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ALICE COOPER
FROM THE INSIDE


Le 22 Juillet 2021 par FEELGOOD


Vinyle acheté chez Juke Box, 80, Avenue du Maine, début 1985 lors d'un voyage scolaire, en même temps que Easy Action, Love It To Death, Welcome To My Nightmare et le Greatest Hits du Sab' pour faire bonne mesure.
En ce temps-là, j'ignorais tout de la genèse de l'album, l'article le plus complet en ma possession sur la carrière d'Alice Cooper (signé Hervé Picart) remontant au n°99 (octobre 76) du regretté magazine Best.
L'avantage de l'extraordinaire pochette du 33-tours, c'est son caractère explicite, permettant d'appréhender instantanément le thème de l'album et d'identifier les différents protagonistes du psychodrame qui va se jouer lorsqu'on posera le diamant sur la rondelle.

Le recto nous montre le visage d'Alice en gros plan, avec le make-up, sous un éclairage glauque. Deux portes apparaissent en superposition et la pochette s'ouvre, nous dévoilant un saisissant instantané de la vie quotidienne des patients d'un asile d'aliénés. Les personnages décrits dans les chansons apparaissent ici en action : Silkly, le joueur invétéré de "Serious", l'infirmière Rozetta, le couple infernal Millie et Billie, le vétéran de "Jackknife Johnny", etc. En haut à gauche, se trouve une petite porte, celle de la chambre capitonnée. À l'intérieur : Alice, affublé d'une camisole de force !
Le verso nous montre un bâtiment en briques. Les portes s'ouvrent, elles aussi, et dévoilent Alice et ses compagnons, libérés, se précipitant vers la sortie, infirmières et médecins leur faisant des gestes d'adieu.
Si le thème est évident, j'étais alors loin d'imaginer que tout cela avait un fond autobiographique.

