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Elvis PRESLEY
ELVIS AS RECORDED AT THE MADISON SQUARE GARDEN


Le 10 Avril 2013 par RAMON

@Erwin
En effet, George Harrison avait fait preuve de beaucoup plus de subtilité que ma pomme dans mon commentaire, d'autant que le King était bien une de ses idoles en dépit d'un rendez-vous frustrant avec ses compères Beatles au cours des sixties. In fine, les propos rapportés par le Quiet One auprès d'un journaliste, dont les termes exacts m'échappent seraient plutôt : "Qu'est-ce que ce serait bien si tu avais un petit groupe qui envoie pour t'accompagner", ce qui revenait sans le dire à laisser entendre au King que cette option lui semblait artistiquement plus pertinente que celle choisie pour ses derniers shows. Entre Légendes (encore) vivantes, on se comprend mieux.
Par contre, je ne crois pas me souvenir qu'il ait émis un avis négatif sur ce à quoi il avait assisté.
Merci pour ta réponse, ce qui me permet de rectifier une sentence quelque peu inexacte.





Elvis PRESLEY
ELVIS AS RECORDED AT THE MADISON SQUARE GARDEN


Le 10 Avril 2013 par RAMON


Bah... désolé, Erwin, mais je serais loin, très loin même d'être aussi dithyrambique que toi au sujet de ce live du King, même si dans l'assistance on trouvait bien les noms prestigieux évoqués dans la chronique.
D'ailleurs un George Harrison avisé conseillera à Elvis croisé backstage d'évoluer avec un groupe resserré, un peu "comme au bon vieux temps du rock'n'roll" quoi.
Ici le King est soutenu par une pléthore de musiciens, qui exécute (trop) vite une pléthore de titres tronqués qui s'enchaînent dans une surenchère où la respiration n'a pas sa place. Tout ce beau monde doit avoir un train à chopper ou du lait à surveiller sur le feu pour sembler aussi pressé !

"De la nécessité du silence dans la musique", pourrait-on titrer et faire écouter ce live comme l'exemple de ce qu'il faut éviter de faire.
Car c'est un fait, l'orchestre qui accompagne le King, nous délivre de la musique d'ascenseur.
D'autant que la voix d'Elvis est mixée très en avant, comme sur n'importe quelle production de variété. En plus ce disque donne parfois le sentiment que l'artiste chante sur des bandes préenregistrées.
Ce traitement appliqué aux excellents classiques que sont That's All Right, Proud Mary, Heartbreak Hotel et autres Hound Dog ou All Shook up devient vite lassant, on préférera sans contestation possible les versions originales de chacun de ces titres.
Love me Tender et Can't Help Falling in Love with You demeurent des sommets de mièvrerie et y laissent leur côté charmant, Suspicious Minds se fait broyer par un orchestre aussi peu concerné par la musique du King qu'un conglomérat financier par la misère dans le monde.

Reste la voix inébranlable du King, son timbre ample et chaleureux, jamais altéré par les excès liés à l'alcool et aux drogues consommés et même si c'est bien, c'est somme toute bien peu.
1968, l'année où Elvis tient tête à son mentor de colonel Parker est déjà loin.
68 come back et In Memphis sont entrés dans l'Histoire, pendant que Recorded at the Madison Square Garden prend la poussière... Allez, si on se remettait une rasade du millésime 56, histoire de rendre un véritable hommage à celui qui suscita tant de vocations parmi ceux qui citent Heartbreak Hotel comme étant la pierre angulaire de leur vocation ?
Après tout messieurs Richards et Lennon, pour ne citer qu'eux, méritent bien qu'on tienne compte de leur avis sur la question.


Par Forces Parallèles

Hello,
c'est sympa de mettre un commentaire sur ce live totalement oublié des masses. Je suis d'accord en tous points avec toi. D'ailleurs je ne suis pas dithyrambique dans la kro, relis là tu verras. Je note avant tout l'importance historique de l'opus. Sur un strict point de vue musical, je mettrai 3.. On est d'accord, le comeback est déjà bien loin.
J'abonde dans ton sens sur l'orchestration qui entoure les classiques. une cata de jouer aussi vite - en 68 ça allait encore -. Je suis comme toi : Scotty, Bill et Dalla Fontana valaient tous les orchestres de la création.
Richards et lennon certes... Mais après tout, personne n'est en désaccord avec cette affirmation.

