Le 07 Mars 2014 par GETGET

Au-delà de tout ce qui a été dit par le chroniqueur et avec lequel je suis plutôt d'accord, je trouve ça fou que personne n'aie parlé de "De ceux" parmi les chansons à noter. Parce que je trouve que c'est l'une des plus marquantes de l'album. Non pas qu'elle soit meilleure que les autres, ça je ne dirai pas, mais musicalement elle pousse plus loin que les autres la tendance qu'a commencé à adopter la musique de Fauve sur cet album, à savoir une sorte de post-rock, en tous cas une utilisation des guitares à la post-rock (clairement percevable dans le refrain de Loterie).

Et non pas que ce soit absolument bien ou pas bien, mais je trouve ça intéressant.

Et au-delà de ça, musicalement "De ceux" se remarque par une construction progressive très différente des autres chansons, par un chant qui au début résonne dans le vide, et qui à la fin se noie dans le chaos - et c'est énorme comme progression, comme si de plus en plus un grand groupe se révélait, se soudait! -, par une basse solide, par un environnement sonore très travaillé (notamment au début) et par ces extraits de voix qui passent super bien à la fin (ce serait chiant utilisé de manière répétitive, mais sur "De ceux", en milieu d'album, comme ça, ça surprend et ça donne de la fraîcheur!).

Sinon, je ne suis pas d'accord avec le chroniqueur sur Requin-tigre: je trouve que c'est l'une des chansons majeures de l'album, avec une construction musicale assez variante pour du Fauve, et surtout l'utilisation de cette guitare tranchante et de cette voix différente, plus posée, plus hésitante, qui retransmet parfaitement bien ce que la chanson veut décrire, à savoir une sorte de lucidité post-rage, post-trauma, une clairvoyance fraîchement acquise, et donc encore hésitante.

Et pour finir, là encore, je trouve ça fou que personne n'ait parlé des Rag, qui, à mon goût, commencent à être franchement ennuyeux: il n'avaient pas vraiment besoin d'être sur l'album, il avait sa cohérence sans eux...

Autres coups de coeur: Voyous, Loterie, Infirmière.
Celle où le chant est insupportable: Tunnel, Vieux Frères.

Le 07 Mars 2014 par IAMSOCOOL

Ça débat ça débat...

FAUVE fait autant de controverses parce qu'il concerne une génération particulière. Même si sa musique est universelle, elle s'applique tout particulièrement à des jeunes.

Personnellement je m'y retrouve dans presque chanson. L'instru s'est fortement développée depuis Blizzard, les textes sont assez différents aussi. Souvent tops !

Pour ce qui est des meilleurs morceaux, je rejoins l'auteur : Infirmière, Tunnel, loterie, mais j'aime aussi beaucoup Voyous !

Ce groupe me touche et je me sens concerné, c'est assez irrationnel.

Le 07 Mars 2014 par RIKKIT

Sur chaque albums du Sabb´ au départ on se sent couillé. Sur Master of Reality c'est les intermèdes daubiques. En fait c'est parce que chaque autre morceau élève l'œuvre vers des cieux inatteignables (si, peut être par Kyuss), du coup on excuse le groupe, qui clairement, est tellement défoncé qu'on est à peu près sûr qu'il ne se doute de rien.

Sans Master of Reality pas de Stoner (Homme est un vieux mytho), du coup les interludes moisis, m'en fous un peu au final.

Le 07 Mars 2014 par RIKKIT

Tin, énorme cet album. Énorme et pourtant Wheels of Confusion commence de la manière la plus hideuse qui soit avec son solo dégoulinant qui shlingue. Mais ce truc regorge de hit, bourré de riffs plus terribles les uns que les autres, c'est bluffant... Une vraie musique de défoncé en fait.

Supernaut, le tube ultime sérieusement.

Le 07 Mars 2014 par RIKKIT

Prog, Rock, Heavy, cet album est tout à la fois, plus Rock que Hard, la production poussiéreuse si décriée par Harris y est pour beaucoup. Punk, à mon sens, Iron Maiden le sera plus sur Killers. Dennis Straton laisse sa marque sur Phantom of the Opera avec ses cœurs queeniens, et je préfère même son solo à celui de Dave Murray. L'album le plus indispensable du groupe puisqu'il pose les bases de ce qui suivra.

Magique.

