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CIRCUS MORT
CIRCUS MORT


Le 18 Octobre 2024 par H.


Mieux que le premier EP des Swans, mais pas indispensable non plus.





LCD SOUNDSYSTEM
LCD SOUNDSYSTEM


Le 18 Octobre 2024 par BLUEMASK


Sur 1h40, LCD Soundsystem alterne l'excellent et le moins bon, voir pire. En version courte, nous aurions tenu un excellent skeud, dommage... Oscillant entre house, new wave et rock bruitiste, tenant autant de Daft Punk que des Talking Heads, le disque se termine par 30 min de pure dance-rock prenant et hypnotique avec les 2 versions de 'Yeah' et 'Yr city is a sucker'. Avant cela, on aura été irrité par un 'Disco infiltrator' proprement horripilant, un 'Tired' qui effectivement fatigue, un 'Too much love' manquant de groove, gâchant un peu la fête de 'On repeat', du tube 'Daft punk is playing at my house' et de la ballade electro-crooning 'Never as tired as when I'm waking up'...
Un disque n'est pas une rave party, James Murphy corrigera le tir sur un second album plus centré.





The BEATLES
A HARD DAY'S NIGHT


Le 17 Octobre 2024 par MASTERFAN


C’est ici que ça devient sérieux et pas qu’un peu. En ce début d’année 1964, les BEATLES trustent les cinq premières places des charts aux States. Tout ce qu’ils touchent se transforme en or. A HARD DAY’S NIGHT est le premier album '100 % Beatles', il va faire passer la Beatlemania à un cran encore supérieur.

La première moitié provient de la B.O du film éponyme qui les consacrera superstars au mois d’août. Si le film n’est pas un chef-d’oeuvre du cinéma, musicalement, c’est une autre histoire.

Quatre morceaux de John pour commencer. Le titre éponyme "A Hard Day’s Night" reste un régal que les années n’ont pas altéré. De même que "I Should Have Known Better" et son harmonica bien séduisant ainsi que la mélodie de "If I Fell", brillante. Quel début, Mr Lennon ! "I’m Happy Just to Dance With You" est gracieusement laissé à George, c’est clairement un peu moins bon.

J’apprécie plus "And I love Her" de Paul aujourd’hui qu’autrefois. Cela reste un morceau important car c’est la première ballade acoustique du groupe. Ce n'est toutefois pas la version que je préfère (d'autres sont sorties depuis). "Tell Me Why" (encore John) est survitaminé, allez un 4 juste pour le moment délicieux du pont où les gars passent à l’unisson dans les aigus : ce type de plan ne se reproduira plus par la suite. Paul est moins prolifique sur cet album mais ne fait quasiment que des perles et "Can’t Buy Me Love" en est une, indéniablement.

Re-John avec "Anytime at All", copié sur les accords de "It Won’t Be Long" puis "I’ll Cry Instead", viré au dernier moment du film pour être remplacé par "Can’t Buy Me Love". Le morceau pour moi le plus inoxydable de l’album, après une centaine d’écoutes, est "Things You Said Today" de Paul. John achève le tout avec un triplé. Si "When I Get Home", d’influence Motown et "You Can’t Do That" inspiré par Smokey Robinson, me paraissent un cran au-dessous, "I’ll Be Back", reste mon second coup de coeur ici : simple, lumineux, magnifique.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : "Things we said today", "I’ll be back". DELECTABLE (4,5) : "A hard day’s night", "If I fell", "Can’t buy me love". SEDUISANT (4) : "And I love her", "I should have know better", "Any time at all", "I’ll cry instead", "Tell me why". PLAISANT (3,5) : "I’m happy just to dance with you", "When I get home", "You can’t do that". Bilan 4,15 et Top 5 à 4,70. A HARD DAY’S NIGHT cote pour moi 4,43 soit 17,72 /20.

Ce n’est pas la grille que j’aurais laissée dans ma jeunesse mais après un nombre d’écoutes pléthorique, je pense être en accord avec moi-même. A HARD DAY’S NIGHT est à jamais le tout premier grand classique des BEATLES et de la pop.

