Le 07 Décembre 2019 par LE MERLE MOQUEUR

Rien n'empêche d'apprécier la bonne musique. On peut aimer Santana, Abraxas et 3 sans pour autant bouder un Caravanserai d'une tout autre nature. (De même pour ses deux acolytes musicaux que sont Welcome et Borboletta).

Le 07 Décembre 2019 par LE MERLE MOQUEUR

Il y a trois disques de Santana, à mon avis, qui forment un triptyque musical. Ce sont Caravanserai, Welcome et Borboletta. Sur Borboletta, on ferme les volets. Des trois cités, ce dernier nous laisse sur notre faim. Le jazz qui ponctue cet album est un peu fleur bleue, ce qui finalement passe avec cette superbe pochette.

Le 06 Décembre 2019 par LEO

Ce premier album d'ELOY baigne dans un mélange bâtard et maladroit de hard rock teinté de psychédélisme déjà vieillot et dépassé en cette année 71, un peu de la même manière que le fera Scorpions sur leur premier 33t Lonesome Crow fin '71-début '72.
Pour le moment, point de rock progressif à l'horizon !
Ces morceaux, pour la plupart bien trop longs pour ce qu'ils sont, n'ont ni l'inventivité ni le mordant de ce que pouvaient proposer Deep Purple, Led Zeppelin, Black Sabbath, Uriah Heep ou les Allemands Lucifer's Friends au même moment. sans parler du fossé gigantesque entre leur talent de musiciens et celui de leurs confrères mentionné juste avant !
Autant dire qu'il va falloir du temps avant qu'ELOY ne parvienne à un résultat satisfaisant !

Le 06 Décembre 2019 par NONO

@Fred : Je viens d'écouter les deux : Juno et l'autre, "De Domoy"... C'est assez...heu... rustique ! Mais au moins ça s'écoute avec attendrissement, et c'est bien d'chez nous !
En tout cas c'est plus authentique que Jay-Z ou Beyoncé !
En chanson française il y a 2 autres titres que j'aimais bien, qui m'ont assez marqué (datant des années 80) : "Joyeux Noel" de la Compagnie Créole, et "Il tape sur des bambous" de P. Lavil.

Le 06 Décembre 2019 par NONO

Il est extrêmement rare qu'un groupe ou artiste d'un seul hit sorte un album aussi uniformément bon. La plupart du temps, s'il n'y a pas eu d'autres chansons mémorables tirées de l'album (et à fortiori si l'artiste n'a fait qu'1 album), ce n'est pas un hasard... c'est tout simplement que l'artiste est médiocre !

Il y a ceci dit quelques exceptions à ma théorie, pour les albums suivants que je considère excellents dans leur totalité malgré un seul tube :

1) PHD (nom du groupe et de l'album, d'où est issu "I won't let you down"... remarquez avec Jim Diamond au chant, Tony Hymas aux claviers et Simon Phillips à la batterie ça ne peut être que bon !)
2) The long run (Sandra)
3) Now in a minute (Donna Lewis)
4) Visage (nom du groupe et de l'album) : en plus de "Fade to grey, le reste est franchement jouissif à quelques exceptions près.
5) Dumb waiters (The Korgis)... Ne vous cantonnez surtout pas uniquement à la guimauve "Everybody's gotta learn sometimes" : le reste de l'album assure... et même meilleur !

Pour revenir à Limahl, il a sorti la B-O "Neverending story" par la suite et c'est une très belle réussite !

Le 06 Décembre 2019 par FRED

Excellent, FRANçOIS !
Moi pareil… l'arroseur arrosé !

Le 06 Décembre 2019 par FRED

Dans le style MORDAN, je vous recommande chaudement François JUNO, et son magnifique et addictif "l'an 1999", disponible à l'écoute sur un célèbre site de mise en ligne de vidéo, ainsi que, par exemple, Paulo De Domoy et sa poignante chanson "'l'handicapé".
Une réhabilitation s'impose !
Bonne écoute à tous.

Le 06 Décembre 2019 par NONO

@Richard : Ah bon? Et t'a aimé ???????
Quant au carambar, prépare-toi je te l'envoie dans 10 min, le temps que je prenne mon élan. Car il va peut-être traverser tout le ciel de notre beau pays !
Je te l'envoie de Chartres. Faut que je me tourne vers quelle direction ?