A propos Georges n'a pas "conseillé", il a demandé à Elvis si un concert en format réduit serait à l'ordre du jour dans les temps à venir... Sérieux,tu imagines le Georges se pointer face à son idole backstage en lui disant en gros que son concert est mou du genou ? Mais nous n'avons peut-être pas les même sources !
Merci de ta fidélité !
Erwin





AC/DC
FOR THOSE ABOUT TO ROCK WE SALUTE YOU


Le 10 Avril 2013 par KéBéCOIS


Veuillez me pardonner mais je suis en total désaccord avec cette pseudo chronique. Production hard fm ? Faudrait revoir vos définitions car on a ici une production monstrueuse et un son énorme. Des titres faibles ? Deux morceaux sont peut-être en-dessous du lot, mais au final l'album est génial.
Et qu'est-ce que Bon Scott vient foutre dans la chronique ? Laissez les morts là où ils sont... le groupe se tire très bien d'affaire sans lui. Même si je l'aimais bien le bougre. À trop vivre dans le passé on en finit par ne plus voir le présent.





AC/DC
LET THERE BE ROCK


Le 10 Avril 2013 par PIERREMERVEILLEUX


C'est simple, LET THERE BE ROCK est, pour moi, mon album préféré avec mon groupe préféré.
Cet album est parfait. C'est carré, direct. Tous les morceaux donnent et ont la pêche. J'ai réussi à dégoté la version australienne (avec Crabsody in Blue), génial!
J'adore cet album. Même les sons d'amplis au début de quelques morceaux sont excellents.
Ce n'est pas pour rien, si sur leur tournée de 2009-2010, AC/DC joue encore 4 morceaux (sur 8) de cet album.





Richard WAHNFRIED
MEGATONE


Le 09 Avril 2013 par RED ONE


Je n'ai curieusement pas été choqué par la médiocrité de la musique de cet album, par contre, rien que la pochette mérite 1/5 ! C'est à se demander ce qu'a fumé le graphiste responsable de cette chose...





MAGIC SLIM
BAD BOY


Le 09 Avril 2013 par ATOMDOOM


Le dernier album de ce grand Bluesman est encore une pure pépite de Blues brut. Rien de nouveau !! c'est vrai mais Magic Slim est resté honnête avec lui même en jouant la musique qu'il ressentait ... Tristesse à la disparition de ce musicien que je regrette de n'avoir jamais eu la possibilité de voir sur scéne. Et malheureusement il sera rejoint peu après par un autre guitariste qui a taté au Blues : Alvin Lee.





DEEP PURPLE
PURPENDICULAR


Le 07 Avril 2013 par POWERBEAUF


Pas grand-chose à rajouter par rapport à la chronique. "Purpendicular" a été une surprise aussi immense qu'inattendue pour tous ceux qui, comme moi, n'en attendait rien. A la première écoute, ce CD a de quoi dérouter les fans : entre le groove imparable de "Vavoom : Ted the Mechanic", le chant rappé du refrain de "Sometimes I Feel Like Screaming", la perle "Cascades (I'm not Your Lover)" ou le sublime "The Aviator", on a dû être un paquet à se demander s'il n'y avait pas une erreur de pressage...

Une fois la surprise passée, et après quelques écoutes, on se rend compte que l'on assiste non seulement à une renaissance, mais aussi à une véritable réinvention du groupe. Pour la première fois depuis le milieu des 70s', DEEP PURPLE ose, prend des risques, et s'en tire avec les honneurs. Les raisons de ce nouvel état de grâce ? L'arrivée du toujours souriant Steve Morse, bien sûr, mais aussi l'envie irrésistible des 4 rescapés d'aller de l'avant et de relancer une carrière de plus en plus compromise.

