Le 29 Février 2020 par STREETCLEANER

@LEO

C'est surprenant que tu n'entendes pas un peu Morrissey dans cette manière de chanter de Newman, c'est aussi ce qui fait de cet album un album un peu à part dans leur discographie. Pour Echo & the Bunnymen tu entendras bien le son de leur guitare sur la réinterprétation de "Finest Drops" (sur l'album suivant IBTABA) et dont la chro sortira un de ces quatre. On sera au moins d'accord sur la qualité de cet album.

Pour la petite histoire j'avais fait écouter il y a quelques temps cet album à des passionnés de musique de ces années-là (post-punk, new wave etc) et il en ressortait que :
- j'avais toujours la même réflexion sur les SMITHS
- ces personnes ne connaissaient pas cet album, et pas très bien WIRE, essentiellement les albums Pink Flag et le fameux 154
- elles ont toutes adoré cet album

Evidemment la musique n'est pas similaire à celle des SMITHS, c'est pourquoi j'avais précisé "Si j’évoque ces deux groupes ce n’est pas parce qu’il s’agit d’une musique identique à ce qu’ils faisaient alors mais parce que cet album est à même de conquérir leurs publics" (j'aurais dû le souligner et le mettre en gras lol).

S'agissant des harmonies vocales il est certain qu'elles sont partagées, c'est la raison pour laquelle j'avais précisé "divers" dans les crédits du line-up.

Le 28 Février 2020 par GOLGOTH 68

J'avais acheté l'album à sa sortie à cause de "Zombie" que j'appréciais beaucoup (et c'est toujours le cas) mais j'avais été déçu car c'est un titre que ne reflète pas vraiment le contenu de l'album. Avec le temps, je n'écoute plus vraiment souvent ce disque...

Le 28 Février 2020 par RICHARD

C'est à partir de cet album du "triomphe" que je ne me suis plus retrouvé dans Indo. Je reste un indéfectible fan de la première mouture, celle avec Dominik qui reste et restera le meilleur compositeur du groupe. En plus d'être long, j'ai toujours trouvé Paradize un brin opportuniste. Sirkis raccroche la vague Placebo, Manson and Co. "Le Grand Secret " est pompé sur le "Blank Page" des Pumpkins et Marilyn sur "Goodbye Horses" de Q Lazzarus. On retrouve les marottes sirkisiennes qui seront parfaitement en phase avec le public visé de l'époque : les 14-15 ans. Sirkis a le syndrome de Peter Pan mais est-ce une raison pour jouer le jeune...il a été maintes fois plus crédible. Je retiens surtout "Popstitute" et son côté Molko, "Dark" pour ses guitares CURE- NEW ORDER et surtout "Un Singe En Hiver" écrit par Murat qui capte l'essence même d'Indo. Je ne dis pas que cette galette a le parfum de l'enfer (je sais, elle est facile), mais ça y ressemble quand même.

Le 28 Février 2020 par LEO

Oui je suis bien d'accord, A Bell Is A Cup... Until It Is Struck est un grand disque de pop-rock arty en dépit de son enrobage sonore millésimé qui ancre vraiment le tout dans son époque. heureusement, cet habillage estampillé 'fin des années 80' ne parvient pas à gâcher toutes ces superbes compos car la production de Gareth Jones (comme sur l'album précédent) ne mise pas tout là dessus et elle reste assez aérée au final.
Contrairement à STREETCLEANER, je ne rapprocherai pas du tout ce WIRE cuvée 88 d'Echo & The Bunnymen ou encore moins de The Smiths qui faisait une pop-rock radicalement différente (bien plus inspirée par la pop des sixties et le glam rock des 70's tout en y injectant une légère touche post-punk) et avec des chanteurs en complète opposition (Morrissey avec son style et son élocution plutôt grandiloquente et extravertie, et Colin Newman qui met bien plus de distance et de nonchalance dans son chant qui sonne presque par moments comme Hugh Cornwell des Stranglers). non, la musique de WIRE de la fin des années 80/début des années 90 est bien plus dans l'esprit de l'electro-pop telle que la pratiquait New Order depuis la fin'82-début'83, mais d'une manière bien plus insolite et personnelle chez WIRE (ce qui aura pu dérouter quelque peu l'auditeur lambda malgré le caractère tout à fait abordable de ces compos).
Si la musique contenue dans The Ideal Copy était plus accessible que celle des trois premiers albums de la formation à la fin des années 70, le groupe ne pouvait s'empêcher d'y ajouter quelques compos plus expérimentales alors que dans A Bell Is A Cup... il n'y a plus aucune trace de titres abrasifs, mais cela ne signifie pas pour autant que WIRE tombe ici dans la facilité et la prévisibilité. le groupe garde son identité et il n'y a tout juste que l'énigmatique "A Public Place" qui donne dans l'étrangeté avec ce mélange entre sérénité (pas de rythmique, le chant de Colin Newman proche mais détaché, plus de doux arpèges de guitare et une simple nappe de synthé en fond) et un côté un peu bizarre et inquiétant (des riffs de guitare distordus sortis de nulle part ainsi que des bruitages divers disséminés ici et là).
STREETCLEANER a raison, il n'y a ici aucun titre secondaire ou de trop. toutes les compos se valent mais chacune a son particularisme. toutefois, si je devais en détacher quelques unes à titre personnel, celles-ci seraient: "The Queen Of Ur And The King Of Um", "Free Falling Divisions", "It's A Boy", "Kidney Bingos", "Follow The Locust" et le final "A Public Place".
À noter que les passages chantés avec une voix grave (« I can't wait to see the doctor ») dans l'entêtant "Follow The Locust" ne sont pas assurés par Colin Newman mais par Graham Lewis qui s'occupe également du chant principal sur "The Finest Drops" !
5/5 sans discussion possible.

