Le 19 Mai 2021 par FRANçOIS

A la réécoute (et des deux "UYI"), j'ai compris ce qui, à l'époque, étant ado, m'impressionnait et qui, aujourd'hui, m'indiffère, voire m'insupporte (dur de vieillir) : une agression quasi constante, un peu comme deux autres genres ayant leurs codes et éthique, le rap et la techno : une saturation de l'espace sonore (par le riff, le "flow" ou le beat), avec assez peu d'aération. Tout dans la volonté d'épate. Et je confirme aussi pour les looks et les attitudes, à la vision des clips qui ont pris quelques rides.
Sacrée époque toutefois. Il devait être bon d'avoir des actions chez Geffen (Nirvana était aussi signé chez eux). :-)

Le 19 Mai 2021 par LARGEUR

Bordel, il en a sorti, des disques, Pierre Perret ! Moi qui ne connais que "Le Zizi", "Lily" et "Le tord Boyau"!

Le 18 Mai 2021 par METALPROG84

L'album le plus abouti d'Alan Parsons Project...encore meilleur que les 2 premiers. Je ne vais pas en rajouter, tout a été dit dans les commentaires. Un must du rock progressif tout simplement.

Le 18 Mai 2021 par METALPROG84

Le meilleur Alan Parsons depuis "The turn of..." selon moi. "La sagrada familia", "Closer to heaven", "Inside looking out' et "Paeso de gracia" sont d'excellents titres et surtout marquent le retour au progressif du groupe. Les trois autres morceaux sont plutôt pop, mais "Too late" s'en sort très bien alors que "Standing on higher ground" et "Moneys talks" sont plus anecdotiques mais pas désagréables pour autant.
Note réelle: 3.5/5.

Le 18 Mai 2021 par RICHARD

Merci Marco pour toutes ces chroniques relatant la carrière de Sheila. Ceci m'a permis à l'évidence de voir cette chanteuse sous un angle totalement différent, moins "caustique" sans doute et révélant une carrière riche que j'étais bien loin de soupçonner.

Le 18 Mai 2021 par NONO

@ Rudy : Faudra que je le réécoute, ce skeud... si ça se trouve j'ai dû louper quelque chose ! Et ça fait bien 20 ans que ne l'ai pas écouté, peut-^tre l'écouterai-je d'une autre oreille. Mais de souvenir, cet album peut plaire à ceux qui ne connaissent pas vraiment EJ, car oui évidemment il y a des mélodies, mais de mon point de vue, c'est surtout en comparaison la plupart de ses autres albums : celui-là m'a fait une impression d'insipidité notoire...

Le 18 Mai 2021 par FEELGOOD

Six longues années s'écoulèrent entre «The Last Temptation » et « Brutal Planet ». Un peu plus d'un an après la "planète brutale" sortit ce « Dragontown ».
« Brutal Planet » avait surpris son monde par son radicalisme et sa rupture avec les disques des années 90. Jamais Alice Cooper n'avait sonné ainsi. De plus, l'album comportait un sacré paquet de compos solides (le morceau-titre, « Wicked Young Man », « Sanctuary », « Blow Me A Kiss », « Pessi-Mystic », « Gimme », « It's The Little Things » et le fabuleux « Pick Up The Bones »). Qu'elle était loin la période FM de « Trash » et de « Hey Stoopid » ! Ce virage Metal Indus allait comme une nouvelle peau (de boa) au Coop'. Cet habillage sonore, plus Heavy, collait parfaitement aux thématiques sombres de l'album.
« Dragontown », c'est « Brutal Planet » sans l'effet de surprise et avec des titres moins mémorables. Dans un registre très différent, c'est l'équivalent de KISS sortant « Unmasked » après « Dynasty » !
L'album n'a pas la fraîcheur du précédent. Aussi plaisant soit-il, l'introducteur « Triggerman » n'est que du Alice en pilotage automatique. « Deeper » vaut surtout pour ses chœurs gothiques. En revanche, le morceau-titre s'avère réussi. J'apprécie aussi le refrain de « Fantasy Man », accrocheur en diable et le côté mégalo de « I Just Wanna Be God » ainsi que le sympathique « It's Much Too Late », très chantant. Mention spéciale au pastiche d'Elvis, « Disgraceland », au titre explicite qui rappellera « Ubangi Stomp » aux plus anciens.
Malgré d'indéniables qualités, «  Dragontown » demeurera un album un peu bâclé, proposant trois/quatre morceaux entraînants noyés dans un ensemble inabouti. Bref, un album secondaire vers lequel on revient rarement et qui n'aura marqué ni les esprits, ni les charts.