L'extraordinaire double live qui immortalisera leur concert à l'Olympia fera la démonstration éclatante que le groupe revit et que Blackmore n'était vraiment pas irremplaçable. Quel dommage que l'album suivant (Abandon) soit très loin du niveau de ce superbe Purpendicular.

4,5/5 arrondie à 5, parce que, mince, quelle claque !





TELEPHONE
TELEPHONE LE LIVE


Le 06 Avril 2013 par A.T.N


Comment passer sous silence le solo de Bertignac dans "un peu de ton amour" ? Ptêtre un des solos de rock français les plus possédés. Kolinka fait tout péter (comme d'habe), excellent live brut de décoffrage, sans polissage, bilan de 10 ans d'une discographie qui impose le respect.





FLORENCE + THE MACHINE
LUNGS


Le 04 Avril 2013 par CAZA


J'adore Blinding. Des frissons partout. Pas immédiate pour un sou.
Dans les bonus et autres unreleased de cette période, strangeness and charm en live est détonnante. Swimming vaut le coup aussi.





David BOWIE
THE NEXT DAY


Le 04 Avril 2013 par LE STO


Ces 10 ans d'attente semblent avoir décuplé le plaisir de certain-e-s à chroniquer The Next Day. Certes l'album est assez bon avec quelques pépites, il n'en reste pas moins qu'on est assez loin d'un Ziggy, d'un Hunky Dory, de la recherche sonore de Heroes-Low ou d'un osé Outside. Je vois cet album au niveau d'un Heaten, soit du bon Bowie, très classe et avec de bonnes compos.

On ne demande pas au maître de révolutionner la musique à 66 ans (surtout qu'il doit avoir toutes ses années de cotisations!), mais de là à crier au génie et de mettre 5 étoiles, c'est peut-être s'emballer un peu beaucoup à mon goût.

Voilà, c'est tout ce que je voulais dire.





PINK FLOYD
THE PIPER AT THE GATES OF DAWN


Le 04 Avril 2013 par TONTON MICK


Cet album me divise, je peux comprendre ceux qui l'adulent car on a ici tous les éléments du rock psyché et il est vrai qu'on ne peut pas reprocher à ce disque son avant-gardisme et son originalité. Donc il y a une intention forte, une direction artistique affichée, mais ce qui compte c'est le résultat et là je suis partagé: psyché ou pas, certains titres sont au final imbuvables ou sans queue ni tête, Mais à coté on a des morceaux vraiment chouettes, des petites chansonnettes séduisantes et inventives.

Pour moi ce disque c'est le début des Floyd, une sorte de curiosité dans la discographie du groupe, une écriture parfois maladroite ou naïve, un peu légère ou prébubère.
Après le départ de Syd le groupe va murir et proposer des choses beaucoup plus travaillées, profondes et riches. Le disque suivant "A saucerful of secrets" m'enchantera beaucoup plus: c'est le début des compositions passionnantes, profondes et envoûtantes qui s'affineront encore par la suite quand le groupe (encore en quête de son identité) finira par se trouver et proposer son style unique de rock progressif et planant.








SAXON
SACRIFICE


Le 03 Avril 2013 par DARK SCHNEIDER


Cet album reste bien en dessous d'un Innocence is No Excuse ou autre Solid Ball Of Rock. Le coup de la mandoline, ils nous l'avaient déjà fait (en mieux) avec "Iron Wheels" sur Forever Free.

Le regain d'intérêt pour Saxon date de 1999 (avec le pourtant moyen Metalhead), date à laquelle le groupe a su prendre le train en marche de la vague Truemetal et a commencé à truster les têtes d'affiches des festivals allemand; bien avant The Inner Sanctum.

Un album moyen de la part d'un groupe décidément très irrégulier qualitativement parlant. Seul "Guardians of the tomb" et "Night of the wolf" méritent vraiment le détour.





