Le 03 Avril 2016 par CLANSMAN57

Depuis les quelques années que je possède ce disque, je peux dire, en ce qui me concerne, que c'est un véritable bijou!
New-Wave? Encore? à cause de quelques synthés en retrait?
Si au moins ça sonnait aussi vieillot, je serais ok. Bref...

A chaque fois que je le remets, c'est l'orgasme!
Je suis partagé entre la mélancolie et la joie. J'ai le sourire aux lèvres et les larmes aux yeux, c'est triste et beau à la fois.
"I Know It's Over" et "Never Had No One Ever" sont vraiment profondes, cette partie est déprimante à souhait.
Le reste ne l'est pas autant, rassurez-vous.
"The Boy With The Thorn In His Side", je me l'écoute 4-5 fois d'affilée parfois.

Morrissey chante super bien, j'adore son timbre et il revêt la tenue du poète cynique à merveille.
Oui, ses textes sont superbes, il a une manière d'écrire bien personnelle.

Alain Delon sur la pochette, il faut avouer que ça en jette, c'est un bel homme et je trouve qu'il incarne bien la "sensibilité masculine un tantinet féminine"(je ne sais pas si ça veut dire quelque chose...) qui se dégage du disque.

Lorsque le disque se termine, il ne se passe pas une seule fois où je ne l'enchaîne pas avec son excellent successeur, "Strangeways, Here We Come".
Tout aussi parfait.

Depuis que je les écoute, je ne m'imagine même pas balancer ces oeuvres par la fenêtre un jour...
Impossible, c'est beaucoup trop bon.

Pop sublime.

PS: Merci à PARADISE LOST d'avoir des influences autres que le Metal.
Sans eux, j'en saurais absolument rien de ce magnifique groupe.

Le 03 Avril 2016 par MARCO STIVELL

Merci beaucoup pour votre commentaire et votre compliment détourné !

Bientôt six ans (déjà !) que les chroniques sur ce groupe ont été écrites... Comme quoi, il ne faut jamais désespérer, et en tout cas, ravi que cela vous ait plu !
Ce baiser de la sirène est en effet addictif, pour ses mélodies et ses voix féminines... Chaque album a une identité, donc je ne peux que vous inviter à poursuivre ! :)

Le 03 Avril 2016 par CLANSMAN57

Je connais très mal le Gainsbourg, tout au plus quelques chansons par ci par là, comme beaucoup je pense.
Mais ce "Melody Nelson" est vraiment incroyable, je le pensais pas capable de fournir un tel niveau de qualité, il est clairement en avance sur son temps et ce joyau ne prend pas une ride. Il rentre dans la case Artiste, c'est plus que de la simple musique.
En à peine 28 minutes, il arrive à emporter l'auditeur ailleurs, sans que jamais une seconde ne paraisse de trop.

Il avait un sacré bassiste en plus... et la voix du sieur donne des frissons, même s'il chante rarement ici.

Il a quelque chose d'irréel ce skeud.

A écouter impérativement.

Le 03 Avril 2016 par KID66

Totalement d'accord avec le commentaire de Clansman.
Ce premier volet est comme une foret terne, sans vie et froide, mais dont les branchages laissent passer quelques halos de lumière. Et c'est cette ambiance qui le rend si unique, mélancolique mais pas encore désespéré, plutôt blanc/gris que noir. Un voyage, une descente en trois temps dans les ténèbres, qui commence de manière passionnante.
J'aime les trois opus de la trilogie, mais l'homogénéité de celui ci en terme de qualité en fait mon préféré, bien que Pornography le dépasse en intensité.

Le 03 Avril 2016 par KID66

Un très bon disque sur lequel tout ou presque a déjà été dit.
J'émettrais simplement une discrète réserve sur "A Short Term Effect" et "Siamese Twins", moins marquantes. "The Hanging Garden" et sa ligne de basse mémorable est excellente mais jure un chouia avec le reste (pas sur le texte cependant).

Là se trouve mon petit regret : ces trois titres relâchent un peu la pression instaurée par les autres titres, d'une noirceur et d'une splendeur inégalée. Le cauchemardesque et incroyable "One Hundred Years", "The Figurehead" (époustouflant, époustouflant...), "A Strange Day" et l'inoubliable "Cold" sont des joyaux d'une beauté indescriptible. Impossible de ressortir de la face B indemne.

Un indispensable, naturellement.

Le 02 Avril 2016 par MR LARSEN

Je découvre l'univers de Laurent VOULZY après l'avoir longtemps boudé. C'est surtout son titre "Le soleil donne" qui m'a remis sur son chemin, mais je dois bien admettre que Lolo est un incroyable mélodiste, en atteste ce superbe album marqué par un titre éponyme sublimement immersif, qui introduit d'autres titres tous plus beaux les uns que les autres. Bref, une belle découverte.

