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David GILMOUR
LUCK AND STRANGE


Le 03 Octobre 2024 par K-ZEN

Un bien bel ouvrage qui me surprit, je dois l’avouer, n’ayant apprécié que modérément les albums en solo de Dave.

Je retiens le blues du titre éponyme, le lancinant "Between Two Points" avec la sublime voix très Sinéad de Romany et bien sûr "Scattered" traversé des réminiscences d’"Echoes" aux deux soli extraordinaires malgré l'impression d'en avoir déjà entendu certains fragments auparavant. Cela ne change rien. Dave sait comment nous toucher et y parvient avec brio.

Un album nostalgique, à la pochette très black metal (ARCKANUM ?...)

Pas de note pour le moment, mais il semble pouvoir intégrer la rotation des albums solo à retenir des FLOYD.





TRUST
NI DIEU NI MAîTRE


Le 03 Octobre 2024 par BAKER


J'ai cru comprendre que Bernie avait repris une de ces chansons sur son dernier album solo, et qu'une autre a été jouée sporadiquement en live.

C'est con parce que ce disque n'est pas mauvais. Il est inégal, mais en tant qu'espèce de mega-EP, il peut se tenir.

XIIIBis Records n'en est pas sortie grandie, et la sortie du live de Tears for Fears 4 ans après n'a rien arrangé.

Il y a du riff, des postillons entre les dents de devant, du groove avec les cordes de basse qui claquent, une batterie "back" à la AC/DC. Le souci, c'est que chacun piochera ses 3 chansons préférées et 9 "bouses". Mais ce sera rarement les mêmes.





IRON MAIDEN
SOMEWHERE IN TIME


Le 03 Octobre 2024 par BAKER


C'est toute une époque. Une époque bien particulière où un nom était interdit dans le milieu du metal tout comme lapin sur un bateau ou corde sur une scène de théâtre : synthétiseur.

Beurk, caca.

Soit on en avait et on était des euh... personnes de peu de virilité péroxydées, soit on en avait pas et ça va, t'es des nôtres. Ce même si sur des intros on payait un pauvre claviériste pour jouer trois nappes derrière un rideau. Oui, derrière un rideau, parce que c'est la honte.

Turbo et Somewhere sont deux disques qui ont commencé à changer la donne. Et c'est ce qui m'intéresse : après avoir essayé d'aller aussi loin que possible dans le côté "pur et chaste", certains se sont dit "c'est un instrument comme un autre, pourquoi ne pas essayer ?". Et ça a ouvert d'immenses possibilités. Dans les années 90, l'orchestre symphonique s'invitera à la fête. Et ensuite, les boucles electro.

Niveau son, Somewhere est donc important et ses détracteurs de la première génération ont certainement dû avoir une très intéressante maturation pour en arriver à "mais en fait, quel album !"

Le refrain de Caught... est un des très grands moments des années 80. Mes oreilles adorent. Mon larynx un peu moins ;)





MINISTRY
THE MIND IS A TERRIBLE THING TO TASTE


Le 03 Octobre 2024 par CORNELIUS

Peu importe que la violence inhérente à ce disque vienne plus du punk que du metal (ou l'inverse) ; ce qui compte par-dessus tout, c'est qu'il soit d'une violence inégalée, 35 ans après.






IRON MAIDEN
DANCE OF DEATH


Le 03 Octobre 2024 par BAKER


Toujours aimé ce disque, et même plus que Brave (et plus que Matter, mais ça ne compte pas ils sont trop différents). Il y a du hit à la noix, deux epics bien fanservice mais dans le bon sens. Montségur est si Carlos-pouet-pouet que je finis par l'aimer, et j'adore la trilogie finale. C'est franchement mélodique, et je ne compte plus le nombre de gens (des femmes en particulier) qui m'ont demandé "C'est quoi ? c'est beau !"

C'est Journeyman, mesdames ;)

Ah, et je l'ai acheté en deux formats tellement je l'ai bien aimé, les deux sont nuls. Le 33-tours est un picture disc avec un bruit de fond qu'on dirait une pelleteuse (et la pochette en 30cm est encore plus hideuse). Le DVD-A en surround possède autant d'arrangements dans les enceintes arrières qu'un clafoutis à la cerise possède de morceaux d'escargots.





