Le 12 Février 2024 par FOUDROCK

27 minutes seulement, et une production directe, sans fioritures : Drake avec sa guitare sèche, ou un piano, et c'est tout. Un album très triste, sombre même ("Parasite" en est limite flippant, avec sa mélodie monomaniaque et son chant hanté), et d'une beauté douloureuse. Un chef d'oeuvre (de plus). Il faut écouter Nick Drake, toute sa discographie, c'est limite vital. Personnellement, quand je l'écoute, c'est la trilogie, d'un bloc, ce qui donne presque 2 heures de pur bonheur relaxant (sa voix a le pouvoir de détendre un hyperstressé).

Le 12 Février 2024 par FOUDROCK

J'ai beau donner la même note - maximale - aux trois albums, "Bryter Layter" est mon préféré de la trilogie de Drake, et pourtant, ce n'est probablement pas le meilleur. Mais c'est le plus "joyeux", lumineux ("brighter"), aventureux aussi, avec ses musiciens pop, ses choristes soul ("Poor boy"), sa trompette héroïque, son track-listing dans le désordre ("Hazey Jane II" avant "Hazey Jane I", bravo Island Records ; à moins que ça ne soit voulu par Drake, on ne le saura jamais), sa participation de John Cale, ses trois instrumentaux...
Oui, mon préféré...

Le 12 Février 2024 par FOUDROCK

Une pure splendeur bucolique, bien que franchement mélancolique (voire pire) par moments. Mais je ne peux m'empêcher de penser à une campagne anglaise sous un beau petit soleil de printemps en écoutant "Man in a shed", "Time has told me" ou "River man". Le violoncelle du bien nommé "Cello song" apporte, tout comme les percussions de "Three hours", une petite touche supplémentaire, et la couleur verte de la pochette s'associe parfaitement au contenu musical (difficile à expliquer, mais vrai).

Le 12 Février 2024 par SWISSIDOL

Un fort bon album des Anglais même si je préfère de très loin son successeur, "Defenders of the faith". Mais ne boudons pas notre plaisir : ce "Screaming for vengeance" dépote malgré une ou deux petites fautes de goût ("Pain and pleasure", "Take these chains"). 3,5/5

Le 12 Février 2024 par BLUEMASK

Très bon premier album des Cars. Il s'agit du genre de disque immédiat, empli de hits new-wave pop instantanés et empreint d'une américanitude fantasmée. Le groupe en a encore sous le pied, notamment au niveau du songwriting et de la production qui deviendra plus efficacement synthétique. Un vrai bon feel-good album qui se déguste tel quel, frais et sans prétention.

Le 12 Février 2024 par LE MOUNGEPEDOUN

1984: quatre ans après le choc 'anti social' , la scène française du hard rock chanté en français explose à la face des graisseux de l'Hexagone.

Des perles tels Sortilège métamorphose ou bien H bomb Attaque ont conquis le maigre public averti de notre pays... Auparavant en ce début d'année sortait ce 'trop fou pour toi' qui rebutait pas mal de hardos pur jus.

En effet, sur ce disque, pas mal de titres rock fm avec des claviers abondants, et des refrains variet', qui ont pu choquer à l'époque.

Personnellement, j'ai toujours adoré cet opus, justement grâce à sa diversité absolue, je suis heureux 40 ans après sa sortie (quasiment jour pour jour) d'en avoir fait l'acquisition dès sa parution et d'avoir usé l'objet jusqu'à la moëlle.

Un bien beau souvenir musical.

Le 12 Février 2024 par PSYCHODIVER

La disparition de Wayne Kramer m'a amené à me replonger dans la discographie décoiffante (bien qu'un tantinet inégale) du MC5, autant que dans ce "Machine Gun Etiquette", régulièrement placé au sommet de l'œuvre des sales gosses de Croydon. Pour la bonne et simple raison que, si les deux premiers volets des damnés anglais, régis par Brian James, étaient sous influence stoogienne volcanique à la "Fun House" : ce troisième opus est clairement branché sur le MC5 via le jeu de Captain Sensible qui lorgne de A à Z sur celui de feu Wayne le sauvage. Et ces réécoutes ont démontré qu'une première impression est souvent la plus fiable. "Machine Gun Etiquette", pur album de transition et faux chef d'œuvre inattendu, ne me fascinait pas jadis, c'est encore le cas aujourd'hui.

