé ce n'est d'une part pas très fair-play, mais c'est surtout se mettre des oeuillères. Dire "c'était mieux avant", c'est juste faire preuve de paresse intellectuelle.

(et je ne parle même pas des séries dont la qualité - et la quantité - a augmenté de façon exponentielle aussi. Mais il y en aura toujours pour m'expliquer que Code Quantum, c'était mieux que Travellers. Ha-ha-ha c'te bonne blague :) )

Le 04 Mars 2022 par BAKER

Chips, ton intervention est un joli révélateur: à aucun moment Fred n'a parlé de cinéma FRANÇAIS! ;)

Ça n'enlève rien à ta réponse hein, juste qu en tant que ex cinéphile, je suis malheureusement du côté des pessimistes et des cetaitmieuxavant, mais la aussi pas QUE pour la France.

Le 03 Mars 2022 par CHIPSTOUILLE

C'est vrai ça, où sont passés les Max Pecas et autres Jean Rollin d'aujourd'hui ?
Et tous ces chef-d'oeuvres dans lesquels Michel Galabru ou Jean Lefebvre ont donné leurs lettres de noblesse au cinéma Français ? C'était tellement mieux avant...
Je sais bien qu'avec l'âge on oublie, mais il ne faut jamais oublier que le temps permet avant tout de faire le tri.

Je ne suis pas un expert en cinéma français, mais lire ça à peine 24h après avoir découvert Le chant du loup, ça m'est donc un peu difficile, je dois avouer. Je recommande chaudement 'Je ne suis pas un homme facile' ou 'Bienvenue à Marly-Gomont', qui n'ont de mémoire rien de remarquable côté mise en scène ou musique, mais si ça peut en aider certains à ouvrir un peu les yeux sur notre société d'hier et d'aujourd'hui, c'est toujours ça de pris... Sinon, 'Jusqu'à la garde', 'Au revoir là-haut', 'Les Invisibles', 'La fille inconnue', '120 battements par minute' ou 'Adieu les cons', ça marche aussi.

Pour les amoureux de la musique, 'Le concert' ou 'Fauteuil d'orchestre', bien qu'ils aient déjà quelques années d'ancienneté, me semblent également quelques incontournables à ne pas manquer.
Enfin, a minima pour sa bande son classique du XVIIIe qui ose sortir des tubes usuels, je conseille bien entendu 'Madame de Joncquières'. Mais bon, Cécile de France qui donne la réplique à Edouard Baer, je ne devrais même pas avoir à vous appater en vous disant que c'est adapté d'un texte de Diderot pour que vous vous jetiez dessus.

Le 03 Mars 2022 par FRED

Film magnifique de talent et de savoir-faire à tous les niveaux, dont celui de la bande originale.
Franchement, lorsque l'on voit ce qu'est devenu le cinéma et ce qu'il a pu être, cela plonge dans un abime de perplexité.

Le 03 Mars 2022 par CSAMSA

Merci pour cette anecdote qui méritait d'être contée car elle illustre le pouvoir de la radio qui a été source de nombreuses découvertes marquantes. J'imagine toujours le choc qu'ont pu ressentir ceux qui ont découvert les premiers titres d'Elvis à la radio, ils en parlent tous avec beaucoup d'émotions. J'ai eu la même quête avec un titre que j'avais découvert par hasard et que j'adorais (et adore toujours), j'ai mis un temps fou à mettre la main dessus. Il s'agit de "Back where I started", signé Box of Frogs, un groupe formé en 1984 par les anciens Yardbirds. Ils ont sorti deux albums, avec la présence de grands guitaristes (Jeff Beck, Rory Gallagher, etc.) et le premier album est vraiment très bon. Le titre en question n'a rien de révolutionnaire (un 'Boogie Chillun' revisité) mais la voix et l'harmonica font mouche, parfois ça ne s'explique pas.

Le 03 Mars 2022 par LE MERLE MOQUEUR

MARIE THÉRÈSE et l'école

Il faudra un jour que l'histoire enseignée dans les collèges et les lycées de France et de fasse si je puis dire, sa révolution copernicienne, qu'elle sorte enfin de sa vision aristotélicienne...
Mais c'est toujours dur de sortir de sa niche souvent on préfère demeurer dans son trou.