Le 28 Février 2020 par RAMON PEREZ

Par contre tu parles de Tina S et je suis toujours sur le cul de sa version de la sonate au clair de lune. Une vraie barge !

Le 27 Février 2020 par CLANSMAN57

J'aime bien! A acheter peut-être...
L'édition rallongée vaut-elle le coup?

Le 27 Février 2020 par LE OUISTITI

Totalement d'accord sur ton appréciation des chansons moins popesques et plus vibrantes de DD. Je trouve que c'est sur ce rayon qu'ils sont le plus convaincants et "Before The Rain" est une pépite, du niveau de "The Chauffeur".

Le 27 Février 2020 par LE OUISTITI

@POMPOMPIDOU

De nombreux exemplaires du vinyle de 1981 sont en vente sur Discogs si intéressé et les prix sont assez corrects.

Le 27 Février 2020 par RICHARD

Un très bel exemple de comment passer au tamis de son talent ses influences musicales, pour ne pas dire celles dans l'air du temps.

Le 27 Février 2020 par FRANçOIS

Cet Archive, j'adhère et j'adore ! Ça se casse la gueule dès le suivant mais là, c'est vraiment de la haute voltige.

Le 26 Février 2020 par NONO

Un des tous-meilleurs albums du groupe !
Effectivement on démarre très fort avec ce premier album... avec un groupe dont les membres ont déjà une dizaine d'années d'expérience derrière eux (en solo ou en musiciens de session !).
Que dire ? J'aime vraiment tout ici. Mention spéciale à Child' anthem (même si enlever la partie "synthé" au-dessus du piano aurait été mieux à mon avis, le son ayant beaucoup vieilli), Girl Goodbye, I'll supply the love et Angela.
Il n'ya qu'un seul titre que je n'aime pas trop ici : "You are the flower", ne sachant pas trop où se placer entre ballade et disco.
Et curieusement, "Hold the line" n'a jamais été mon titre favori.
Un excellent démarrage.
4,5/5

Le 26 Février 2020 par LONG JOHN SILVER

Oui, mais moi j'adore... Bon, je suis pas un spécialiste du Priest non plus. You've got another thing coming !

Le 26 Février 2020 par GUILLAUME THE ELDER

RIP Andy Gill, mort ce mois-ci. Guitariste de toujours des Gang OF Four, il aura aussi produit du côté du très lourd (Red Hot, Killing Joke, Therapy?, Stranglers, Jesus Lizard...). En dehors de "Entertainment!" que l'on doit ranger collé à "Seventeen Seconds" et "Pink Flag", je ne saurais que trop conseiller le second album "Solid Gold", la compil' "Brief History of a 20th Century", les réenregistrements de "Return The Gift", les Peel Sessions. De mon côté, je n'oublierai pas.

Le 25 Février 2020 par LEO

Si j'ai adoré le mésestimé mais pourtant superbe Point Of Entry, c'est avec le surestimé mais bien faiblard à mes oreilles Screaming For Vengeance que j'ai décroché de JUDAS PRIEST !
C'est à partir de cet album que je trouve qu'il n'y a plus aucune nuance dans la musique du groupe. Toutes ces compos à l'orientation plus 'heavy' (mais néanmoins assez sages pour le style pratiqué) sont très stéréotypées et similaires les unes par rapport aux autres. C'est ici aussi que l'on entre de plein pieds dans une production surgonflée typique des années 80 avec ces sonorités atroces de batterie métronomique avec son artificiel à la clé. Très peu pour moi !
Honnêtement, il n'y a aucun morceau qui me fait remuer le petit doigt. Si ce n'est la voix de Rob Halford bien identifiable, ce heavy sonne très générique et pourrait être autant signé par Accept, Scorpions ou un autre combo du même genre à la même époque. Je trouve qu'à cette période charnière, beaucoup de formations calquaient leur style les unes sur les autres si bien que l'on a bien du mal à y distinguer une quelconque originalité alors que par le passé on trouvait une réelle spécificité chez les uns et les autres (ceci n'est pas unique au courant hard/heavy, car il en était ainsi pour la plupart des genres musicaux dans les 80's, qui chacun dans leur niche particulière, avaient tendance à sonner du pareil au même).
Bien sûr pour qui apprécie le heavy des années 80, cet album et les suivants remplissent très bien leur rôle mais personnellement vu que je suis bien plus amateur du son et du style des années 70, je ne m'y retrouve pas un instant et préfère de très loin réécouter Sin After Sin, Stained Class, Killing Machine, Unleashed In The East et Point Of Entry.