Le 06 Décembre 2019 par FRANçOIS

Je suis totalement convaincu par le message véhiculé par "Foule Sentimentale".
C'est pour ça que je n'ai pas acheté ce disque :-)

Le 06 Décembre 2019 par IEN

Est t-il possible de trouver une chanson plus parfaite que "Ultra Moderne Solitude" ?

Le 06 Décembre 2019 par RICHARD

@NONO, j'ai le droit à mon carambar ! Curieux de nature (pour la musique), je suis allé écouter le dit Philippe Mordan. Je passe sur la pochette façon Elie Semoun et ses petites annonces et demeure quelque peu troublé. J'y retrouve un petit côté Polnareff pour la voix et une forme de minimal wave pour les deux trois notes Bontempi. Incroyable que cet OVNI ne soit pas apparemment plus connu.

Le 06 Décembre 2019 par ALEX F

Pour moi, cet album est aussi bon que le précédent. La période 1979-1984 a une saveur particulière (oui, j'inclus "Silent Cries And Mighty Echoes"). On voyage dans un autre univers, l'aspect space, planant étant toujours bien présent, mais le groupe présente enfin une capacité indéniable à trouver le riff et la mélodie qui font mouche, chose qui faisait défaut avant 1979, à de rares exceptions près. On pourra toujours regretter que Eloy n'ait pas trouvé un chanteur de haut niveau (et anglophone), ce qui aurait pu leur permettre d'être plus reconnu internationalement. Il me semble tout de même que c'est aussi ce chant bancal qui leur donne de la personnalité, en quelque sorte... et puis, au diable la perfection !
La note : 3,75.

Le 06 Décembre 2019 par METALPROG84

Un très bon Rush pour moi. Un poil moins bon que "Counterparts", mais bien meilleur que "Hold your fire", "Presto" ou "Vapor trails". A part 2 ou 3 titres qui sont un peu en-dessous, je trouve l'album très inspiré. Et contrairement à ARP2600, je trouve les 3 premiers titres franchement bons.
Un Rush dans la bonne moyenne du groupe, c'est-à-dire très bon.

Le 06 Décembre 2019 par DAN VANMAIDEN

Ah la musique! Quel magnifique vėhicule pour les émotions. Je me réjouis de lire les commentaires, tant la musique est capable de rapprocher ou de diviser les auditeurs passionnés. Elle ne laisse pas indifférent, mais surtout elle est un marqueur émotionnel très puissant du vécu de chacun d’entre nous.
C’est ce lien à notre histoire individuelle (ou collective) qui la rend passionnante et nous fait adorer ou haïr des styles parfois improbables, ou totalement opposés.
Dans mon cas personnel, je suis plutôt porté sur le métal en général, mais j’assume complètement le plaisir que je ressens en écoutant ‘Ramaya’ de Afric Simone (à voir absolument sur toi tube), ou les improbables filles de Baccara.
J’assume me réjouir en entendant ‘la bonne du curé’ de cette chère Annie, ou encore être très émus par ‘la complainte du phoque en Alaska’ des canadiens de Beau daumage.
Je comprends parfaitement que quelqu’un qui n’ est pas de ma génération trouve ça insignifiant, j’aurai tendance à penser la même choses de pas mal de musiques actuelles qui ne me touchent pas, mais l’important ces que ces musiques là serviront aussi à ces personnes de balises émotionnelles dans quelques années.
La musique est merveilleuse, elle peut sauver des vies.

Le 06 Décembre 2019 par NONO

@Fred : Ton explication est claire maintenant, et c'est vrai qu'au-delà de toute technique, la musique apporte en premier lieu un sentiment : des souvenirs, de la joie, de la peine, etc.
Moi je sais que j'ai la manie de souvent la "décortiquer", un peu comme quelqu'un qui irait au musée, et face à des tableaux, analyse davantage les cadres que les toiles elles-mêmes... peut-être mon réflexe de musicos à titre personnel ?....
Tu vois par exemple pendant tout un temps je haissais le disco, je trouvais que c'était de la musique de merde, jusqu'il y a peu, où je me suis dit que malgré tout, le seul avantage de cette musique est son côté indéniablement festif, chaleureux !