IRON MAIDEN
THE BOOK OF SOULS


Le 03 Octobre 2024 par BAKER


Il a les défauts du Maiden depuis au moins 95, mais il y a quelque chose de plus subtil, de plus profond dans ce disque. Le premier titre est une bonne tuerie, "Red & Black" est bien trop long mais le pont est vraiment épique. "Tears Of A Clown" aurait pu être un 'vrai' single (vous savez, ce qui passe à la radio entre deux Slilmane), et l'epic final a de sacrés moments (même si le son de piano m'a rappelé Savatage, ce qui n'est PAS un compliment).

Je comprends parfaitement les critiques, mais si on ne devait en garder qu'un depuis Final Frontier, ce serait celui-ci.

Petite pensée à Guillaume B. qui ne l'avait pas aimé au premier regard mais n'a pas eu le temps de le redécouvrir. Saloperie de monde.





MARILLION
F.E.A.R. (FUCK EVERYONE AND RUN)


Le 03 Octobre 2024 par MASTERFAN


Nous sommes en 2016 et les fans de Marillion se ruent sur ce 17ème album au titre d’une poésie incomparable : FUCK EVERYONE AND RUN, bien masqué pour la censure par ses initiales F.E.A.R.

Sans même une seule écoute (bien sûr on connaissait déjà en avant-première “The New Kings”), la première découverte des titres au verso du CD laisse peu de place au doute, nos amis vont enfoncer encore plus le clou par rapport au précédent album SOUNDS THAT CAN’T BE MADE : il n’y a ici que 6 morceaux, comme aux plus belles heures du premier album SCRIPT FOR A JESTER’S TEARS. Toutefois, nouveauté certainement due aux écoutes en ligne et probablement aussi pour récompenser les acheteurs de disques (moins gênés), chaque sous-partie est ici prise en compte sur le disque, ce qui nous amène à une oeuvre de 17 pistes au final.

Marillion semble donc avoir choisi son camp : les amateurs de pop-rock 'directe' vont en partie pouvoir aller se gratter et à l’inverse, c’est Noël pour pas mal d’aficionados de prog qui eux vont pouvoir se régaler. La longueur peut effrayer (trois "Gaza" dans la tronche quand même, désolé) mais il faut essayer de ne pas s’arrêter à ça.

Cinq partie pour la première master-pièce "El Dorado". Le premier motif acoustique "Long-shadowed Sun" ainsi que l’ultime "The grandchildren of Apes" sont assez courts et anecdotiques, le troisième "Demolished Lives" un poil léthargique. C’est "The Gold" et "FEAR" qui remportent la timbale ici, apportant progressivement une intensité qui reste en mémoire. Steve Rothery apparaît assez discret en soli et Mark Kelly déjà omniprésent.

L’effort de H pour apporter de l’émotion à "Living in Fear" est perceptible, le début est prometteur, puis sur la longueur c’est surtout une impression de mille fois entendu qui ressort.

Place à "The Leavers", seconde pièce montée de l’album. "Wake Up In Music" passe à peu près ; "The Remainers" aussi court qu’il soit, paraît interminable ; "Vapour Trails In the Sky" semble décoller mais c’est juste pour retomber à plat à 1mn 30 et n’en plus finir ; Big Steve fait péniblement ce qu’il peut pour rehausser "The Jumble of Days". L’ensemble est sauvé in extremis de la médiocrité par la jolie montée finale de "One Tonight", laquelle fait principalement illusion en concert.

Après cette déception, on ne peut pas vraiment dire que "White Paper" renvoie au plus haut des Cieux, H s‘écoute chanter (il ne pleurniche pas ce coup-là comme sur SOMEWHERE ELSE, c’est déjà ça), Mark s’écoute pianoter, tout cela laisse bien perplexe.

