Le 21 Avril 2021 par RICHARD

J'ai grandi avec cet album. Ma mère était et est toujours fan de l'Helvète underground. Que de trajets en voiture ou de moments partagés à la maison avec cette K7! Que de souvenirs autour de cet album brillant, fluide et varié ! C'est une machine à remonter le temps qui possède pourtant encore le propre des grands albums sans doute, une force des plus actuelles. Superbe.

Le 21 Avril 2021 par DERWIJES

@FRANCOIS:

Tant pis, mais tant que tu continues de venir commenter on sera heureux !
Entre toi et Le Merle Moqueur, c'est un peu Noël à chaque fois que vous me faites découvrir vos disques ! :-D

Le 21 Avril 2021 par DEJAVU

"Autour de la lune" est l'album de Biosphere qui m'a le plus impressionné, j'en ai fait mon préféré, j'y apprécie l'atmosphère oppressante qui donne la sensation d'être renfermé dans un module spatial tournant autour de l'astre mort, j'écoute cet album plongé dans l'obscurité avec les écouteurs intra auriculaires dans les oreilles pour une immersion totale, les basses fréquences sont enveloppantes ou pénétrantes selon les morceaux. J'aime la drone musique, je possède la "Trilogie de la mort" d'Eliane Radigue, une oeuvre de musique minimaliste faite pour les personnes qui ne meurent jamais d'ennui, peut-être que cette vieille dame de 89 ans fera un jour sont entrée sur Forces Parallèles... Brest n'est pas gris même en période de confinement, l'hiver, la pluie, la nuit, le silence et la lune ont aussi leurs contemplatifs. Merci pour cette excellente chronique.

Le 20 Avril 2021 par MR LARSEN

Honte à moi mais je découvre seulement aujourd'hui la profondeur de l'oeuvre musicale d'EMINEM grâce à une compil' de Rap/Hip Hop US des 90's-2000's qui contient le percutant "'Till I Collapse" et ses collaborations avec DR. DRE. C'est de la bombe ! Le phrasé du Marshall est sensationnel, bon sang j'étais passé à côté à l'époque, plus attentif au clip hilarant avec Michael JACKSON qui perd son nez ! Pour le coup, c'est moi qui en ai manqué, de nez ! L'erreur est réparée, je m'en vais plonger plus avant dans sa discographie !

Le 20 Avril 2021 par MASTCARD

Un bel album où le chant détaché de Bashung fait mouche.

Les compos de Roussel ont ma préférence, plus efficaces (« Hier à Sousse », « Le Secret des Banquises », en particulier). J’ai un peu plus de mal avec les compos de Manset, plus difficiles d’accès.
Je dirai que l’album souffre légèrement de cette bipolarité, les deux compositeurs naviguant clairement dans des eaux différentes.

On peut regretter également qu’aucune chanson ne soit de Bashung lui-même, il semblerait qu’il ait dit tout ce qu’il voulait dire après la superbe trilogie Chatterton / Fantaisie Militaire / L’Imprudence.
Le rôle de Bashung limité à l’interprétation fait que je m’attache moins à cet album qu’à la majorité des autres de sa discographie.
Il constitue néanmoins un bel album et l'honnête testament d'une carrière hors-normes.

Le 20 Avril 2021 par CLANSMAN57

A nouveau un excellent disque de la part de ce groupe atypique.
La poésie absurde proposée par Christian ne flanche pas, je me demande comment il fait pour mémoriser ses textes. Chapeau bas!
"Le Coeur a Sa Mémoire" et "Dans La Gueule Du Loup", aux textes plus concrets (car non nés de la plume de Christian), sont vraiment superbes, surtout ceux de la première mentionnée.
Mauricette, figure parisienne qui chantait pour le plaisir, refusant qu'on lui donne de l'argent.

Bref, c'est top.