L'album est produit et arrangé (dérangé-dixit les notes de pochette) par David Foster (pas spécialement connu pour être un spécialiste du rock qui déménage), en lieu et place de Bob Ezrin. Keith Olsen est crédité comme ingénieur du son. Les guitaristes Dick Wagner et Steve Hunter sont secondés par un certain Steve Lukather (on retrouve aussi Steve Porcaro aux synthés et Bobby Kimball dans les chœurs). Rick Nielsen de Cheap Trick joue sur "Serious". Des membres du groupe d'Elton John sont aussi présents : le bassiste Dee Murray et le guitariste Davey Johnstone. On entend même Kiki Dee, l'immortelle interprète du "Don't Go Breakin'My Heart" d'Elton dans les chœurs. Il est vrai que l'album est coécrit par Bernie Taupin, l'alter-ego d'Elton. Normal puisque Cooper et le Rocketman étaient voisins.
Alice n'avait certes pas attendu Taupin pour composer des ballades. Il n'empêche que certains titres sonnent comme du Elton John ("How You Gonna See Me Now"). On note aussi qu'Elton a parfois enregistré des chansons plus énergiques que celles figurant sur From The inside (par exemple, "Saturday Night's Alright for Fighting").
L'auditeur qui s'attend à du gros rock qui tache risque donc d'être surpris, voire destabilisé. From The Inside est un disque de rock FM, à la production policée, limite aseptisée, résumant ce qu'était devenu un certain rock US à la fin des années 70.
Le premier morceau, "From The Inside", surprend. Des notes de piano semblent annoncer une ballade, mais très vite survient un riff de guitare distordu sur fond de batterie disco (n'oublions pas que nous sommes en 1978 et qu'Alice a tourné dans un film avec les Bee Gees). La voix si caractéristique du Coop' sur un tel fond sonore crée un contraste intéressant. Les paroles décrivent avec acuité la situation du chanteur : "I got lost on the road somewhere Was it Texas or was it Canada Drinking whiskey in the morning light".
Deux autres chansons sont consacrées à Alice/Vince : "The Quiet Room" et "How You Gonna See Me Now". Formellement parlant, il s'agit de ballades californiennes archétypiques. Sauf que les paroles abordent des sujets sérieux (le séjour d'Alice en chambre capitonnée et ses inquiétudes concernant sa vie de couple, une fois libéré). Le mythique Bruce Gowers, réalisateur du célèbre clip de "Bohemian Rhapsody", tourna d'ailleurs une sympathique vidéo de ce qui deviendrait un tube (N°12 US), le dernier d'Alice Cooper avant "Poison", une dizaine d'années plus tard. Notons que la face B du 45-tours proposait un excellent morceau ne figurant hélas pas sur l'album : "No Tricks", fracassant duo avec une certaine Betty Wright.
Les autres chansons racontent l'histoire des différents patients de l'établissement. "Wish I Were Born ln Beverly Hills", le titre le plus classique du lot, qui aurait très bien pu figurer sur Billion Dollar Babies, met en avant une riche héritière des beaux quartiers ayant pété un plomb. Le narrateur du groovy "Nurze Rozetta" est un homme de Dieu obsédé par une infirmière sexy !
"Millie and Billie", duo avec une certaine Marcy Levy (qui chanta aussi aux côtés d'Eric Clapton), est la confession d'un jeune couple apparemment angélique, en réalité deux psychopathes qui se débarassèrent d'un mari gênant d'une façon que n'aurait pas reniée le docteur Lecter. Le contraste entre le fond et la forme est saisissant dans la mesure où cette chanson a tout d'une bluette de variété insignifiante. Les violons « hermanniens » de la fin remettront les pendules de l'auditeur inattentif à l'heure.
"Serious", un rock basé sur de gros riffs, met en avant Silkly, un joueur compulsif que sa passion a rendu fou. "For Veronica's Sake", pur prototype de rock FM à la Toto, demeure un titre à part dans la carrière du Coop'. Cette fois, le patient se fait du mouron pour Veronica, sa chienne adorée qui risque de finir euthanasiée.
Quant à l'émouvant "Jackknife Johnny", c'est le récit à la troisième personne des affres d'un vétéran du Viet-nam devenu junkie.
Enfin, "Inmates (We're All Crazy)" est un grand moment de folie collective, véritable ode à la folie et aux lunatiques, sorte de comptine enfantine perverse se transformant en pièce montée symphonique, permettant à l'ensemble de s'achever en apothéose.
Si la luxueuse pochette et le pedigree des gens impliqués indique que la Warner croyait encore au potentiel de l'artiste, l'album, sans doute trop personnel et déroutant, n'a pas fait un score extraordinaire dans les classements de l'époque (68 US, 61 GB). Il n'en a pas moins été réhabilité, Alice en personne déclarant qu'il s'agit de son préféré. C'est indéniablement son œuvre la plus autobiographique et peut-être la plus sincère. Ces dernières années, j'ai beaucoup réécouté From The Inside. Avec le temps, ce disque est devenu, tout comme son successeur, Flush The Fashion, l'un de mes préférés de l'artiste, alors que mes premières écoutes avaient été pour le moins mitigées.





LIVING LOUD
LIVING LOUD


Le 21 Juillet 2021 par CSAMSA


Très bon album, qui pourrait apparaitre un peu bancal de prime abord entre les reprises d'Ozzy et les originaux mais l'ensemble est homogène et les nouveaux titres sont très bons. Assez d'accord pour dire que Jimmy Barnes atteint parfois ses limites mais, bon, ça passe, en force, mais ça passe (au passage, ne pas manquer son fabuleux live de 1988, Barnestorming). Steve Morse est impérial comme d'habitude. Ce Living Loud est sans doute à voir comme la réaction de Daisley et Kerslake dans leur contentieux avec Ozzy. Celui-ci avait sorti peu de temps avant une version ré-enregistrée de Blizzard Of Ozz sans la rythmique originale (mais avec Robert Trujillo à la basse et le batteur Mike Bordin), la paire originale n'ayant jamais été créditée comme il se devait. Eviter donc cette réédition 2002 ou alors en connaissance de cause, celle de 2011 étant bien conforme à l'original. Enfin, pour l'anecdote, il existe une version de la pochette de ce Living Loud, sans le nom de Don Airey au recto et avec seulement quatre ombres (cf la fiche wikipedia anglaise consacrée à l'album), peut-être pour des questions de droits ou parce qu'il était plus un invité qu'un membre du projet de départ.