Le 02 Avril 2016 par VIV

Peu à ajouter par rapport aux commentaires précédents, au risque de se répéter. J'adhère à 100 %, tout a été dit avec des mots très justes. Il convient juste d'ajouter que la pochette, énigmatique, colle parfaitement au contenu. La musique transcrite laisse présager une parfaite descente aux enfers de leurs auteurs d'où leurs visages floutés fondus dans cette pochette aux couleurs chaudes évoquant la lave horizontale de l'enfer. Comme évoqué, il est intéressant de remarquer que la progression de l'album se fait de plus en plus dark, de manière exponentielle au fil des titres, mentions spéciales aux premier et dernier titre pour ma part. BREF, Superbe opus, à écouter avec parcimonie pour mieux l'apprécier et ne pas fragiliser les âmes sensibles.

Le 02 Avril 2016 par CLANSMAN57

Excellent début, très différent de ce qui va suivre.
C'est vrai que "Meathook" et "So What" sont un peu moyennes, mais "Foxy Lady" me plaît assez par contre.

Très facile d'accès et très agréable à écouter.
A ne pas négliger.

Le 01 Avril 2016 par CLANSMAN57

Un très bel album de Pop auquel il ne manque vraiment pas grand chose pour récolter la note maximale.
La demoiselle a une très jolie voix innocente et ses yeux sur la pochette m'ont donné envie de me pencher sur le disque, en plus de la lecture de la chronique.
Personnellement, j'aurais aimé un peu plus de flûte dans ces beaux morceaux assez planants.

Un sincère 4/5.

Le 01 Avril 2016 par CLANSMAN57

J'écoute l'album en ce moment même sur YT, j'en connaissais juste quelques titres, ceux que tout le monde a entendu à l'époque.

Je dois avouer que ça passe plutôt bien l'épreuve du temps et que c'est pas aussi dégueulasse que certains voudraient le faire croire (et qui n'auront sans doute pas écouté les 40 petites minutes de ce "Spice"...on ne verra pas un fan de Pop venir rire d'un album de SLAYER duquel ils n'auront écouté qu'un demi morceau n'est ce pas?...bref), on aura fait bien pire par la suite.

Sérieusement, de la Pop comme celle-ci aujourd'hui, ça ferait vraiment pas de mal.
De plus, je vois que sur YT, il y en a qu'un seul qui n'aime pas.
Sûrement un fan de Black Metal.

Pas de note, car écoutes insuffisantes.

(Ecoute finie, je suis encore en vie et j'ai même tapé du pied...)

Le 01 Avril 2016 par SNAKEPIT

Ce n'est qu'aujourd'hui que je me rends compte que ce disque figure sur FP (je ne m'étais pas donné la peine de faire des recherches et il a fallu que 2 membres du site me le disent). C'est vrai qu'elle est fun, la chronique: comme poisson d'avril, c'est bien trouvé et je me suis bien marré (rien que le premier paragraphe m'a tordu de rire).

Bon, sinon, le disque: même en tant que plaisir coupable, je n'en voudrais pas.
Quelques remarques, pour finir:
- il semblerait qu'il y ait eu un avant et un après SPICE GIRLS dans l'univers de la Pop: depuis le succès hallucinant de ce disque, beaucoup de fans de divers styles musicaux ont une autre perception de la Pop, plutôt négative.
- ce groupe, en plus d'avoir entrainé dans son sillage une quantité ahurissante de girls-bands, est en quelque sorte l'ancêtre des "starlettes" issues de la télé-réalité.

Le 01 Avril 2016 par CLANSMAN57

THE CURE expose ici ses différents visages, il rappelle qu'il est un beau caméléon.
Je ne vais pas énumérer ses diverses couleurs, je mentionnerais simplement celle du romantisme qui sera décuplée sur "Disintegration".
Elle prend sa source ici.
Ah je pense qu'il faut également mentionner le retour du tourment... sur quelques titres.

Le plus fort, c'est l'impression d'unité... Smith et ses sbires nous balancent d'un monde à l'autre sans que l'on soit décontenancé.
Un véritable tour de force sur un disque certes long, mais duquel je ne jette personnellement rien, ou peut être émettrais-je une toute petite réserve concernant "All I Want".

4,5/5

Le 01 Avril 2016 par CLANSMAN57

Je le connais plutôt mal celui là, j'avoue ne plus l'avoir écouté depuis longtemps, je ne l'ai d'ailleurs plus...
Je vais simplement l'évoquer par rapport à un souvenir lointain.
C'est meilleur que "Wild Mood Swings", ce qui n'est pas bien difficile, mais ça n'arrive pas à la cheville des grands albums du groupe, me semble-t-il.
Il est meilleur que l'affreux dernier bébé... C'est pas bien dur non plus...

Je crois qu'il est plus ou moins du même tonneau que l'éponyme de 2004, en moins Rock et plus mélancolique, mais j'ai du mal à le considérer comme le dernier volet d'une trilogie entamée avec "Pornography", suivie de "Disintegration"...
Il fait quand même pâle figure comparé à ces deux monuments non?

Je ne mets pas de note, car il faudrait que je le réécoute pour pouvoir le faire, mais je ne crois pas qu'il s'agisse d'un grand disque des Cure.