La troisième fresque, "The New Kings", est beaucoup plus réussie, la plus 'Rothery', la plus épique, et pour beaucoup d’auditeurs moins sensibles au prog aussi la plus facile d’accès. Enfin de l’émotion avec "Fuck Everyone and Run" et les deux Steve retrouvés. Puis du courant alternatif avec "Russia’s Locked Doors" et "A Scary Sky". Cela vaut surtout le coup d’attendre la dernière partie qui est sublime. Ceux qui n’ont que trois minutes à consacrer à cet album peuvent les prendre pour la piste 16 "Why is Nothing Ever True ?". Un conseil, montez le son tous azimuths, ça vous fera votre journée.

Pour terminer, l’inutile compo "Tomorrow’s New Country" vient gâcher le bon feeling final ressenti sur "The New Kings". Le groupe a perdu là une belle occasion de conclure F.E.A.R magnifiquement.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : "Why is nothing ever true" ? DELECTABLE (4,5) : "Fuck everyone and run". SEDUISANT (4) : "The gold", "Fear". PLAISANT (3,5) : "One tonight", "Russia’s locked doors". INTERESSANT (3) : "Demolished lives", "Wake-up in music", "The jumble of days", "A scary sky". EMOTION LIMITEE (2,5) : "Long-shadowed sun", "The grandchildren of apes", "Living in fear", "Vapour trails in the sky", "White paper", "Tomorrow’s new country". AUCUNE EMOTION : "The remainers". Bilan 3,14 et Top 5 à 4,20 : F.E.A.R cote pour moi 3,67 soit 14,68 /20.

Voilà un album qui comporte quelques bons moments mais sur 17 pistes, il ne faut pas avoir peur de régulièrement zapper.





Mylene FARMER
TIMELESS 2013


Le 03 Octobre 2024 par BAKER

Je ne l'ai pas encore vu car Farmer me fait l'impression de Neal Morse ou Joe Bonamassa : un DVD par tournée, à chaque fois, ça devient lassant.

Mais ce n'est pas ça le problème. J'aimerais savoir qui est le cornichon qui a eu l'idée lumineuse d'ajouter une année précise derrière un titre qui s'intitule "Timeless"...





Mylene FARMER
BLEU NOIR


Le 03 Octobre 2024 par SEB


Euh alors "Oui... Mais non" ! Voilà, désolé.

Là, quand sort cet album "Bleu noir" en 2010, je quitte le navire Farmer, ça sera désormais sans moi. Rien que le 1er titre électro-crétin m'aura suffi cette fois, même si j'ai tout de même écouté rapidement le reste de l'album, par curiosité. Confirmation, la magie n'opère plus. Je ne sauve cette fois que "Bleu noir" et "light me up" pour être poli et encore... Mais ça sera tout. Autant "Dégénération", le premier single du précédent "Point de suture", je voyais ça plutôt comme une sortie de piste, autant là avec cet album on sent que c'était clairement sa nouvelle direction. Son univers ne m'attire plus, il me devient artificiel. C'est comme si on disait à je ne sais pas moi, par exemple Julien Clerc : sors-nous une version heavy-métal de "Ma préférence" ! Ça serait comique tant ce serait contre la nature-même du chanteur et encore plus de la chanson !

C'est pareil avec Mylène. Depuis 2008 déjà, son écriture était en perte de vitesse. Et comme si ça ne suffisait pas, la musique aussi. À force de vouloir copier les pseudo-divas de "l'Électro-Beurk-Bouillie" indigeste pour rester dans le coup, elle s'était un peu perdue pour moi dans un style qui ne lui allait pas. Si encore elle en maîtrisait tous les paramètres, si surtout elle était (bien) conseillée ! Mais en enfonçant le clou avec "Bleu noir", elle partait dans des azimutages qui au mieux lassent, au pire inspirent le mépris devant cette anti-prise de risques dont les choix de lignes directrices sont plus que discutables. À des années-lumière de ses grandes productions, bien lointaines désormais ! Et pour "Bleu noir", point de Boutonnat à blâmer cette fois !

Donc depuis lors, exit les nouveaux albums de Mylène Farmer. Et à moins d'un miracle artistique, il n'y aura pas de réembarquement de ma part, ni remords. Mais des regrets car elle reste quand même pour moi une très grande ! J'attends un hypothétique retour d'une Farmer consensuelle et créatrice, sans trop y croire hélas tant à mon avis elle s'est fourvoyée désormais dans une désarmante facilité. Et malheureusement, l'avenir m'a donné raison, l'immonde "Monkey me" notamment est à exécrer fermement. Dont acte !





