Le 27 Novembre 2024 par LE STO

Pour ma part, je trouve cet album un peu bancal. Certains titres sont bons en effet ("Final Rescue Attempt", "Wild God" voire "O Wow O Wow"), mais Frogs ou Joy sont loin d'être du grand Nick Cave, plutôt dans son registre casse burnes.

Je ne regrette pas l'ancien Nick Cave, je ne dis pas que Murder Ballads est un sommet ou autres considérations du type "c'était mieux avant". J'ai beaucoup aimé Skeleton Tree ou Carnage, je n'ai pas du tout aimé les longes plages de Ghosteen. Bref, ce n'est donc pas le temps qui passe ou la nostalgie, c'est uniquement que ce Wild God n'est pas si bon pour moi dans la discographie du grand Homme. Au vu de son oeuvre, 3 étoiles me semble largement suffisantes.

PS : je crois que votre chronique est la seule qui ne fait pas référence à son enfant mort, depuis 10 ans, chaque chronique d'un Nick Cave, tout support confondu, débute en parlant de cet évènement. C'est relou.

	Par Forces Parallèles "PS : je crois que votre chronique est la seule qui ne fait pas référence à son enfant mort, depuis 10 ans, chaque chronique d'un Nick Cave, tout support confondu, débute en parlant de cet évènement. C'est relou." Je crains de l'être aussi (relou) car si, j'en parle, mais c'est noyé au milieu de la chro :-)

Le 27 Novembre 2024 par PILGRIMWEN

@STONE ALONE : Merci pour le lien vidéo. Instructive et pertinente. Comme le souligne si bien le vidéaste, il est impossible d'attendre les notes vocales de nos chanteurs, de manière naturelle.

Le 27 Novembre 2024 par SWISSIDOL

Je ne suis la carrière de MAGMA que de très loin et j'ai toujours eu un rapport flou avec sa musique. Certains jours, j'ai envie de crier au génie et, à d'autres moments, au foutage de gueule. Ce "Zëss" n'échappe pas à la règle avec ses plans (de clavier ou autre) répétés jusqu'à plus soif, ses onomatopées (pardon, son kobaïen) dites 253 fois avant de passer à la suite, etc. Je serai donc moins enthousiaste que les commentaires précédents même si je reconnais l'originalité du groupe.

Le 27 Novembre 2024 par TRALALA COIN COIN

On parle toujours d'innovation quand on parle de cet album, mais le premier Blood Sweat and Tears n'est pas en reste non plus, sorti l'année précédente.

Le 26 Novembre 2024 par MARCO S.

Alors, autant les goûts et les couleurs etc c'est une chose (comme les coups et les douleurs, l'égout et l'écouleur aussi), et il est certain qu'il y a une uniformisation des vocaux à l'ère moderne, qui va de pair avec le retrait des instruments solistes, instruments tout court souvent même.
Mais que pour cela, des chanteuses comme Christina AGUILERA seraient 'fausses' (pas d'un point de vue 'clavier bien tempéré' à la BACH, mais d'un ressenti qui ne l'est point), ça devient un peu dur.
Parce que ça voudrait dire ne plus faire de différence avec l'utilisation d'un correcteur à tout bout de champ.
Dans ce cas, Whitney HOUSTON portant tous les tics de la chanteuse à voix, minaudant ou hurlant, ne serait pas une vraie chanteuse non plus alors ?

Le 26 Novembre 2024 par STONE ALONE

Une intervention passionnante, en anglais, avec sous titrage disponible, sur le calibrage de la musique contemporaine, particulièrement les vocaux.

www.youtube.com/watch?v=OTeFqEbYgJs&ab_channel=WingsofPegasus

Le 25 Novembre 2024 par NONO

@SEB : Au-delà de ses talents d'harmoniciste, Wonder a influencé beaucoup d'artistes dans sa manière d'arranger globalement les morceaux, avec une utilisation intelligente des séquenceurs (de manière rythmique) et des autres instruments, ainsi tous les instruments mis en oeuvre sont au service du rythme. Difficile d'expliquer cela par des mots mais l'idée est là ! Je réécoutais tout à l'heure un bon vieux classique du début des 80s : 'Valparaiso' de Paula Moore. Je trouve qu'il y a un peu du style 'Wonder' dedans !

Le 25 Novembre 2024 par LE MERLE MOQUEUR

Je ne dirais pas un "monstre sacré" de la chanson française mais un pachyderme débonnaire dont les chaussettes ne s'usent pratiquement pas.

Tous les ÉLÉPHANTS ne finissent pas centenaire, pour preuve le groupe de Rock allemand ÈLÉPHANT qui vit le jour en 1978 pour finir au caveau lors de son ultime tournée en 1986. Groupe à ne pas confondre avec le Proboscidien américain chroniqué par RICHARD en 2020.

Le 25 Novembre 2024 par SEB

@NONO Oh oui c'est vrai une belle prestation aussi ! Mais bon je pouvais pas mettre tout le monde... En fait si on y pense bien il aura participé à un moment donné de près ou de loin avec tous les grands noms de la musique ! La liste en est impressionnante !

Le 25 Novembre 2024 par JUAN

Merci, merci et encore merci de s'attaquer à la production brelienne, oh combien importantissime et pas seulement pour les francophones que nous sommes.