Le 06 Décembre 2019 par LEO

Du même avis que SGT JAKKU.
Autant Arrival était un vrai feu d'artifice du début à la fin, autant The Album est pour moi un pétard mouillé !
Parmi le peu de titres que je retiens comme "Eagle", "Take A Chance On Me" ou "Hole In Your Soul", ceux-ci ne me font pas sauter au plafond et certains autres parus en singles comme "The Name Of The Game" et "Thank You For The Music" ne m'émeuvent pas. le reste me laisse totalement de marbre.
Ce cinquième album d'ABBA est certainement l'un de ceux que j'aime le moins dans la discographie des Suédois. même The Visitors que je ne porte pas en très haute estime, me paraît légèrement plus attrayant que cette cuvée 77.

Le 06 Décembre 2019 par FRANçOIS

Racheté récemment. Même si je préfère quand même Fatboy Slim, cet album est très bon, malgré un petit creux au milieu (les titres 6, 7 et 8). Les photos à l'intérieur du livret sont rigolotes (ces deux jeunes baigneurs qui tiennent une fille par les pieds). Un bon 3,5/5.

Le 06 Décembre 2019 par FRED

"la danse de canards", "l'apérobic" ou "le petit bonhomme en mousse", il y avait aussi Véronique et Davina, GOLD… et "qui va garder mon crocodile cet été" d'OTTAWAN, qui est un véritable bijou de synt-pop à la française !
J'assume tout à fait ce background musical qui fait partie de ma culture au même titre que BURZUM ou JSB.
Tout ça, c'est un ensemble de bons moments, c'est ça qui compte, finalement, au-delà de la qualité intrinsèque de ma musique. Je préfère un bon P&S à tous les DREAM THEATER du monde. Cela me parle davantage, me touche davantage, c'est lié à du vécu : les premiers me rappellent quelque chose là ou les seconds ne représentent rien pour moi.
Et puis, comme dit Baker, P&S sont désormais dans la place !
N.B : ma remarque sur le snobisme ne te concernait pas in personam, Baker, c'était juste une remarque d'ordre général, qui m'englobe également : en tant qu'amateur de MÖTLEY CRÜE, un des groupes les plus stupides et risibles de la planète, de quel droit serais-je autorisé à me gausser de l'œuvre de P. Sébastien ?
Sincères salutations

Le 05 Décembre 2019 par SGT JAKKU

Autant "Arrival" et les précédents albums restent funs à écouter, autant celui-ci m'ennuie. Cela est dû en grande partie à une direction musicale parfois lourde et très classique. La plupart des compos ne sont pas très intéressantes en réalité. Il n'y a que les singles "Eagle", "Take A Chance" et le petit rock "Hole in your Soul" qui parviennent à me faire tendre l'oreille. Les autres titres sont comme une masse informe de guimauve sans saveur.

Le 05 Décembre 2019 par LEO

À la veille de la parution du nouvel album des WHO (ou ce qu'il en reste !), j'ai décidé de redonner sa chance à Endless Wire que je n'avais pas réécouté depuis sa sortie en 2006.
Le seul souvenir que j'en avais était celui d'un album rempli jusqu'à la gueule de compos poussives, souvent mollassonnes et surtout barbantes au possible !
Treize ans plus tard, mon avis reste inchangé. Ce disque est chiant comme jamais un 33-t des WHO ne l'avait été ! Même les moyens Who Are You, Face Dances et It's Hard contenaient leur lot de titres qui se défendaient et au moins sur ces albums, on arrivait à distinguer les morceaux les uns des autres, ce qui n'est pas le cas ici où tout est anonyme.
Même le soi-disant mini-opera intitulé "Wire & Glass" n'est rien qu'un prétexte pour accoler à la suite des fragments d'idées sans intérêt d'une à deux minutes. C'est pitoyable ! Pete Townshend n'a plus aucune inspiration. De toute façon, de mon point de vue, les WHO sont morts en 1978 après le décès prématuré de Keith Moon ou au pire, en 1982 à la fin de ce qui était censé être à l'époque leur tournée d'adieu ! Qu'ils soient réapparus périodiquement sur scène depuis 1989 était une chose, du moins jusqu'à la disparition inattendue de John Entwistle en 2002 mais de là à retourner en studio en duo (avec une ribambelle de musiciens additionnels) sous le nom du groupe, c'est pour le moins sujet à caution. Bien sur, des tas d'autres groupes l'ont fait (dont Simple Minds qui n'est plus qu'un duo également), mais ça n'est justement pas une référence en soi quand on entend le résultat la plupart du temps !
Bref, pour moi Endless Wire est le nadir de la discographie des WHO (qui n'en n'ont plus que le nom) jusqu'au prochain album !