Le 16 Décembre 2011 par LEO

Je ne reprocherai jamais à KATE BUSH de ne plus refaire la musique qu'elle faisait à ses débuts, je me moque également qu'il n'y ait pas de rythmique dans ses compos ou que celles-ci soient langoureuses et soft (après tout, j'apprécie les oeuvres Ambient d'ENO, donc une musique dépouillée et monolitique ne me dérange absolument pas).
Je suis simplement désolé qu'elle ne fasse plus de bons morceaux tout simplement et qu'elle s'enlise dans des compositions molles et sans relief, et malheureusement, ce nouvel album ne fait pas exception à la règle. Règle qui perdure depuis bientôt 20 ans! (ça empire même, d'années en années!!!). Je ne sauverai donc rien de ce disque!

Le 16 Décembre 2011 par CROQUIGNOL

Si jamais, il existe un article très éclairant sur cet album à cette adresse:
http://culturopoing.com/Musique/Bjork+Biophilia+-4368

Le 16 Décembre 2011 par A.T.N.

Cher Croquignol,

J'essaierai de le réécouter, promis. J'ai peut-être raté des choses.

Tu cites 2 de mes albums cultes (L'Imprudence et Rock Bottom) donc cela m'incite à lui donner une énième chance - je l'ai tout de même pas mal écouté avant de le chroniquer, tu t'en doutes.

Bien à toi

Le 16 Décembre 2011 par MACAREUX

... "Days of future passed" ...
Les Moody Blues.
La première fois que j'ai entendu ce groupe, c'était (comme pas mal de monde) avec le monstrueux "Nights in white satin". La première fois qu'un mellotron venait me chatouiller les oreilles. Je ne m'en suis jamais vraiment remis.
Aujourd'hui, même si je préfère le rock plus "dur" mis en place par Deep Purple, Black Sabbath, Led Zep' & compagnie, je suis toujours preneur de progressif et/ou de psychédélique.
Là on est en 1967. Deux ans donc avant la naissance du prog avec le grand "In the court of the crimson king".
Alors certes, "Days of ..." est attaquable, certes il est imparfait (mal fini ?).
Mais cette musique est tellement belle qu'il est impossible de ne pas se laisser emporter par ce voyage dans cette journée aussi réelle qu'onirique.
C'est guimauveusque, c'est assez mielleux, mais c'est d'une beauté à couper le souffle. Et puis il y a ce final tout simplement monstrueux porté par un chant limite hurlé. Et il y a aussi cette pochette colorée de toute beauté qui n'est pas sans évoquer celles de "Sweet smoke", même si la musique n'a pas grand chose à voir.

Album historique que ce "Days of future passed". De par sa nature conceptuelle, de par son coté progressif avant l'heure, ... Et aussi historique pour moi ("Nights in white satin" est le premier slow que j'ai dansé).

Merci Marco pour la réécriture de la chronique !

Le 15 Décembre 2011 par MM

Je l'ai pas trouvé si terrible cet album. Il manque un peu de tout quand on compare aux précédents ... je dirai pas que c'est un essouflement loin de là mais comme pas mal de groupe un déclin dû aux ambiances et mésaventures des groupes en dehors des studios ... dommage car c'est un des seuls groupe fort célèbre dont les membres se sont toujours entendus à merveille (contairement à Deep Purple, Police, Cream, les Beatles, etc ...).

Je le trouve un peu plat ...
- Achille Last Stad est bien mais un peu répétitif
- For Your Life , ROyal Orleans se trainent et sont beaucoup moins enthousiasmants que dans l'album précédent ...
- Nobody Fault But Min, toujours dans ces même style de déja vu et de réchauffé ...
- Idem pour Tea For One ... un auto plagiat grossier et "actualisé" de "Sinds I've Been Loving Me"

Inutile de découvrir le groupe par cet album, c'est ce qui m'est arrivé il y a longtemps ... c'est loin d'être le meilleur et le plus représentatif du groupe ... Tout le meilleur a été fait avant ... du I ou IV le suivant à la rigueur ... quoique ... après le IV il y a plus eu de "grosse claque" de la part du groupe ...