Lou REED
LULU (AVEC METALLICA)


Le 01 Avril 2013 par TONTON CLEM


Grand fan de Lou REED comme de METALLICA devant l'Éternel, l'annonce d'une collaboration entre ces deux institutions de la musique à travers les âges fut aussi inattendue pour moi que la découverte de la première coquille Saint-Jacques hermaphrodite. Étant donné que je suis mélomane éclectique mais averti, c'est avec entrain que j'ai accueilli ce projet à bras grands ouverts. Dire qu'un monument de la musique contemporaine allait côtoyer les pourfendeurs du Thrash pour livrer un album-concept inspiré d'une pièce de Wenekind aux allures de grand spectacle avec personnages hauts en couleur et situations rocambolesques. Et "Lulu" sortit enfin dans les bacs, je me souviens de la première fois quand j'ai posé mes oreilles dessus... Peu de gens devaient s'imaginer que l'on tenait là... un gros chef-d'oeuvre.

C'est à "Brandenburg Gate" d'ouvrir ce disque extraordinaire, avec ses guitares acoustiques et un refrain mémorable où REED et Hetfield se livrent des joutes vocales de grande classe. Ce que j'appelle une putain d'entrée en matière. Cette énergie est confirmée dans le potentiel tube qu'est "The View", marqué par des paroles aussi inspirées que "I am the Tablet !". Paraît même qu'Apple a contacté les METS pour discuter d'un commun accord les droits de ce titre pour la pub du futur iPad 3. La voix de Lou est désarmante de sincérité lorsqu'on écoute le dantesque "Pumping Blood" qui rappelle les belles heures du Grunge tourmenté des années 90. METALLICA impose sa marque de fabrique sur le relativement violent "Mistress Dead" où la rythmique ne laisse aucun répit à l'auditeur... Sans parler des parties vocales ahurissantes de ce brave Loulou d'amour. Retour à du plus mainstream avec "Iced Honey" où James se permet quelques apparitions vocales de bonne augure.

Déjà à la moitié de ce "Lulu", et toujours aucun faux-pas à détecter. Mais voici venir l'intrigant "Cheat On Me" dont l'intro semble déroutante... Que nenni. Une fois de plus, les musiciens nous surprennent à proposer une chanson aussi accrocheuse et entêtante que celle-là, un régal pour les sens. J'apprécie tout particulièrement le solo de Hammett. "Frustration" et "Little Dog" laissent place à un peu de répit, où l'on se délectera d'une ambiance sombre qui fait la part belle à des paroles toujours empruntes de fraîcheur ("Sniff your shit in the wind" sur "Little Dog", rien de plus intimiste). Le gigantesque "Dragon" me prend aux trippes tellement Loulou s'époumone tandis que les Four Horsemen envoient la sauce à tout va. Mais c'est sans compter l'épilogue "Junior Dad" qui m'a profondément bouleversé, baromètre lacrymal en mode ON. Impossible de résister à cette oeuvre de bravoure, qui brille de mille feux grâce à ses orchestrations lancinantes et une interprétation aussi exceptionnelle que celle de Natar Ungalaaq dans "Atanarjuat, la légende de l'Homme rapide".

"Lulu" n'est pas un album comme les autres, c'est sûr. Il est bien plus que ça. Lou REED et METALLICA ont permis de repousser les limites du Metal arty en livrant un album hors du commun ponctué de moments épiques et fascinants. Son écoute revient très souvent chez moi, et c'est une expérience musicale que je recommande à tous. J'espère que cette collaboration donnera lieu à de nombreuses suites, car "Lulu" est assuré de rester dans les annales (anals ?).

Top du Tonton : "Junior Dad" (20 minutes de bonheur).
Best : "The View", "Pumping Blood".
Télérama en consacrerait toute une double-page : "Cheat On Me".


Par Forces Parallèles

Pour ce commentaire désopilant, merci, mille fois merci !




OASIS
BE HERE NOW


Le 29 Mars 2013 par MRPIXEL


Album tout juste moyen quand on le compare aux 2 précédents albums ! L'album est lourd et répétitif, les chansons sont ennuyeuses avec des refrains répétés en boucle pendant 2 minutes. Pas grand-chose à sauver dans tout ça mis à part "Magic Pie" et surtout la belle ballade "Stand by Me" parce que c'est le genre de titres auxquels Oasis nous a habitués, pas à des longs morceaux de 8 minutes interminables et soporifiques !





