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PRINCE
LOVESEXY


Le 01 Août 2021 par THE NEW ANGEL D


Un Ovni! Il est clair qu'en 1988, Prince continue son trip et moi j'adhère totalement à son délire. J'aime beaucoup ce disque, plus que le précédent. Le son y est toujours synthétique mais pas tant que ça. Il suffit d'écouter la présence de certaines percussions et orchestrations dans les compos.

C'est avec "Lovesexy" que j'ai découvert Prince et j'ai eu, par la suite, un peu de mal avec certains autres de ses albums qui ont justement des sonorités trop synthétiques. Je ne retrouvais pas le son qu'il y a ici. Sinon, je me répète mais j'aime beaucoup ce disque limite baroque, qui doit s'écouter du début à la fin.

Les deux premiers titres "Eye No" et "Alphabet Street" (qui contient un passage rap) sont des morceaux de funk barrés vraiment excellents. On se croirait chez Parliament-Funkadelic voire chez Frank Zappa, même si tout ça est à la sauce Prince.

Il y a bien l'électro funk "Dance On" et surtout la ballade R'n B "When 2 R In love" qui donnent l'impression de ne pas être totalement dans le trip de l'album, mais ce n'est pas un souci car ce sont deux bons morceaux.

Du funk toujours mais aussi de la pop avec la séduisante et très concise "I Wish You Heaven", du bon rock avec "Glam Slam" et son super solo de claviers.

Et que dire des deux plats de résistance à chaque fin de face du vinyl ?
La superbe ballade "Anna Stesia" vire à l'orgasme à la fin avec des arrangements de grand luxe.
Et le funk "Positivity" alterne entre sonorités électro et passages psychédéliques.

Il est évident que, même si Prince a fait mieux, ce disque reste clairement un de ses meilleurs.





PRINCE
AROUND THE WORLD IN A DAY


Le 01 Août 2021 par THE NEW ANGEL D


Après avoir fait son "Thriller" à lui avec "Purple Rain", il faut attendre moins d'un an pour que Prince réalise son "Sgt Pepper's" ou son "Magical Mystery Tour" à lui, même si le Kid de Minneapolis revendique sur cet album une influence plutôt Led Zeppelin. Et si Prince nous avait fait son "Houses Of The Holy" ?

Peu importent toutes ces comparaisons. En tout cas, ce disque de 1985 (si on excepte la prod') est dans l'ensemble très influencé par la musique des années fin 60's, début 70's.
Le psyché "Around the World In a Day" avec ses sonorités indiennes et son final explosif promet un très bon disque.

La promesse est tenue. Les singles pop psyché comme "Paisley Park", "Rasperry Berret" ou encore le moins connu "Pop Life" (superbe) sont légers, atmosphériques, accrocheurs. C'est dans le haut du panier de la musique de Prince. Un cran au-dessous, le funk minimaliste de "America" avec son refrain inoubliable est pas mal non plus.

Honnêtement, si on excepte le funky "Temborine" (un peu faiblard), le reste de l'album propose toujours de la qualité mais est moins évident. Les morceaux sont plus expérimentaux mais j'aime me perdre dans les ballades comme "Condition Of The Heart", The Ladder" ou encore le barré "Temptation".

Moins emblématique que "Purple Rain", ce disque est presque aussi bon. La question, qui en 1985 proposait ce genre d'albums mélangeant pop, psyché, rock, soul, funk et gospel ? Et qui a aligné à la même époque 5 albums aussi bons que ceux de Prince sortis entre 1984 et 1988 ?





PRINCE
SIGN O' THE TIMES


Le 01 Août 2021 par AXEL LABRIQUE


Depuis que Prince a connu le succès planétaire avec "Purple Rain", mon sentiment est qu'il remplit moins ses albums avec des titres bien funk taillés pour doper les ventes et pour faire des singles comme on les aime. Il cherche beaucoup plus à surprendre, à expérimenter, à orienter ses fans, avec le risque de flanquer des trucs de très mauvais goût dont seules les premières prises sont retenues par principe, un peu comme pour faire évoluer les mentalités et ouvrir aux différences.