The MOODY BLUES
SUR LA MER


Le 03 Octobre 2024 par MARCO S.

Pour information en prime, alors que le score de l'Indre-et-Loire se trouve atteint en ces heures mêmes, c'est agréable d'apprendre en parallèle que ce disque est né un 6 juin 1988. Outre le débarquement, c'était dix jours pile avant une autre date et de même importance (voire davantage) que celui-ci.
Les grands esprits...





Mylene FARMER
POINT DE SUTURE


Le 02 Octobre 2024 par SEB


Émergeant de la blancheur des brumes alors qu'on ne l'attendait plus, "Avant que l'ombre", son précédent album de 2005 était encore du bon Farmer. Oui mais voilà, avec ce "Point de suture" un essoufflement autant artistique que musical s'amorce, se constate, inéluctable. Ce point de suture qui n'arrive pas à refermer une plaie, d'où s'échappe peu à peu l'inspiration de Mylène.

2008. Le nouveau Mylène Farmer "Point de suture" était annoncé. Et franchement au début il y a eu un quasi-renoncement de ma part... Comme à mon habitude, à cette époque j'ai attendu un premier single pour me faire une idée... C'était "Dégénération". Première écoute sur ma radio d'une oreille discrète et un temps d'arrêt. Je pensais "Qu'est-ce qui lui arrive ??". Je n'ai pas reconnu l'artiste ! C'est malheureux à dire mais rien ne collait, électro de basse facture, mélodie plate comme les paroles, bref ça partait mal ! Côté single il y a eu ensuite "Appelle mon numéro", qui était plus dans sa veine artistique et m'a un peu rassuré (juste un peu), puis "Si j'avais au moins...". Bon ! Alors confirmation, ce n'était pas la catastrophe complète que je redoutais, mais pas du grand Mylène non plus c'est sûr. Dilemne.

Il m'a fallu quelques mois pour me décider à acquérir ce disque à la pochette un peu flippante, tel un Normand devant une vitrine de masques d'Halloween qui va avaler sa salive avant d'entrer en boutique, tant il y a peu de titres qui m'ont convaincu au final : "Looking for my name" avec Moby, "Si j'avais au moins...", "Appelle mon numéro"... Le reste s'écoute mais sans grande passion, c'est moyen, bof ! Les textes n'accrochent plus autant qu'avant. Même les titres pour bouger comme par exemple "Sextonik" ou le "Dégénération" ne prennent pas. Incroyable comme on la sentait en manque d'inspiration ! Un manque d'idées porteuses partagé car pour le coup son binôme Laurent Boutonnat est aussi critiquable pour la mise en musique !

En gros, il ne me le fallait pas absolument ce "Point de suture" ! Mais bon c'était le nouveau Farmer. Je ne le savais pas encore mais c'était le dernier album de la Fermière que j'achetais, ce "Point de suture" précèdera celui de la rupture. Je la suivais pourtant depuis ses débuts. Et finalement c'est aussi le disque que j'écoute le moins. Un signe...

J'ai beaucoup hésité pour noter. Un 2.5, une note moyenne pour un opus un peu bâclé, avec un timide arrondi à un petit 3, mais vraiment limite tant le 2 me démange !





The BEATLES
SGT. PEPPER'S LONELY HEARTS CLUB BAND


Le 02 Octobre 2024 par BLUEMASK


Un des albums de référence du groupe de référence mais pour ma part le plus faible de la periode post-64. C’est à fait personnel, mais le côté psychedelique, ravi de la crèche en mode brass band des titres éponymes, voir de ´with a little help…’, ou ´Lovely Rita’ me gonfle un peu. Mode d’une époque très courte qui a mal vieilli alors que finalement tous les autres disques du groupe semblent être des statues de l’île de Paques.
Attention quand mème à ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain, il y a des chansons incroyables dans ce disque. ´A day in the life’ qui clôt le disque montre le Beatles insubmersible et eternel