Le 06 Mars 2014 par LEO

Je passe sur la polémique "vrai live" / "faux live" (tout a déjà été dit par RED ONE). le principal est, que le rendu final est tout bonnement excellent ! (certes, avec un côté un peu désincarné sur la longueur, mais c'est aussi celà qui lui donne sa particularité).
Ce qui frappe avant tout sur le Unleashed In The East d'origine (c'est à dire 9 titres en 33t) et lorsque l'on connaît la disco studio du groupe jusque là, c'est le nombre conséquent de morceaux tirés de l'album Sad Wings Of Destiny (4 en tout !) contre 1 compo originale pour chacun des 3 albums précédents (je ne compte pas les 2 reprises).
Etonnant et déroutant au premier abord car l'on aurait pu avoir un double album à l'arrivée, d'autant qu'il y avait le double de titres au répertoire du groupe sur cette tournée en '79 !!!
Malgré ces premières interrogations, il faut bien reconnaître que ça fonctionne parfaitement car ces 4 morceaux extraits de Sad Wings Of Destiny sont transfigurés et revitalisés sur scène et c'est d'eux que vient en partie l'intérêt de ce disque (pas seulement, car "Sinner" et "Diamonds And Rust" subissent aussi une revitalisation).
Le petit plus avec les récentes versions CD, ce sont 4 titres qui ne figuraient pas sur le vinyl d'origine (ceux-çi proviennent en majorité de l'album Killing Machine + "Starbreaker" tiré de Sin After Sin).
Manque toujours à l'appel, "Beyond The Realms Of Death", "White Heat Red Hot", "Evil Fantasies", "Better By You, Better Than Me" et "Take On The World" qui faisaient partie de la set-list à l'époque, ce qui pourrait faire l'objet d'une édition deluxe de l'album si ces Messieurs de chez Sony en tenait compte (et si celà sert leurs intérêts avant tout, bien entendu !).

Le 06 Mars 2014 par IAMTHETRUEHALO

Bah perso outre la giga comm' faite sur cet album, je n'arrive pas à apprécier. Je trouve que le spoken word est difficile à supporter sur onze titres, et que le groupe aurait vraiment gagné à complexifier les instrus parce que ça reste très linéaire (quoique moins que sur Blizzard il est vrai). Les textes, quand à eux, passent du très bon au très con en l'espace d'une seconde. Enfin bref, je pense ne rien avoir compris de cet album, donc je me retiendrai de le noter.

Le 06 Mars 2014 par LEO

Ce 5ème album de JUDAS PRIEST commence très fort avec "Delivering The Goods" et "Rock Forever", cependant "Evening Star" marque un peu le pas avec ses ambiances mi-évanescentes mi-rock racoleur. le morceau n'est pas déplaisant, mais il est un peu maladroit et fait un peu tâche pour tout dire !
Le bref et heavy "Hell Bent For Leather vient remettre les pendules à l'heure mais malheureusement l'insupportable "Take On The World" suit juste après !
Comme l'a fait remarquer RED ONE, le groupe a très certainement voulu surfer sur la vague "We Will Rock You" & Co. mais le résultat n'est pas du tout à la hauteur et ne convient pas à JUDAS PRIEST (ils vont pourtant récidiver 2 ans plus tard avec l'affreux "United" sur British Steel).
"Burnin' Up" et "Killing Machine" sont en revanche excellents !
"The Green Manalishi" (la reprise de Fleetwood Mac) est réussie mais je trouve la prise de son de ce morceau assez différente du reste de l'album. et pour cause ! le morceau fut enregistré un peu après l'album sous l'impulsion de Columbia qui désirait une reprise pour la sortie Américaine du 33t, début '79.
Pour sa réédition CD, je trouve que cette reprise aurait été plus à sa place après "Take On The World"ou en toute fin d'album (j'ai toujours apprécié l'enchaînement de "Burnin' Up" et "Killing Machine" sur la version Européenne).
"Running Wild" est également très bonne mais c'est après que les choses se gâtent de nouveau avec le trop sirupeux "Before The Dawn" et l'anecdotique et crispant "Evil Fantasies".
Cet album est donc pour moi en demi-teinte, avec d'un côté des morceaux racés et de l'autre des expérimentations peu concluantes.
Néanmoins, j'en retiens 6 excellentes compos originales plus 1 reprise réussie.

Le 05 Mars 2014 par TONIO

Je tombe sur cette chronique par hasard, et merde, j'ai envie d'écouter du Jaunie ! Sérieusement, je ne connais rien du parcours du bonhomme, sinon les titres multi diffusés à la radio. Et j'avoue, la tête baissée, que j'aime beaucoup "Quelque Chose De Tennessee". D'ailleurs je l'ai même apprise à la gratte...
Mais vraiment, je ne pensait pas qu'il y avait dans sa discographie des disques aussi alléchants, apparemment aussi électriques et barrés. Sur que si je tombe dessus je me le procure, rien que par curiosité, sans l'écouter sur internet car oui, je suis un vioque. Et j'aime avoir un support physique entre les mains, quelque chose qui a une âme.
Forces Parallèles a peut-être accouché d'un nouveau fan de Jaunie ?

