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GENESIS
SELLING ENGLAND BY THE POUND


Le 25 Octobre 2024 par BLUEMASK


Concernant ce débat sur la notation... On peut aussi considérer qu'une note est avant tout un ressenti, éminemment personnel, pas complètement objectivable, prenant en compte aussi les morceaux, mais aussi l'agencement de l'album, la pochette, la production, l'état d'esprit, son histoire propre avec la musique, avec l'artiste et environ 2458 autres choses qui font de nous des humains et pas seulement des machines à onanisme.
En cela, tout à fait subjectivement, c'est 2/5 pour ce disque, note d'ailleurs à peu près maximum que je puisse donner à un album de ce groupe.





The SMASHING PUMPKINS
SIAMESE DREAM


Le 25 Octobre 2024 par BLUEMASK


The Smashing Pumpkins n'a pas été intéressant très longtemps, mais la période commence ici, tout en présentant les germes de la décomposition.
Le disque impressionne par son mur de guitares massif et gras, sa capacité à les mixer dans un même morceau avec une certaine douceur et des hooks mélodiques forts. Il y a du hit sur ce disque, avec "Today", des morceaux puissants, voire violents comme "Geek USA" ou "Silverfuck", "Quiet", des pauses réconfortantes comme "Mayonnaise" ou "Luna".
Ceci dit, le tout est un poil trop homogène et long, avec une certaine prétention dans la longueur de certains morceaux. Ainsi, "Silverfuck" qui démarre violemment par un riff dantesque est gâché par un pont super long, super ennuyeux. Au lieu de 4 min d'une tuerie rock, on se retrouve avec 8 min de circonspection.
La prétention et l'ambition du génie, voici les germes de la décomposition. Le disque suivant sera encore meilleur, ce qui n'arrangera en rien cette tendance de la citrouille en chef de prendre le melon.





GENESIS
SELLING ENGLAND BY THE POUND


Le 25 Octobre 2024 par VALR

Un dernier commentaire sur la notation Masterfan (c) puis j’arrête, ceci n’étant quand même pas l’objet du site. L’idée de la double pondération du Top 5 n’est pas mal et doit sûrement permettre de rééquilibrer les ressentis dans la plupart des cas. Cependant, dans un album comme celui-ci, elle ne fonctionne que si les meilleures chansons sont les plus longues, ce qui pourrait évidemment ne pas être le cas. Elle entraînerait même alors encore plus de déséquilibre.

Exemple concret. Imaginons la notation suivante pour les chansons de cet album : 3 / 4,5 / 3,5 / 5 / 3,5 / 4,5 / 3,5 / 5
Résultats :
« Bête » moyenne = 4,06
Double pondération Top 5 (4,5) nous amène à 4,28
« Vraie » moyenne pondérée sur la durée des chansons = 3,71





PINK FLOYD
THE EARLY YEARS 1970 DEVI/ATION


Le 25 Octobre 2024 par FOUDROCK


Encore un coffret extrêmement réussi, avec notamment ces morceaux de la bande-son de "Zabriskie Point" sur le second CD. Dommage en revanche que les morceaux du bootleg "Omayyad" ("Fingal's Cave", notamment) manquent à l'appel, mais bon...
Le premier CD est remarquable aussi, même si les floydiens connaissent déjà ces titres live via des bootlegs.





Steve VAI
PASSION AND WARFARE


Le 25 Octobre 2024 par BRADFLOYD


Désolé, les gars, pas d’accord avec vous. Un des premiers à avoir fait de la guitare instrumentale dans le monde du rock, c’est quand même Hank Marvin et plusieurs années plus tard, Jeff Beck. Malmsteen vient très largement plus tard. Ce qui le différencie des autres, c’est qu’il a été l’inventeur du metal néoclassique en s’appropriant Blackmore, Back et Beethoven. Par cela, il a révolutionné le monde de la guitare rock. Mais le gros de sa technique existait déjà d’autant plus que des gars comme John Mclaughlin et Al Di Meola étaient passés par là.
Et de son côté, Eddie Van Halen a été médiatisé grâce au morceau « Eruption » qui était juste un exercice d’échauffement. Ne jamais oublier que celui qui a utilisé et popularisé le Tapping dans le monde du rock, c’est un certain Steve Hackett quelques six ans plus tôt.
Toujours remettre les choses dans leur contexte 😉