MINISTRY
THE MIND IS A TERRIBLE THING TO TASTE


Le 02 Octobre 2024 par PSYCHODIVER


Il est légitime de critiquer MINISTRY au sujet de la trop longue errance d'Al Jourgensen depuis au moins "The Dark Side Of The Spoon" (si j'ai enfin réussi à comprendre et dompter la radicalité étouffante de "Filth Pig", l'opus au cancre obèse n'est clairement pas un bon album me concernant) jusqu'à, allez, un "Moral Hygiene" pas déplaisant. Errance durant laquelle la complaisance dans l'auto caricature a atteint les sommets les plus dégradants imaginables. Un comble pour un type de la trempe de Al. Pas un prodige de subtilité. Mais dans le fond : pas un imbécile.

En revanche : le MINISTRY de la fin des 80's est inattaquable. À ce titre, la récente (néanmoins apparente) réconciliation entre le leader halluciné et son ex bras droit / vétéran Paul Barker (mon préféré au sein de la grande famille qu'est le Ministère) est à surveiller. De là à dire que le duo saura reproduire ses exploits d'antan : n'exagérons rien. Mais s'il parvient à s'approcher de l'aura menaçante et impitoyable des "The Land Of Rape And Honey", "Filth Pig" donc, mais en particulier de "The Mind Is A Terrible Thing To Taste"... Attention les oreilles. D'autant que l'actualité répugnante et la main mise des dégénérés sur le reste du monde injectent en permanence du carburant nécessaire à l'élaboration d'un engin de destruction musicale féroce.

Mais non. Rien à faire. Quelle que soit la qualité du prochain opus, "The Mind" trônera au sommet du rock massacreur indigné, ce depuis 1989. En matière de sonorités extrêmes, de barbarie sur micro sillons et de dénonciation du mal sous toutes ses formes (formes qui n'ont que très peu changé depuis, il suffit de remplacer "scum sucker", "bastard", "liar" ou "murderer" par, disons, Louis Sarkozy, Keir Starmer, la Meloni, l'infâme Ben Gvir), il surpasse tous ses concurrents des années 80 à nos jours. Des premiers MEGADETH et METALLICA, aux DISCHARGE, DEAD KENNEDYS, EXPLOITED, NINE INCH NAILS et même jusqu'aux KILLING JOKE les plus déchaînés. Il faut désormais me rendre à l'évidence, le rival "Extremities Dirt & Various Repressed Emotions" est monumental, certes, mais en dessous de "The Mind", se révélant un peu trop bavard et démonstratif au fil des réécoutes. Là où Jaz, qui a beaucoup de choses à dire, vide son sac sans omission au gré d'une musique fleuve, Al et Paul vont droit à l'essentiel et triomphent. Car cet album a beau avoir vu le jour au milieu de l'ère artificielle, il s'est vu insuffler une force de frappe issue d'une époque révolue. "The Mind" n'est pas metal. Il est punk. Toute sa génétique repose sur les schémas élaborés par les précurseurs et icônes du genre keupon.

Rythmiques furieuses et carrées, écriture hypnotique basée sur des riffs assassins et répétitifs, l'ensemble au profit de morceaux denses et immersifs (et quelle utilisation judicieuse des samples !). MINISTRY est la suite logique du mouvement initié et incarné par les STOOGES, HAWKWIND, NEU! ou encore PUBLIC IMAGE LIMITED ("Never Believe" ou "Faith Collapsing" n'auraient été intrusifs sur aucun disque du gang de John Lydon publiés entre 1978 et 1987 et "Cannibal Song" pourrait être la sœur cachée de "Fodderstompf"). Les 70's avaient eu "Down On The Street", "Urban Guerilla", "Hero" et "Public Image" : les 80's auront "Burning Inside", dont le riff impressionnant de fureur compte parmi les plus décisifs jamais composés. "Thieves" et "Breathe" respirent l'efficacité. Question indus : le légendaire "So What" fait figure de quintessence du style. Conquérant et irrévérencieux, sauvage et narquois. Un festival de bras d'honneur aussi désabusés que résolument haineux. Ultra violents et agrémentés de crachats dont la vulgarité jamais fortuite ni stérile est au service de réflexions aussi destroy que cruellement vraies. Oui. "The Mind" est dérangeant, mais honnête. Et la peur de représailles pour avoir osé appeler un chat un chat est imperceptible sur ce 33 tours. Mais non content de s'ériger en maître de la scène industrielle, MINISTRY se révèle également visionnaire. "Test" met sur pied la fusion rap metal avec une assurance et une maîtrise (Krs One apprécierait) que RATM et les RED HOT ne seront jamais en mesure de déployer (si De La Rocha n'est pas spécialement mauvais mais en fait clairement trop, l'épouvantable Kiedis est tout bonnement nul) tandis que la conclusion faussement sereine "Dream Song" semble anticiper l'electro tendance ambient world urbaine sombre de FOREST SWORDS (en moins martiale et anarchique toutefois).

