Le 21 Mars 2014 par KIT

Oh oui! Bien joué, cet album mérite bien cinq boules!
Savant sans être élitiste, cérébral et charnel à la fois, ST VINCENT est une musicienne majeure! Un disque assez stratosphérique, totalement jouissif, génial!

Le 21 Mars 2014 par NONO

"ICE ON FIRE" est l'album d'un tube... mais quel tube !
"Nikita" fait certainement partie des 20 singles les plus vendus de Sir Elton.
L'album, par contre, est passé presque inaperçu, du moins en France. Hé oui, ça arrive parfois: un album qui se vend mal, mais qui contient pourtant un (ou plusieurs) tubes qui, eux, se vendent très bien isolément, en tant que singles.
Alors cet album: parlons-en.
Des synthés en rafale, des boîtes à rythme en pagaille, des effets spéciaux en-veux-tu-en-voilà... mais qui ne gâchent pourtant pas la totalité des titres, heureusement.
Ici on a du assez bon, du moyen et du très mauvais. Pour moi, la balance penche donc plutôt du coté du négatif. Mais ce n'est pas un ratage, juste un album très moyen, à quelques exception près.

J'aime beaucoup: NIKITA, CRY TO HEAVEN, SOUL GLOVE et SHOOT DOWN THE MOON.
Je déteste: WRAP HER UP, SATELLITE et ACT OF WAR.
Tous les autres titres pour moi varient du "moyen bon" au "moyen mauvais".

Bref, pour moi ICE ON FIRE contient quelques bons titres, mais pas assez exceptionnels ni assez nombreux pour relever un disque globalement assez rébarbatif et trop linéaire, il faut bien le dire...

Le 20 Mars 2014 par RICHTER

Encore un exercice périlleux que la transition d’une OST (tenant sur 3 CDs) remplie de morceaux marquants vers un « arrangement piano ». Ici on a droit à la musique de FF VI. Un intouchable dans le domaine du JV et plus particulièrement du J-RPG « à l’ancienne ».

D’entrée de jeu, je dirais que je ne suis pas grand amateur également de ce genre d’arrangement. Ce n’est pas contre le piano, instrument merveilleux, mais surtout par la pauvreté de certains arrangements.
Pourquoi proposer un produit qui n’apporte pas de plus-value par rapport à l’original ?

Enfin, si ! La plus-value c’est de proposer une approche véritable instrument, à contrario du processeur sonore de la console, et ce à moindre coût.
Démarche bassement mercantile ou ravissement pour les mélomanes ?

Sans être musicien, ni même connaisseur en piano et musique classique en général :
Je donne mon avis sur les titres présents sur le disque, pas ceux « oubliés ».

J’ai été curieux d’écouter Mystery Train, par rapport à l’original et en effet, la reprise est fausse du début à la fin ! Il ne faut pas l’avoir écouté 100.000 fois pour s’en rendre compte. Bien sûr cela ne s’entendra pas vite si on ne connait pas l’œuvre original.

Cefca, quoique moins atteint par des faux accords (enfin avec mes oreilles), je le trouve plein de bonnes surprises.

Par contre Tina est ma plus grosse déception ! Bon dieu que ce thème est merveilleux dans l’original, un vrai massacre ici. Comme expliqué, ce thème se prend des accords « Feux de l’Amour » et se révèle meilleur dans sa reprise dans « Grand Finale »

Dans sa globalité, il reste des titres sympa, mais qu’en préfère soit dans un autre arrangement, et encore peut être plus dans l’OST original.

2.5 arrondi à 3

Le 20 Mars 2014 par FRANCK

Comme pour le premier album il ne faut pas confiner Chris REA à un chanteur pour femmes je suis tout ce qu'il y a de plus masculin et je suis fan. Cet album est supérieur au premier et il contient au moins 2 titres incontournables a savoir "Seabird" et "Raincoat and a rose". A découvrir même si on est encore loin du dieu REA.