GENESIS
SELLING ENGLAND BY THE POUND


Le 25 Octobre 2024 par MASTERFAN

@ VALR - Le fait d'équilibrer la moyenne "réelle" avec une autre moyenne, celle du Top 5, vient résoudre ton souci de manière naturelle. Qui dit morceau de 10 minutes dit en général assez peu de morceaux en tout sur l'album, donc très grosse chance de le retrouver dans le Top 5 et de le voir ainsi figurer parmi les 5 morceaux doublement pondérés.


@ HDPE 79 - Pour Selling England by the pound : Bilan 3,75 et Top 5 à 4,30, ton ressenti est à à 4,03 soit 16,12 /20

Pour Close to the edge : En effet les albums à 5 titres ou moins n'utiliseront forcément pas de Top 5 (mais je crois qu'ils sont assez rares), ton 18/20 est incontestable.

Le Top 5 fait partie intégrante de l'échelle, c'est un élément ESSENTIEL d'ajustement. Je m'en suis rendu compte en effectuant des tests sur des dizaines d"albums par comparaison entre mon émotion subjective globale et les évals trouvées, et par comparaison entre les albums de différents groupes. Avant de tenir compte du Top 5, j'avais des discordances, ce qui n'était plus le cas après.





The BEATLES
BEATLES FOR SALE


Le 24 Octobre 2024 par MASTERFAN


Depuis la nuit des temps, les commentaires sur BEATLES FOR SALE, le 4ème album des Beatles habilement sorti pour Noël 1964, débutent de la même manière : les mecs sont exténués par leur tournées et la pochette le montre. Ben oui, ils apparaissent presque aussi cramés que nos lycéens d’aujourd’hui un lundi matin avant d’aller en cours, c’est dire.

Si la qualité des compos n’en pâtit pas trop, les durées des morceaux sont très courtes et la quantité ne suit pas vraiment puisque le groupe doit avoir recours à six nouvelles reprises, exactement comme pour ses deux premiers albums.

Doublé d’entrée pour John : « No reply » est un début efficace, dont la guitare impressionne peu mais pour lequel la mélodie bien catchy aurait pu en faire quasiment un postulant à l’album rouge. « I’m a loser » marque ensuite une première évolution dans les textes et clairement l’influence de Dylan. « Baby’s in black » est super-mélodique d’un bout à l’autre. A l’instar du futur « A day in the life », c’est l’un des rares morceaux '50-50' entre Paul et John, la répartition entre les deux auteurs étant plus classiquement en mode '80-20'.

La première reprise est ici ma préférée : « Rock’n roll music » est aussi pêchue que « Twist and shout ». Et que fait Paul dans l’histoire ? Rien de moins que le joli « I follow the sun » et le mémorable « Eight days a week ». Ces deux morceaux entourent le sympathique « Mr Moonlight » ainsi qu’un medley sans grand intérêt : « Kansas City /Hey, hey, hey, hey ».

Les reprises « Words of love », « Honey don’t » (chanté par Ringo) et le final « Everybody’s trying to be my baby » sont des choix relativement corrects. « Every little thing » me semble la meilleure des trois dernières compos originales. Le jeu et le son de George sur « What you’re doing » sera reçu 5 sur 5 par Roger Mc Guinn du côté des Byrds. « I don’t want to spoil the party » ne laisse pas un souvenir impérissable. Pourtant, cette fin d’album nous ramène à une vérité proprement stupéfiante, quasi-choquante, subodorée dès PLEASE PLEASE ME : en valeur intrinsèque, des morceaux simplement moyens des Beatles apparaissent supérieurs à une très grande majorité de la production qui faisait référence avant eux.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Eight day’s a week. DELECTABLE (4,5) : No reply. SEDUISANT (4) : Baby’s in black, Rock’n roll music, I follow the sun, Every little thing. PLAISANT (3,5) : I’m a loser, Words of love, I don’t want to spoil the party. What you’re doing, Everybody’s trying to be my baby. INTERESSANT (3) : Honey don’t, Mr Moonlight. EMOTION LIMITEE (2,5) : Kansas City /Hey, hey, hey, hey. Bilan 3,68 et Top 5 à 4,30. BEATLES FOR SALE cote pour moi 3,99 soit 15,96 /20.