DEAD CAN DANCE
ANASTASIS


Le 29 Mars 2013 par NABOMOUETTE


Un disque un peu bancal. On navigue entre des morceaux très bien dosés tels que "Children of the Sun" ou le superbe "Opium", et d'autres où l'instrumentation orientale prend tellement le pas sur tout le reste qu'on se demande un peu où ils ont voulu en venir. Etait-il vraiment nécessaire de faire cet album ensemble, si c'est pour aboutir à une telle hétérogénéité ? Le retour aux sources en fin d'album, avec "Return of the She-King", n'en est que plus agréable. Pas intemporel, mais agréable. Comme l'album, en somme.





LED ZEPPELIN
III


Le 29 Mars 2013 par YEC'HED MAT


1.Immigrant Song : un peu caricatural comme Hard, mais bon morceau avec le recul. Un morceau 1000 fois imité par la NWOBHM, entre autres, qu'il en est devenu caricatural aujourd'hui. Mais bon...
2. Friends : superbe.
3. Celebration Day : quel groove... "Hou Yeah (X2) !"
4. Since I've Been Loving You : un classique du Blues-Rock.
5. Out On The Tiles : beau folk, la classe !
6. Gallows Pole : pareil ! vive la "celtic way" !
7. Tangerine : magnifique (écoutez-le !). Le brouillon de "Kashmir" ?
8. That's The Way : le meilleur morceau (une histoire d'amitié contrariée entre deux enfants, émouvant !)
9. Bron-y-aur Stomp : ambiance feu de camp, sur la "colline de l'or" (c'est du gallois, ça ressemble beaucoup au breton, sauf que "bronn" veut dire maintenant "sein" en breton, mais c'est le même mot à l'origine... ça plaira à Marco Stivell !). pas indispensable malgré tout, mais sympa, non ?
10. Hats Off To (roy) Harper : blues délirant et pas vraiment indispensable, c'est sûr.
Bilan : comment ne pas aimer un tel album, même avec toute la mauvaise volonté du monde ? C'est une sorte de "fusion-wold music"" avant l'heure, au carrefour du Folk (celtique, anglais ou oriental), du blues, du Rock, de la Country... tout en restant profondément européen, c'est à dire sans perdre son identité, mais en gardant l'esprit ouvert. Presque une leçon politique, voir philosophique. Mais je m'égare... Non, c'est juste un très bon album de musique jouée par des jeunes gens talentueux. Et c'est bien.