Outre une production famélique (on regrette la crudité du son enregistré par Nick Lowe sur "Damned Damned Damned"), "Machine Gun Etiquette" est l'archétype du disque à tubes, ces œuvres portées uniquement par deux ou trois morceaux qui deviendront des standards légitimes, au milieu d'autres compositions cette fois-ci oubliables. Si par le passé j'appréciais "Love Song", cette dernière me paraît aujourd'hui bien trop quelconque malgré sa belle énergie. La piste titre qui pompe le riffing du "Rock N Roll part 2" de l'infâme (je vais tâcher de rester poli) Gary Glitter, relève du remplissage le plus vulgaire. Idem pour "Liar" et ses paroles médiocres à l'humour (si tant est que l'on puisse appeler ça de l'humour) typé US à la "friends" ou je ne sais quelle comédies débiles. "These Hands" et son histoire de clown tueur ... Pareil. Et désolé Dave, tu ne fais pas peur. "Noise Noise Noise", j'ai jamais retenu quoi que ce soit tellement ce truc est mal foutu. On est dans un album de punk, d'accord, mais même dans le chaos, il faut un semblant de composition, sinon ça ressemble à du Didier Super. Viens la reprise du MC5, qui plus est de l'excellente "Looking At You" issue du tout aussi recommandable "Back In The USA". Et là c'est la catastrophe. C'est un massacre. Ça part dans tous les sens, pour rien. La concision et l'efficacité de la version originale cèdent à une parodie du genre. MC5 : vainqueur par KO.

Mais même au sein d'un égarement, le bon sens subsiste. Les DAMNED ne sont fondamentalement pas des manches. Et ils le prouvent durant quelques grands moments. "Melody Lee", la speederie introduite au piano, a toujours ma sympathie. L'iconoclaste "Antipope" passe plutôt bien et niveau textes c'est plus subtil qu'on le pense. Reste les deux morceaux intemporels de ce cru 79 : l'irrésistible diptyque "Smash It Up", appel à l'anarchie (censuré par la BBC) dont je ne pourrai jamais me lasser et le superbe "Plan 9 Channel 7", aussi fédérateur que poignant avec son refrain brillant, les interventions à tomber du Captain, un Dave impérial et un final à l'orgue qui arracherait une larme au plus endurci des punks. On saluera également la performance du regretté Algy Ward à la quatre cordes. Pas une fosse note. Y compris sur le pétage de câble "I Just Can't Be Happy Today", tellement barré et assumé qu'il en devient accrocheur (non mais cet orgue complètement défoncé ...).

Les DAMNED sont d'éternels grands gamins. Leur crédo : c'est le fun. Le plaisir de jouer et la déconnade outrancière sont les deux raisons de vivre qui animent ces braves rosbifs décalés (pour les amateurs d'archives rock qui n'ont pas eu l'occasion de voir leur prestation au cours de l'émission de la BBC "The Old Grey Whistle Test" en 79 : foncez donc, c'est à pleurer de rire). L'excès et la lourdeur sont les deux travers dans lesquels ils peuvent s'enfoncer par mégarde si pris dans leur délire. Malheureusement, "Machine Gun Etiquette" y est complètement embourbé. Toutefois, cet album aura permis la résurrection (difficile) du combo, qui allait poursuivre son aventure loufoque avec un panache du tonnerre et une créativité aussi débridée que prodigieuse.

PS : y aurait-il une âme charitable sur nightfall, zoologiste de préférence, pour me dire quelles sont les chances sur 1 million de se faire mordiller à mort par un okapi ?

Le 12 Février 2024 par BAKER

Mais quelle pochette..... Comme les chemises de Roine Stolt : du bon goût par paquets de 12, +2 gratuits.

Je ne donnerai pas d'avis sur le disque lui-même car je ne l'écouterai pas. Phénomène Neal MORSE (autre gars de TRANSATLANTIC tiens). Je sais que c'est pas mal. Je suis même sûr qu'il y a au moins UN titre qui me plairait (pop peut-être ?). Mais je n'ai pas encore, loin de là, digéré les autres albums, alors on ne va pas risquer l'occlusion intestinale.