Iggy POP
BLAH BLAH BLAH


Le 19 Juillet 2021 par LEO


Bien que Bowie n'ait pas tout co-composé avec Iggy sur ce disque, Blah-Blah-Blah sonne presque comme un album de BOWIE interprété par IGGY !
Musicalement c'est quasiment la même mélasse que Never Let Me Down sorti six mois après, et les deux albums partagent également la même équipe de producteurs (David Bowie et David Richards) ainsi que l'envahissant multi-instrumentiste Erdal Kizilçay avec ses sonorités en plastoc.
La reprise de "Real Wild Child (Wild One)" déjà fort répétitive à l'origine, n'est guère plus passionnante dans ce contexte très synthé-pop (et ce n'est pas la vague guitare saturée en arrière-plan qui changera quoi que ce soit à l'affaire !). l'album démarre donc très mal..... et "Baby, It Can't Fall" persiste malheureusement dans cette même veine. on croirait entendre un titre rescapé des sessions de Tonight ou du futur Never Let Me Down, avec cette boite à rythmes imperturbable, ces synthés tout pourris et ces cuivres envahissants.
La ballade "Shades" aurait également pu se retrouver sur Tonight tellement le style et les sonorités s'en approchent.
Iggy a co-écrit "Fire Girl" avec Steve Jones mais la compo hyper synthétique une fois de plus, ressemble à une collaboration Pop/Bowie !!! intérêt zéro.
"Isolation" sonne presque comme un décalque éhonté de "Absolute Beginners" (ou "Shades" en accéléré) que s'en est embarrassant (apparemment pas pour les auteurs du titre qui ont dû se dire que ça passerait comme une lettre à la poste !).
Il me faut attendre le sixième morceau "Cry for Love" (qui ouvrait la face 2 du vinyl) pour trouver un léger intérêt à l'album. Bon, la rythmique est toujours aussi stoïque mais tout de même plus alerte dans son tempo et pour une fois on peut y déceler un peu plus de guitare.
On y trouve également une section de cordes plutôt bien utilisée dans ce contexte plus 'rock' et le chant d'Iggy y ressort d'autant plus. j'aime bien ce morceau signé Pop/Jones.
Hélas ce bonheur fugace fait place à l'horripilant "Blah-Blah-Blah" avec ses bruitages débiles et foutraques. de plus la compo est superficielle et inintéressante. une torture pour les oreilles (du moins, les miennes !).
"Hideaway" c'est à nouveau du Bowie millésimé années 80. autant dire un mauvais cru !
Iggy a dû se dire qu'il allait garder le meilleur pour la fin, et c'est effectivement le cas avec "Winners & Losers" (troisième titre signé Pop/Jones) qui est comme une rencontre improbable entre Led Zeppelin (les cordes qui sonnent un peu comme "Kashmir") et des Stooges désintoxiqués et propres sur eux (en ayant beaucoup d'imagination !). c'est de loin le morceau le plus 'rock' de tout l'album (pas bien difficile me direz-vous, avec le genre de purée synthé-pop qu'il contient !). ça ne veut pas dire pour autant qu'il s'agit d'un morceau déchaîné et dévastateur, non ça reste carré et très contrôlé mais il se dégage tout de même un petit quelque chose de venimeux dans cette compo.
Sur l'édition en 33 tours ne figurait pas "Little Miss Emperor", un titre bonus pour le format CD, qui est de nouveau un morceau très passe-partout signé Pop/Bowie. rien de palpitant !
Au final je ne retiens que deux titres qui ressortent de cette médiocrité ambiante: "Cry for Love" et "Winners & Losers" qui sont plutôt réussis. pour moi l'album ne vaut que 2/5 grâce à ces deux là, autrement c'était un 1 assuré !