Le 01 Avril 2016 par CLANSMAN57

A ranger à côté de "The Top", il aurait dû s'appeler "The Flop".

Passez votre chemin.

Le 01 Avril 2016 par CLANSMAN57

Très pénible à écouter, un sentiment de malaise s'installe, non pas parce que c'est glauque comme sur "Pornography", mais plutôt parce qu'on constate que ces véritables artistes (il fut un temps) n'ont absolument plus rien à dire depuis un moment.

Une confirmation de leur perte d'inspiration en quelque sorte.

A éviter.

Le 01 Avril 2016 par CLANSMAN57

Leur plus gros ratage dans les années 80, seule "The Caterpillar" et "Bird Mad Girl" me plaisent.

Heureusement que 83-84 n'était qu'une petite période creuse...

Le 01 Avril 2016 par CLANSMAN57

Un disque facile, le plus électronique et le plus daté dans leur discographie.

Je sauve les trois plus connues, à savoir "Let's Go To Bed", "The Walk" et "The Lovecats".

Je me répète, mais préférez la compilation "Staring At The Sea" pour avoir ces trois titres plutôt que de vous encombrer avec ce disque mineur.

Le 01 Avril 2016 par CLANSMAN57

Je l'ai pas gardé celui-là.
Acheté à sa sortie, revendu bien des années après, preuve que le groupe n'a plus grand chose à apporter.

C'est peut-être leur oeuvre la plus Rock, on y trouve pas mal de riffs électriques et un Smith qui hurle à quelques reprises comme jamais il ne l'a fait.
Mais il m'en faut bien plus...

"The Promise" est une tentative loupée de renouer avec les pièces épiques de "Disintegration".
Bon Dieu que c'est chiant et pour le coup, la longueur est un franc handicap.

"Anniversary" renoue avec l'ambiance d'"Apart" par exemple...
C'est plutôt pas mal, sans être aussi bien.

Bon, il y a bien quelques titres sympathiques, néanmoins on se contentera de leur passif, bien plus enivrant.

2,5/5

Le 01 Avril 2016 par CLANSMAN57

"Pornography" est glauque, oui, mais surtout son entrée et sa sortie.
Ces deux extrémités sont psychotiques, la peur s'installe, les sueurs froides apparaissent...
On pourrait les apparenter à un cauchemar qu'on ferait les yeux ouverts.
La nuit est noire, très noire et l'auditeur s'effraie à la vue de sa noirceur abyssale, c'est normal que le mental soit perturbé dans ce cas.
On a peur de ne pas voir le bout de cette nuit.

Elle s'éternise d'ailleurs tout le long.
Disons qu'entre ces deux bouts, elle se fait plus dangereuse encore, car elle joue avec nos sentiments les plus profonds, le désespoir est palpable, la désolation et le tourment sont notre seule compagnie...
Oui, ce disque est dangereux...

Pardon? Pas assez glauque? ah je vois, une petite tête blonde...
Tu peux te procurer l'édition Deluxe, comme pour "Faith", tu auras droit à une instrumentale de 13 minutes, "Airlock" qu'elle se nomme...
Rarement la musique aura pu mettre autant dans la peau d'un aliéné...
Oui, 13 minutes en camisole de force dans un hôpital psychiatrique.
Il faudra juste faire attention à la fin du morceau que l'on soit bel et bien de retour dans la réalité...
C'est un chef d'oeuvre d'art musical abstrait.

Et "Pornography" est une merveille noire.

Le 01 Avril 2016 par CLANSMAN57

"Seventeen Seconds", c'est l'équivalent du soir, la nuit commence à dévorer les restants de lumière tout doucement, l'auditeur ne se fait happer par l'obscurité qu'à quelques reprises.

Avec "Faith", la nuit s'installe pour de bon, l'auditeur est seul, très seul et des souvenirs sans couleur lui envahissent l'esprit...
Oui, des images douloureuses d'un passé gris, brumeux, noient nos pensées les plus tristes, celles qu'on aime pas se remémorer.
A de rares reprises, la noirceur de la nuit nous rappelle à la réalité (les titres les plus violents).
On se sent alors bien plus en sécurité dans ces pensées qui nous consument... ça devient mieux que cette nuit bien réelle qui nous effraie...

C'est sans aucun doute leur opus le plus déprimant, le plus introspectif, celui qui fait le plus mal.

Pour les plus courageux, tentez la version Deluxe, vous aurez droit à l'instrumentale d'un peu moins de 28 minutes, "Carnage Visors". Cependant, il faudra s'armer de patience... avec les années (oui, il faudra compter en années), cette monumentale expérimentation se révélera comme étant extrêmement jouissive, l'introspection est poussée à son paroxysme, à condition de savoir se perdre le temps de ces longues minutes, avec les yeux fermés de préférence... le groupe nous emmène au plus profond de notre être...
Mais gare à vous! ça pourrait vous coûter cher, très cher...

Oeuvre d'art.