Le 20 Avril 2021 par CLANSMAN57

Superbe, avec quelques bémols toutefois.
Sur le plan visuel, les illustrations sont jolies, à condition d'adhérer à ce pinceau doté d'une âme d'enfant. Elles illustrent bien les paroles qui sont par ailleurs très inspirées. Dommage que ces dernières soient réparties sur deux livrets qui ressemblent d'ailleurs davantage à des accordéons qu'à des livrets.
La chasse aux bonnes paroles est un peu pénible au préalable. Ensuite, ça va mieux.
Dommage également que l'un ou l'autre texte soit absent, comme celui de "15 Ans" ou "Madame Solène S.v.p.", j'ai du mal à les comprendre à l'oreille.
Ceux de "Moi Je" et "Salut à Vous" y figurent partiellement.

Musicalement, c'est presque du niveau de "Rue Du Temps" ou "Irfan, Le Héros".
"Flamme And Co" est magnifique, bien que très sombre.
"Monsieur Perd Ses Copains" avec l'orchestre du JOSEM est peut-être bien LA perle du disque. Les Ogres à la sauce symphonique, ça le fait!
A noter que les cordes de cet orchestre sont présentes sur "Salut à Vous" que je trouve personnellement un poil cacophonique, bien qu'elle ne soit pas désagréable.
Je la mets dans les réussites moindres avec "Violoncelles" qui tarde à devenir musicale. Elle devient plus agréable lorsque les violoncelles font leur apparition.
"3-0" est originale, les copains de divers coins de la France viennent pousser la chansonnette. Avec les accents propres à chaque région, s'il vous plait.
Les autres chansons me plaisent beaucoup et la participation de la Fanfare du Belgistan à trois reprises apporte du sang neuf en plus de celle de l'orchestre mentionné plus haut.

Du très beau travail.

Le 20 Avril 2021 par FRANçOIS

@DERWIJES

Entendu, je fais ça tout de suite... La pochette du McGriff est encore mieux (à mon avis) :-)
Merci mais par contre, je ne me sens pas l'âme chroniqueuse ;-)

Le 20 Avril 2021 par LEO

Tout comme DEJAVU, je n'ai jamais aimé la pochette australienne en noir et blanc de Let There Be Rock, et contrairement au vinyle d'époque qui dans ses versions Aussie et Européenne, incluait "Crabsody In Blue", les rééditions CD de l'album (hormis pour l'Australie) ont toujours suivi la tracklist US qui était amputée de ce titre au profit de "Problem Child" qui n'a pourtant rien à faire ici puisque ce morceau était déjà présent sur l'album précédent (Dirty Deeds Done Dirt Cheap). Il faut donc absolument se procurer l'édition CD australienne pour avoir "Crabsody In Blue".
Let There Be Rock et son successeur Powerage sont mes préférés d'AC/DC. Les deux possèdent un son bien plus compact et défini que les premiers albums du groupe, tout en restant très brut et sans fioritures, mais également moins lisse que le futur Highway To Hell (je ne parle pas des albums suivants car j'ai cessé d'écouter AC/DC à l'arrivée de Brian Johnson).
Bref, ces deux 33-tours en studio sont selon moi les deux points culminants de la formation (pour le versant live, l'album en concert If You Want Blood, You've Got It fait également partie des MUST d'AC/DC).

Le 20 Avril 2021 par LE KINGBEE

Il s'agit ici d'un album introspectif, on aime ou pas mais Derwijes semble avoir posé sur la table des arguments qui tiennent la route.
Une chose est sûre, ce disque n'a pas la puissance de "Blue".
Après le dénommé Auteur vient nous parler de Jazz Rock, registre n'ayant strictement aucun lien avec cet album, à moins bien sûr que moi aussi je n'aie rien compris au truc.
Hormis "Twisted" en fermeture, il n'y a rien de commun avec le Jazz Rock ici.
Cordialement.