MARIE THÉRÈSE, impératrice (le titre met l'accent sur son rôle d'épouse et uniquement sur ce rôle ) femme éclairée décréta l'école obligatoire pour les enfants nés sous le joug de la monarchie des Habsbourg. Avec cette réforme l'état commença à gérer le monde éducatif. La scolarité obligatoire fut étendue à 6 années. Pas d'écoles clandestines pour les filles avec Marie Thérèse, elles avaient aussi le droit à la connaissance... Oui je sais connaissance orientée vers le devoir de l'épouse attentive, de la ménagère de qualité et aussi connaissance visant à former des bonnes dociles et des servantes fidèles et discrètes... Mais avouons qu'en 1774 c'était une avancée... (je ne trouve pas de qualitatif...) Malgré ses efforts le taux d'analphabètes restera élevé jusqu'à la fin du 19 siècle.

Une évolution notable tout de même car avant ce changement toutes les écoles étaient privées et donc à la main de l'église catholique qui s'exerçait à mettre les gamins à genoux.

C'est pourquoi je vais écouter d'une oreille attentive, de l'autre je suis sourd, cette quarante-huitième symphonie en élève consciencieux sans savoir, à mon grand regret,
si cette impératrice ne l'a jamais entendue.

Le 02 Mars 2022 par FRED

J'ai 30 ans d'expérience professionnelle, en tant que cadre.
Je peux assurer une chose : les anciens titulaires d'un certificat d'études en 1990 écrivaient mieux que certains titulaires de diplômes supérieurs aujourd'hui (orthographe, syntaxe).
Cet effondrement du niveau scolaire est la conséquence d'une politique engagée dans les années 80 : 80% de titulaires du bac' par génération. Résultat : ce diplôme ne vaut plus rien et les jeunes, qui ne lisent d'ailleurs plus, ne savent pas écrire.

Le 02 Mars 2022 par CHIPSTOUILLE

J'avoue qu'entre la petite vérole durant son enfance, son arthériosclérose de fin de sa vie, et divers épisodes qui font mention de polypes nasaux en effet et de recours à divers médicaments, je n'avais pas particulièrement fait attention à ce cumul de soucis durant cette année 1783. Merci pour cet éclaircissement.

Je me souviens en revanche qu'il a failli y passer en 1771 à cause d'un "fort accès de fièvre". Son frère Michael (qui lui venait de perdre sa fille) avait d'ailleurs pris un congé pour passer le voir. Il officiait à Salzbourg donc relativement loin pour l'époque, il fallait traverser l'actuelle Autriche en diagonale pour faire le chemin. Les deux frères ne se sont après plus revus jusqu'en 1798, soit 27 ans plus tard... Autre époque, autre moeurs!

J'ajoute que c'est d'ailleurs peut-être cette fièvre qui a pu provoquer d'une part la symphonie funèbre l'année même, d'une autre l'élan d'originalité de la trilogie des symphonies 45-46-47 de l'année suivante. Je serais curieux de lire une analyse plus étendue sur les corrélations possibles entre poussées de génie et maladies ! (CHOPIN sur son lit de mort ? BEETHOVEN et sa siphilis ? PERGOLESE et sa tuberculose ?)

Le 02 Mars 2022 par FINISHERFRANKY

J'ai découvert Nils Frahm tardivement; par ses compos répétitives, hypnotiques. Ici seules Wall et Four Hands me rapprochent de ce style, mais le reste est trop minimaliste et dépouillé pour me convenir vraiment. Dans ce registre seul Ode me satisfait quand même.

Le 02 Mars 2022 par CHIPSTOUILLE

Comme le contenu de cette chronique, très critique envers l'éducation nationale d'hier, ne propose rien de très concret pour améliorer la situation qu'elle dénonce (obsolète, qui plus est), j'ai retrouvé à peu de chose près mes mots dans la bouche d'Eric Zemmour. Je dois donc reconnaître là que j'ai commis une erreur.

Donc histoire qu'il n'y ait aucune ambiguïté dans mon propos, je me dois de développer un minimum celui-ci.

Commençons par faire preuve d'un peu d'humilité. Je critique ici le contenu du programme d'histoire de classe de 4ème tel qu'il nous était proposé en 1993-1994. Je me souviens qu'il était déjà différent pour la promotion de 1981 qui me suivait. Leur enseignement de l'histoire ne suivait plus l'ordre chronologique. Chose qui me semble toujours très confuse. Mais je n'ai pas connaissance du détail, ce redécoupage partait sans doute d'une bonne intention. J'avais de la peine pour chaque redoublant de ma promo 1980, c'était double-peine pour eux. Mais à partir de là, je ne suis pas expert en la matière, je ne connais pas le programme d'histoire actuel, et je serais bien mal avisé de critiquer la situation d'aujourd'hui. Si ça se trouve, c'est déjà beaucoup mieux qu'à l'époque. Je n'en sais strictement rien.