"The Mind Is A Terrible Thing To Taste" est plus qu'un grand disque des années 80 comme du rock au sens large, c'est un exutoire, une déclaration de guerre au NWO ("Psalm 69" ne sera que redites) doublée d'un miroir (et d'un majeur) tendus à la laideur d'un occident s'échinant à devenir une succursale de l'enfer qui déverse aujourd'hui ses miasmes sur le globe terrestre. Unique et incontournable. Et la tournée qui suivra sera dévastatrice.





The BYRDS
THE NOTORIOUS BYRD BROTHERS


Le 02 Octobre 2024 par TOMMY_CALE


Cet album des Byrds est une véritable ode psyché rock-folk, et est pour moi leur meilleur album.
Le traditionnel folk avec ses fulgurances (risquées) psyché acid-rock en font une œuvre à part, et forment une symbiose réussie.
Ainsi, des morceaux aux bases folk-rock comme 'Draft Morning', 'Old John Robertson', 'Change is Now' (cette fuzz guitar, ce jeu de basse de Hillman avec les petits licks de pedal steel, grandiose), 'Natural Harmony' et bien sûr le fer de lance 'Wasn't Born to Follow' comportent des bridges expérimentaux et psychédéliques tutoyant le génie, rendant le tout captivant.
Et on parle de piécettes comprises entre 2 minutes et 2 minutes 30 !

J'adore particulièrement 'Get To You' et le chant de Mc Guinn, et 'Change is Now' (titre pour moi le plus représentatif du son de cet album) que je peux écouter en boucle.
Les Oyseaux à leur apogée.

Indispensable.





KISS
KISS ROCKS VEGAS


Le 02 Octobre 2024 par SWISSIDOL


J'ai acheté la version Deluxe avec Blu ray, DVD, CD's et livret de photos : un bien bel objet de collection.
La set list est plutôt cool et même la voix de Paul m'a un peu rassuré : je l'ai déjà entendu plus à la peine que ce soir-là.
Bref, rien de super nouveau pour les die hard fans mais KISS tient encore debout après plus de 40 ans de carrière alors respect !





Claude NOUGARO
ASSEZ !


Le 02 Octobre 2024 par FOUDROCK


Le premier volet d'une trilogie d'albums assez moyens, de moins en moins réussis en fait. Celui-ci va encore, il y à de très bonnes chansons, mais dans l'ensemble, la grande époque de Nougaro est déjà loin derrière...





Lenny KRAVITZ
ARE YOU GONNA GO MY WAY


Le 01 Octobre 2024 par MASTERFAN


On attendait de voir ce que donnerait le cap du troisième album, la réponse arrive en 1993 : Lenny va tout écraser sur son passage.

A commencer par “Are you gonna go my way” et son riff qu’il fallait trouver quand même, merci Craig. “Believe”, c’est LE morceau de l’été 93 (on entendait que ça et “All that she wants”), grand souvenir. 4,5 pour le morceau en lui-même et 5,5 pour le final, soit une moyenne de 5.

Petite déconvenue juste derrière, comme sur LET LOVE RULE, Lenny nous refait le coup du 3ème morceau qui gâche, il aurait pu éternuer entre “Believe” et la piste 4, cela m’aurait fait exactement le même effet que le creux “Come on and love me” ou même le nom du morceau, pompé sur Kiss, est agaçant. Heureusement, tout cela est vite oublié avec les superbes “Heaven help” et “Just a woman”.