Le 24 Février 2020 par PILGRIMWEN

"Point Of Entry" est plus Hard que Heavy.
"Point Of Entry" n'est pas un déluge de tubes, sans l'ombre d'un doute.
"Point Of Entry" est cependant plus qu'agréable à l'écoute.
"Point Of Entry", je suggère de le réhabiliter et ainsi cesser ce mépris.

Le 24 Février 2020 par PILGRIMWEN

A 13 ans (j'ai désormais la trentaine), je découvrais JUDAS PRIEST et sa cultissime chanson "You've Got Another Thing Coming". Et ce, à travers le cultissime jeu vidéo GTA Vice City sur PS2.

En effet, le jeu proposait des playlists sous forme de radios virtuelles. Celle qui diffusait JUDAS PRIEST se targuait d'être 100% Rock et c'est le cas ! V-Rock m'entraînait dans le monde Hard Rock/Heavy Metal par une sélection de titres très addictifs. Entres autres, DLR, QUIET RIOT, MOTLEY CRUE, MEGADETH ou SLAYER.

Dès lors, cette sélection a été un début de pistes pour découvrir certaines pièces musicales dont le fameux "Screaming For Vengeance" des britanniques JUDAS PRIEST. Un excellent album de Heavy Metal, très incisif et aérien. J'adore "Electric Eye", très critique sur la vidéo-surveillance déjà à l'époque ! Sacré coup d'éclat que ce disque !!!

Ma note : Vice City/5

Le 24 Février 2020 par RICHARD

Elefant, VHS OR BETA, The BRAVERY...et The Killers pour ne citer que les plus marquants. C'est fou le nombre de groupes qui en 2004-2005 s'est engouffré dans la brèche du revival "new wave". C'est le hit absolu " Mr. Brightside" qui m'avait fait acheter la galette à sa sortie. Le temps ne fait pas de cadeau. Je la trouve maintenant effroyablement creuse et ennuyeuse. Si j'enlève les deux-trois singles bien percutants, le reste n'est que cliché de cliché. Pas top même si la voix de Flowers sauve les Américains du naufrage.

Le 24 Février 2020 par JIPE CHERBOURG

C’est marrant, en lisant cette chronique, je me revois à Versailles le 21/06/88, à me choper un torticolis à 5 mètres de la scène puis à Bercy l’année suivante, dans les gradins en face de la scène, pour voir ce que j’avais loupé un an auparavant, et ressentir aussi la boursouflure de ce show qui m’avait enthousiasmé, non pour la musique, mais pour les à côtés spectaculaires. En puis, quand je réécoute « money » avec ces wooo horripilants des choristes, je me dis que Pink Floyd était bien du Canada Dry musical... heureusement qu’ils ont rattrapé le coup pour les shows de 1994.

Le 24 Février 2020 par CLANSMAN57

Le second meilleur album du groupe dans les 80's pour moi, juste derrière "British Steel".
A part "Pain And Pleasure" que je n'écoute jamais, le reste est top.
Le son est très particulier et pas déplaisant du tout.

"You've Got Another Thing Coming"!

4,5/5

Le 24 Février 2020 par CLANSMAN57

Immense album de Heavy-Metal, une définition de puissance tout en restant assez sobre.
Halford chante divinement sans chercher constamment à atteindre des notes surhumaines, les interventions des deux guitaristes sont judicieuses, il arrive même qu'ils se cantonnent à la rythmique à quelques reprises, Korn n'était même pas encore né.
Le défunt Dave Holland et le discret Ian Hill amènent un groove ultra solide, et Tom Allom a fait du super bon boulot qui fait que 40 ans plus tard, ce disque s'écoute encore très bien.
Par ailleurs, si on pourra parfois pester sur la prod concernant Tom Allom, on ne pourra pas dire qu'il refile tout le temps le même son au groupe, respect pour ça.

Entre nous, je ressens beaucoup plus de plaisir à réécouter ce disque que n'importe lequel qui donne dans le Revival et dont on ne parlera certainement plus dans 40 ans.
Et sans cet album, comment aurait sonné l'âge d'or d'un groupe comme Accept?

Avec le Bonus "Red, White And Blue", un esquimau se sentirait anglais dans son igloo.