Monsieur Zemmour, tout au contraire, critique bien la situation actuelle tout en nous expliquant que tout se dégrade depuis 30 ans. Fenêtre temporelle complètement aléatoire que les politiciens nous ressortent à toutes les sauces dès qu'ils veulent nous expliquer que "c'était mieux avant". Ironiquement, cela doit faire à peu près 30 ans que je m'intéresse à la politique. Justement, j'entends des phrases de ce type depuis lors. J'imagine que cette rengaine date donc d'il y a plus longtemps. Espérons qu'entre 1963 et 1975 au moins, personne n'espérait revenir à la situation de 30 ans plus tôt...

En prenant l'hypothèe que le programme actuel d'Histoire ne serait guère plus pertinent qu'à mon époque, chose qui reste à confirmer, je souhaiterais donc ceci. Il faudrait que celui-ci se concentre moins sur la France et aborde davantage l'histoire du monde dans sa globalité. Par exemple, que l'on ne se contente pas de nous expliquer que Charles Martel a arrêté les arabes à Poitiers et de nous faire bêtement apprendre la date que j'ai depuis oublié (VIIIème siècle, ça je m'en souviens, et c'est ça qui est important). Mais qu'on nous explique plutot l'origine de la religion musulmane, l'expansionisme des arabes qui a suivit, le fait que s''ils ne sont pas restés au royaume des Francs, ils sont en revanche restés en Espagne jusqu'en 1492. Qu'on nous explique l'age d'or du moyen-orient, leur rayonnement culturel et scientifique au moyen-âge, alors qu'en Europe (jaloux, sûrement...) nous étions empétrés dans l'inquisition et les croisades.

J'ajoute, pour en avoir discuté avec des enseignants, que si le programme devait être modifié, je souhaiterais que cela soit fait de manière progressive. Ce que j'appelle la méthode des "petits pas". Avec un échange régulier pour retenir les leçons de ce que toute modification apporte ou retire, afin d'étudier sur le champ les prochaines améliorations possibles, que l'on voit dans quelle direction doit s'orienter le prochain "petit pas". Plutôt que de le modifier dans sa globalité tous les 2 ans, sans que les enseignants n'aient eu le temps de s'adapter au précédent. En outre, je souhaiterais que le programme national n'impose pas le contenu des cours à 100% du temps, mais qu'au contraire on laisse le temps et la liberté aux enseignants de compléter le programme avec des sujets qui leur tiennent à coeur, sur lesquels ils ont une réelle expertise dont ils souhaiteraient faire profiter leurs élèves (ce n'est pas spécifique à l'histoire, donc). Ceci afin d'encourager au maximum la diversité (y compris des connaissances) sur l'ensemble du territoire, plutôt que de tous vouloir nous faire sortir du même moule, comme si l'école était une usine. Je pense que la diversité est une grande richesse et qu'il faut l'encourager. Elle peut également se construire, plutôt que de lutter contre sous prétexte d'égalité ou d'efficacité.

Je suis d'ailleurs pour le port du voile à l'école, qui ne provoque le "trouble à l'ordre public" que lorsque l'on ne lutte plus contre les discriminations. Je n'ai jamais compris cette interdiction provoquée par une circulaire qui date... tiens donc... de 1994, soit il y a 28 ans ! (plus que 2 ans pour avoir le droit de dire que cela fait 30 ans que rien ne va plus, ce sont les réacs qui vont être contents !)

Il ne me semble pas que ce soit ce que Monsieur Zemmour propose dans son programme.
Je sais que ça n'a rien à voir avec la musique. Je m'en excuse. Merci de m'avoir lu!

Le 02 Mars 2022 par FAB

Jen ne connaissais que de nom. Au niveau voix, arrangement et feeling c'est tout simplement exceptionnel.

Le 02 Mars 2022 par FAB

Moins bon que le 1er disque, mais la note est sacrément sévère.