Le 12 Février 2024 par BLUEMASK

La pop psychedlique americaine du tournant du siècle a permis de découvir quelques bon groupes, Mercury Rev en tête avec quelques albums essentiels. Autre gros bonnet, les Flaming Lips etaient un bon groupe, sympa, aérien, melancolique et faisait du bon boulot. ´The soft bulletin’ est leur meilleur album et clairement, ne crions pas au génie. C’est joli, ça s’ecoute bien, mais il manque un peu d’intensité, de mélodies tuantes, de hits definitifs ou d’experimentation trippante. C’est idéal pour bouquiner au soleil l’hiver. Ce que je fais.

Le 11 Février 2024 par CLANSMAN57

Pomme continue dans sa lancée qualitative.
Elle ne renie pas l'univers poétique, onirique et sensible qu'elle a créé avec sa précédente livraison ("A peu près" comporte encore des chansons et textes composés par d'autres, il demeure toutefois hautement recommandable).
C'est un réel plaisir de se promener dans ce paysage magique en compagnie de cette petite fée très talentueuse qui sait toucher et envoûter l'auditeur.

Bravo mademoiselle et merci infiniment!

Le 10 Février 2024 par MALKO23

Pas vraiment mon style. La première partie s'écoute bien avec effectivement ce morceau "Igual que un angel" qui délivre une pop disco à la rythmique très sympa axée sur les charleys et avec une basse parfaite. La seconde partie reggaeton n'est pas pour moi mais c'est comme pour tout, c'est une histoire de goût. Donc pour mon référentiel ce sera un poil plus que 2/5.

Le 10 Février 2024 par BLUEMASK

Il faut passer le titre d’introduction qui fait penser au generique de Casimir, tout ne vieillit pas bien, et ensuite, c’est du pur Elton John des années 70, donc de la bonne came. L’album est un peu long, et pas du niveau des précédents, mais moins bon qu’excellent reste bon.

Le 10 Février 2024 par JOE IS PINK

Comment le chroniqueur peut-il mettre 1/5 à cet album ?

Certes The Final Cut n'est pas Animals ou The Wall,
Certes The Final Cut est une œuvre personnelle et égoïste de Waters,
Certes The Final Cut est dérangeant à bien des égards,
Certes The Final Cut souffre de la comparaison avec son prédécesseur,
Certes The Final Cut n'est pas facile d'accès et remue un peu à l'intérieur,
Certes The Final Cut c'est un peu Waters contre le reste du monde,
Certes The Final Cut ben c'est plus trop Pink Floyd, quoi.

Mais, au final, on s'en fou un peu, non? "Your Possible Pasts", "The Hero's Return", "The Gunner Dream",
"The Fletcher Memorial Home", "The Final Cut" et "Not Now John" sont d'excellents morceaux.

Cet album prend aux trippes, c'est une création audacieuse, dérangeante, personnelle, émotive et tellement prenante.

Moi, j'adore, au même titre que The Division Bell, une autre vision du Floyd.

Le 10 Février 2024 par BLUEMASK

Entre 89 et 94, les Beastie Boys marchaient sur l’eau, et sur ce disque ils sont au milieu de la mare, surnageant de haut la production hip-hop de l’époque, avec Public Enemy, dans un registre bien différent. Ici, on est à la cool, rap laid-back, joueur et mutin, avec encore de vrais instruments et des influences fortement jazz, funk, hardcore également dans un grand melting-pot new-yorkais. Grande classe pour un disque qui n’a pas pris une ride.

Le 10 Février 2024 par CLANSMAN57

Ce Rock Progressif 'nouvelle génération' n'est pas mauvais du tout. Certes, rien de bien original, mais c'est beau.
L'occasion de retrouver les claviers magiques de Clive Nolan et de découvrir un guitariste qui n'a pas grand-chose à envier à Steve Rothery.
Il sort lui aussi de l'école Gilmour/Latimer. Traduction : t'auras droit à de la belle mélodie et du solo qui ressemble à quelque chose, avec le feeling nécessaire.
J'ai parfois pu lire que le chant est limité. Disons qu'il ne figure pas parmi les ténors du genre, mais il se débrouille, c'est très correct. Il m'évoque un Fish moins performant.