Le 19 Mars 2014 par THIERRY RAOULT

Il y a 9 très bons titres, dont 4 tubes. Mais, il y a 2 chansons très pauvres. Elles auraient été excellentes en face B d'un 45T. C'est dommage, ces 2 morceaux affaiblissent l'ensemble du disque. Sans cela, "Non homologué" mérite 5/5.

4 tubes:
-Je marche seul
-Je te donne
-Pas toi
-La vie par procuration

5 autres très titres:
-Compte pas sur moi (solo de guitare de Nono "Trust")
-Parler d'ma vie (superbe solo de trompette en fin de titre)
-Famille (magnifique sur l'album live "Traces")
-Elle attend (petite sœur de "La vie par procuration")
-Confidentiel (très belle clôture d'album, cousine de "Pas toi" pour la musique)

2 titres anecdoctiques:
-Délires schizo-maniaco-psychotiques
-Bienvenue sur mon boulevard

Le 19 Mars 2014 par JEFF KANJI

Une nouvelle venue dans le paysage musical qui fait du bien à l'époque (dans le registre d'une certaine Lily Allen qui s'est depuis retirée). Ce Pop-Rock est fait pour cartonner mais les mélodies n'en restent pas moins efficaces et les arrangements pas trop synthétiques et il faut avouer qu'entendre de vrais instruments dans la Pop tendait déjà à se raréfier. Et quoiqu'on en dise, avec une voix reconnaissable instantanément, une très légère fêlure et sa pêche communicative, Naughty Katy nous fait passer un bien agréable moment ! Les très bons albums de Pop ne sont plus légion, il est bon de mettre en valeur ceux qui le méritent.

Le 18 Mars 2014 par COLOSSUS

Je pense qu'on aurai tort de trop taper sur le Black album...... en son temps c'était quand même un gros succès largement mérité, et l'aura culte que conserve ce disque encore aujourd'hui chez bon nombre de fans de métal prouve qu'il s'agit d'un classique.
Moi j'adore........

Le 16 Mars 2014 par RAMON

Honnêtement, Steve Harris a de quoi être chafouin à propos de ce premier effort publié par le gang sur lequel il a imprimé son sceau avec une poigne de fer dans un gant blindé.
"It's a shame !", voilà son sentiment et il n'en démordra pas.
Jamais.
Avec le recul, on peut même se dire que le gaillard avait déjà tout prévu, notamment depuis qu'il s'était laissé trimballé par un chanteur qui le poussa à se séparer de Dave Murray avant de finir par le planter.
IRON MAIDEN c'est LUI, et depuis Dave Murray est son fidèle second, un peu comme Martin Barre pour Ian Anderson au sein de JETHRO TULL.
Les trois autres sont un peu là par défaut, à commencer par Denis Stratton mais j'y reviendrai.

Il a fallu cinq longues années au groupe pour obtenir une signature sur une Major, il a même été recalé par Swansong, le Label de LED ZEPPELIN, et puis le Pub Rock, les Punks et la New Wave sont passés par là, les maisons de disque ont rayé le HARD ROCK (devenu ringard) de leurs priorités, c'est donc la ténacité inextinguible de son leader alliée à la fidélité du public qui a fini par forcer les portes d' EMI.
Au moment de se lancer en studio, on recrute in extremis Clive Burr et donc Denis Stratton, par contre au niveau compos, la malle est pleine pour remplir deux albums, aussi Steve sélectionnera celles dont il est le plus fier.
En terme de qualité, on part sur des bases qui tutoient aisément celles qui prévalent sur le premier LED ZEPPELIN.
Mais.
Et là le regard de Steve s'assombrit: ce disque aurait du sonner comme une cathédrale et au bout du compte on se retrouve (au mieux) dans un Pub.
Le premier BLACK SABBATH résonnait comme un hall de manoir hanté, là le son ne repose que sur la qualité de l'interprétation des musiciens et encore, on peut pester quand on entend les guitares et notamment celle de Dave Murray, un type qui sait filer des frissons et dont l'équivalent niveau feeling pourrait être Michael Schenker, et que dire du magnifique timbre de voix de Paul Di'Anno, on croirait avoir affaire à du MP3…
De la confiture à des cochons, voilà tout.