Le 17 Mai 2021 par RUDY

Bonjour,

Pour répondre à Nono mais aussi pour apporter mon éclairage sur cet album que j'ai découvert l'année de sa sortie après être devenu fan de l'artiste avec Made in england.

Longtemps désorienté par ce disque, je l'ai réécouté bien des fois depuis 1997... Au point d'avoir littéralement craqué ( après coup ) pour des titres comme The end Will Come ou Big picture... Voulant les jouer au piano j'ai acquis le songbook et qu'elle ne fût pas ma stupeur devant la compléxité des mélodies ( altération permanente de la gamme, suite d'accords incroyables... ).

Cet album, pour le coup, se démarque totalement des autres ( période 90 - 2020 ) par sa richesse harmonique et structurelle.

L'album est à ranger totalement à part des autres, tant sur sa nature que sur ces arrangements. Personnellement je le classe parmis les plus riches et les plus mélodiques.

Le 17 Mai 2021 par FEELGOOD

Nono, je ne pense pas que KISS ou MÖTLEY aient jamais prétendu sauver le monde. D'autant plus qu'il s'agit de « phénomènes » essentiellement américains. En revanche, qu'il s'agisse des deux groupes cités plus haut ou de Guns N' Roses, ils suscitent tous trois des réactions hyperboliques, pour ne pas dire hypodermiques. Soit on adore, soit on déteste. Ces trois combos ont un autre point commun : leur âge d'or est loin, très loin derrière eux. KISS a atteint son apogée en 1978 (je reconnais cependant à Stanley et Simmons le mérite d'avoir continué à faire tourner la machine jusqu'en 1992, certes avec des hauts et des bas. Mais depuis 1996, KISS est un groupe ne vivant plus que sur sa gloire passée, avec seulement deux de ses membres historiques.) Il en va de même pour MÖTLEY qui a toujours eu une certaine cote de sympathie sur scène (mais cela fait longtemps que N. Sixx se focalise sur sa carrière solo). Pour en revenir à nos moutons, GNR a sorti un excellent premier album, ce mythique « Appetite... » qui a connu un succès aussi fulgurant qu'inattendu. Dans la première partie de sa chro, Long John nous rappelle très justement ce que furent les années 80. La parution d'« Appetite... », en 1987, a eu le même effet que l'irruption d'un éléphant possédé par Pazuzu dans un magasin de porcelaine (ou de Blackie Lawless en pleine réunion Tupperware de Tipper Gore et de ses copines du PMRC). En 1987, le Hard/ Metal de référence, c'était le « Pyromania » de Def Lep. Le public était friand de productions très léchées, voire aseptisées, telles que le « 1987 » du Snake ou le « Crazy Nights » de KISS. Or, « Appetite... » est sorti à point pour nous rappeler ce qu'était censé être le Rock, puissant, crasseux, vulgaire et dérangeant. Un cri lancé à la face du monde. Il ne s'agissait pas d'un groupe préfabriqué, monté de toutes pièces, mais d'énergumènes énervés, dangereux et difficilement contrôlables. Bien sûr, cela n'a pas duré. La sincérité et la spontanéité de départ sont très vite devenues une marque de fabrique. Il n'empêche que ce premier jet dégage une belle authenticité, une hargne sincère. Il m'arrive de réécouter ce premier album avec un véritable plaisir, surtout l'épileptique « Welcome... », le brûlot « Nightrain », le paranoïaque « Out To Get Me » et le toxique « Mr. Brownstone ».
Le reste me plaît moins et certains titres, « Paradise City » et « Sweet Child... »,
ont fini par me lasser. Quoi qu'il en soit, « Appetite... » demeure, en ce qui me concerne, l'album emblématique de 1987.