Le 20 Avril 2021 par DEJAVU

Mon album préféré d'AC/DC, je l'ai entendu la première fois en 33- tours dans sa version australienne mais avec la pochette européenne, en regardant sur le site www.discogs.com j'ai compris que c'était l'édition UK qu'on m'avait prêtée quand j'étais au collège. Quand j'ai acheté la réédition CD, j'ai franchement été déçu de trouver "Problem Child" à la place de "Crabsody In Blue", je me suis commandé l'édition australienne avec la pochette noir et blanc que je n'aime pas. Je mets 20 sur 20 🙂

Le 20 Avril 2021 par DERWIJES

@François

Le jazz-funk/soul de Blue Note de la fin des 60's, c'est juste de l'or en barre, il suffit d'y plonger la main et on sort des poignées de pépites ! Et puis la pochette de celui-là est superbe, c'est ce qui m'a poussé à l'écouter.

J'écris beaucoup moins ces temps-ci mais je suis toujours à la recherche de bon son dans le même genre, alors si tu veux propose ton McGriff et ton Holmes dans la boîte à demandes et je leur préparerai une petite chronique ! (et si tu veux faire ces chroniques toi-même, c'est toujours à l'adresse [email protected] !)

Le 20 Avril 2021 par DERWIJES

Je vous confirme que vous ne verrez pas ça ailleurs : la notion de critique est complexe, et celle de critique musicale plus encore. Le critique doit-il donner son avis, s'adapter à celui des autres, ou juste présenter l'œuvre et en donner un sentiment général un peu vague ?
A F.P, nous avons résolu le problème: nous sommes des amateurs passionnés qui écrivons pour d'autres amateurs passionnés. Nos chroniques ne sont pas parole d'évangile et si nous avons du mal à en écrire une, comme c'était le cas pour celle-ci, il vaut mieux dire honnêtement ce que l'on en pense quitte à ne pas être tendre, comme je l'ai fait. Cette méthode ne plaît peut-être pas à tous mais elle a le mérite de vous avoir fait réagir et de vous avoir poussé à commenter. C'est un excellent point car au-delà du plaisir de vous lire vos avis contredisent le mien et montrent qu'il y a finalement beaucoup plus à dire sur cette musique que je ne le laisse entendre dans ma chronique.

J'espère que nous nous retrouverons pour la suite.
Bien à vous.

Le 20 Avril 2021 par FC

J'ai acheté cet album à l'aveugle car j'ai beaucoup aimé les morceaux de Steve Lukather dans le 6 Strings Theory de Lee Ritenour. Quelle erreur ! Je n'ai pas réussi à aller au bout, cet album a sans doute terriblement mal vieilli.

Le 19 Avril 2021 par L-A. MARSILY.

Bonour ! Bravo pour votre site ! Par contre, lire en 2020 que Pink Floyd signifie "Flamants roses" est honteux et grotesque. Voilà qui fait tâche sur votre crédibilité...

	Par Forces Parallèles Hey ! Je crois qu'à force de publier des explications sur le sujet, je vais finir par péter un cable ! Ok, tout le monde sait aujourd'hui grâce au Floyd que flamands se dit "flamingo". Beatles ne signifie pas plus "scarabées" et il y a pléthore d'autres exemples. Simplement les appellations sont passées dans les moeurs et sont sympas, voila tout. La grande majorité l'accepte, je trouve ça cool. Des faux amis certes, who cares ? Tout le monde connait la genèse du nom des PINK FLOYD, notre crédibilité n'a donc rien à craindre, rassure toi ! Il n'y a rien de honteux la dedans, le seul grotesque consistant aujourd'hui à continuer de stigmatiser cette "erreur". Sans rancune aucune camarade ! Bien à toi Erwin

Le 19 Avril 2021 par AUTEUR

Moi qui ne pose jamais de commentaires, je suis obligé de sortir de ma réserve pour le coup. 2/5 pour ce chef d'oeuvre, un des meilleurs albums de Joni Mitchell ?
Je pense que le chroniqueur soit n'aime pas le jazz-rock, soit n'aime pas Joni, soit n'a pas compris le disque, soit s'est fait refiler une contrefaçon de "Court And Spark" interprétée par un sosie vocal de moindre talent.
Jamais vu ça ailleurs.