Quelques autres morceaux étaient également joués en concert à cette époque, des B-sides pas exceptionnelles telles "Thank you girl" (3) , "This boy"(3), ou "I call your name" (3).





OMD
CRUSH


Le 17 Octobre 2024 par NONO


J'ai réécouté cet album à l'instant... Pfff... je ne sais pas ce qui m'a pris de mettre un 4/5 il y a 10 ans car même à l'époque j'avais fondé ma critique sur les souvenirs que j'en avais.
J'avais acheté le skeud aux alentours de 1993 et je l'avais aimé, cet album.
Mais maintenant... punaise... C'est juste plus possible un album aussi boiteux !
En clair, OMD tente de s'approprier un style qui ne lui convient pas : de la pop/rock bas de gamme. C'est pas juste un changement de style : ça s'est fait dans l'urgence, sur les décombres de Dazzle Ships qui avait été un échec (et pourtant un sacré bon album, en ce qui me concerne). Pour rebondir très (trop) rapidement, le combo a dû enfiler le mauvais costard pour attirer de nouveaux fans. C'est encore plus visible maintenant qu'à l'époque.
J'aime toujours beaucoup les 4 titres d'affilée So in Love / Secret / Bloc bloc bloc et dans une moindre mesure Women III, mais après, c'est RIDEAU, POUBELLE, RAUS SCHNELL ! Note exacte pour moi : 2.5 / 5





WU-TANG CLAN
ENTER THE WU-TANG (36 CHAMBERS)


Le 17 Octobre 2024 par BLUEMASK


Personne ne nous oblige à ça, mais s'il fallait citer le plus grand album de rap de tous les temps, je citerais sans trop hésiter '36 chambers'. Nous tenons là le 'Raw Power' du hip hop, l'album novateur et sauvage, qui a changé durablement la trajectoire du genre tout en étant un sommet artistique largement inégalé des années plus tard.
Collectif de rappers aux flows distincts et complémentaires entre, entre autres, la précision de RZA ou Raewkwon, l'animalité de Method Man et l'animalité malade de Ol' Dirty Bastard, cette série de titres percutants est satellisée par le génie arrangeur de GZA. Basse profonde, groove lent et enveloppant, samples addictifs et inventifs, les instrumentaux sombres et, attention oxymore, richement minimalistes redéfinissent le genre.
Durée parfaite, ce qui deviendra rare dans le rap, belle pochette. Le genre de détails en plus.





LED ZEPPELIN
PHYSICAL GRAFFITI


Le 17 Octobre 2024 par FOUDROCK


Mon préféré du groupe, peut-être pas leur sommet absolu (le quatrième album reste ce qu'il est, un album parfait), mais un immense album, un vrai monstre qui, selon les mots du rock-critic Nick Kent, "bouffe "Houses of the Holy" au petit-déjeuner". Un des double-albums les plus réussis qui soient avec le Stones, le Beatles, le Stevie Wonder et le Elton John (celui de 73).
Je ne me lasserai jamais de ces 82 minutes.





Sabrina CARPENTER
SHORT N' SWEET


Le 17 Octobre 2024 par BAKER

Je reviens à la charge car je suis tombé sur UN titre franchement moins bon. J'ai vu le clip, à la plage donc de mauvais présage (hein aha ?) Et ce n'était pas immonde mais bon, même si elle revenait...

...je crois bien que rien n'y ferait... ^^

Heureusement après il y a eu "Des milliers de je t'aime" de Slimane qui m'a rappelé de passer à la droguerie acheter du Harpic WC. Vous savez ce que c'est, il y a des choses, plus on tire la chasse et plus ça s'incruste.





OMD
CRUSH


Le 17 Octobre 2024 par LA MINGUIA

L'ayant découvert récement, j'ai été sur le cul d'entendre à quel point cet album est mauvais. Je ne reconnais plus le groupe des 4 premiers albums. Autant dans Junk Culture il y avait quelques morceaux qui sauvaient l'honneur, autant ici c'est mauvais partout. Passé les 2 premiers morceaux, on s'emm..de grave. La moins pire reste "Secret", la première est passable sans être exceptionnelle du tout, le reste au secours !