Je suis ainsi certain que c'était dans le cadre d'une démarche artistique contrastée totalement délibérée que Prince nous a balancé un "Tamborine" entre "Raspberry Beret" et "America", ou un "Do U Lie?" entre "Mountains" et "Kiss", quitte à renvoyer des "Love or Money" aux faces B, des "Nothing Compares 2 U" à d'autres ou des "All Your Dreams" tout droit dans son Vault à la même époque.

Et donc, un double-album après deux albums expérimentaux comme "Around the World" et "Parade", ça donnera quoi? Une confirmation, mais en pire puisqu'il n'y a plus The Revolution comme garde-fou.

Le funky "La la la, he he heee" et sa caisse claire sonnant comme un chien qui aboie, avec tous ses développements délirants mais jouissifs, c'est direction face B. Par contre, on a droit à un "U Got the Look" avec son gimmick à la boîte à rythmes et son escalade de remplissage.
Que devient un titre jazzy comme "Crystall Ball"? Direction The vault, on garde pour plus tard au cas où on aurait moins de succès un jour. A la place, on a droit à "Ballad of Dorothy Parker" et son chant particulièrement approximatif.

Heureusement qu'en concerts certains morceaux n'ont plus rien de minimaliste, mais sont complètement déployés et interprétés avec de vrais instruments (en particulier, la batterie de Shiela E à la place d'une Lynn Drum)! Maintenant que la version super deluxe est disponible, tout le monde peut comparer les versions studios de "Play In the Sunshine", "Forever In My Life", "Place of Your Man", "Strange Relationship" ou "The Cross" avec leur version live, la différence est saisissante ! Tellement saisissante que ça force à prendre du recul. Finalement, on se dit que les versions studio semblent délibérément rabaissées comparées à leur potentiel en live !

Et si c'était ce que Prince voulait, pour changer une fois de plus les règles? Ce ne serait plus la tournée qui ferait la promotion d'un album, mais l'album qui offrirait un aperçu de ce qu'il y aurait durant les concerts, à la façon d'un "Teasing", et donc c'est l'album qui ferait la promotion de la tournée?

Sinon, au rayon des déchets purs et simples, on a "It" (la chose), "Starfish and Coffee" et "Slow Love" qui se suivent.
Il y a aussi "Adore" pour conclure l'album de la pire des manières. La voix de falsetto ridicule de Prince répond à une trompette qui ne semble pas faire partie du décor. C'est du texte qu'on bourre dans une musique comme on peut, et on soude le tout avec du colorant qui colle.

Et donc que reste-t-il? Quelques morceaux seulement. En particulier, le titre "Sign o' the Times" où Prince est encore plus minimaliste que pour "Kiss" ou "When Doves Cry", et c'est juste génialement réussi. "Housequake" ferait aimer le rap à quelqu'un qui déteste le genre. Et bien entendu le monument funk qu'est "It's Gonna Be a Beautiful Night" avec son ambiance live qui rappelle "Baby i'm a Star" mais avec des développements plus modernes et bien plus complexes.

L'album est donc à ce moment le plus inégal de toute la discographie et il n'a rien de cohérent du tout. On y trouve le meilleur et le pire, avec une bonne dose de morceaux qui semblent enregistrés à la va-vite, sans être vraiment terminés, mais sans donner l'impression d'être là pour le remplissage non plus.