Le 15 Décembre 2011 par CROQUIGNOL

En général, les (ex-)fans de Björk ont décroché avec Medulla. Pour ma part, je considère ce dernier comme son meilleur album (d'ailleurs, s'il est toujours actif, je me demande ce qu'en pense Oncle Viande). Par contre, c'est vrai qu'avec Volta, elle m'avait déçu pour la première fois de sa carrière. Les arrangements étaient comme d'habitude superbes, mais les mélodies manquaient effectivement d'inspiration.
Mais avec Biophilia, l'inspiration est de retour. L'album est tout aussi ambitieux que Medulla, quoique plus accessible. Il nécessite un effort de la part de l'auditeur qui doit l'écouter plusieurs fois pour en comprendre le sens. D'une nature assez calme et épurée, chaque morceau a une forte personnalité et une capacité évocatrice incroyable. Les passages rythmiques cités dans la chronique ne sont pas placés "pour faire genre", mais ont au contraire du sens. Sur Sacrifice, par exemple, il figure la mise à mort de l'animal. En plus, les moments qui donnent la chair de poule ne manquent pas.
Certes, c'est un album complexe et exigeant, mais à mon avis c'est ce qui caractérisent les grands disques (au hasard, L'imprudence de Bashung ou le Rock Bottom de Wyatt).

Le 14 Décembre 2011 par LEO

Après le varié et luxuriant Houses Of The Holy, LED ZEP nous revient avec un double album plutôt brut et austère quant à sa production (j'ai toujours eu le sentiment qu'elle était moins riche et travaillée en comparaison de son prédécesseur).
Quoiqu'il en soit, Physical Graffiti comporte tout de même d'assez bons morceaux dans l'ensemble, malgré quelques titres dont on aurait pu se passer facilement! je pense en particulier à 4 morceaux qui m'ont toujours gonflé: l'hyper long et répétitif "In My Time Of Dying", les inutiles "Boogie With Stu" et "Black Country Woman" et l'incongru et plutôt raté "Sick Again", qui pourtant aurait pu être bien plus intéressant si il avait été mieux arrangé et produit.
Sinon pas de problème, j'adhère à tous les autres morceaux! même à l'instrumental "Bron-yr-aur", plutôt anecdotique et pas franchement indispensable il est vrai, mais pas déplaîsant pour autant et qui peut même faire office de petite pause champêtre agréable en milieu d'album!

Le 14 Décembre 2011 par LEO

Houses Of The Holy est un album vraiment diversifié de par ses choix musicaux, mais il parvient néanmoins à rester très cohérent tout du long et c'est ce qui fait sa force. Ca n'était pourtant pas gagné d'avance, car faire côtoyer des morceaux plutôt progressifs tels que "The Song Remains The Same", "The Rain Song" ou "No Quarter" avec "The Crunge", un titre furieusement funk en hommage à James Brown ou "D'yer Mak'er", très influencé par le Reggae, et garder une réelle unité sur tout l'album, il fallait le faire!!! Cet album à la superbe pochette fait partie de mes favoris du groupe (ex-aequo avec Presence).

Le 14 Décembre 2011 par LEO

J'apprécie beaucoup ce LED ZEPPELIN III, dans lequel on entend encore un peu plus la guitare acoustique par rapport aux 2 premiers albums et ou les morceaux rocks côtoient avec bonheur les pièces folks ou le blues.
Cet album est pour moi bien plus original que les 2 précédents et j'éprouve toujours du plaisir à le réentendre plusieurs décennies après l'avoir découvert, exception faite de l'étrange et bancal "Hats Off to (Roy) Harper" qui ne m'a jamais plu!

Le 14 Décembre 2011 par POWERBEAUF

Un bel exemple de disque générationnel que ce "Once Upon a Time".

En clair, si vous n'avez pas vécu cette période, cet album vous semblera daté, car bourré d'excès propres à la synthpop du milieu des années 80. Quelques titres comme le sublime "Alive and Kicking" vous accrocheront l'oreille, mais vous n'aurez sans doute pas envie de lui laisser une deuxième chance.