Après l’excellent A HARD DAY’S NIGHT, léger rétropédalage pour les Fab Four en cette fin 1964 avec un BEATLES FOR SALE qui ressemble furieusement en termes de construction à PLEASE PLEASE ME et WITH THE BEATLES. En termes de qualité, il dépasse légèrement ces deux disques tout en faisant encore office d’album 'dispensable'. Ça ne durera pas, c’est à partir du suivant que l’on entamera le domaine de ' l’essentiel '.

A signaler aussi sur la période deux autres titres, le premier étant un indispensable des Beatles puisqu’il s’agit du précurseur « I feel fine » (4,5) avec sa fameuse intro feedback. Le second, « She’s a woman » (3) ne restera pas dans la légende.





Véronique SANSON
INDESTRUCTIBLE


Le 24 Octobre 2024 par GRIBOUILLE


Etrange album que je me souviens d'avoir écouté plusieurs fois d'affilée parce que je ne parvenais pas vraiment à retenir trois ou quatre titres notoires parmi l'ensemble. Alors que d'habitude, très vite, je sais quelles chansons reviendront solliciter leur écoute pour habiller l'atmosphère d'un matin qui pointe ou d'un soir qui décline.
C'est un peu le début de la fin de mon plaisir d'écouter Sanson inventer de nouvelles balades ou des refrains plus braillards. Parce que les paroles, de plus en plus absconses, découragent l'adhésion totale. Alors,certes, c'est brillant dans les compositions musicales. Mais comme dit très bien par l'auteur de ce site, à propos d'"indestructible", et surtout avec "Les Tyrans", on "ne comprend pas trop où elle souhaite en venir". Cela va même s'aggraver dans les albums suivants. Jusqu'à "Sans regrets", une cohérence indubitable se faisait entendre entre mots et musique. Là... on vacille quelque peu.
Le titre qui a le plus retenu mon attention, durable dans le temps (car je ré-écoute sans déplaisir parfois cet album) est "J'ai l'honneur d'être une fille". Très ambigu. On commence par comprendre que Vero a la nostalgie de son enfance où il était de notoriété presque publique qu'elle fût un vrai garçon manqué. Et donc qu'elle aurait préféré être un homme plus qu'une femme. Ce que la photo choisie pour la jaquette du CD confirme: avec ce perfecto, ce pantalon droit, ce pull informe et ce sac à dos posé devant elle, la Sanson pose...virilement et veut en imposer avec cette déclaration en guise d'identité : "Indestructible". Mais encore? inquiétante, tout de même, cette façon d'user et d'abuser du verbe "tuer" dans cette chanson. A croire qu'elle dessine le destin de tout homme à n'être qu'un destructeur. N'est-ce pas un peu réducteur comme réductrice aussi est la façon de décrire ce qui fait une femme? ("qu'on câline qu'on déshabille"). On l'a connue plus subtile et moins crâneuse. Quant aux contradictions, elles sont sûrement voulues. Enviant dans un premier temps le destin de tout garçon vivant "tout seul et sans bagage", elle rectifie quelques vers plus loin pour pointer son "sac à dos trois sous en main". Ironisant sur "leurs toutes petites misères de désenchantés", on comprend alors qu'elle moque la gent masculine et n'hésite pas à la caricaturer. Pour mieux proclamer qu'en effet, littéralement et fièrement, elle a "l'honneur d'être une fille". Ouf! mais par quoi faut-il en passer pour admettre ses sinueux raisonnements?!
Le reste est un peu à l'avenant. "Les fiancés" sont de belle tenue mais auraient mérité un texte selon moi plus soigné, "Je me suis tellement manquée" est pour moi comme une variante de "Mortelles pensées" en moins saisissante. Elle semble en avoir fini avec l'harmonie qui confère à un album une unité discographique repérable soit par la thématique soit par la musique. Tout part un peu dans tous les sens. Contrairement à l'album moins aimé injustement par Forces parallèles : "Moi,le venin" avait au moins les grands mérites d'être cohérent musicalement et thématiquement. Les poisons du monde ne se valent sûrement pas mais méritent qu'on leur porte attention. Là, c'est un peu "Indestructible" mais pourquoi, pour qui? Bizarre d'entendre Sanson si souvent appeler à tirer sur autrui : on l'imaginait bien plus pacifique. Car on peut être indestructible sans détruire. On lui pardonnera ce premier écart d'un goût parfois un peu médiocre. D'autant plus que, question confusions, ce sera, avec d'autres disques ultérieurs, bien plus rédhibitoire.