Et pourtant, le miracle est là. L'album laisse un arrière-goût unique et on le remet quand il est fini. Il crée une dépendance qu'on n'explique pas. Et on y retourne, encore et encore. On cesse de contester ce qu'on entend, on se met à réimaginer ce qu'on pourrait entendre.
Après, le temps passe.
Beaucoup plus tard (par exemple à l'occasion de la mise en vente d'une version super deluxe à peine opportuniste de la part de Warner), on en redécouvre le minimalisme apparent, et les passages plus rebutants de l'album. On s'aperçoit ce jour- là que notre imagination a complété ce qu'on réécoute. On comprend alors que Prince n'a pas voulu tout enregistrer sur ses morceaux, mais que ce qu'il n'a pas enregistré, il voulait qu'on le complète nous-mêmes.

J'ai grandi avec Prince, et Prince m'a fait grandir. Il m'a soufflé un jour, au début d'un album : "Open your heart, open your mind", et ça s'est réalisé. Avec Prince, j'ai d'abord dû écouter ce que j'entendais, et ce fut parfois difficile. Puis, avec le temps, j'ai commencé à entendre ce qui se passe sous le silence de la première écoute, mais ce développement s'est réalisé tout seul.

Ainsi, probablement que le meilleur hommage que je puisse rendre à Prince, c'est de mettre 3 étoiles à cet album parce que je suis aujourd'hui convaincu que c'est ce qu'il voulait. S'il le pouvait, il dirait à ceux qui mettent 5 étoiles à cet album qu'il faut les partager avec son public qui a adopté un album aussi difficile, qui l'a intégré et qui l'a aimé jusqu'à son dernier défaut.





DAN REED NETWORK
DAN REED NETWORK


Le 31 Juillet 2021 par LE MOUNGEPEDOUN


Merci Nestor pour ta chro', tu as tout dit, même s'il est vrai que, malgré ce premier opus prometteur, le meilleur restait à venir via 'slam' et 'the heat'.





Pierre PERRET
LA BêTE EST REVENUE


Le 30 Juillet 2021 par RAMON PEREZ


On peut penser que la présence du texte de Victor Hugo en conclusion de l'album est à prendre au pied de la lettre, comme une évocation pudique du drame que le chanteur a connu quelques temps auparavant, le même que celui du grand poète : la perte de sa fille.
Très bon album qui réveille pas mal de nostalgie chez moi. "Le temps des tabliers bleus" est une grande chanson.





ZZ TOP
AFTERBURNER


Le 30 Juillet 2021 par GéRARD MICHEL


Rough Boy en intro chez Zégute c'était le bon temps... Tout s'en va même les plus chouettes souvenirs. Hommage ZZ Top .





ZZ TOP
ELIMINATOR


Le 30 Juillet 2021 par ALEX F


Je suis assez d'accord avec LEO, pour rendre hommage à Dusty mieux vaut citer Deguello. En revanche, même si Eliminator ne mérite pas 5 étoiles, 1 étoile ça me semble incroyablement injuste. Mais bon, tout ça est très subjectif. Moi, j'aime assez Eliminator, surtout pour les grattes qui sont tout bonnement irrésistibles. Malheureusement, le reste est plutôt moyen. Boîte à rythmes, synthé, suis pas contre mais c'est assez saoulant à force, surtout la boîte à rythmes.

J'ai entendu cette histoire comme quoi Dusty et Frank ne seraient pas du tout présents sur l'album. J'ai vu ça sur Youtube. Des démos circulent et, selon les commentaires, Frank était furieux lorsqu'il a compris que sa batterie avait été remplacée par une boîte à rythmes (on peut le comprendre !!). Billy Gibbons y est dépeint comme un menteur par un certain Linden Hudson qui aurait collaboré avec Billy dans la composition de certains morceaux, notamment toutes les parties de synthé et boîte à rythmes, et qui n'aurait reçu aucune compensation financière. En tout cas, son nom ne figure nulle part sur le livret du disque. Il dit par ailleurs qu'effectivement la basse slappée de "Thug" a été jouée par Billy. Putain de show business !!! Tout est factice ! lol Malgré tout, il s'agit d'un bon cru, ne boudons pas notre plaisir ! Mais quand même, Eliminator avec une vraie batterie et une vraie basse, ça aurait pu être un grand album. RIP Dusty Hill.





