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Chris REA - Deltics (1979)
Par ERWIN le 7 Mars 2014          Consultée 2646 fois

Ah, notre Chris ! Ce sémillant look de pêcheur canadien du dimanche, plus beauf tu meurs ! Le voilà qui pose sur la plage de Blackpool pour la tof de son deuxième album. C'est sans doute moins vendeur que les fameux Ice cream vendus par son père à quelques pas de là. Bref, ne nous gaussons pas, car après avoir échappé au syndrome Benny Santini du premier album, nous voici confronté au deuxième tome des aventures de celui qui n'est pas encore le chanteur 'plus smooth tu meurs' chéri de ces dames : les fameuses ménagères de plus de cinquante printemps, ou soixante. Eh oui, forcément, elles aussi ont vieilli.

Le premier album était, vous vous en souvenez, fort mou du genou. c'est "Twisted Wheel" qui ouvre les réjouissances, titre pop-rock assez médiocre et qui ne satisfera pas la fan de "Josephine" ou de "The Road To Hell". La voix est déjà là, mais peu utilisée pour la séduction. Quelques petits accents celtiques émanent de "The things Lovers Should Do". "Dance" est une tentative évidente de truster les dancefloors. Chris y force un peu trop sur sa voix, démontrant en cela une énergie qu'on ne lui connaîtra guère ensuite. Mais c'est franchement tout pour les déceptions. Et vous allez voir que la suite est globalement satisfaisante.

Dieu merci, "A Raincoat and a Rose" est à la hauteur du talent de songwriter de notre artiste. Ici, Chris ne force à aucun moment. L'accordéon donne une identité originale et, même si le résultat est très anglais, nordique. Cela sonne vraiment pas mal. L'instrumental "Cenotaph" introduit la rythmique pêchue de "Letters From Amsterdam", petit titre sans prétention parfois maladroit mais qui ouvre un espace de jeux différent pour REA, avec un joli bridge de sitar. Quant au morceau éponyme "Deltics" - un hommage aux locomotives de l'époque de sa jeunesse qui faisaient le parcours de l'Angleterre de l'ouest, entre Manchester et Blackpool, on connaît la passion de Chris pour les sports mécaniques - titre atmosphérique qui se laisse écouter avec pas mal de plaisir. Pour la première fois, sa guitare se laisse aller à quelques circonvolutions élégantes. "Diamonds" a un petit côté disco de bonne facture avec un beat sympa de synthé et un refrain qui se laisse apprivoiser, il sera choisi comme single et porte-étendard des espoirs de l'artiste. Le slow mid-tempo "She Gave It All Away" est cool, de même que la rythmique de "Don't Want Your Best Friend".

L'album s'achève avec "Seabird", propice à une invitation à l'envol, au voyage, une jolie chanson d'amour comme Chris en composera des semi remorques. On va dire qu'il commence sur son deuxième album.
En pleine progression, Chris REA n'a pas encore trouvé le ton bas qu'il va adopter pour ses plus grands succès et sa guitare n'est pas encore nimbée de reverb. Néanmoins, le futur s'annonce pas mal du tout. Je me moquais. J'avais tort. Il est doué notre beauf.

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1. Twisted Wheel
2. The Things Lovers Should Do
3. Dance !
4. A Raincost And A Rose
5. Cenotaph/letter From Amsterdam
6. Deltics
7. Diamonds
8. She Gave It Away
9. Don't Want Your Best Friend
10. No Qualifications
11. Seabird



             



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