Le 19 Avril 2021 par FRANçOIS

Ah, qu'est-ce que j'aime ce genre de zique... Chaleureuse, groovy... Dommage qu'en cette fin des sixties / début des seventies, il en sortait par paquets de douze (labels Blue Note, Prestige...). J'ai un Jimmy McGriff et un Richard "Groove" Holmes dans le même genre ainsi qu'une compile "jazz-funk" (avec un titre de Melvin Sparks).

Le 17 Avril 2021 par FRANçOIS

C'était donc ça... J'ai longtemps repoussé ce moment, pour plein de (bonnes) raisons : je n'aime pas le "classic" rock, la musique en elle-même et toute l'historiette qu'il y a autour, les encyclopédies, les listes d'albums cultes, les barbons persuadés qu'ils sont d'écouter la meilleure musique au monde... De ce fait, jamais écouté ce groupe ni les Scarabées, les Pierres qui roulent, "Led Zep", Deep Purple, les Who, Dylan, Young, l'Helvète Underground, le "club des 27" (Hendrix, Joplin, Morrison), etc... Et puis pas ma génération. Et puis c'est chiant et louche les groupes/disques que tout le monde a/aime...
Mais celui-ci a (parfois) une étiquette "progressive", ce qui me parle davantage. Et puis faut pas mourir idiot, alors... Première constatation, mis à part quelques glouglous de synthés, ça n'a pas vieilli, premier bon point. J'aime quand des morceaux très différents s'enchainent bien, c'est ici le cas. Ce disque, c'est le "D'accord ordinateur" des seventies, en mieux évidemment (j'allais dire fatalement), je fais direct le rapprochement, au moins dans l'ambition, le concept et un peu le son. Au niveau des pistes, la 1 et la 10 sont très courtes (et la 1, c'est du silence et des bruitages), quant à la 3, c'est du joujou de synthé pour faire comme Tangerine Dream ou Klaus Schulze. Le reste, c'est globalement du très bon. Presque trop d'ailleurs, comme le soulignent certaines critiques, c'est rapidement assimilable. Quelques passages limite mièvres ou "too much" (le chant qui veut faire joli, balades à la pedal steel, les envolées avec les chœurs - mauvaise idée à mon sens -). Généralement, je n'aime pas les vocalises braillardes mais sur "The Great Gig In The Sky", ça passe tout seul et j'aurais même aimé que ça dure plus longtemps. Au final, ce titre, Money, Any Colour You Like et à un degré moindre Time sont les seuls morceaux auxquels je ne trouve rien à redire, ce qui nous fait tout de même près de 20 minutes de bonheur.

Le 17 Avril 2021 par AVIN MORGANEX

Bonjour. Cet album est, sans nul doute, celui qui, peu de temps après sa parution, m'a mis le pied à l'étrier du rock. Ce fut, à l'origine, un choix comme un autre, dans les bacs d'une médiathèque d'entreprise; le rock, je ne connaissais pas ... J'y cherchais du jazz (la télé en diffusait tard le soir et je voulais le découvrir) sans, non plus, y connaitre grand chose. Je fus intéressé par les photos internes de la double pochette qui montraient trois cuivres (rattachables sans grande imagination au jazz). Et sur platine, je découvrais à la maison, une énergie phénoménale survitaminée, une densité sonore. Bref, j'avais du rock entre les oreilles et ne savais pas encore que cela en était. Ce disque je l'ai alors écouté en boucle, avant d'en user deux 33 tours et d'acheter sa version CD. Mais d'ici à comprendre, il m'a fallu d'autres essais à tâtons: Ekseption, Pink Floyd, Beatles, les Stones... C'était une autre époque, durant laquelle la TV sur le rock faisait silence, la radio n'était guère plus bavarde. Alors vive les médiathèques.

Le 17 Avril 2021 par VIV

"In chains" est une très belle ouverture d'album. Intro intriguante, énigmatique, avec des guitares qui sortent des enceintes mixées avec un superbe effet de spacialisation.
Le reste de l'album est terriblement ennuyeux.