Iggy POP
BLAH BLAH BLAH


Le 18 Juillet 2021 par FEELGOOD


Écouté la première fois en 86 chez mon disquaire. Sur le coup, pas aimé. Trop pop. Trop 'années 80'. Trop 'moderne'. Trop Top 50 !
Le temps passe. On change. On évolue. On redécouvre certaines œuvres, certains artistes. On en arrive même à éprouver de la nostalgie pour une période autrefois honnie. Les fameuses années 80. On fait la part des choses, on distingue le bon grain de l'ivraie.
Maintenant, cet album tourne régulièrement. Tout comme Brick By Brick et Avenue B.
Ces sonorités typées années 80 – à une exception près - contribuent au charme de l'ensemble. Ce disque sonne '1986'. Plus que Whiplash Smile, Invisible Touch, «5150 et Constrictor.
"Real Wild Child" et "Cry For Love", judicieusement placés en début de face, sont les deux bombes de l'album. Le reste constitue la bande-son idéale des années 80 (ou d'un film de Beineix, c'est pareil). À écouter de préférence de nuit ou sous une lumière bleutée sortie tout droit du Manhunter de Michael Mann.
On se dit que si Bowie avait gardé pour lui "Baby, It Can't Fall", "Shades", "Isolation" et "Little Miss Emperor", ou s'était contenté de les réenregistrer, son Never Let Me Down aurait été moins atroce. Outre "Cry For Love", sans doute le meilleur titre du disque, les deux autres collaborations avec Steve Jones ne déméritent pas, que ce soit l'irrésistible "Fire Girl" et l'énergique "Winners & Losers".
Seul le morceau-titre, le confus "Blah-Blah-Blah", pénible bric-à-brac d'effets sonores estampillés 'eighties', fait tache.
Un excellent disque de Bowie chanté par Iggy. Faites le test. Passez "Baby, It Can't Fall" ou "Fire Girl" à un(e) candide et demandez-lui qui chante. Probable que l'on vous réponde Bowie.
Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse.





The VELVET UNDERGROUND
THE VELVET UNDERGROUND & NICO


Le 18 Juillet 2021 par GOLGOTH 68


Un très bon album, je trouve. La voix de Nico est détachée et plutôt légère, en décalage avec le son brut de la musique. Quelques passages surprenants, notamment dans "European Song", l'espèce de bruit de chasse d'eau. C'est le seul album du V.U que je possède et connais, donc je ne peux pas juger par rapport aux autres.





GENESIS
AND THEN THERE WERE THREE...


Le 18 Juillet 2021 par SGT JAKKU


KORAMA a écrit un commentaire en 2013 qui se révèle très juste : la remasterisation de 2008 rend justice à cet album mal aimé, ce qui fait remonter ma note perso à 4 (j'ai acheté le vinyle, l'excellent pressage de 2016).
Les principaux défauts sont toujours présents : un Tony Banks envahissant (moins avec le RE de 2008) et surtout un album de transition qui a le cul entre deux chaises et, à l'instar d'Abbacab, ce n'est pas une erreur de parcours, il est nécessaire voire crucial pour l'avenir du groupe.





Iggy POP
BLAH BLAH BLAH


Le 18 Juillet 2021 par FRANçOIS

Faudrait peut-être un peu arrêter de "diaboliser" à chaque article les années 80 et calquer ses opinions, les "années fric", "l'ultra-libéralisme", tout ça tout ça car que dire alors de notre époque ? Oui, ce sont les années Thatcher-Reagan mais le déclin avait commencé quelques années plus tôt et tout a empiré depuis...





Jean-michel JARRE
EQUINOXE


Le 18 Juillet 2021 par THE NEW ANGEL D


C'est bizarre, la sensation que me procure ce disque. Il me fait beaucoup penser à Oxygène mais en plus faible, à tous les niveaux. Moins ambiant, moins planant, moins immersif, moins hypnotique, moins vivant, moins prenant.

On voit donc que c'est clairement une suite directe du précédent mais le résultat est plus linéaire, avec certaines sonorités un peu kitsch. Alors que "Oxygène" me semble intemporel de A à Z. Toutefois, la musique reste de qualité et Equinoxe s'écoute avec plaisir.

