Le 26 Septembre 2024 par LE MOUNGEPEDOUN

Disque anecdotique certes car c'est du UFO vu et revu, mais Phil Mogg s'est fait plaisir avant sans doute de passer à la postérité, mais quelle voix unique !

Et puis, Neil Carter est un multi-instrumentiste hors-pair. Sans lui, Gary Moore n'aurait pas eu la même aura durant les 80's.

Beaucoup d'émotions tout ça, au travers du parcours singulier de ces deux dinosaures.

Le 26 Septembre 2024 par RICHARD

Belles lignes caustiques BLUEMASK. Le seul point où je vous rejoins, c'est dans le côté moins balourd de Dancetaria, aspect qui deviendra incontestablement l'une des caractéristiques du groupe par la suite. Il est évident que la présence essentielle de Jean-Pierre Pilot aux compositions (qui sera rayé de l'histoire indochinoise par la suite par Sirkis, un de plus) apporte cette perception moins caricaturale. Pilot est un pilier des années 1996-2000 lorsque le groupe ne savait plus vraiment où aller après le départ de Dominik Nicolas. Pour le reste, c'est du Indochine pur jus, pour le pire et surtout en 1999, le meilleur. Il y a 6 ans, je disais dans ma chronique que Dancetaria était le meilleur album d'Indochine. Les derniers albums le prouvent bien amèrement.

Le 26 Septembre 2024 par SIMPLE TOTO

Pas aussi bien que le précédent, mais cet album est très bon tout de même. La demi dizaine de petits montages ne me dérange pas, contrairement à beaucoup d'autres. S'il fallait ne retenir qu'un titre de cet album, ça serait évidement "The Romance oF the Telescope".

Le 25 Septembre 2024 par SEB

Après avoir goûté à ses premières scènes, forte de ses 2 premiers albums, Mylène composait sa 3ème symphonie.

L'Autre. Dans l'ensemble un très bon album Farmerien je trouve, même s'il marque un peu le pas par rapport au précédent. Il ne manque pas de textes torturés (The Famous Farmer's style de ses glorieuses années) ou de tubes, et quels tubes ! Diffusé jusqu'à plus soif à l'époque, "Désenchantée" fait désormais partie de ses incontournables, "Je t'aime mélancolie", "Regrets" son premier duo avec J.L.Murat ou "Beyond my control" ne sont pas en reste ils ont marché ! Tout est plutôt de très bonne facture. Des titres plus personnels font plus ou moins mouche, comme "Psychiatric", inspiré comme elle l'évoquait à l'époque de ses visites dans des hôpitaux psychiatriques. "Il n'y a pas d'ailleurs" (une de mes chansons préférées de cet album de Farmer) ou encore l'obscur et lucide "Nous souviendrons-nous" qui inspire la joie de vivre (Aux vies qui s'abaissent à voir la mienne je sais qu'il me faudra prendre congé d'elles un jour ou l'autre...). En revanche la chanson-titre ne m'a pas trop marquée, et "Pas de doute" même s'il traite d'un sujet ô combien sensible de la gente masculine, est trop sage. Il aurait pu à mon sens être davantage péchu. Tant qu'à être provoc' autant l'être jusqu'au bout hein ! Ce qu'elle osera d'ailleurs par la suite dans sa carrière...

Non dans l'ensemble un honnête album, à mon avis un petit cran au-dessous de "Ainsi soit-je", mais qui fait partie des bons crus des meules de la Fermière...

Le 25 Septembre 2024 par BORIS LE BORGNE

Peut-être encore meilleur que l'original.

La mixture de Coil est d'une beauté rare, bien brumeuse et automnale à souhait.