Et c'est bien dommage parce que De Prowler à Iron Maiden en passant par l'irrésistible Running Free les géniaux Phantom of The Opera et Charlotte The Harlott, ce disque ne manque pas de perles noires.
Et puis il y a cette ambiguité (levée depuis) sur la Punk Touch du groupe, due au look et à la voix (surtout sur Iron Maiden) de son chanteur qui faisait ça pour emmerder ses petits camarades, parce qu'au fond Steve Harris méprise les punks, qui ne savent pas jouer, lui son truc c'est DEEP PURPLE, le SAB', le côté épique du ZEP mais aussi tous les groupes emblématiques du Prog Rock anglais, soient les bannis du moment.
A l'époque la presse ne s'est pourtant pas privée pour encenser le groupe en insistant sur les connexions entre le son d'IRON MAIDEN avec celui des Punks et Steve Harris s'est empressé de ne surtout pas les contredire.

Le premier étage de la fusée étant achevé et voilà Dennis Stratton prié de quitter l'équipe,officiellement pour cause de divergences artistiques, officieusement parce qu'il passait beaucoup de temps chez KISS pendant la tournée et plus probablement parce que c'était Adrian Smith qui était désiré, donc les PRAYING MANTIS ce sera au fond à gauche.
Martin Birch sera bientôt là pour faire de Killers une réussite qui surpassera le premier disque, uniquement grâce au son que ce vénérable sorcier des consoles saura concocter pour la suite des événements.
Et puis il y a fort à parier que dans la tête de Steve Harris, le mercato des musiciens n'était pas totalement achevé dans l'optique qu'il s"était fixé de dominer la planète Metal.
Il lui faudra un chanteur capable de l'aider à réaliser le gigantisme de ses ambitions, un gars à l'organe digne d'un Ronnie James Dio et aussi un batteur capable de muscler le jeu du groupe afin de durcir encore plus le ton.
Ritchie Blackmore avait montré la voie en embauchant Dio puis Powell,et c'est pour aller au delà les traces laissées par RISING de RAINBOW que l'implacable leader à décider de se rendre…ça tombe bien Martin Birch est bombardé à la place de sixième larron.
La mésaventure du premier disque aura au moins servi à cela.
Note: 4,5/5

Le 16 Mars 2014 par MR G

Un très bon album que celui de ce retour attendu, album assez sombre et je suis d'accord avec la chronique pas très facile d'accès de prime abord! Néanmoins c'est de l'excellent! De "Souviens toi" a "Rien ne s'oublie", on plonge dans un monde tantôt sombre tantôt semi éclairé! "Aveugle" lorgne pas mal du coté Bashung, et mention spéciale aux textes qui sont d'un haut niveau et qui aident a la réussite artistique de cet album!

Le 16 Mars 2014 par HOMER

Detestable.
Cet album me répugne, parce que j'ai envie de l'aimer mais j'y arrive pas, par contre l'album précédent est beaucoup plus enthousiasmant, le mélange de styles dans lequel le groupe a osé se lancer était beaucoup mieux dosé, alors qu'ici on sent beaucoup trop la dose de funk, et entendre la voix du chanteur du fameux Deep Purple MkII avec un accompagnement pareil, léger et faiblard on y est plus du tout. D'ailleurs autant dire aussi que le funk joué par les musiciens du Ian Gillan Band ne ressemble à rien, on s'improvise pas dans un style qu'on connait guère, ici c'est un véritable massacre, c'est brouillon et incohérent.
N'empêche que je trouve cet album quand même sympathique, pas inintéressant non plus, mais ils ont été trop loin dans leurs délires, alors que dans l'album précédent, ils y étaient beaucoup mieux arrivés.
J'ai l'impression d'être le seul à aimer le premier et pas celui ci.