La suite ne faiblit pas : “Is there any love in your heart” est un moment de rock’n roll bien prenant et le calme “Black girl” est un exercice vocal de grande classe où le travail sur les harmonies est remarquable. Ensuite le planant “My looooove” : garez-vous sur le côté Mr Kravitz, contrôle stupéfiants.

“Sugar” est nettement moins accrocheur, pour moi la soul est vraiment un truc qui porte bien son nom. On termine avec “Sister”, à l’inverse une putain de réussite malgré sa longueur, avec un magnifique point d’orgue au milieu. Ce morceau me fait toujours oublier que la vraie fin derrière est le surprenant “Eleutheria”, où Lenny se prend cette fois pour Bob Marley...

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Believe.  DELECTABLE (4,5) : Are you gonna go my way, Sister. SEDUISANT (4) : Heaven help, Just a woman, Is there any love in your heart, Black girl. PLAISANT (3,5) : My love, Eletheria. INTERESSANT (3) : Néant. EMOTION LIMITEE (2,5) : Sugar. AUCUNE EMOTION (2) : Come on and love me. Bilan 3,77 et Top 5 à 4,40, ARE YOU GONNA GO MY WAY cote pour moi 4,09 soit 16,36 / 20.

On considère souvent cet album comme le meilleur de Lenny. C’est peut-être le cas aussi pour moi… ou pas, l’avenir le dira.





Mylene FARMER
AVANT QUE L'OMBRE...


Le 01 Octobre 2024 par SEB


Mylène Farmer n'avait plus sorti de nouvelle oeuvre originale depuis 6 ans, même si elle n'était pas restée inactive en se dispersant sur divers projets dont l'ado-phénomène Alizée. "Avant que l'ombre" avait aiguisé les appétits et était donc TRÈS attendu.

Sauf par moi car franchement j'avais perdu un peu espoir en la voyant passer à la production, ou encore son album -Remixes- en 2003, qui se voulait être la petite sucrette en attendant le nouveau cru, qui m'a laissé un peu sur ma faim. Mais bon, fallait juste laisser à l'artiste le temps de vivre d'autres choses ! La synthèse en sortira en 2005. Ceci étant, "Avant que l'ombre" coïncide, pour moi en tout cas, avec la poursuite de ses fondamentaux fétiches, ce qui traduit aussi un paradoxal début de tassement créatif de Mymy. Cette impression qu'elle tourne un peu en rond thématiquement (mélancolie, noirceur, des ballades à gogo, du hard pour les fans en attente de croustillant, des tubes pop pour les radios... Mais en même temps c'est ce que les fans attendent d'elle c'est son univers...), même si je trouve encore une fois ce bel album fort honnête... Et il y a bien sûr des tubes : "Peut-être toi", "Q.I.", "Fuck them all" ou encore "L'amour n'est rien"... Quant au sex'song "Porno-graphique" à la musique millimétrée pour le texte, il est on ne peut plus clair pour ne pas s'étendre sur le "corps entravé" ! Un petit bijou de plus... Et le morceau-titre, bien lugubre, est une vision limpide sur l'inéluctable et inévitable fin...

Une bonne et jolie galette. Après rien de transcendant non plus dans cette livraison 2005, pas de surprise c'est encore du Farmer. Mais du bon...





PORCUPINE TREE
LIGHTBULB SUN


Le 01 Octobre 2024 par MR TINKERTRAIN


Jamais mis de commentaire sur cet album du plus grand groupe de Rock de tous les temps, avec Pink Floyd et the Cult ??? Bon rien à dire de plus que les autres si ce n'est que la contribution du bassiste Colin Edwin a été immense et il manque cruellement dans le groupe actuel. A la fin du CD moi aussi I feel so low...





Cécile CORBEL
GRAAL


Le 01 Octobre 2024 par DP-WT


Merci pour la découverte, c'est très beau ! Très bien chanté, même si la voix aérienne de Cécile m'a surpris au début, et la production est au top, les compositions sont intéressantes. Bref, du très bon !







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