Le 25 Septembre 2024 par BLUEMASK

Poussé par la sortie d'un nouvel album que je n'ai pas écouté, parce qu'en vieillissant je compte mes heures, j'ai tout de même jeté de nouveau une oreille sur ce disque. J'ai eu par moments ma période Indo. Quand j'étais pre-ado avant la veste à patch, et parce que mon cousin avait une K7 best of. Et vers 2000-2005 pour faire plaisir à ma copine de l'époque. Et j'avoue que j'aimais pas mal. C'est lourd, facile, prétentieux, mais voilà, personne ne dit qu'il est fan de donuts, on ne peut pas être fan de donuts mais tout le monde aime bien en bouffer. D'ailleurs dans le genre régressif, ma fille a eu sa période '13' (elle avait 13 ans) et j'aimais bien écouter avec elle en voiture ce disque ultra putassier, aux paroles crétines, adolescentes, mais avec le charme du ridicule.
Et bien en écoutant ce Dancetaria, on retrouve dejà cet Indochine post 2000. Tout est déjà là, moins putassier mais quand même pas loin du bifton de 50 balles pour une pipe avec capote. Disons que le groupe est un peu plus humble, lorgne aussi vers la sobriété de la pop anglaise sur certains titres, et ça repose.
Les paroles, c'est quand même toujours incroyablement jouissif. Pas tant les paroles, mais la conviction pour aligner toujours les même rimes pauvres en a/oi, quitte à étirer les syllabes pour se rapprocher du nombre de pied. Et pis tant pis si ça le fait pas, on se rattrape toujours avec un 'tu verraaaas, avec toi et moaaaaa'.

Le 25 Septembre 2024 par SGT JAKKU

Là où le BB de 85 parvenait à se fondre dans les années 80 et proposait une collection de nouveaux titres pop tout à fait décents, celui-ci est très décousu et manque de matière.

Sinon, aurons-nous aussi l'immense joie de lire la chronique sur le naufrage du "Summer In Paradise" de 1992 ?

Le 25 Septembre 2024 par RICHARD

Belle chronique K-Zen qui permet de mettre un discret coup de projecteur sur ce groupe par trop méconnu. C'est quasiment un pléonasme de dire qu'il est atypique tant c'était le cas pour pléthore de projets de l'époque, mais je trouve vraiment que Modern Eon ne se rattache à rien. A ce titre, il est précieux.

Le 25 Septembre 2024 par NONO

C'est Prince qui disait en avoir marre de cette mode des reprises depuis des décennies, que les artistes n'avaient qu'à créer leur propre musique.
A chaque fois que je vois un "tribute band" je repense à ça, le gars avait sacrément raison !

Le 25 Septembre 2024 par MASTERFAN

Ce second album, MAMA SAID, confirme la puissance de la bête, c’est avec celui-là que Lenny part définitivement à la conquête de la planète.

La reprise de « Fields of joy » (la première des deux, celle d’ouverture) est stupéfiante et vient sublimer l’originale du New York Rock Ensemble. L’orientation prise et le résultat obtenu subjuguent complètement. Le second grand moment rock est bien sûr « Always on the run » qui arrive juste derrière, encore une collaboration fructueuse avec Slash, à une époque où Craig Ross n’était pas encore de la partie. On enchaîne le très beau « Stand by my woman » où même le saxo ne vient pas gâcher l’émotion.

Changement d’ambiance encore avec un « It ain’t over ‘til it’s over » qui a excité pas mal de monde à l’époque. Ça n’a jamais été trop mon trip ce genre de truc mais je dois reconnaître que celle-ci a du charme. « More than anything in this world » m’a toujours laissé une impression assez bizarre, comme si c’était en fait une fin de morceau dont le début aurait été carrément coupé au démarrage. « What goes around comes around » est un peu trop mou et surtout pas assez pop-rock pour me plaire.

Après ce petit moment de flottement, voici « The difference is why », qui appartient à un club fortement fréquenté de la pop-rock (dont l’un des membres les plus célèbres est « Everybody hurts »), celui des arpèges « je monte je descends », avec ses choeurs Beatles de rigueur. Puis le morceau qui me plaît le moins ici, « Stop draggin’around » : franchement ce refrain, il s’est pas trop foulé l’ami Lenny là-dessus ! Heureusement « Flowers for Zoe »(autre membre du club) vient tout de suite nous replonger dans quelque chose de beaucoup plus gracieux.