The ROLLING STONES
A BRUSSELS AFFAIR


Le 16 Octobre 2024 par BLUEMASK


Attention, disque en fusion !!
Ce bootleg plus ou moins officiel, que j'ai eu la chance de chopper il y a quelques années en version physique ( et ça tombe bien, il n'est pas dispo sur Apple Music) est le meilleur live des Stones qu'il m'ait été donné d'entendre. Pourtant depuis quelques années, il y a eu pas mal de sorties de lives officiels de la 'grande' époque, tous excellents ('ladies and gentlemen' de l'époque Exile, 'Some Girls: live in 78'), mais vraiment aucun n’atteint ce dégré d'intensité. La set-list est pourtant constituée en grande partie de titres connus, re-connus, archi-connus, auxquelles s'ajoutent quelques titres excellents et très rock du pourtant décrié 'Goat's head soup'.
Mais le sujet n'est pas la set-list, mais l'urgence qui se dégage de ce disque, très très loin de 'Flashpoint', par exemple, la façon dont le groupe joue soudé et tout en intensité, tous, tout le temps Mick Taylor y est pour beaucoup, il est partout, tout le temps, véritablement ce disque est son testament.
Un live qui justifie le fait qu'un live est utile et peut surpasser tous les disques studios, quand il saisit un 'momentum'





L'AFFAIRE LOUIS TRIO
CHIC PLANèTE


Le 16 Octobre 2024 par RICHARD

Comment ne pas se souvenir effectivement de Licence IV ? Je crois que c'est aussi pour ceci que les années 80 peuvent tant être détestées. Concernant cet album, il est à l'image de sa pochette. Fun, naïf, coloré, festif. Il faut assurément le prendre pour ce qu'il est : un album zéro prise de tête. Un peu comme le superbement caféiné "Bois Ton Café" qui paraîtra sur l'album suivant. C'est effectivement sans doute l'image que l'on peut se faire de cette décennie. Une certaine forme d'hédonisme.
Cet album est d'autant plus déroutant lorsque l'on sait que le trio a sorti en 1993 le superbe "Mobilis In Mobile" qui est une très belle galette de Pop hexagonale.





NEW ORDER
TECHNIQUE


Le 16 Octobre 2024 par BLUEMASK


Cet album a la réputation d'être le disque qui a fait verser New Order dans la house et le dance-rock... Soit... L'introductif 'Fine Time' est bien ce tonneau et a d'ailleurs super mal vieilli, c'est une quasi horreur désormais. Il y a aussi les élans house de 'Mr Disco' et le beat terrible introduisant 'Vanishing Point' et un poil plus de synthé sur les autres titres. Mais au final, la compil 'Substance' regroupant les singles hors albums est antérieur et est vachement plus orienté dance-floor. Ici, en majorité nous retrouvons le New Order des albums soit electro-pop-rock classieuse menée par la basse de Peter Hook et des guitares carillonnantes ou acoustiques. Si on aime ce New Order aussi, alors c'est un bon disque. Personnellement donc c'est un bon disque, même si la voix monotone, dans le sens mono-ton, et un peu lisse de Summer, m'irrite à la longue, car montone, dans le sens un peu chiant.





L'AFFAIRE LOUIS TRIO
CHIC PLANèTE


Le 16 Octobre 2024 par SEB

Que de souvenirs, que de souvenirs ! Cette période bénie que nous avons traversée, les années 80, avec leur lot de groupes improbables (qui se rappelle par exemple de Licence 4 ?), ou de chansons colorées, gaies et entraînantes comme l'Affaire Louis Trio, du moins sur cet album avec leur fameux "Chic planète" !

Bon faut reconnaître qu'aujourd'hui ce tube a assez mal vieilli, tant au niveau musique axée très 80's (normal on était en 1987) que des paroles un peu simples voire niaises. Mais à l'époque ça a cartonné ! Oui on était dans une période un peu insouciante, bien moins individualiste, où tout était possible.