GENESIS
SELLING ENGLAND BY THE POUND


Le 24 Octobre 2024 par VALR


Pour pousser le « vice » de la notation de Masterfan (c), il faudrait pondérer les notations par la durée des chansons, en particulier pour ce genre d’albums où des morceaux de 8-10 minutes en côtoient d’autres de 3-4 minutes. Les 11 fabuleuses minutes de « Cinema Show » ne peuvent pas avoir le même poids que les 3 minutes de « More Fool Me » sur une notation globale… Mais tout ceci devient peut-être un peu trop mathématique…

Pour en revenir à l’album en lui-même, je mets un 5/5 (même si c’est plutôt un 4,5 en réalité), car malgré les faiblesses que je ressens, cet album est absolument majeur et majoritairement excellent. « Dancing… », « Firth Of Fifth » et « Cinema Show » sont parmi les meilleures compositions de Genesis. « After the Ordeal » n’est pas loin derrière. « The Battle… » a d’excellents moments, mais m’apparaît tout de même trop alambiquée au final, comme un peu artificielle. J’ai appris à apprécier « I Know… » avec le temps. Seule « More Fool Me » me semble complètement quelconque.





YES
CLOSE TO THE EDGE


Le 24 Octobre 2024 par CLANSMAN57

Hmmm anodine "Siberian Khatru"? Plutôt novatrice pour l'époque, concernant le Rock. Qui a osé tenter la fugue dans le style avant Yes?
Par la suite, on en trouvera chez Gentle Giant ("Octopus", "In A Glass House").
Exercice assez rare dans le Rock, car assez casse gueule.










Tina ARENA
IN DEEP


Le 24 Octobre 2024 par NONO

@Le Vieune : c'est marrant car pour moi, la voix de Shania Twain m'est horripilante sur quelques titres précis, mais pas sur d'autres ! Je trouve qu'elle a une voix tantôt magnifique tantôt agaçante selon les titres. J'adore sa voix surtout sur les ballades : "You're still the one", "From this moment on", etc. Par contre sur "Man I feel like a woman" par exemple son chant sonne forcé. C'est le même symptôme pour Cyndi Lauper, que a en quelque sorte "deux voix" ! Elle peut chanter superbement bien dans "Time after time" ou "I drove all night", mais son chant dans "Girls just wanna have fun" est horrible je trouve, où elle piaille plus qu'elle ne chante.





YES
CLOSE TO THE EDGE


Le 24 Octobre 2024 par HDPE 79

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : "And You And I". DELECTABLE (4,5) : "Close To The Edge". SEDUISANT (4) : "Siberian Kathru". PLAISANT (3,5) : n/a. INTERESSANT (3) : n/a. EMOTION LIMITEE (2,5) : n/a. Bilan 13,5/15 = 18/20

Pour moi le sommet de cet album est And You And I, Close To The Edge est une super plage aussi mais je trouve que la partie lente traine en longueur et sonne trop "cliché", par contre les partie rapides sont superbes avec un groove basse-batterie à tendance funky (il y avait que Yes avec Bruford pour faire ça comme ce fut le cas aussi avec Heart of Sunrise dans l'alnum precedent et Roundabout). Le point faible reste la 3eme plage Siberian Kathru sonant plus banale mais pas anodin non plus.