A ce stade, je trouve le second retour de « Fields of joy » version « camée » beaucoup moins réussi et peu utile, c’est dommage car ça rallonge l’album pour rien. Clair hommage à Lennon ensuite avec « All I ever wanted ». On n’est pas surpris de voir apparaître Sean au piano, c’est même à se demander si la Genèse n’a pas été trouvée dans les vieux cartons de John.

Encore un fameux slow sirupeux, le vintage « When the morning turns to the night », hommage ou pompage hendrixien ? Les deux réponses sont permises. « What the fuck are we saying » est aussi un des piliers de l’album, très chouette compo. « Butterfly », plus anecdotique, montre surtout que Lenny fait vraiment tout ce qu’il veut de sa voix.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Fields of Joy. DELECTABLE (4,5) : Always on the run. SEDUISANT (4) : Stand by my woman, It ain’t over ‘til it’s over, The difference is why, Flowers for Zoe, When the morning turns to the night, What the fuck are we saying. PLAISANT (3,5) : More than anything in this world, All I ever wanted, Butterfly. INTERESSANT (3) : Fields of joy - Reprise. EMOTION LIMITEE (2,5) : What goes around comes around, Stop draggin’ around. Bilan 3,71 et Top 5 à 4,30, MAMA SAID cote pour moi 4,01 soit 16,04 / 20

Qu’est-ce qu’on a pu en bouffer de cet album en 1991, rares dans le milieu étudiant étaient ceux qui ne l’avaient pas (et le suivant aussi d’ailleurs) et beaucoup de filles craquaient pour le beau Lenny. MAMA SAID est un beau disque; il y avait déjà à l’époque comme une forme de nostalgie qui enrobait ces compos, je crois 33 ans plus tard, elle est toujours là. Lenny a beau être un adepte du recyclage (les Gallagher feront pareil trois ans plus tard), tant que le produit est bon, franchement, on s’en fout.

Le 25 Septembre 2024 par JEAN CLAUDE THATCHER

Avant que l'ombre !!!! Mylène la Medium .???

Le 24 Septembre 2024 par SEB

@BAKER oh oui c'est si bien dit ! Malheureusement quand il s'agit d'assumer un tel fiasco y a plus personne. Quant à "Toitube" il n'en sort pas grandi au contraire ! Heureusement que FP existe pour laisser les gens dire ce qu'ils pensent et aiment... Merci !

Le 24 Septembre 2024 par STEVEN

À l'heure où les charts country sont pollués par de la RnB/Pop avec 2/3 fiddle (type Morgan Wallen) ou des singers-songwriters folk (type Zach Bryan), je n'attendais pas grand chose de cet album de Post Malone.

Je ne suis pas du tout familier avec cet artiste car pas du tout de mon monde, mais force est de constater qu'il est très à l'aise dans ce domaine. Je dirais même plus, au vu de ses sets de reprises (type Stagecoach), il a une vraie culture country et un amour pour le style.

En résulte un très bon album, à cheval entre la country assez tradi et ce côté moderne qui lui permet de squatter le top des charts.

Très gros coup de cœur sur le "Guy for That" avec la superstar Luke Combs, qui rappelle l'époque de la country des années 90, avec des paroles légères et un refrain imparable. Il manque néanmoins un pont et un refrain final, mais bon, l'ère du streaming impose d'aller à l'essentiel...

L'album "bonus" est également très bon, comme quoi même sans guests il sait y faire!

Une de mes plus belles surprises de l'année, assurément.

Le 24 Septembre 2024 par MR TINKERTRAIN

Merci Marco, ça fait longtemps que j'avais pas pris autant de plaisir à lire une chronique. Alors quand il s'agit en plus de la fée bretonne... Pour info elle est en tournée en France en ce moment, allez voir son site. Quant au livre CD c'est juste une œuvre d'art baignée de fantasy poétique ! Un album incontournable à s'offrir et à offrir

Le 24 Septembre 2024 par PHILIPE ETCHEWORST

Cet album est pour moi le plus abouti de la premier période des Doobie Brothers (je veux dire avant l'arrivée de Michael Mc Donalds et les conséquences sur le style). On y trouve beaucoup de bons moments comme leurs grands classiques "Long Train Running", "China Groove", "Without You" avec le puissant final, "Evil Woman" limite psyché et la chanson-titre n'est pas en reste non plus.
L'album est bon, mais les 2 suivants le sont presque autant.