ZZ TOP
ELIMINATOR


Le 30 Juillet 2021 par LEO


@ FEELGOOD :

J'avais très bien compris l'aspect nostalgique de cet album sur toi car tu l'as très bien expliqué dans ton commentaire, mais je relevais le caractère antagoniste d'un hommage au bassiste avec un tel disque ne comportant aucune trace de Dusty Hill !
Pour ce qui est de l'unique étoile, elle est due au fait que je n'ai jamais encadré le 'rock' de ZZ Top à partir de cet album. Autant j'arrive à apprécier l'album précédent, El Loco, qui est un disque de transition dans lequel le trio commençait déjà à lorgner quelque peu avec un son 'synthétique' et une rythmique plus rigide, mais il y avait tout de même cet élément 'humain' dans le jeu des musiciens (la basse et la batterie n'étant pas encore supplées par du synthé ou de la boîte à rythmes).
Non désolé, pour moi la carrière de ZZ Top se résume à leur sept premiers albums de 1970 à 1981. Le reste ne m'intéresse plus du tout. Comme on dit, il en faut pour tous les goûts !





ZZ TOP
ELIMINATOR


Le 30 Juillet 2021 par FEELGOOD


Léo : Comme précisé dans mon commentaire, c'est l'album qui m'a permis de découvrir le groupe. C'est pourquoi il revêt une grande importance affective pour moi, mon appréciation d'Eliminator relevant essentiellement du vécu et collant à mes souvenirs. L'aspect froid, mécanique et "futuriste" du disque colle bien à l'esprit du début des années 80. De plus, si l'on se replace dans le contexte de 1983, personne ne savait que cet album était plus un projet solo de Gibbons qu'une œuvre collective. Les clips promotionnels ont joué un grand rôle dans le succès d'Eliminator et Dusty Hill et Frank Beard y figuraient bien (à moins qu'ils n'aient été remplacés par des sosies). La seule évocation du nom ZZ Top a pour conséquence de faire défiler les images de la vidéo de « Gimme All Your Lovin' » dans ma tête. C'est comme ça. Ce qui ne m'empêche pas d'apprécier le reste de la discographie du groupe.
Quant à ne mettre qu'une étoile à un tel disque, j'avoue que je ne comprends pas...





The GROUNDHOGS
SCRATCHING THE SURFACE


Le 30 Juillet 2021 par LE KINGBEE

Merci Souleyman, mais je n'invente rien : Jack Profumo (ou son attribut) est considéré comme le grand responsable de la chute du gouvernement MacMillan.
J'aurais été caustique si j'avais fait un parallèle avec le Sieur Griveaux. Mais tous ces politiques qui brillent par leurs leçons de morale et d'éthique ne sont que des hommes, souvent infects et arrogants.





ZZ TOP
ELIMINATOR


Le 30 Juillet 2021 par LEO


Je lis le commentaire de FEELGOOD et je me dis qu'il est bien étrange et ironique de rendre hommage à Dusty Hill avec ce disque dans lequel il ne joue pas une seule note de basse !!! (tout comme le batteur Frank Beard ne joue pas de batterie, puisque toutes les parties rythmiques proviennent d'une boîte à rythme, programmée par l'ingénieur du son).
En effet, toutes les parties de basse ont été faites au synthé (par Gibbons et l'ingé-son) et la seule piste ("Thug") où l'on peut entendre de la quatre cordes (en slap), n'a même pas été jouée par Dusty Hill mais par Billy Gibbons ou l'ingénieur du son (selon les interviews).
Donc oui, Franchement il y avait plus parlant dans la discographie de ZZ TOP pour se remémorer Dusty Hill ! (à commencer par Degüello dans lequel son instrument est bien mis en valeur).