GENESIS
SELLING ENGLAND BY THE POUND


Le 23 Octobre 2024 par HDPE 79


Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Cinema Show, Firth Of Fifth. DELECTABLE (4,5) : Dancing With The Moonlight Knight. SEDUISANT (4) : Néant. PLAISANT (3,5) : I Know What I Like, The Battle Of Epping Forrest. INTERESSANT (3) : After The Ordeal, Aisle Of Plenty. EMOTION LIMITEE (2,5) : More Fool Me. Bilan : 15/20 Cotation (c)Masterfan

Cet album est intéressant surtout pour Cinema Show et Firth Of Firth qui pour moi sont le sommet de Genesis periode Gabriel, et dans une moindre mesure Dancing With The Moonlight Knight qui fait figure de très belle ouverture de l'album. Le reste est cependant bien en dessous, leur single I Know What I Like est plaisant mais n'apporte pas grand chose, et la longue suite un peu bordelique pour moi The Battle Of Epping Forest me rappelle de bons souvenirs dans le passé mais reste bien en dessous des 3 autres longs morceaux. After The Oreal et Aisle Of Plenty sont du "bon" remplissage, quant à More Fool Me, Phil Collins remet ça avec sa petite gratouille comme sur Nursery Cryme, sans plus d'interêt pour moi.





Lenny KRAVITZ
5


Le 22 Octobre 2024 par MASTERFAN


Eté 1998. La France vient de remporter la finale de la Coupe du monde 3 à 0 contre le Brésil. Après avoir vu ça, on peut mourir tranquille. Mais avant, pourquoi ne pas s’offrir le cinquième Lenny Kravitz qui vient de sortir ? Il est nommé, sous le coup d’une imagination débordante, FIVE.

Première impression, Lenny semble avoir ici fait confiance à n’importe qui : le photographe devait être bourré, le lettreur a priori aussi lorsqu’il a choisi la police de caractère la plus nulle possible pour le chiffre “5”. A moins que le but n’ait été de réaliser l’une des pochettes les pires de l’histoire, le résultat est peu compréhensible. En plus, il faut se taper la lecture des 13 titres en minuscule sur la languette recto du CD, plutôt qu’au verso. Tout faux !

L'impression visuelle est vite confirmée : personne n’a dit à Lenny que sur “Live”, les cuivres salopaient le morceau, que ces deux ou trois notes mal placées suffisaient à rappeler la citation du célèbre philosophe médiéval Jacquouille la Fripouille : “Pouah, Messire, Pouah!”. C’est bien con car ce morceau, dépollué, aurait peut-être pu donner quelque chose de correct.

Pas grave, je me dis que les seconds morceaux de Lenny sont habituellement des tueries et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Sauf que c’est “Supersoulfighter” qui se pointe et là, je m’étrangle devant cet espèce de gloubiboulguesque truc funk dont le refrain est affublé d’une intervention de choristes pour le moins pathétique.

Fébrile, j’attaque “I Belong to You”. Si on n’est pas trop difficile, ça passe, mais ce n’est pas franchement bandant non plus. Fort loin de “Believe” en tout cas. Heureusement juste derrière, “Black Velveteen” relève considérablement le niveau. “If You Can’t Say No” ensuite : pas nul une fois encore, mais toujours pas bandant. Ne serait-ce pas en fait le concept de cet album ? La question est légitime à l’écoute de “Thinking of You” ou encore de “Take Time” aux ambiances intéressantes, mais qui ne décollent jamais vraiment au bout du compte.