Le 02 Mars 2022 par JASPER LEE POP

Bob Ezrin à l'occasion des 40 ans de Destroyer: "Une des mélodies de "Great Expectations" est empruntée à Beethoven dans sa sonate dite"Pathétique". Je me suis dit qu'il n'y verrait pas d'inconvénient et qu'il ne m'enverrait pas son avocat".
Évidemment je détestais cette chanson quand j'étais gamin et un peu moins bête avec les années, je me suis calmé. N'empêche que l'excès de crème chantilly la rend toujours difficile à digérer. On la croirait presque écrite par Jim Steinman pour MEAT LOAF.

Le 02 Mars 2022 par MARCO STIVELL

Rah oui désolé Chips, faute à la con et horaire pas tardif du matin : je voulais bien écrire Sonate !

Cela dit, avec le nom "Pathétique", tu aurais quand même dû rectifier de suite... Je suis déçu ! ^^

Le 01 Mars 2022 par CHIPSTOUILLE

Il m'aura bien fallu 15 à 20 minutes comprenant :
- Une demi lecture du commentaire de MARCO que j'ai interrompue pour...
- Une écoute de "Great Expectation" de KISS - tient oui j'ai déjà entendu ça... Hmm c'est pas Malmsteen qui a également repris ça à la guitare ? Ca doit être un truc de classique...
- Une reprise de la lecture du commentaire (toujours en diagonale) en me disant bêtement "elle avait un surnom la symphonie n°8" ?
- Une écoute dudit mouvement de la symphonie n°8 où je n'ai pas retrouvé ladite mélodie. Normal, elle n'y a jamais été. J'me disais bien que, de mémoire, même si j'ai été peut-être un peu sévère, il n'y avait rien d'aussi fulgurant dans celle-ci...
- Une réalisation que j'ai déjà entendue ça au piano, aussi...
- Une réécoute rapide de quelques mouvements lents de concertos pour piano de BEETHOVEN (1 , 2 , 5...) pour enfin réaliser !
- C'est une SONATE, la n°8 pathétique de BEETHOVEN, pas une symphonie !


Sacré Marco, tu m'as bien eu ! :D


Sinon, dans cet esprit, pour une reprise de BEETHOVEN à la fois dans la culture française et le Metal, tentez une écoute de :

- "Poupée de cire, poupée de son" de France GALL (ça je suis sûr que tout le monde connaît)
- Le prestissimo de la SONATE pour piano n°1 de BEETHOVEN (autour de 14 minutes pour l'interprétation de Barenboim en vidéo sur Youtube)
- L'excellente "Heroes of the Waterfall Kingdom" de RHAPSODY OF FIRE (tirée de l'album From Chaos to Eternity), plus précisément le refrain de ses parties II et V, qui déboule pour la première fois après 6 bonnes minutes et des effets d'annonces avec des choeurs dans cette pièce de tous les excès (mais que c'est bon)

Moi je préfère la version de RHAPSODY :)

Si on prend le mouvement lent de la sonate au clair de lune et "Still Loving You" de SCORPIONS, on doit bien pouvoir trouver une chanson française qui s'est également fortément inspirée de la même chose quelque part... :)

Le 01 Mars 2022 par LE MERLE MOQUEUR

Concerto pour violoncelle N°2 pour se détendre les méninges, il en avait bien besoin papa Haydn, surtout qu'en 1783 il n'a pas toujours pété la forme. C'est l'année où souffrant de catarrhes Joseph se plaint et écrit à un éditeur le 27 janvier 1783": "... ne soyez pas fâché contre moi, car j'ai dû rester 14 jours au lit à cause d'un catarrhe", et peu de temps après, il fait à nouveau état d'un "cathare si violent que j'ai été inutilisable pendant trois semaines entières"
1783 c'est aussi une de ses années où il sera mis à rude épreuve avec ses polypes nasaux. Par trois fois au cours de sa vie, sans narcose le chirurgien en chef de l'armée autrichienne tentera de l'opérer. Échec. Il perdra même un morceau de l'os nasal. Haydn qui avait de l'humour, surtout sur lui même dira : "« Je dois laisser le mec pourrir sous terre maintenant ; ma mère a également souffert de cette affection sans qu'elle ne meure. »

Oui aux vu et au su de ce qu'a enduré Haydn durant cette année 1783 on ne peut que se réjouir de la qualité de concerto où le violoncelle ne nous fait pas grincer des dents.