Le 17 Mai 2021 par FRANçOIS

@Nono : 1991-1992, c'était l'époque de la première guerre en Irak, ceci expliquant peut-être cela... Concernant les looks, les postures, c'est vrai que le contraste entre loubard/rebelle hardo à cheveux longs / millionnaire avec cigare et villa avec piscine m'a toujours un peu amusé mais c'est le jeu, ça fait partie du "folklore"... :-)
D'un point de vue musical, je préfère toutefois le doublé "Use your illusion" à ce premier essai, même si je pense qu'un seul volume avec les meilleurs morceaux aurait suffi.

Le 16 Mai 2021 par NONO

@FRançois : cela me fait un peu penser à 2 autres groupes qui font ch... toute la planète avec leur côté faussement rebelle mais très (trop) américain, c'est KISS ou MOTLEY CRUE.
Ces genres de groupes puent la propagande "Yankee sauveur du monde".
Je vois ce que tu veux dire.

Le 16 Mai 2021 par BAKER

Félicitations, c'est la première fois que j'ai la larme à l'oeil en lisant un commentaire :)

Si ce n'est pas trop indiscret, je serais très intéressé de savoir pourquoi et dans quelles circonstances vous avez acheté ce disque, parce qu'on ne peut pas dire que Jim a eu la même couverture médiatique que Michael Jackson ! ;)

Le 16 Mai 2021 par ERIC

Bonjour,
J'ai acheté cet album à l'âge de 18 ans. J'en ai 57 aujourd'hui et je l'adore toujours autant 39 ans plus tard. Un must et puis c'est tout!
Eric

Le 16 Mai 2021 par FRANçOIS

La musique, ça va à peu près (enfin, quelques titres dans une playlist, pas sur la longueur d'un album, me concernant). Tout ce qu'il y a autour est atroce. Tous les clichés du "sex, drugs & wock and woll" y sont, ils ont coché toutes les cases : les tatouages, les blousons en cuir, les coiffures peroxydées, le côté "attention on est des voyous" (enfin, au moins jusqu'à ce qu'on devienne millionnaire, ce qui ne saurait tarder), le haut de forme avec les cheveux devant les yeux (Slash), le bandana et le kilt écossais ou le short moule-burnes de cycliste (Axl), le torse nu (c'est tellement "viril"...) et que je m'enroule dans le drapeau étoilé... La mégalomanie (à venir, les deux pavés "Use your illusions"), la voix nasillarde, le comportement détestable d'Axl...
P.S : Thatcher, avec un "h" comme hipster, Hercule ou hippopotame.

Le 15 Mai 2021 par MAGNU

Un petit ton en dessous de ces prédécesseurs, oui. Normal en même temps vu le niveau proposé. La qualité reste de mise sur cet album mais effectivement ce se sera plus jamais la même chose ensuite.

Le 15 Mai 2021 par ALEX F

Bon album dans l'ensemble, c'est assez inspiré, quasiment tous les morceaux sont bons voire très bons et le son est de qualité également. La fausse note c'est le morceau-titre totalement niais. Mais pourquoi avoir pondu un truc aussi mièvre, messieurs ? Allez, on pardonne, mais c'est quand même récurrent chez ce groupe. D'ailleurs, je vous fais un Top mièvre (classé par ordre chronologique) :

01 - No Regrets (couplets nunuches en diable, la fin du morceau est pas mal quand même)

02 - Scratching The Surface (on se croirait dans Top Gun... il y a un bon solo de guitare quand même)

03 - What Do I Know ? (c'est pas trop mal, il y a un bon solo de guitare, mais ça fait variétoche un peu cliché avec la choriste)

04 - Chase The Wind (variétoche sans âme)

05 - Days Like These (malgré de bons riffs de guitare, c'est assez niais)

06 - Say Goodbye to Hollywood (couplets corrects, solo de guitare aérien plutôt bon si ma mémoire est bonne, mais le refrain détruit totalement le morceau)

07 - Follow Me (mon Dieu ce refrain, avec cette chorale d'enfants... atroce !)