Le 25 Novembre 2024 par BLUEMASK

Un album honni, mais que personnellement j'aime bien. Les grands albums des Stones étant connu par coeur, se tourner vers des albums mineurs mais pas honteux fait du bien.
La grand force de ce 'Back & blue' est sa diversité, entre funk, rock ,reggae et ballades souls. Finalement, seul 'Cherry oh baby' et 'Crazy mama' me laissent perplexe, mais le funk raide de 'Hot stuff', le rock honnêtement stonien de 'Hand of fate', la splendide 'Fool to cry', et le machin caraïben anecdotique mais fun 'Hey Negrita', entre autres, me suffisent à passer un bon moment.

Le 25 Novembre 2024 par BLUEMASK

Sur le chemin ayant conduit les Artics Monkeys du post punk frénétique à un orchestre pour fin de soirée à Las Vegas, 'AM' se positionne à la croisée des chemins, avec un bon album de rock soul et élégant. On ne tient pas là un album d'île déserte, c'est finalement assez inoffensif et jamais grandiose, mais ça reste sympa.

Le 25 Novembre 2024 par I AM THE GROWL

En le réécoutant ce soir et en prenant quelques informations, je me rends compte que l'arrangeur est le même que celui du miraculeux "Astral Weeks" de VAN MORRISON. Voilà pourquoi ça tape aussi juste même quand y a de la flûte, que NICO abhorrait, et des cordes. L'enchaînement "These Days"/"Little Sister" marche à tous les coups. Quelle émotion !

Le 24 Novembre 2024 par STONE ALONE

Je viens de tomber dessus par hasard en traînant sur le net : quel album formidable !
Bravo a FP de l'avoir chroniqué. La musique est très bonne et la voix et le phrasé de Wanda Jackson sont époustouflants.

Autre chose que la soupe synthétique que nous servent toutes les ... (plusieurs options possibles selon l'humeur...) sans talent qui trustent le business de la musique (?) actuelle, shatira, apilera, machina, et compania. Ouais je me remets pas d'avoir un jour eu la curiosité (à cause de FP) d'écouter ce genre de daube. Une seule fois seigneur et c'était pour la science !

Quand on écoute ce disque on est sous le charme, et d'autant plus révolté de ce qui nous est servi de nos jours (surtout pour les jeunes qui n'ont pas forcément le recul de distinguer les étoiles d'un reverbere comme chantait Cabrel).
Dommage que FP surfe trop souvent sur la vague au lieu de faire œuvre d'éducation (musicale). Aguilera c'est zéro étoile cash. Sans discussion. Comme disait La Bruyère "On dispute des goûts avec fondement, et il y a un bon et un mauvais goût". Point. Nietzsche pensait la même chose. Inutile que le politiquement correct nous dise le contraire.
Mettre Mozart et la daube sur le même plan c'est le processus même de la décadence. On sait où on en est aujourd'hui, dans tous les domaines, particulièrement artistiques.

Une suggestion: chroniquer les autres albums de la belle, pour un peu compenser et faire œuvre pie.

Merci à Joan Jett et énorme respect pour Wanda Jackson.

Le 24 Novembre 2024 par BRADFLOYD

pour avoir la version verte, il faut acheter la version double CD rouge/verte. La version bollywood (bleue) s'achète aussi avec la rouge. Donc, si on veut avoir les trois versions, on est obligé d'avoir deux rouges. Ça peut servir au cas où un des disques se raye.
Beau disque, là encore, dans la droite ligne de son prédécesseur.

Le 24 Novembre 2024 par BRADFLOYD

Perso, c'est la version américaine, donc country, de ce disque que je préfère à la version internationale. J'ai acheté d'ailleurs les deux, comme j'ai les trois du suivant. la version internationale est par trop putassière, je trouve. Elle cherche à plaire au plus grand nombre, et c'est ce que je lui reproche. L'américaine est plus authentique (même si surproduite) et correspond à une suite logique de "The Woman In Me".
En tout cas, un très grand disque.

Le 24 Novembre 2024 par RICHARD

Merci K-ZEN pour cette excellente découverte et tes chros qui donnent toujours envie d'aller au delà de tes mots. Comme quoi, le post-punk et simili est assurément un puits sans fond. L'approche n'est pas des plus faciles. C'est assez rugueux mais cette diversité d'influences rend la chose intéressante.
J'attends de pied ferme les lignes de Cornelius car, elles aussi, sont toujours pertinentes.

Le 24 Novembre 2024 par K-ZEN

N'hésite pas à kro-expresser ;)

Le 24 Novembre 2024 par CORNELIUS

3 étoiles pour ce pur concentré d'inventivité folle, c'est vraiment la sombre dèche.
J'aurais dû m'en charger, mais ma fi, on ne peut être sur tous les fronts à la fois...

Le 23 Novembre 2024 par LE MERLE MOQUEUR

Un clin d'oeil , le DRAMA de YES nous renvoie à cette peinture réalisée en 1823-24 par l'allemand
Caspar David Friedrich. Son célèbre tableau Das Eismer où un bloc de glace pointé sur la gauche vers un ciel bleuté divulgue un naufrage. Plus de présence humaine, encore moins d'animale, seul la poupe d'un navire est encore enserrée par les glaces.

Avec DRAMA la pochette du vinyle nous montre un bloc de glace faisant saillie vers la droite
et des greffiers délogeant une mouette. Pourquoi ces chats noirs ?

l'ENDURANCE et son équipage, une autre histoire de naufrage, mais cette fois en
antarctique. Les 28 marins-explorateurs seront sauvés... seul le chat, mascotte à
bord de L'ENDURANCEsera victime du pôle sud...

J'ai oublié la musique pour aborder très superficiellement la peinture.

En Norvège tous les ans des musiciens font de la musique avec des instruments élaborés
à partir de la glace. C'est le ICE MUSIC FESTIVAL par des températures polaires où mon épiderme ferait naufrage.