Janis JOPLIN
CHEAP THRILLS


Le 29 Mars 2013 par RAMON


C'est un fait, le monde du rock est profondément macho. Les femmes, on les retrouve principalement du côté des groupies destinées à assurer le repos (ou pas) des mâles guerriers qui font se soulever les foules.
La musique folk, le jazz, bien que dominés par les hommes ont leurs égéries, plutôt des vocalistes , la soul de la Motown pareil, mais le rock ?
Tina Turner vient du R&B, elle chante dans l'orchestre qu'elle forme avec Ike son mari et ces derniers vont progressivement mais sûrement s'orienter vers une musique susceptible de séduire un public blanc plus fortuné, sans pour autant renier ses origines noires, ce sera d'abord le rock'n'roll, puis le rock tout court.
Tina est une chanteuse hallucinante.C'est elle qui ouvre la voie.A la fin des sixties, deux divas vont la rejoindre sur l'olympe: Grace Slick et bien sûr Janis Joplin, toutes deux issues du mouvement Hippie établi à San Francisco, est-ce un hasard ?
Le talent démentiel de Janis explose sur ce Cheap Thrills de 1968 grâce à son interprétation du summertime de Gershwin soutenu par des guitares entrelacées qui doivent plus à Jean Sebastien Bach qu'au negro spiritual qui a influencé la création du morceau originel.
Big Brother & the Holding Company,encore un nom à rallonge dont les groupes de San Francisco s'étaient fait une marque reconnaissance, était formé par des musiciens peu enclins au formatage dû au passage par les studios d'enregistrement, aussi était-il prévu que Cheap Thrills fut un album live, de fait il sonne comme tel or il n'en est (presque) rien, seule Ball and Chain trouva grâce en l'état aux oreilles du producteur John Simon.
On trouvera néanmoins les versions de Down on me et Piece of my heart à l'origine destinées pour ce disque sur In Concert.
Le reste résulte d'un lent et laborieux travail en studio qui ne manquera pas de chatouiller les nerfs d'une Janis dont le nom est cette fois clairement mentionné en avant sur la superbe pochette de l'album, laissant déjà présager l'envol de la diva vers d'autres cieux qu'elle serait plus à même de maîtriser et que pour ses compagnons: dura rock lex sed lex.
Pourtant Big Brother & the Holding Company sonne tout come il faut: bordélique mais pas trop, spontané sans excès, enthousiaste toujours, charmant souvent, incisif au bon moment,bref le collectif offre une trame sur laquelle Janis place des vocalises qui déchirent l'espace sonore sans jamais le heurter, chante le blues comme personne, envoie l'émotion en en contrôlant la puissance, rien n'est en trop, tout est et demeure juste, rien à jeter. La preuve ?
Combination of the Two, I need a man to love, Turtle Blues et Oh sweet Mary ne font généralement partie des titres retenus sur les diverses compilations de Janis Joplin, pourtant ils méritent la même attention que les classiques figurant sur Cheap Thrills.
Janis lâchera bel et bien ses compagnons à la fin de la tournée qui suivra la sortie de l'album, désireuse d'être entourée de professionnels capables de maîtriser le studio aussi bien que la scène, puis livrera son chant du cygne beaucoup trop tôt pour entrer dans le maudit "club des 27", quand les carrières de Grace et Tina déclineront au fil des seventies avant un rebond (enfin surtout pour la deuxième) au cour des eighties et l'interprétation par ces dames de titres synonymes de succès commerciaux et néanmoins aux antipodes artistiques de ceux qui ont forgé leur mythe, mais cela est une autre histoire.
Janis n'est plus, Tina et Grace ont (durement) gagné leur droit à une retraite paisible, mais depuis qui chez les femmes pour incarner le rock à ce niveau ?
Patti Smith, une grande artiste c'est sûr, pas vraiment une diva tout de même.
Chrissie Hynde ?A la rigueur...Deux super disques (les deux premiers Pretenders) mais après? Debby Harrie ? Pat Benatar ? Kate Bush ?
Qui pour suivre la voie ouverte par ces glorieuses ainées ?
Désolé, je ne vois pas.
RIP Janis et allez les filles !






ASH RA TEMPEL
SCHWINGUNGEN


Le 28 Mars 2013 par CHRISP


Le sans faute continue pour Ash Ra Tempel !

On commence avec un petit air au accent de Blues, enfin un Blues Krautrock bien sur, avant de laisser place à la déferlante qu'est le deuxième morceau. Une intro calme avant le déchainement sur 9 minutes. Les montées en puissance au saxo et à la guitare ponctuées des "DIE" féroce de John L vous prennent au tripes et vous entraînent dans leurs folies. Une vrai bonne pioche que ce chanteur, virée d'Agitation Free pour avoir pété les plombs trop souvent, ce dont je ne doute pas un seul instant !

Et après la face A, Krautrock/Psyché/Allumé, on finit par la traditionnelle Face B, planante et minimaliste, dont Ash Ra Tempel aura été l'instigateur d'une telle disposition. Le dernier morceaux touche au génir et se passe donc de commentaires.

A noter que Göttsching et Enke pensait avoir trouver dans les 5 dernières minutes de "Such And Liebe" la musique du paradis, ce qui expliquent qu'ils en réutiliseront certains passages dans leur album suivant.






David BOWIE
THE NEXT DAY


Le 28 Mars 2013 par GURTU


Quelle tuerie!

Plus longue est l'attente, plus grand est le plaisir.

Merci Bowie.





David BOWIE
THE NEXT DAY


Le 26 Mars 2013 par TERRY


Le meilleur de Bowie depuis "Scary Monsters", voire même depuis ce fameux album de 1977 dont la pochette de "The Next Day" est une version tronquée, "'Heroes'" !







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