Le 05 Mars 2014 par THIERRY RAOULT

Comme le chroniqueur, j'écris que ROUGE est le meilleur album de Goldman. Tous les morceaux sont bons, c'est-à-dire mélodieux, doux ou puissants, avec des bons textes. C'est son album le plus rock.

"Rouge" et "Fermer les yeux" sont deux grandes chansons, qui me font monter les émotions à chaque fois.

Le 05 Mars 2014 par TONIO

Mon dieu mon dieu ce disque...
A peu de chose prêt on obtenait là un chef-d'œuvre. Quel talent incroyable de rendre passionnants et captivants les morceau-fleuves que sont les deux premières chansons. Chansons à tiroirs bourrées d'intermèdes instrumentaux, beaucoup de zicos se serraient royalement vautrés à se risquer à un tel pari, car sur de telles longueurs l'équilibre et l'intensité sont bien compliqué à concrétiser. Et là le résultat est juste parfait, sublime.

J'avais 14 ans le jour où j'ai acheté cet album (en K7 bien sur), et aujourd'hui lorsque je le ressors l'émotion est intacte.
Je mets un 5/5 pour "Telegraph Road" et "Private Investigation", mais pas pour la suite qui ne développe malheureusement pas un tel niveau d'inspiration. Si "Love Over Gold" et "It Never Rains" sont agréables et renferment de belles mélodies lancinantes, "Industrial Disease" se montre quant à lui rapidement indigeste car bien trop répétitif, pour ne pas dire lourdingue. C'est un peu un "Money For Nothing" avant l'heure.

Rien que pour les deux incroyables morceaux d'ouverture, c'est un disque qu'il faut posséder. De l'émotion à l'état pure.

Le 05 Mars 2014 par THIERRY RAOULT

Je suis désolé, je n'y arrive pas. J'ai pourtant loué la version "40 ans", avec 4 CD.

Pour moi, Pink Floyd est trop lié à ses grands albums des années 70.

Je n'accroche pas du tout à cet album. Pourtant, j'ai essayé.

Le 05 Mars 2014 par TONIO

Dire Straits, c'est un peu comme les 5 premiers albums de Metallica, la guerre entre fans ne prendra jamais fin pour élire le meilleur des meilleurs disques. Tout simplement parce que tous les albums sont bons. Tous différents, avec une forte personnalité, mais tous excellents. A chacun ensuite d'être sensible à telle ambiance, à telle sonorité...
Brother In Arms n'est pas mon préféré, trop de longueurs qui gâchent des idées sensas et des mélodies pourtant réellement sublimes. L'exemple le plus flagrant est LE morceau du groupe, Money For Nothing, titre doté d'un riff cosmique mais que Knopfler use jusqu'à l'écœurement. Ce morceau possède un potentiel démentiel mais devient finalement chiant car beaucoup trop redondant et linéaire. On l'écoute 3 ou 4 fois avec plaisir puis après on se contente de l'intro. Et c'est un peu le défaut de tout cet album.
Mais quand même, 2/5 pour un tel travail de composition, faut pas pousser !
Moi je retourne écouter "Communiqué" ou "Love Over Gold"...

Le 04 Mars 2014 par LOUVOIR

FAUVE, c'est le genre de groupe qui énerve tous les blasés. Ceux qui pensent avoir tout vu, tout entendu et qui attendent au tournant la prochaine sensation. Parce que FAUVE est faussement original, faussement rebelle, faussement sincère. Il est finalement terriblement humain et ne se cache pas, au point d'être impudique. Il ne répond à aucune attente sinon les siennes. Il ne s'adresse à aucun public en particulier, et c'est bien ça son atout majeur autant que son plus grand handicap.

Les textes sont vraiment le point fort de cet album. Normal pour du "spoken word", mais cette écriture est belle, tout simplement. Ça vient du fond du cœur et ça possède une force incroyable. Au premier abord, certes, le sens est difficile à discerner. Mais FAUVE reste volontairement flou pour une raison bien particulière : c'est à chacun d'adapter les mots à ce qu'il peut ressentir, traverser, vivre. Cela demande un effort d'interprétation, on n'est pas dans l'immédiat et dans l'urgence que peuvent faire supposer certains morceaux.
Les paroles ne sont pas dérangeantes non, je les trouve plutôt réconfortantes.

Musicalement, c'est pauvre, on est d'accord. Mais dans ce cas précis, la musique est tout à fait secondaire. Elle se contente d'accompagner la déclamation et rempli bien son rôle de ce point de vue là, c'est tout ce que l'on peut en dire.

Là où le bât blesse finalement, c'est que toutes les chansons ne peuvent pas nous toucher. Impossible car chacun est différent. Chacun aura ses favorites et ses moins bonnes. Pour ma part, la balance penche largement du côté des coups de cœurs.