C'est moi ou Jean-Michel Jarre est surtout l’homme d'un seul album?





Iggy POP
BLAH BLAH BLAH


Le 18 Juillet 2021 par CREEPING MESSIAH


Belle chronique, bien documentée, de Nosferatu, même si je ne suis pas d’accord sur la qualité de l’album. C’est mon deuxième préféré après Brick by Brick, pour des raisons évidemment très différentes. D’abord, je ressens beaucoup de second degré (la géniale "Cry for Love", "Wild One"), de la sincérité et du fun sur cet album très typé 80's. C’est vrai que si vous n’aimez pas la pop synthetisée des 80's, ça risque d’être dur. Au risque de me faire lyncher, je précise que j’adore "Let’s Dance", que je considère comme l’un des meilleurs Bowie. Oui, je sais, tout le monde ne sera pas d’accord. Je précise aussi que j’adore Bowie. Le rapport ? Beaucoup d’influences tout de même ("Shades" par exemple), et un Iggy Pop très dansant, très pop. Je comprends que ça puisse ne pas plaire, mais personnellement, je trouve que les mélodies sont très efficaces. J’imagine en revanche que si on n’a pas connu ces années, ça doit être difficile d’apprécier, tant l’album est daté. Ça marche très bien pour moi, c’est tout ce que je peux dire.
Peace.





SURVIVOR
TOO HOT TO SLEEP


Le 18 Juillet 2021 par LE FéLON MASQUé


Un album que j’avais piqué à ma grand-mère car il n’avait rien à faire dans sa collection. J’avais peur qu’un jour cette œuvre disparaisse dans un vide grenier. Vous savez, cette personne a peu de goût, elle passe son temps à écouter les navets de notre société. Il s’agissait d’un cadeau que quelqu’un lui avait fait. En le prenant, je me suis dit que cette œuvre avait sa place dans une discographie Hard-rock.





Kate BUSH
BEFORE THE DAWN


Le 18 Juillet 2021 par CSAMSA


Quitte à écorner le mythe de l'intouchable Kate, je trouve que ce live est raté. En premier lieu, ce qui s'apparente à une bande originale d'un spectacle sans doute aussi plaisant visuellement qu'auditivement pour les chanceux(euses) qui ont pu y assister s'avère frustrant sans le visuel (cf les passages parlés dans l'acte II par exemple). Que la miss refuse d'en sortir une version vidéo me semble plus un caprice de diva qu'un choix artistique défendable et compréhensible. Reste donc la musique. Si la set-list est très intéressante et audacieuse à mon goût, alors qu'elle aurait pu se contenter d'une sorte de best-of rétrospectif, je trouve que l'ensemble est bien mou. Pas d'envolée, de dynamique, de ferveur partagée (le public est bien discret), une émotion désespérement absente. Le groupe de pointures assure mais façon "je cachetonne" en toute discrétion. Bref, de l'ennui et une grosse déception pour cette artiste hors-du-commun.





Michel DELPECH
LE LOIR-ET-CHER


Le 18 Juillet 2021 par RéGIS


En provenance directe de feu Rock Fever, je découvre avec plaisir sur votre site des chroniques très intéressantes de chanteurs de variétés des années 70 (Delpech, Dassin, Lenorman...) que j'écoutais beaucoup gamin (ah ! le hit-parade d'André Torrent sur RTL !) avant de passer au rock, et que je redécouvre avec bonheur aujourd'hui.
A propos de cet excellent tube de Michel Delpech, je me souviens qu'à l'époque Yann Hegann, animateur sur Europe 1, avait remarqué que le début de cette chanson (intro + mélodie couplet) ressemblait beaucoup à "Get Back" des Beatles.
Bien cordialement !





The VELVET UNDERGROUND
THE VELVET UNDERGROUND & NICO


Le 17 Juillet 2021 par SCOUBI

Je vois ici que l'on met au pilori, par moment, ce groupe culte ou cet album. Je viens rappeler qu'avant d'être culte ou associé à la pop culture wharolienne, les Velvet sont avant tout pour moi (et ce n'est que mon humble avis) les inventeurs du rock new-yorkais underground, je veux dire par là du son new-yorkais, cette patte reconnaissable entre toutes. Son que l'on retrouve chez les Strokes, Parquet Court et Peter Banane pour la partie Française. J'aurais bien d'autres noms à citer mais une chose est sûre : que l'on aime ou pas, leur influence sur la dark-wave et le post-punk est indéniable.