Le 16 Mars 2014 par GREAT SANTINI

Bah même si on est plus dans les envolées trash de l'époque Ride The Lightning, il faut avouer qu'il y a pas mal de moments intéressants aussi. Ce qui me plait plus dans cet album par rapports aux autres ce sont les chansons lentes, chaque album possède une ou 2 chansons plus lente, c'est une réussite à chaque coup (je parle d'avant Load le reste je connais pas), mais The Unforgiven et Nothing Else Matters à eux 2 valent franchement le détour. Comparé à One, Welcome Home ou bien Fade To Black, ces chansons lentes du black album n'ont rien à leur envier.
Pour le reste, étant pas un fan absolut de métal/trash/etc je l'adore aussi, pas mieux que les précédents non plus qui ont autant de charme mais je trouve pas que le fait d'être plus calme et simple que les albums précédent choque.
Pour moi le gros déclin du groupe c'est à partir de Load, là j'ai rien compris d'ailleurs j'ai laissé tomber les albums suivants, mais le black album reste pour moi dans la même lignée des albums précédents.

Le 16 Mars 2014 par POWERBEAUF

Mon avis sur ce disque a beaucoup varié au cours des 20 dernières années. Je l'ai d'abord chéri, le trouvant presque parfait (c'était le premier disque de Metal que j'avais acheté), puis je l'ai considéré comme bon, sans plus, mais très inégal à partir des années 2000 (la lassitude et le pitoyable DVD de la collection "Classic Albums" n'y étaient pas pour rien).

Aujourd'hui, je le considère un très bon album bourré de titres exceptionnels (les singles) accompagnés de chansons très sympas et de 2 petites daubes dont le seul intérêt est de permettre au CD de durer plus d'une heure... Bref, un disque solide qui a amplement mérité son succès.

Alors oui, une fois les 5 premiers titres passés, le soufflé retombe pas mal (c'est pourquoi lors de sa tournée d'il y a 2 ans, le groupe a eu la sagesse de le jouer à rebours...). Certes, la production de Bob Rock passe moins bien avec un peu de recul. Et évidemment, ce n'est plus du Thrash Metal, mais du Heavy écoutable par un assez large public.

Chacun a le droit de détester ce disque et de traiter Hetfield et Ulrich de vendus. Mais mince ! Si "Enter Sandman", "Sad but True", "Wherever I may roam", "The Unforgiven" et "Nothing else matters" sont immédiatement devenus des classiques du Metal, c'est qu'il y a une ou plusieurs bonnes raisons. Et puis, je considère que lorsqu'un groupe produit une musique géniale, alors il mérite de vendre ses disques par palettes. Et tant pis s'il lui faut adopter un style et un son plus commerciaux. Si le "Black Album" avait été encore plus jusqu'au-boutiste qu' "... And Justice for All", alors METALLICA se serait vautré artistiquement et sans doute commercialement. Sans le "Black Album", les 3 premiers disques du groupe n'auraient probablement jamais été multiplatines. Cela aurait été très dommage et très injuste : les artistes maudits, c'est bien ; mais les artistes géniaux couronnés de leur vivant, c'est encore mieux.

Le 16 Mars 2014 par RAMON

@EL PACHENKA
Euh…METALLICA n'en est pas devenu un groupe de slows pour autant comme les teutons auxquels tu te réfèrent ou encore AEROSMITH (regrets éternels) et dieu sait que cela leur aurait été facile de sombrer là-dedans, j'imagine aussi que c'est ce que le "Big Business" appelait de ses voeux également.
Sinon j'ai aussi une préférence pour "The Unforgiven", mais réussir à torcher une vraie, bonne et belle ballade est probablement l'exercice le plus compliqué qui soit.

METALLICA s'en sort quand même avec les honneurs et bien entendu, ne peut échapper au syndrôme "Stairway to Heaven", soit la majeure partie de la fraction féminine du public qui adooore cette chanson et ne connaît le groupe QUE grâce à/en raison de/à cause de (rayer les mentions inutiles) cet unique titre.
D'où les roulages de galoches (hé,hé !), comme quoi…
Bon c'est un peu caricatural, je le reconnais, mais pas si faux non plus.
Au moins METALLICA a échappé à la reprise par Mariah Carey (DEF LEPPARD n'a pas eu cette chance en revanche), c'est Macy Gray qui s'y est collé, pas franchement de quoi sauter au plafond non plus.