Ouf, enfin un classique (mais on est déjà piste 8 !) “Fly Away”, au refrain magistralement envoyé. L’intro de “It’s Your Life” me fait m’étrangler à nouveau : j’ai l’impression de débuter un épisode de [i]Starsky et Hutch[fi], avec Zébra 3 qui va débarquer au coin de la rue. Le plus fort est qu’en bon magicien, Lenny arrive à retomber sur ses pieds par adjonction d’un couplet séduisant, d’un refrain relativement intéressant, de cuivres nettement moins atroces et mieux employés.

Suite des montagnes russes, on frôle carrément le malaise avec “Straight Cold Player”, l’archétype du morceau qui n’a rien à dire. A ce stade, je suis quasi-sûr d’avoir perdu mes 110 balles (c’étaient des francs à l’époque). Le onzième titre est très long et beaucoup plus calme, c’est “Little Girl’s Eyes”. Après tout ce qui a précédé, c’est une vraie bouffée d’oxygène.

Il manquait l’habituel hommage à John Lennon, “You’re My Flavor” s’en charge. Les morceaux les plus simples sont souvent les plus efficaces, la preuve encore avec le superbe final “Can We Find a Reason” qui aurait pu figurer sur MAMA SAID.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : “Fly Away”. DELECTABLE (4,5) : “Black Velveteen”, “Can We Find a Reason”. SEDUISANT (4) : “Little Girl’s Eyes”, “You’re My Flavor”. PLAISANT (3,5) : “It’s Your Life”. INTERESSANT (3) : “I Belong to You”, “If You Can’t Say No”. EMOTION LIMITEE (2,5) : “Live”, “Thinking of You”, “Take Time”. AUCUNE EMOTION (2) : “Supersoulfighter”, “Straight Cold Player”. Bilan 3,30 et Top 5 à 4,40 : FIVE cote pour moi 3,85 soit 15,40 / 20.

Ce 5ème album s’en sort finalement grâce à un baroud d’honneur que l’on n’attendait plus et qui réussit in extremis à extirper le bébé de l’eau du bain. On passe par toutes les émotions, les bonnes comme les mauvaises. L’homme est altruiste, il en fait pour tout le monde, oubliant parfois qu’il est Lenny et pas Prince, ce sera donc encore ici la sempiternelle histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein.

Que vois-je sur ce site, deux morceaux supplémentaires aujourd’hui, on m’aurait menti ? “Without You” (3) évite de justesse le mur de l’ennui en s’envolant en bout de piste. Tiens, LE “American Woman” (3) ? Keskifoula ? Bien moins puissant que l’original... Lenny n’a manifestement pas réitéré le coup de "Fields of Joy", artistiquement parlant en tout cas, car pour le porte-monnaie c’est sûrement une autre affaire.

Eval exacte : 3,5





Joe JACKSON
NIGHT & DAY


Le 22 Octobre 2024 par SEB


J'avoue, j'assume, j'exhume une galette pour 1 titre. Mais quel titre ! Puisque c'est l'ultra-classique de la New-wave des années 80 : "STEPPIN' OUT" ! Bah ouais, parfois un retour aux racines vous remet la tête à l'endroit ! Et on repart...

Dimanche soir. Ma chère et tendre pas encore rentrée. Plus d'enfant à la maison pour l'égayer depuis longtemps. La pluie tombait sur les carreaux, bref ça sentait le coup de cafard limite moisissure qui te plombe le moral pour un bail. Alors à défaut de sortir je traînais vite fait sur "Toitube" pour réécouter quelques classiques des années 80 "Qui-te-réchauffent-le-coeur". Au détour d'un Phil Collins bien sympa, un Sade soul mais pas trop et cocooning à souhait, en cherchant un Michael-King of Pop-Jackson je tombe sur un remix Drum and Bass instrumental par Biophonic de ce fameux tube "Steppin' out". Une écoute par curiosité et... Ah mais oui que ça me parle ! Joe jackson nous avait livré là un très bon titre et un virage New-wave-pop. Et pas de soucis, la magie opère toujours, même pour un instrumental ! Forcément l'original qui suivait derrière est bien meilleur...