Le 24 Septembre 2024 par PHILIPE ETCHEWORST

Cet album pour moi, bien qu'il soit bon et à la hauteur des suivants, contient des morceaux trop basique, simples. Le groupe ne s'est pas trop risqué et a joué la prudence. Cependant, on reste sur sa faim, il y a de bonnes choses mais trop peu élaborées.
Le meilleur restait à venir.

Le 24 Septembre 2024 par BAKER

Pour info je crois me souvenir que le clip du terrifiant et pitoyable ZAZ a été le premier à utiliser la fonction "desactivation des commentaires" sur YouTube, fonction qui jusqu'à présent n'était pas connue.

Une bien belle preuve de courage de la part de ces musiciens et de leur maison de disque qui toujours, sans relâche et avec fierté, se battent au quotidien contre le fascisme.

Le 23 Septembre 2024 par SEB

Titre bien trouvé @Bombe_humaine, c'est vraiment du faux-rock ! Faux-rock mais vraie bouse ! Et encore l'excrément bovin parait plus riche et appétissant que cette... Que ce... Enfin ce machin quoi !

Je n'ai, heureusement pour moi, jamais acheté cet album, me méfiant des phénomènes TRIBUTE comme la peste bubonique. Ayant passé mon enfance avec souvent un "Téléphone" radiophonique dans les oreilles, une curiosité mazochiste m'a prise d'écouter ce TRIBUTE, malgré mon aversion pour ce genre, il y a quelques jours. Juste pour me faire une idée, après tout je pensais Superbus et Gaétan Roussel (Louise Attaque) sont de la partie... Et vu ce qui se dit ça et là sur FP sur cette galette indigeste j'aurais dû me méfier...

Quelle honte pour ce groupe mythique survolté de se voir ainsi "repris" (avec toutes les précautions d'usage sur le terme repris) tant ça tient plus de la kermesse d'école que d'un véritable hommage ! Rien ne ressort ni ne sonne vraiment ROCK dans cet album sans âme ! Ça pue le 100% commercial, rien à sauver, peut-être un peu "Un autre monde" mais alors vraiment mollement, tant la magie et la frénésie nerveuse originelle de Téléphone est absente ! Et pourtant j'apprécie Superbus... Quant à Gaétan Roussel alors là, déception... Le pire de tout, ça reste pour moi le massacre charcutier de Zaz (pensée émue pour ce pauvre Hygiaphone !) qui, par respect, aurait pu déclarer forfait avant de rendre sa "copie"... Le reste est tout aussi insipide...

Le pire c'est que ce groupe de légende n'avait rien demandé ! Un best-of aurait été hautement préférable à cette charpie ! Mais non c'était la mode, fallait repriser... Alors j'entends bien qu'il fallait donner envie aux jeunes de découvrir Téléphone ! Mais mieux vaut une compil ou demander les disques originaux à ses parents que ce pâle recyclage ! Surtout que leur musique n'a pas trop vieilli je trouve !

Le 23 Septembre 2024 par BERTRAND

Il est fascinant de constater comme les cadors du rock français (HIGELIN, LAVILLIERS, THIEFAINE, RENAUD par exemple) ont eu de la peine à traverser les années 90. Pour le grand Jacques, deux seuls albums dans la décennie et pas des plus inspirés. Il se relèvera en beauté par la suite avec trois superbes albums en 2006, 2010 et 2013. Dans cet opus 1994, de belles choses toutefois comme "Le berceau de la vie", "Sur la grande roue" ou "Le naïf haïtien". "Adolescent" est en partie tiré d'un texte publié en 1978 déjà sur la pochette de "No man's land".

Le 23 Septembre 2024 par FOUDROCK

Cette salo*erie de "caca mou"... Une des pires chansons de l'Histoire de l'Humanité depuis la bataille de Bouvines. Me donne envie de vomir à chaque fois.