A part ça je ne suis pas un fan du groupe, je ne connais pas tout, mais bon, Master of Puppets (1986) ça le fait grave bien encore maintenant et je laisse le soin aux exégètes de savoir s'il est mieux ou moins bien que ceux d'avant ou celui d'après ou encore si les four horsemen ont trahi ou pas la cause avec leur "fameux" Black Album.
Enter Sandman c'est encore et toujours un sacré morceau, doté d'un super Riff habilement conjugué au fil de la chanson.
L'ensemble du disque est impressionnant, c'est du Heavy Metal de haute volée qui va trouver ses racines dans la NWOBHM avec un son américain et c'est peut-être ici que le bât-blesse, avec ce côté bling-bling, m'as-tu-vu qui finit par rendre la chose un poil indigeste au fil des écoutes.

Une chose est certaine, c'est que depuis METALLICA est devenu un mastodonte pour lequel RIEN n'est simple: some kind of monster disait le film, ce qui est absolument exact.
Chacune de ses apparitions confine au gigantisme, même lorsqu'il s'agit (pari débile et rock'n'roll) d'aller faire un show-case en Antarctique, il faut qu'un sponsors hautement représentatif de la dégénérescence du Grand Capital adoube le projet.
Avec METALLICA (l'album) on oublie la spontanéité et on bascule dans une dimension dans laquelle on cause investissement (pourquoi pas) et surtout rentabilité à deux chiffres au moins et là la pente artistique devient vite savonneuse.
Il faut avoir un sacré caractère et un blindage en titane pour résister à cette pression et aussi discutables que sont chacuns des choix effectués par l'énorme entreprise qu'est devenue ce groupe venu du Trash Metal, il faut quand même reconnaître que la troupe continue d'exercer son pouvoir de fascination sur le public et même sur son socle le plus exigeant, soit celui qui est là depuis Kill'em All.

Le 16 Mars 2014 par EL PACHENKA

"Nothing Else Matters" était la preuve qu'il n'y avait pas que Scorpions pour faire rouler des pelles dans des bals de cambrousse! J'avais une préférence pour "The Unforgiven". Voilà pour mes archives mémorielles. De là à ressortir cet album, j'aime mieux le laisser sous terre à jamais!

Le 16 Mars 2014 par LOUVOIR

Euh vous aurez compris je me suis planté quand j'ai donné la note, c'est bien évidemment 1/5. Désolé de l'erreur -_-

Le 16 Mars 2014 par LOUVOIR

Je vais faire une comparaison à la noix. KAARIS est au rap ce que ENMITY est au brutal death. Bon celle-là pour la comprendre, faut à la fois être fan de rap et de brutal death, ce qui n'est pas si courant.
Mais voilà, ENMITY rassemble tous les éléments clichesques du brutal death, c'est à dire du blast en continu sur toute la durée d'un album, aucune subtilité, des riffs inexistant et des vocaux insoutenables.
Et bien KAARIS c'est pareil. Tout ce que celui qui crache sur le rap par habitude pense du rap se trouve confirmé dans les deux opus "Or Noir". Les paroles sont violentes, vulgaire et (surtout) sans fond. Les instrus sont plats, sans inventivité, parfois même très désagréables. Et le flow... non évitons d'en parler du flow, ça n'en vaut même pas la peine tellement c'est mauvais.

Cet album (et ce "rappeur"), c'est pour ceux qui veulent écœurer les gens du hip-hop. C'est album semble fait pour que les médias bien-pensants pointent du doigt ce style de musique en général et réduisent à cela tout le reste de la scène française qui ne se porte pas si mal pourtant.

Le 16 Mars 2014 par GETGET

Je ne comprends vraiment pas l'engouement incroyable que suscite ce disque dans la discographie de Peter Gabriel. Ayant découvert l'artiste assez récemment par Ovo (porte d'entrée originale!), je prends le temps d'appréhender tous ses disques en ordre chronologique inverse, de Scratch my Back à III où j'en suis actuellement.

Scratch, Us, et, surtout, Ovo, Security et Up ont été des claques monumentales. Une musique comme je n'en avais jamais entendue, avec un mélange world/pop qui donne une profondeur chaleureuse à la musique et une intensité rares.