"Amis terriens, amies terriennes, jusqu'à la fin dansons main dans la main..."





Lenny KRAVITZ
CIRCUS


Le 15 Octobre 2024 par MASTERFAN


Désormais intronisé superstar, Lenny Kravitz revient en 1995 avec ‘Circus”, son 4ème album.

“Rock’n roll is dead” déçoit autant en ouverture que “Are you gonna go my way” avait enthousiasmé : le riff est moins efficace et surtout le refrain interroge. Erwin emploie le mot idoine à son sujet : in-di-gent.

Heureusement derrière, bon rétablissement : “Circus” ne déroge pas à la tradition des seconds morceaux d’albums superbes de Lenny, avec le grand retour des arpèges montants descendants de MAMA SAID et du son guitare vintage, je kiffe à mort.

Si le lancinant “Beyond the 7th sky” s’en tire bien au bout du compte, le funky “Tunnel vision” me laisse en route, jamais trop accroché.

Le coeur de l’album est bien solide : le retour à la ballade beatlesienne de “Can’t get you off my mind” et le léger “Magdalene” passent sans aucun souci dans le gosier. Le morceau planant de service est ici “God is love”, dans la longue lignée des hommages à John Lennon.

Baisse de niveau sur la fin avec un “Thin ice” trop quelconque pour emporter l’adhésion, tout comme “Don’t go and put a bullett in your head” qui en finit par flirter avec l’ennui.

Enfin du Kravitz pur jus (peut-on dire ‘sans surprise’ au bout seulement du 4ème album ?), assez classieux : “In my life today”.

Ah non, il y a encore “The resurrection” derrière, comme le reggae du précédent album, je l’avais oublié aussi celui-là… C’est vrai qu’il m’avait assez peu marqué et pourtant, à la revoyure, il a quelque chose...

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : "Circus". SEDUISANT (4) : "Can’t get you off my mind", "Magdalene", "In my life today". PLAISANT (3,5) : "Beyond the 7th sky", "God is love", "The resurrection". INTERESSANT (3) : Néant. EMOTION LIMITEE (2,5) : "Rock’n roll is dead", "Tunnel vision", "Thin ice", "Don’t go and put a bullett in your head". Bilan 3,36 et Top 5 à 4, CIRCUS cote pour moi 3,68 soit 14,72 / 20.

S’il y a de bonnes choses sur CIRCUS, cet album constitue quand même une nette baisse de forme par rapport aux précédents albums. Lenny peut faire mieux que ça, il le fera.

Eval exacte: 3,5





Gary NUMAN
TELEKON


Le 15 Octobre 2024 par PSYCHODIVER

Bonjour Aurélie.

Absolument. La suite (les sommets comme les pires creux) arrivera d'ailleurs bientôt.


Psychodiver





CROSBY, STILLS, NASH & YOUNG
CSNY 74


Le 15 Octobre 2024 par FOUDROCK


Je suis totalement d'accord, ce coffret live est une merveille absolue, un des plus grands lives jamais publiés. Certes, un objet volumineux (un vrai livre en accompagnement, certes au format du boîtier, mais un livre quand même) et onéreux, et qui aurait tendance à le devenir un peu plus désormais (onéreux, je veux dire), mais personnellement, je ne regrette pas un seul centime. 3 heures (et des poussières) de tuerie.





Gary NUMAN
TELEKON


Le 15 Octobre 2024 par AURELIE

Bonjour, prévoyez-vous de chroniquer les albums suivants ?

Aurélie





CROSBY, STILLS, NASH & YOUNG
CSNY 74


Le 15 Octobre 2024 par LONGTEMPS


Est-il nécessaire de préciser que l'album ici commenté est l'un des plus sous-estimés jamais été enregistrés en live par un groupe de large envergure ? Je pense que oui, sa notoriété étant particulièrement limitée de par sa sortie tardive (2014) et sa faible accessibilité (absent des plateformes de streaming et minimum 50 balles pour le coffret complet). Pourtant, il s'agit là d'un monument, tant quantitativement que qualitativement.