Si, en revanche, vous avez entre 35 et 45 ans et que vous chérissez cette période, alors l'écoute de cet album vous fera revivre un paradis perdu pendant une quarantaine de minutes, rien de moins !

Vous l'aurez compris, j'appartiens à la 2è catégorie, et je pense qu'il est faux de dire qu'avec ce disque, les SIMPLE MINDS ont définitivement vendu leur âme au Dieu Dollar en faisant une musique aseptisée. Pour moi, jusqu'au splendide "Good news From the Next World" (1995), le groupe a réussi ce que beaucoup de groupes ont foiré : faire évoluer leur musique de manière à cartonner commercialement sans faire la moindre concession sur la qualité.

"Once Upon a Time" est très bon, mais a 2 défauts, selon moi : ce n'est pas un album totalement indispensable, et le groupe a toujours refusé d'y inclure "Don't You (Forget About Me)", même dans les versions remasterisées et SACD. Un comble quand on sait tout le succès que ce titre aura apporté aux SIMPLE MINDS...

Dernière chose. Sur cet album, les voix ne sont pas seulement masculines : la chanteuse Robin Clark a pleinement participé à l'enregistrement et même au clip d'"Alive & Kicking"...

Le 13 Décembre 2011 par YOTH!

A mon sens, le meilleur disque de musique électronique de tous les temps, avec une toute petite tête d'avance devant "Selected Ambient Works 85-92" d'APHEX TWIN. Personne ne peut essayer de faire du BOC mieux que BOC himself, même si certains ont essayé (comme Christ., Tycho...).
Roygbiv, Sixtyen, Turquoise Hexagon Sun, Aquarius, Smokes Quantity, Rue The Whirl... Tous ces titres sont cultes au-dela de n'importe quel autre morceau d'IDM. Souvent planant, parfois spatial, le son de cet album nous emmene très très très loin.

Les deux albums qui suivront "Music Has The Right To Children" prouveront que le hasard n'y est pour rien : "Geogaddi" et "The Campfire Headphase", avec chacun leur propre son, éleveront BOC au rang de maitres.

Le 13 Décembre 2011 par YAN LE COADOU

Seul album du led zep que j'arrive à écouter du début à la fin. Album bien construit qui va crescendo au fil des morceaux qui s'enchainent harmonieusement. A mon goût le led zep n'est jamais meilleur que quand il cogne dur et moins convaincant sur des blues plus lents ou il y a mieux à écouter!

Le 13 Décembre 2011 par CéDRIC

Après deux excellents albums Led Zeppelin surprend les fans avec ce troisième album qui mélange hard rock et musique folk, une preuve que le groupe ne se cantonne pas un même style ici les membres de Led Zeppelin sont aux sommet de leur art, un chef-d'oeuvre de plus dans la discographie du dirigeable.

Le 13 Décembre 2011 par LEO

Sur ce second disque, se côtoient de bons morceaux tels que "Whole Lotta Love" ou "Heartbreaker" mais bien trop entendus pour ma part (celà fait donc des années que je n'écoute plus ces titres que j'ai fini par ne plus apprécier avec le temps), d'autres qui sont mes morceaux favoris sur l'album et que je considère comme tout aussi bons mais peu ou pas joués en concert comme "What Is And What Should Never Be", "Thank You", "Living Loving Maid" ou "Ramble On" et les 3 restants: "The Lemon Song", "Moby Dick" et "Bring It On Home" que je n'ai jamais aimé.
Au final, je garderai donc 4 titres sur 9 sur ce "Led Zeppelin II".

Le 13 Décembre 2011 par LEO

Encore bien trop imprégné de blues pour moi, ce 1er LED ZEP ne récolte pas mes faveurs.
Je garde "Good Times, Bad Times", "Communication Breakdown" et le bouillant (bien qu'un peu longuet) "How Many More Times".