Mais alors, So, cet album, il ne m'a pas fait grand-chose à côté des autres. Il n'a pas l'homogénéité qui fait que Security et Ovo sont des pavés indivisibles, excellents de bout en bout; ni la caractéristique d'Up, qui était que chaque chanson était un tel monstre d'émotions et de complexité que pour le coup, il devenait difficile d'en enchaîner l'écoute en un album.

Sur So, je trouve qu'on perd beaucoup de profondeur musicale et c'est dommage (concession à l'accessibilité peut-être). Pour moi, les deux seules "grandes chansons" de So sont Red Rain (pour la rythmique, l'aspect tribal réminiscent de Security) et Mercy Street (pour la profondeur émotionnelle qu'elle a, contrairement à Don't Give Up).
En dehors d'elles, des titres pop certes exceptionnels, mais qu'on ne peut pas comparer, en composition, à ceux de Security et Up. Et qui donnent un album qui n'a pas l'homogénéité pour compenser et les faire passer l'air de rien.

Le 15 Mars 2014 par ALBERT

Sans doute un sommet.
METALLICA sait comme souvent se détacher du passé pour proposer une musique réellement originale, une constante chez eux, sauf sur le néanmoins très bon "Master...".
Comme d'habitude, il vont susciter des imitateurs (la vague Techno-Thrash voire Progressive Thrash), mais tout cela, on l'oublie, on critique ce groupe dont on fustige l'appât du gain, voire la compromission. Or METALLICA, c'est le contraire de la compromission, qui eut consisté en la parution de X "Kill 'em all" successifs.

Le 15 Mars 2014 par LAMBDA

Un premier album ou Metallica trouve déjà la bonne formule, de la mélodie avec une bonne dose de soli et une pêche d'enfer ! La force de Metallica c'est que les chansons partent dans tous les sens et que c'est toujours aussi bon, c'est presque du Metal Progressif ! Il n'y a qu'a prendre le géant "The Four Horsemen" ou le désormais classique "Seek & Destroy" pour s'en rendre compte. Malgré une production qui a mal vieillie et un James Hetfield dont la voix est encore jeune, cet album impose directement Metallica comme le plus grand groupe de Thrash Metal de tous les temps !

Morceaux préférés : Hit the Lights, The Four Horsemen, Jump in the Fire, Seek & Destroy
Note réelle : 4,5/5 (-0,5 pour la prod')

Le 15 Mars 2014 par POWERBEAUF

Un album solide et cohérent comprenant 2 véritables joyaux intemporels ("One" et "To live is to die"). Cependant, je ne prends pas le même plaisir avec ce disque qu'avec les 4 autres de l'âge d'or du groupe. La faute à des compos denses, souvent trop longues (7'15" en moyenne !), et disons-le carrément, souvent inférieures individuellement à celles des autres grands albums du groupe (à l'exception des 2 titres précédemment cités). Toutes sont de haut voire de très niveau et forment un tout quasi-indivisible, mais n'atteignent que trop rarement l'excellence. En outre, la production de Rasmussen ne rend pas non plus service à ce disque : pas de basse, des sons de guitare rythmique trop creusés, une caisse claire insupportable (eh oui, ce problème n'est pas apparu pour la première fois sur "St Anger"...). Bref, même si j'apprécie ce disque, je n'en suis pas fan pour autant. Je lui reconnais néanmoins sa grande qualité et son influence sur des formations comme TOOL.

La suite appartient à l'histoire. Juste avant la sortie de cet album, METALLICA participe à la tournée Monsters of Rock US. Faisant figure d'OVNI, le quatuor en profite pour jouer devant des foules conséquentes, et atomise tous les soirs aussi bien les spectateurs que les poids lourds de cette affiche exceptionnelle (VAN HALEN et SCORPIONS, accompagnés des welters DOKKEN et des super-plumes KINGDOM COME). Les METS obtiennent alors leur premier disque de platine. Dans la foulée, le groupe revient sur sa promesse de ne jamais tourner de clip et tourne un scopitone pour "One" qui reçoit un soutien inespéré de MTV...