SURVIVOR
REACH


Le 16 Juillet 2021 par CREEPING MESSIAH

Pas grand-chose à dire sur cet album en particulier, mais un grand merci à Erwin pour ses chroniques de Survivor, très bon groupe d’AOR injustement ringardisé à cause de participation-à-vous-savez-quoi (indice: Tha…ThaThaTha…ThaThaTha…ThaThaTha). Merci Erwin, je partage la plupart de tes avis sur Survivor, notamment sur le très bon Too Hot to Sleep.
Peace.





RENAUD
LES MÔMES ET LES ENFANTS D'ABORD


Le 16 Juillet 2021 par AXEL LABRIQUE


Heureusement qu'il est aimé de ses fans comme on aime un grand frère "has been" parce que, sinon, ce cher Renaud serait devenu un artiste quelque peu surévalué qui a mis sa déchéance aux enchères publiques! Faut pas déconner quoi ! Mais il ne donne vraiment pas envie de s'apitoyer sur le sort des alcooliques multirécidivistes qui fréquentent les restos du coeur !





IZIA
LA VAGUE


Le 15 Juillet 2021 par LE VIEUNE

Je n'ai pas écouté ce disque d'Izia, mais j'ai eu l'occasion d'écouter le suivant : Un album sans aucune grosse vague, avec cette impression d'entendre du Louane en mieux mais du Louane quand même.

La prochaine fois, peut-être un retour au rock qui claque avec des textes en français ?

Mais voilà, Izia Higelin est seule maîtresse de ses choix.





ALICE COOPER
THE LIFE AND CRIMES OF ALICE COOPER


Le 14 Juillet 2021 par BAKER

Je ne connais que très très peu Alice Cooper, mais l'écoute distraire m'a carrément plu, une bonne rasade de b-sides, démos et inédits entrecoupée de chansons impossibles à éviter dans une discothèque.

J'ignore si des fans pourront m'éclairer, mais la version "movie" de He's Back présente dans ce coffret, est-elle la même que sur le 45 tours ? ou bien ycelui est-il une copie de la version, franchement moins bonne, tirée de "Constrictor'" ?

Si non, rien que ça, ça vaut l'achat du coffret. Bon, pas tout à fait mais j'exagère comme d'habitude ^^