Bertrand CANTAT
NOUS N'AVONS FAIT QUE FUIR


Le 30 Juillet 2021 par FRANçOIS

Je n'ai personnellement pas eu ce "problème", n'ayant jamais été fan du bonhomme ni de son groupe, la prise de pouvoir conjointe de "l'alternatif" d'un côté et du rap de l'autre sur la scène française sonnant le glas des années d'insouciance "tubes synthé-toc youpi tra-la-la du Top 50"... Je dois cependant admettre que la "chasse à l'homme" menée par quelques harpies et destinée à l'empêcher de se produire a quelque chose de répugnant. Comme dirait Depardieu dans "Les valseuses" (mais pour d'autres raisons) : nous sommes bien en France...





William SHELLER
NICOLAS


Le 30 Juillet 2021 par BAKER


Les premiers albums de Willoute étaient moyens voire très très moyens, mais avec Nicolas il franchit un cap. Avec du Steve Lukather (entre autres) en intraveineuse, il mélange l'efficacité d'un Michel Berger et la sublime délicatesse d'écriture qui est sienne (...à William. Pas à Berger. Suivez un peu, hein, faites un effort mon vieux).

J'avoue, redécouvrir cet album avec sa PALANQUÉE de tubes a été un immense plaisir, tout comme redécouvrir "Un autre monde" de BALAVOINE, autre album de 1980 où la qualité a fracassé le plafond.





ZZ TOP
ELIMINATOR


Le 30 Juillet 2021 par FEELGOOD


Afin de rendre hommage à Dusty Hill, décédé le 27 juillet dernier, j'ai décidé de remonter le temps jusqu'en 1983, année de parution de l'album Eliminator. Comme beaucoup de gens de ma génération, j'ai découvert le groupe par l'intermédiaire de ce disque et de ses clips. N'en déplaise aux puristes, Eliminator occupera toujours une place à part dans mon existence.
Pour avoir du succès, en 1983, il fallait être jeune, beau et bronzé. Cette année-là fut celle du triomphe du Thriller de Michael Jackson et du Let's Dance de David Bowie. Les autres grands vainqueurs de l'année se nommaient Culture Club, Kajagoogoo et Police. Sans oublier Men at Work...
Le fan de rock énervé en était réduit à serrer les dents, ayant très peu de choses à se mettre dans les écoutilles.
ZZ Top bénéficia ainsi de cette pénurie généralisée et eut quasiment le monopole du rock de grande consommation, d'autant plus qu'il sut jouer intelligemment la carte du video clip et de MTV, alors en plein boum, exploitant habilement son image pour le moins particulière et parvenant même, à force de second degré et d'autodérision, à devenir hip et à plaire simultanément aux gamins et aux intellos branchés.
Les fameux clips du groupe reposaient tous sur la même formule éprouvée. ZZ Top y apparaissait comme une sorte de moderne deus ex machina - la machina en question étant un superbe hot rod, à l'origine une Ford de 1933, qui devint la véritable vedette de ces petits films - venant en aide à d'infortunés jeunes gens.
Mais si Eliminator trône toujours au panthéon de la musique populaire, c'est avant tout pour ses qualités musicales. Festival de riffs magiques, juteux, évidents et accrocheurs, avalanche de solos inspirés, il s'agit d'un vrai disque de rock au son sale et artisanal. Les synthés, boîtes à rythmes et autres séquenceurs ne m'ont jamais dérangé. On remarque à peine leur présence tant ils font corps avec l'ensemble. Même avec cet enrobage sonore, on ne risque pas de confondre nos Texans avec Depeche Mode.
Par certains aspects, Eliminator est aussi intemporel que Sticky Fingers ou L.A. Woman. C'est l'un des albums de 1983 qui ont le mieux vieilli.
L'hymne « Gimme All Your Lovin' », le puissant « Got Me Under Pressure », le remuant « Sharp Dressed Man », les six minutes d'émotion du blues « Need You Tonight », le salace « I Got The Six » - gimme your nine -, l'irrésistible « Legs », le saccadé « Thug », l'entraînant « TV Dinners », l'enlevé « Dirty Dog », le chantant « If I Could Only Flag Her Down » et le méchant « Bad Girl » font toujours leur effet en 2021.
Avec Eliminator, écoulé à plus de dix millions d'unités et certifié disque de diamant en 1996, le Top marqua non seulement 1983 au fer rouge, mais fut aussi le sauveur du rock.