Le 13 Décembre 2011 par DARK SCHNEIDER

Mouais. Physical Graffiti n'échappe pas à la malédiction du double album. Évidemment, il contient son lot de titres légendaires : The Rover, Kashmir, Trampled under foot...qui à eux seuls justifient la légende de Led Zeppelin. Mais voilà, tout n'est pas passionnant sur cet album, loin de là. In my time of dying et In the light sont trop long, Bron-y-aur est complètement anecdotique, Houses of the holy est balourd, Custard pie est un opener bien faible pour le Zep, et le second disque est dans l'ensemble bien moins passionnant.

Musicalement, cet album est finalement moins riche et varié que son prédécesseur, Houses of the holy.

Bien sur, ça reste Led Zep. Donc des musiciens d'exceptions, des zicos super. Robert Plant est encore au sommet de son art. L'ensemble s'écoute très agréablement. Mais artistiquement je trouve qu'il amorce la baisse de qualité de leur discographie, et ce n'est certainement pas les 2 disques suivant qui parviendrons à redresser la barre.

Le 13 Décembre 2011 par TERRY

Un grand cru zeppelinien, malgré un "Candy Store Rock" franchement mauvais (et je ne suis pas fan du tout de "Hots On For Nowhere" aussi). Mis à part ça, un grand disque, très sombre, désespéré, même, enregistré dans la douleur, avec un son assez à vif et sans aucun intermède acoustique, sans aucune douceur. Puissant et sous-estimé !

Le 12 Décembre 2011 par SEIJITSU

Tiens, je me retrouve totalement dans la chronique de mon collège. J'adore les albums de Björk jusqu'à Medúlla, après c'est pas la catastrophe mais presque. Il y a encore des idées mais aussi beaucoup d’esbroufe pour cacher un manque d'inspiration. Même si quelques chansons entretenaient chez moi une lueur d'espoir (j'ai le souvenir de morceaux groovy sur Volta particulièrement bons et certains titres de Medúlla étaient très prenants).

Malheureusement pour cet album... Je crois que j'ai la confirmation de ce que je pensais: Björk part en vrille car elle est devenue incapable d'écrire une seule bonne chanson. Alors elle en rajoute des tonnes avec un concept grotesque sur le dernier gadget du moment.

Biophilia est absolument imbuvable. Il y a très peu de passages marquants et la voix de Björk qui été autrefois son point fort, est devenue finalement irritante. Peut être parce qu'auparavant elle chantait de superbes mélodies ?

Par contre, je rebondis sur The King of Limbs qui n'est pas un grand Radiohead certes, mais il est tout de même réussi. On y trouve des mélodies et des trouvailles sonores qui ne sont pas du toc, contrairement à ce disque.

Le 11 Décembre 2011 par POWERBEAUF

Le disque qui clôt une trilogie de tâtonnements et parfois, il faut le reconnaître, d'erreurs. Au menu, 3 titres sympathiques, mais vraiment pas inoubliables. En plus, les riffs et les sons de guitare ressemblent un peu trop à ceux du LED ZEP de l'époque. Quant aux 2 morceaux épiques, ils contiennent leur lot de bonnes idées, mais celles-ci sont trop souvent mal ficelées entre elles.

Pour moi, c'est à la sortie de ce disque que RUSH va prouver qu'il est composé de musiciens aussi talentueux que lucides : tirant toutes les conséquences de ses échecs précédents, le groupe va se réorganiser (la musique pour Lee et Lifeson ; les textes pour Peart) et laisser de côté ses idoles pour proposer une musique réellement personnelle.

Sans être un four artistique complet, ce disque est l'un des plus faibles de RUSH (comme ses 2 prédecesseurs). Pourtant, je n'arrive pas à le détester, car il fallait que le groupe le sorte pour que le meilleur arrive... dès l'album suivant.

2,5 arrondi à 3/5

Le 11 Décembre 2011 par ARP2600

Oui, difficile quand on a trente ans de vraiment comprendre le succès de Once upon a time. Il est assez bon mais s'est trop facilement démodé, c'est bien ce que je voulais exprimer dans la chro.

Merci pour la précision quant aux voix, il me semblait bien qu'il y avait une femme. Je n'avais pas suffisamment épluché les notes de la pochette, à moins que ce soit l'ambiguïté du prénom Robin qui m'ait induit en erreur.