ALICE COOPER
THE LIFE AND CRIMES OF ALICE COOPER


Le 14 Juillet 2021 par FEELGOOD


Un coffret ne s'adresse-t-il pas prioritairement aux fans ? Personnellement, je me verrais mal acheter un objet aussi onéreux (et volumineux) consacré à des artistes m'intéressant modérément...
En 1999, Alice Cooper n'avait pas sorti d'album studio depuis 1994, ce qui explique pourquoi je me suis précipité sur « The Life And Crimes Of Alice Cooper ».
Détail omis par le chroniqueur, la présence d'un intéressant livret renforce considérablement l'intérêt de la chose. John Lydon nous rappelle qu'il connaît les paroles de chaque chanson du Coop'. Et qu'il a démarré sa carrière en fredonnant les paroles de « I'm Eighteen ».
Le journaliste Jeffrey Morgan consacre une bonne quinzaine de pages à l'histoire d'Alice Cooper. Sans oublier les déclarations de plusieurs célébrités proclamant leur admiration pour l'artiste et son influence indéniable sur la culture populaire (de Brian Johnson à John Carpenter, en passant par Wes Craven, Elton John, Lemmy, Vince Neil, Nikki Six, Dave Mustaine et Boy George...), le tout agrémenté de dizaines de photos. De plus, chaque titre est commenté individuellement par Alice ou ses collaborateurs (D. Dunaway, B. Ezrin, D. Wagner, L. Schifrin...).
Musicalement, la qualité sonore est nettement supérieure à celle des CDs disponibles à l'époque (des versions correctement remasterisées de « Billion Dollar Babies » et « Welcome To My Nightmare » ne verraient le jour qu'au début des années 2000), ce qui conférait un intérêt supplémentaire à ce coffret en 1999.
Certes, les morceaux de jeunesse (ceux des Nazz et des Spiders) sont anecdotiques. Et « Nobody Likes Me » et « Slick Black Limousine » figuraient déjà sur des pirates.
Les extraits de «Flash Fearless Versus the Zorg Women », album consacré à un héros de comics, sur lequel on retrouve divers artistes (Jim Dandy, James Dewar, John Entwistle), valent surtout pour leur rareté. À l'époque, et même si je croyais tout savoir sur Cooper, je n'avais jamais entendu parler de ce « projet ».
C'est surtout le troisième CD, consacré à la période « maudite » d'Alice, qui légitime l'achat de l'objet. La chanson de Billion Dollar Babies (le groupe) permet au fan de se faire une idée du contenu de l'album « Battle Axe ». Il est aussi intéressant d'écouter la reprise du « Because » des Beatles, curiosité enregistrée avec les Bee Gees. On est bien sûr en droit de préférer l'originale.
« No Tricks », face B du 45 tours « How You Gonna See Me Now », nous propose un duo explosif avec la chanteuse de soul Betty Wright et cette sombre histoire d'addiction est l'un des meilleurs morceaux du lot. Qu'il ait été écarté de « From The Inside » et relégué en face B est pour le moins singulier...
« Road Rats », titre figurant initialement sur « Lace And Whiskey », nous est proposé ici dans une version plus rock (celle figurant sur la BO du film « Roadie »), plus minimaliste et, il faut l'avouer, moins intéressante que l'originale.
La version « single » de « Who Do You Think We Are » s'avère intéressante et pourrait figurer sur une version correctement remasterisée de l'album « Special Forces » (rêvons un peu) à laquelle on ajouterait l'excellent «Look at You Over There, Ripping the Sawdust from My Teddybear », titre fantôme figurant sur la pochette initiale de cet opus de 1981, mais retiré au dernier moment pour de nébuleuses raisons.
« For Britain Only » est, comme son titre l'indique, un excellent morceau uniquement sorti en Grande-Bretagne. Les complétistes n'oublieront pas les deux chansons écrites pour le nanar « Monster Dog » réalisé par l'ineffable Claudio Fragasso.
Enfin, le quatrième CD demeure le moins intéressant. Contrairement aux deux premiers, il contient moins de « classiques » immortels et les raretés proposées sont moins jubilatoires, surtout celles des années 80. « Hands Of Death », en duo avec Rob Zombie, annonce cependant le futur virage industriel du Coop'.
Alors, oui, ce coffret n'intéressera que les fans. Mais pourrait-il en être autrement ? Vu la qualité des titres proposés, il est difficile de ne pas lui mettre la moyenne (rien que les morceaux figurant sur les deux premiers disques !). De plus, le troisième CD est tout sauf négligeable. Pour moi, ce sera 4,5, arrondi à 5.





The GROUNDHOGS
SCRATCHING THE SURFACE


Le 14 Juillet 2021 par SOULEYMAN

Super chro et j’adore les commentaires croustillants et caustiques et plein d’humour du kingbee





The VELVET UNDERGROUND
THE VELVET UNDERGROUND & NICO


Le 13 Juillet 2021 par FRANçOIS

A première vue (ou écoute), il me semble effectivement que nombre de classiques du rock ne doivent finalement leur aura qu'à leur aspect précurseur. A moins que nous n'en attendions trop ou que nous soyons blasés, ce qui est aussi possible. Celui-là, je ne l'ai pas trouvé mauvais, je m'attendais à pire, à vrai dire. Quoi qu'il en soit, surtout étant donné l'actu, s'écharper sur un sujet aussi mineur m'apparaît incongru. Comme aurait dit Audiard un an plus tôt : "ne nous fâchons pas"... :-)







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