Oui c'est pas récent, le copyright de ladite galette noir nous (re)plonge en 1982. Le son synthétique en témoigne tragiquement et, paradoxalement d'ailleurs, il réconforte ! Mais c'est tellement connu que je déguste avec toujours autant de plaisir ce genre de gourmandise anti-dépression !





IRON MAIDEN
IRON MAIDEN


Le 22 Octobre 2024 par ELK

Un chanteur inoubliable, un homme formidable malgré ses addictions. Il restera dans nos cœurs.





George MICHAEL
SONGS FROM THE LAST CENTURY


Le 22 Octobre 2024 par BLUEMASK


Georges Michael aurait pu tranquillement faire sa carrière dans la foulée du succès international du funk blanc de 'Faith'. Il faut croire que c'est un vrai artiste, pour avoir finalement migré vers ce qu'il aime, avec ce disque de reprises qui semble une profession de foi.
Reprises de grands standards du jazz, ou de titres pop traités sur le même mode, ce qui frappe d'abord est la perfection et la classe incommensurables de sa voix, toujours idéalement placée. Puis, le grand académisme du traitement de ses reprises, cool-jazz jusqu'au bout des ongles : balai de batterie, sillon profond de la contrebasse, cordes nylon sur les guitares, parfois des éclats de cuivres en mode big-band ("Secret Love"), mais plus en mode Glenn Miller que Duke Ellington. C'est classe, c'est beau, mais on se prend un peu à regretter qu'il n'en craque pas une grosse en plein milieu, histoire de perturber le 'bon goût' de tout cela.
Au final, certains titres sont à tomber de beauté, comme "The first time I saw your face", "Brother can you spare a dime", "You've changed", "Wild is the wind"; d'autres sortent grandis, comme ce "Miss Sarajevo" du moyen U2, et d'autres sont un peu trop académiques et attendus, comme "My Baby Just cares for me" ou "Secret Love", avec toujours "Roxanne" passablement passable, mais même Tonton George ne pouvait rien faire pour sauver ce titre médiocre.
3 est cruel, mais je suis cruel.





IRON MAIDEN
IRON MAIDEN


Le 22 Octobre 2024 par FIGHTITBACK


R.I.P. Paul DI'ANNO ! :( (21/10/24)





FROST*
MILLIONTOWN


Le 22 Octobre 2024 par BORAHKRETH

J'avais écouté à l'époque de la publication de la chronique, je ne comprends pas comment j'ai pu oublier cet album. Je remercie la personne qui vient de mettre un commentaire dessus : on est quand même sur une sacré tuerie.

Le chant peut initialement repousser un peu, le côté très pop/catchy, presque pop rock pouvant un peu dérouter.

En fait c'est assez impressionnant, l'album est 50% tubesque et ultra catchy, rendant la première écoute instantanément fun. Mais aussi 50% prog pur jus, avec un morceau de 25 min et des passages instrumentaux typiquement rock prog.

Je me pose d'ailleurs la question si ça ne pourrait pas être une porte d'entrée aux gens n'ayant aucune habitude de ce genre de musique pour leur mettre le pied à l'étrier.

Mais bon, toujours difficile de juger de l'accessibilité d'une musique. Je n'oublierai jamais cette fille rencontrée en soirée qui m'a dit "c'est pas de la vraie musique, y a pas de paroles" quand j'ai mis de l'électro. Et c'était de la synthwave technoïde, on était pas sur du Jarre des 80s ou autre truc un peu rude pour le non-initié.

Quoi qu'il en soit, jetez y une oreille, ça tue





IT BITES
MAP OF THE PAST


Le 22 Octobre 2024 par BAKER

Clap clap clap, bravo Baker.

L'info la plus importante sur cet album, c'est que John Beck s'est mis à la guitare pour un titre.

Mais ça devait me fatiguer de le rajouter dans le line-up !!! Encore bravo.
C'est le disque qui a dû m'anesthésier.







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