Le support physique, déjà. L'imposant coffret offre une texture vintage encadrant une photo des quatre musiciens depuis l'arrière de la scène, devant un public s'étendant à perte de vue sous un soleil de plomb. Un épais livret est fourni en photos, ça donne déjà un avant-goût du parfum mythique qui émane de cet album.

La musique s'étale sur trois CD, le premier et le dernier étant électriques tandis que le second est acoustique, ainsi qu'un DVD pour les petits curieux qui voudraient y admirer la bonne bouille de David Crosby. Au programme, une compilation plutôt représentative des classiques du groupe, une sélection de titres moins connus, une pléthore d'inédits et des morceaux issus des carrières solo des membres. Tout au long durant, le groupe y est splendide, la rythmique livre une prestation efficace, les solos crades et acides de Stephen Stills font mouche à tous les coups, les multiples interventions, tant aux claviers qu'à la guitare, du génial Neil Young sont toujours pertinentes, et les voix... Le son a évolué : si 'Déjà Vu' et l'album live qui suivit, '4 Way Street, étaient déjà moins propres que leur prédécesseur en trio (en même temps ce n'était pas très compliqué), la tournée 1974 se pare de teintes bien plus crasses. On sent bien que les problèmes du Loner, l'amertume, les désillusions et les drogues sont passées par là. Les guitares, plus saturées, fusent dans tous les sens, et les voix se font plus amères.

Le premier disque commence avec une superbe interprétation de la chanson de Stills "Love the One You're With", largement supérieure à l'originale. Viennent ensuite l'incontournable et superbe "Wooden Ships", le très bon mais trop court "Immigration Man" et la ballade "Helpless" de Neil Young. Ensuite, place à une succession de titres moins connus voire inédits, dont "Carry Me", l'excellent "Black Queen" d'un Stephen Stills virtuose et le splendide "On The Beach", issu de l'album éponyme du Loner. On finit avec l'héroïque "Almost Cut My Hair".

Sur le second disque, le groupe enchaîne les perles, en solo ou à plusieurs. Les classiques, tels les splendides "The Lee Shore", "Guinnevere", "Only Love Can Break Your Heart" et "Old Man", côtoient des pépites cachées comme "Fieldworker", "Time After Time", "Prison Song" ou bien l'étonnant "Goodbye Dick", calqué sur "Mellow My Mind" et interprété au banjo par un Neil Young caustique. Un regret justement pour cette même "Mellow My Mind" dont l'adaptation au banjo plus quatuor vocal enlève l'aspect 'bœuf entre zicos torturés' et l'émotion à fleur de peau de l'originale.

Avec le dernier disque, on ressort la rythmique et les amplis. Le mystique "Déjà Vu" de David Crosby atteint des sommets. Stills nous pond "My Angel", un morceau groovy et inspiré, et Graham Nash sort un "Pre-Road Downs" rock et pêchu largement supérieur à l'original. Le Loner envoie deux titres, "Don't Be Denied" et "Revolution Blues", respectivement issus de 'Time Fades Away' et 'On The Beach' et respectivement plus et moins mous que les versions originales. "Military Madness" sonne comme une respiration avant l'apothéose. Ainsi, en perdant en emphase ce qu'elle gagne en atmosphère, "Long Time Gone" (David Crosby) se paye le luxe de dépasser la version de '4 Way Street'. Splendide, à mon sens, le meilleur morceau du groupe. Et après ça, Neil Young arrive encore à nous livrer l'un de ses meilleurs morceaux, le très rare "Pushed It Over The End", sorte de délicieux croisement entre rock du Crazy Horse, prog et rock West Coast. Les rythmes sont chaloupés et instables, les guitares plaquent des accords groovy ou gémissent des soli, les voix s'envolent. Les hymniques "Chicago" et "Ohio" finissent de m'achever. Mais quel album !





Phil LYNOTT
SOLO IN SOHO


Le 15 Octobre 2024 par REPLICANT


"Jamaican Rum" est l'un de mes titres préférés car il exprime avec subtilité l'osmose entre Downey et Lynott, proposant une section rythmique au sommet du swing. Les paroles sont également excellentes, exprimant une sensualité festive et provocante. Et je ne parle pas de Gary Moore à la guitare qui fait preuve de versatilité en son clair.