Bertrand CANTAT
NOUS N'AVONS FAIT QUE FUIR


Le 29 Juillet 2021 par RICHARD

Artistiquement, j'ai toujours considéré ce groupe comme un sous- sous Gun Club, aux excellentes influences certes, mais doté d'un esprit moralisateur manichéen. Ado lors de Tostaky et consorts, il était difficile à l'époque de passer à travers, encore plus en première et terminale littéraires où 90 % de ma classe voyaient son leader comme un poète habité. J'ai vu sur scène les Bordelais et je dois avouer que la force magnétique de Cantat bien réelle m'avait laissé pourtant froid. Très belle et pertinente chronique pour finir qui rappelle avec justesse pour moi toute l'ambiguïté du cas Cantat.





ZZ TOP
LA FUTURA


Le 29 Juillet 2021 par LONG JOHN SILVER

Triste nouvelle avec la disparition de Dusty Hill ce jour.





ZZ TOP
AFTERBURNER


Le 29 Juillet 2021 par LE MOUNGEPEDOUN

RIP Dusty





Gary MOORE
WE WANT MOORE


Le 29 Juillet 2021 par NESTOR


We want Moore est le premier CD que j'ai acheté.
C'était dans un magasin de rachat d'objets Cash, au milieu des années 80. Je me souviens encore de l'émerveillement que constituait pour moi la détention de cet objet alors mythique.
Des questions qui se posaient sur la durée de vie d'un tel support, que l'on disait alors dépendante de la couleur (or ou argent du CD), mais que l'on estimait alors à guère plus de 20 / 25 ans. 35 années plus tard, il fonctionne encore et propose toujours ce merveilleux Live m'ayant fait découvrir un guitariste surdoué qui éclabousse de sa classe ce court album qui aurait mérité d'être un peu plus généreux. La vidéo qui couvre ce concert, et qui avait été diffusée tard le soir sur l'ancêtre de M6, est également très bonne. Elle contient (de mémoire) la projection de plusieurs mini-films en fond de scène qui permettait de comprendre les thèmes des chansons pour le jeune adolescent que j'étais alors, qui ne comprenais pas l'anglais.
Un très beau témoignage de la classe de cet artiste un peu hors-norme.





John ZORN
GODARD / SPILLANE


Le 29 Juillet 2021 par CORNELIUS


Je l'écoute peu souvent, comme on écoute peu souvent une oeuvre qui exige un effort de concentration supérieure à la normale.

Mais lorsqu'on est d'humeur adéquate, c'est le sésame assuré ! L'hommage à Godard est assez parfait dans son genre extrême.







John MELLENCAMP
SCARECROW


Le 28 Juillet 2021 par CSAMSA


Chef-d'oeuvre ! Quand on pense (comme moi) que les années 80 ont produit beaucoup de cochonneries (notamment) musicales, il est bon de se rappeler qu'il y a aussi une quantité considérable d'albums quintessentiels. Pas un titre faible ici (même si "Rock in the Usa" n'est pas ma préférée), Mellencamp atteint son apogée et sa pleine maturité. Ce Scarecrow de 1985 est-il meilleur ou pas que le Lonesome Jubilee de 1987 ? Peu importe, au fond, les deux sont à prendre, à écouter et réécouter, le plaisir est toujours immense 35 ans plus tard. Intemporels, indémodables, indispensables.







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