Le 04 Mars 2014 par LAHBARI PèRE

Je plussoie et vous donne le commentaire mis sur la page Facebook de Merzhin dont je reste cependant un fervent admirateur!
"Surprise! Sans vouloir jouer au Troll dans ce concert de louanges, je n'adhère pas complètement à ce nouvel album. Où est passé votre grain de folie? Où est passée votre âme celte? Où est passé ce trait insaisissable, cette marque de fabrique qui transparaissaient sous la magie sonore de Ludovic ? Merzhin aurait-il trouvé sa Viviane qui l'aurait encagé? En public, je présume, vous saurez comme vous savez le faire, revenir à ce que vous êtes, tout simplement MERZHIN!"

Le 04 Mars 2014 par CHRISP

Entièrement d'accord avec la chronique, le climax est clairement atteint sur le diptyque "Revenge", "Spain Yes, Franco Finished", ou je me surprend à scander "Revolution is the only way". La fin est clairement décevante et prive le groupe de la note maximale, tant elle ne parvient pas à maintenir le niveau de l'album affiché jusqu'à présent.

Pas grand chose de plus à ajouter si ce n'est que sur les versions rééditées par "Materiali Sonori", on peut trouver deux bonus "Tabarinman´s Return part 1" et part 2 qui témoignent de performances live qui si elles sont bonnes, n'ont malheureusement rien à voir avec le reste de l'album.

En espérant que ces chroniques auront donnés envie à d'autres de découvrir le groupe, finalement assez méconnu et qui pourtant pouvait proposer d'énormes Jam/Fusion tout en changeant de style sur chaque album et en maintenant un excellent niveau.

Le 04 Mars 2014 par THIERRY RAOULT

Commentaire sur le 1er titre "Compte pas sur moi".

"un superbe solo de guitare". Tu parles ! C'est Nono (Norbert Krief) de Trust qui signe le solo !

Le 04 Mars 2014 par COLOSSUS

Dans sa chronique de "Hittin' the Note", Bayou qualifie "Where it all begins" de "terne".
Du coup je ne comprends pas bien cette chronique de ce même album qui semble au contraire l'encenser... Alors terne ou pas terne ?

Le 04 Mars 2014 par LEO

Effectivement, comme l'a souligné RED ONE dans sa chronique, à partir de Stained Class (enregistré fin '77 et paru début '78), on peut dire que JUDAS PRIEST a enfin trouvé un line-up à peu-près stable (quoique éphémère) puisque le batteur Les Binks enregistrera avec eux 2 albums en studio et 1 live (ce qui n'était pas le cas des 3 disques précédents sur lesquels officiaient 3 batteurs différents).
"Exciter" le titre d'ouverture, renoue avec une rythmique en double grosse caisse (tout comme sur "Let Us Prey/Call For The Priest" de Sin After Sin) mais cela dit, la batterie tout en étant échevelée n'est pas écrasante pour autant (tant mieux !) et l'excellent Les Binks joue tout en finesse et subtilité.
Tout l'album est de très haut niveau (compos originales comme sur la reprise de Spooky Tooth) et les arrangements sont plutôt judicieux.
Les guitares sonnent assez heavy dans l'ensemble mais point trop non plus (ça permet à la musique de respirer un minimum). J'ai le sentiment qu'une des principales influences de K.K. Downing et Glenn Tipton dans les seventies a dû être Wishbone Ash même si la musique de ces derniers n'a pas forcément grand rapport avec celle de JUDAS PRIEST.
Avec son prédécesseur Sin After Sin et son plus lointain successeur Point Of Entry (généralement délaissé par les fans, mais pourtant excellent dans son genre), Stained Class fait partie de mes albums favoris de JUDAS PRIEST.

Le 04 Mars 2014 par LEO

Pour son 1er album pour Columbia, JUDAS PRIEST frappe fort !
Compos variées mais d'égale qualité (ça change des 2 premiers albums) et prod soignée de Roger Glover ainsi qu'un sessionman de luxe en la personne du jeune Simon Phillips (il a tout juste 20 ans à l'époque).
Que ce soit sur les ballades (en particulier "Last Rose Of Summer", que j'aime beaucoup) ou les trucs plus pêchu, la constance est de mise.
Il n'y a guère que la reprise de Joan Baez ("Diamonds And Rust") que je trouve juste un peu en deçà, mais elle sera transfigurée sur le live "Unleashed In The East" 2 ans plus tard.
Mon coup de cœur : "Let Us Prey/Call For The Priest", une drôle de compo mi-heavy mi-prog avec sa batterie en rupture de ton et double-pédale. Pas vraiment du heavy classique donc ! certes, la rythmique est rapide mais elle reste fluide et relativement légère et elle n'a rien de pachydermique (Simon Phillips joue toute en nuance).
Bref, Sin After Sin fait partie des albums que je préfère chez JUDAS PRIEST.