Bref, c'est à recommander aux mélomanes qui n'accrochent pas trop aux groupes originels, car c'est bien plus abordable.
Et les inconsolables fans du Marillion avec Fish devraient s'y retrouver.

Le 09 Février 2024 par RICHARD

A défaut de sortir un nouvel album, le Robert rendra heureux le collectionneur puisque ce live sortira le mois prochain, remasterisé par l'Anglais et avec deux titres supplémentaires : 'Shake Dog Shake' et 'Hot Hot Hot !!!'...album qui remplira un peu plus les poches de Bob.

Le 09 Février 2024 par BLUEMASK

Les 4 premiers disques des Pixies ont influencé comme nul autre disque le rock indé post 90. Tout ramène à ces 3 mousquetaires. Alors forcement quand plus de 20 ans après, le groupe se reforme, il semble peu inspiré. En fait, il est dans la continuité de ces disques passés, il semble moins novateur, et ne revolutionne plus. Mais en essayant de faire abstraction de cette chronologie, les disques du retour sont aussi bons que les fameux cavaliers de l’apocalypse. Ainsi, ´Head Carrier’ est pété de tubes pixiens, parfaite synthèse débile entre punk et pop, l’affiliation se faisant cette fois-ci du côté de ´Bossanova’.
Les Pixies sont un groupe, même sans Kim Deal. Francis Black, compositeur pincipal et leader, a fait de grandes choses en solo, mais oui, il y a quelque chose de particulier sous ce nom, avec ces musiciens. Quelque chose de bon, de réconfortant, de futile et donc d’important.

Le 09 Février 2024 par FOUDROCK

Excellent album de blues-rock enregistré avec des guests de qualité, il faut parfois s'accrocher parce que c'est assez long (double album), mais franchement, ce "classique des bacs à soldes" est une bonne surprise, sous sa très curieuse et peu réussie pochette.

Le 09 Février 2024 par BLUEMASK

De rien BORAHKRETH !
Tu as raison, Rebellion (Lies) est le tube absolu de l'album, un morceau grandiose, au final qui invariablement me laisse sans voix, le coeur battant. Il est rare qu'un morceau ait eu cet effet. Et oui, je n'ai pas cité Bjork dans les influences, assez clair sur 'Backseat'. On peut citer Bowie souvent, d'ailleurs il me semble qu'il mettait 'Wake up' en ouverture de ses concerts lors la tournée 'Reality'.
Si tu as aimé ce disque, tu peux essayer le suivant 'Neon Bible', un peu dans le même esprit, même si un peu moins fougueux et spontané. 'Ocean of noise' sur cet album est un chanson sublime de chez sublime

Le 09 Février 2024 par FOUDROCK

Leur meilleur depuis "The Suburbs", une pure merveille à écouter attentivement et plusieurs fois, qui recèle de grands moments d'émotion et des morceaux vraiment sublimes. Ma première écoute (et même la deuxième !) fut décevante, mais au final, c'est l'album du Fire vers lequel je reviens le plus souvent, presque avec impatience au moment de poser le disque sur la platine.
A noter (et c'est curieusement passé à l'as dans la chronique) que l'album est conceptuel et se base sur le roman "Nous Autres" d'Evgueni Zamiatine, paru en 1920, sorte de "1984" soviétique, un chef d'oeuvre dont le titre d'exploitation internationale est le même que celui de l'album du groupe. Résumé rapide, tiré de Wikipédia, j'en fais un copié/collé : "Il s'agit du journal d'un homme du futur nommé « D-503 ». Son travail consiste à fabriquer l'Intégral, un vaisseau spatial destiné à convertir les civilisations extraterrestres au bonheur, que l'État unique prétend avoir découvert. Au cours du roman, D-503 se rend compte qu'il devient, malgré lui, de plus en plus attiré par l'ancien monde (en particulier le nôtre), caractérisé par la liberté, l'imprévisible et la précarité du bonheur. "
Voilà-voilà.