Le 01 Mars 2022 par TOMMY_CALE

C'est assez amusant que tu cites "Carry On" car c'est justement par ce titre que j'ai connu J.J. un soir de septembre 2005 (j'avais 19 ans), par hasard sur mon transistor, en faisant défiler les fréquences radio et en tombant donc sur une obscure station flamande, ne sachant pas sur le coup (ni après) qui en était l'auteur, ni le nom du titre.
J'ai tout de suite été frappé par ce son particulier, la mélancolie se dégageant de ce morceau malgré son intensité et bien sûr cette guitare si parfaite (qui me fit penser à Mark Knopfler). Mais comme on disait : morceau court, bien trop court !
Je suis alors resté branché sur cette station des semaines, des mois en espérant retomber dessus : sans succès.
En quête farouche de savoir qui se cachait derrière ce mystère, ce sont des mois après, dans un grand magasin électro-ménager, au "rayon CD catégorie country" dans lequel pendant une grosse partie de l'après-midi j'ai écumé une bonne vingtaines d'albums et compils (on pouvait alors écouter 30 secondes de chaque titre, du moins quand le CD faisait partie de la base de données) que je découvris le graal : Je tombe sur un certain J.J. Cale - Anyway the wind blows the anthology et, bizarrement, j'ai eu une prémonition. Il a bien LA gueule de CE cow-boy que j'imaginais.
Miracle, les 2 CD (il s'agit d'une double-compilation chronologique de ses albums, sortie en 1997) font partie de la base de données. Le premier Cd se lance donc et...incroyable : je fus subjugué tout le long de celui-ci, à l'écoute de cette musique si caractérielle, que l'on a décrite plus bas. Le véritable coup de foudre.
Sur le c*l et imaginant vraiment que ce morceau mystère tant désiré puisse être l'oeuvre de ce type, que se lança le second CD et là...ce premier morceau ! Oui oui ! Oui c'est bien celui là ! "Carry On" ! Je fus complètement ému et heureux, ressentant comme une consécration ! Après tant de temps, enfin cette chanson résonna de nouveau en moi. Repassant au moins 10 fois la mi-minute de "Carry On" avec toujours la même émotion, voilà le Cd reparti dans ma besace grâce à mes maigres économies d'étudiant. Depuis ce jour béni, jour ouvrant un nouveau cycle de ma vie, ce fameux J.J. Cale ne me quitta plus !

Le 01 Mars 2022 par DEJAVU

Je me suis acheté le double CD "Mixing Colours Expanded", cet album me rappelle un peu la collaboration Harold Budd/Brian Eno, j'aime l'écouter en fin de journée, quand la lumière du jour décline, on y retrouve les atmosphères de l'album "The Shutov Assembly" de Brian. Je n'aime pas du tout l'illustration mais la chronique d'Aigle Blanc est excellente. Merci.

Le 01 Mars 2022 par MARCO STIVELL

En pleine découverte du cinéma de feu Jean-Pierre Mocky, hier matin, j'ai regardé [i]13 French Street(fi] (2007), un de ses meilleurs films au passage.
Durant une séquence finale assez sombre et réussie, l'acteur Tom Novembre au piano joue quelques airs romantiques, le dernier m'ayant particulièrement marqué, d'abord par sa beauté, ensuite car pour moi et ce qu'il me reste de mémoire, c'était l'intro d'une chanson pop-rock. Pendant une heure, j'ai tenté vainement de me souvenir de laquelle.

Ce matin, une fois debout et sans réfléchir, paf, l'évidence même : "Great Expectations" de KISS, bien sûr ! Faut dire que quand je l'ai en tête, ce sont souvent plus son refrain, ses paroles géniales.
Je me suis extasié quelques instants en me disant "Trop bien, Mocky et Novembre (surtout lui à mon avis) devaient l'un ou l'autre aimer KISS pour faire ça !"
Sauf qu'en fait, j'ai découvert que cette intro qui est certainement bien plus voulue par Bob Ezrin que quiconque d'autre dans le groupe, est en fait calquée sur celle de l'Adagio Cantabile, second mouvement de la Symphonie N°8 "Pathétique" de BEETHOVEN !

N'étant pas franc connaisseur du Ludwig, ça ne m'aurait pas sauté aux oreilles lors de la découverte de KISS ni même après, mais bon voilà, petit détail sympa qui ne fait qu'ajouter à la haute valeur que je donne à ce disque iconoclaste, ma porte d'entrée au groupe !