J'ai plus d'une fois fait danser ma douce sur ce titre.

Deux titres très moyens toutefois, "Dear Miss Lonely Hearts" et "Girls" où l'on reconnaît l'apport de Jimmy Bain l'interlope.





Elsa LUNGHINI
ELSA


Le 15 Octobre 2024 par HUG

Le fait que "T'en va pas" soit absent de ce premier album est dû à une raison toute simple. "T'en va pas" est sorti en octobre 1986 en 45-tours en distribution chez Carrère. Et Elsa avait changé de maison de disques de distribution entre temps. Ses disques, produits toujours par Les Editions Productions Georges Mary, étaient désormais distribués par BMG Ariola France, pour une bonne raison. Son papa, Georges Lunghini, s'était rendu compte que le producteur Claude Carrère était en train de faire à sa fille ce qu'il faisait à tous les interprètes qui signaient chez lui, c'est-à-dire que, bien que seulement distributeur, il était en train de percevoir une portion énorme sur les ventes du 45-tours de "T'en va pas" tandis qu'Elsa, bien qu'encore mineure, n'avait pas perçu tout à fait son dû en tant qu'interprète du titre (voire en tant que pianiste, puisque c'est elle qui joue du piano dessus). L'argent perçu par Elsa sera versé sur un compte et elle ne le percevra vraiment qu'à sa majorité, mais elle obtiendra son anticipation et ainsi sera considérée comme majeure à 17 ans et non à 18 ans. Elle percevra l'argent à partir du 20 mai 1990, et non 1991.

Voilà pourquoi "T'en va pas" ne se trouve pas sur ce premier album distribué par BMG Ariola France, pour cause de conflit entre Elsa, son père Georges Lunghini et la maison de disques Carrère. De Sheila à Julie Pietri, en passant par Linda De Suza, et même Véronique Jannot, Elsa et son père sont loin d'être les seules personnes à avoir eu des conflits avec monsieur Claude Carrère, réputé pour ne verser qu'une portion congrue des bénéfices des disques aux artistes qui étaient sous contrat chez lui.





The STOOGES
THE STOOGES


Le 15 Octobre 2024 par BLUEMASK


Il est assez facile de décrire ce qu'il faut pour faire un film de cul. Pour faire un disque culte, c'est un peu plus compliqué. Disons qu'il faut au moins 2 de ces éléments : le disque doit avoir eu une résonance dans le monde de la musique, musicalement doit avec un truc un peu particulier, et contenir quelques morceaux légendaires.
Le premier album des Stooges a les 3, haut la main.
Tout d'abord, allons au plus simple : ce disque a modifié la trajectoire du rock. Sans lui, aucun des groupes post-70 n'aurait existé tel qu'il a existé. Ou quasi aucun, soyons ouvert d'esprit.
Musicalement, 'The Stooges' est une fête, une fête primaire née de l'ennui et de la sexualité inachevée. La rythmique est primaire et élastique, les riffs de guitare ébahissent par leur simplicité et leur efficacité lancinante, les notes à la wah-wah font positivement oua-oua-oua et obsèdent. Par dessus tout cela, Iggy Pop chante et crie la frustration, le sexe, mi-Jagger, mi-gargouille, c'est Jaggouille, l'un des plus grands chanteurs de rock de tous les temps.
Enfin, des morceaux légendaires, l'album n'en manque pas. Le Punk "1969", "I wanna Be Your Dog", probablement repris dans une version à la flûte de pan, quelque part dans le monde, "No Fun", repris au moins par les Sex Pistols, ça on en est sûr, le psychédélisme zombie de "We Will Fall". Et s'il est vrai que la second moitié de l'album est un peu en-deçà, il s'agit vraisemblablement d'une illusion d'optique, après 4 morceaux définitifs.
Un an après, les Stooges taperont encore plus fort, avec le plus grand album rock de tous les temps, mais un brouillon comme ça, on en redemande !







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