08 - Always There (variétoche sans âme)

09 - Only Human (variétoche sans âme)

10 - 10000 Days (le refrain est horrible)

J'en oublie surement, je ne connais pas par cœur tous les titres de ce groupe que j'aime beaucoup malgré tout.

Le 15 Mai 2021 par FRANçOIS

J'avoue avoir jusqu'ici complètement zappé, sans qu'il s'agisse d'un choix conscient, la troisième larronne de la célèbre photo (et couverture) de 1994 du magazine Q, contrairement aux deux autres. On pense parfois à leur maman à toutes (miss Bush, ai-je besoin de préciser). C'est pas dégueu, moins immédiat et "tubesque" que ses deux consœurs. Préférence pour les quelques titres un peu plus rock ou électro (ambiance trip-hop en vogue à l'époque) par rapport aux simples piano-voix qui ont plutôt tendance à me nifler. A creuser (ou pas).

Le 15 Mai 2021 par CHRIS06

Le boss du Hard Rock français revient une fois de plus en forme sur ce nouvel opus. La réalisation "live" est aux petits oignons et couche un son d'enfer, faut dire que Frasher s'y connaît pour ce type de mixage qu'il avait déjà effectué notamment sur le "Rock And Roll Over" de KISS.

Les textes de Bernie sont bien sympas, son coffre toujours là. Nono est en forme et sa doublette avec Diop fonctionne super bien: On sent que les musiciens se font plaisir. Les guitares ont toujours été le point fort de TRUST et je persiste à dire que Krief fait partie des plus grands.

Dans un cadre plus général je pense qu'il est de bon ton de fracasser TRUST à chaque nouvel album. Ils ont fait partie du gratin mondial, on aimerait qu'ils restent à jamais comme avant, on leur pardonne rien. C'est le syndrome METALLICA, ROLLING STONES etc...

Mais franchement que l'on viennent me dire que les tracks 3,4,9 par exemple ne sont pas de supers compos! Le procès de dire que cet opus est trop dans la même veine que le précédent ne tient pas la route pour moi, "Marche Ou Crève" et "Répression" c'était déjà pareil, pourtant "Marche Ou Crève" demeure un album génial.

TRUST renoue pour moi avec son glorieux passé une fois de plus. Que cela puisse durer !

(J'ai déjà posté cet avis sur Nime mais je trouve cet chronique très juste donc je me fais plaisir!)

Le 15 Mai 2021 par CHRIS06

Tout simplement un des premiers meilleurs albums de l'histoire. Van Halen devient l'ultime guitare héro de sa génération grâce à cet opus avec son jeu révolutionnaire. On n'avait pas vu avant un tel niveau dans la rapidité d'exécution, la précision et l'inventivité du jeu. Il faut dire que le virtuose est bien servi par une production incroyable, cet effet de vide ne m'est pas connu sur d'autre enregistrement. Un album qui fait date et que j'apprécie grandement avec "Women and Children First".

Le 15 Mai 2021 par LE FéLON MASQUé

Je suis un fervent défenseur de cette période. Pour moi la carrière de l’artiste commence ici. Nous observons une simplification de la musique se tournant davantage vers le Hard rock et le Metal. Je n’ai pas adulé la totalité des années 70 tant cette période était désagréable pour mes oreilles. Si en vieillissant Alice sort des galettes de cette sorte je resterai admiratif et client.