Le 12 Août 2008 par CLEM

Certains albums font un carton on se demande pourquoi.
Certains albums, excellents, restent inconnus, on ne sait pourquoi.

Certains albums sortent du lot, sont magiques et cassent la baraque.

C'est le cas de cet album. Magique, parfait.
Un seul regret, trop court...
Je suis fan de métal et pourtant cet album me touche, ne me laisse pas indifférent. Ce disque a une Âme, tout simplement.

Le 11 Août 2008 par CHAT CHAT

Le problème de ce genre de site, c'est bien évidemment la note. Avec elle, pas besoin de lire la chronique, on part déjà horrifié: "Quoi, seulement 2/5 ? Mais qui est ce guignol qui chronique ?" Bin oui, le truc c'est que ce n'est pas forcément un guignol qui chronique. Il a des choses à dire, il défend son point de vue. Mais c'est tellement paradoxal avec l'atmosphère de pseudo-objectivité/notation qu'on en oublie ce point essentiel. Si seulement, un peu, le respect et la modestie descendaient illuminer ce genre de site...

Quant à Meddle en lui-même, je pense qu'il est assez étrange par cela même qu'en plus d'intégrer un héritage psychédélique/électronique des débuts des années 70, s'enveloppe d'une couche relativement, il faut le dire, "popisée". Mais pas popisée au sens contemporain, ici, je voudrais y voir de la pop encore largement influencée par les sixties. Si Ummagumma incarnait les débuts d'une scène Space Rock qui n'a plus fini de nous étonner, Meddle représente le début d'un climat où la frontière Rock Progressif et mélodies est de moins en moins visible.

Le 11 Août 2008 par MR. AMEFORGEE

Hier soir, en zappant sur Arte, je suis tombé sur le célèbre film érotique de 74, Emmanuelle. Quel n'a pas été mon étonnement puis mon amusement de reconnaître dans la bande-son l'air de "Larks’ Tongues In Aspic part 2" (quoique expurgé des éléments trop rock, batterie et grosses guitares qui tachent). Pierre Bachelet s'inspirant de King Crimson s'inspirant de Stravinski, voilà un drôle d'exemple de matriochkas musicales...
Et voilà aussi la preuve, s'il en fallait, que le prog, ça peut être sexe. :-)

Le 11 Août 2008 par LEO

@ PINK69
Porcupine Tree a bien sorti un double DVD en 2006. il se nomme "Arriving Somewhere...". sur la 1ère galette, on trouve un concert enregistré sur la tournée 'Deadwing' à Chicago en Octobre 2005, et sur le second DVD figure divers bonus, dont 2 morceaux captés la même année en Allemagne au Rockpalast TV show.
Inutile de dire que ce DVD est hautement recommandé !
le groupe devrait filmer un de ses concerts d'ici la fin de l'année, en vue de la sortie de son 2ème DVD en 2009 (si tout se passe bien !).

Le 11 Août 2008 par PINK69

Album un peu en deçà, c'est vrai de ce qui a été fait avant...
Pourquoi critiques tu Deadwing ? Et encore pire Arriving Somewhere, le morceau phare pour moi de Porcupine Tree, il me donne les frissons ce morceau. C'est très perso comme jugemement et subjectif, il me semble...

Le 11 Août 2008 par PINK69

Trop excellent cet album ! Arriving Somewhere me file les frissons, limite les larmes aux yeux ce morceau.
C'est un groupe de dingue ça ! Je ne comprends pas qu'ils ne soient pas plus connus en sortant des albums aussi bons.
Petite question : Le groupe n'a pas sorti de DVD ?

	Par Forces Parallèles Salut, J'ai enlevé ton adresse e-mail du message, c'est un coup à recevoir des spams. Tu peux toujours obtenir une réponse via la rubrique question/réponse ou si quelqu'un répond à ton commentaire. A+ Saskatchewan

Le 11 Août 2008 par SB

quote:"un véritable batteur a remisé les boite à rythme au musée des horreurs..."

Euh, il y a toujours eu un batteur sur l'album d'origine... Ian Mosley, comme sur tous les albums du groupe... excellent batteur par ailleurs ! Quelle étrange remarque...

Le 09 Août 2008 par CELUI-QUI-SAIT

Le disque de King Crimson, torturé, hypnotique, sombre, passionnel, bref tous ces adjectifs super classos. Je m'insurge contre ce 4/5 :)

Le 09 Août 2008 par CELUI-QUI-SAIT

Loin d'être le meilleur album de KC à mon avis. Il y a tout d'abord cette deuxième partie de Moonchild, enfin c'est connu, puis il est un peu vieilli (I Talk To The Wind et The Court Of The Crimson King), bien que ce soit l'album le plus lyrique du groupe. Biensûr, il y a toujours les superbes 21st Century Schizoid Man et Epitaph, mais il est nullement comparable à la trilogie Wetton/Bruford(Muir/Cross) ou à Discipline.

Le 09 Août 2008 par CELUI-QUI-SAIT

Pour moi un album parfait de Neil Young, mon préféré. Il y a les rocks rapides, nerveux, Revolution Blues, Walk On, les chefs d'oeuvre(Ambulance Blues et On The Beach), les chansons attachantes (Vampire Blues et For The Turnstiles). Finalement le seul point faible c'est Motion Pictures, dédié à sa femme.

Le 09 Août 2008 par JULLIAN

Hélas je vois que je suis seulement le premier a commenter cet album.

Ayant acheté cet album en pleine reconversion (période métal à rock), j'avais eu du mal à m'initier à cet album.

Avec le temps, il se révèle être l'un des meilleurs albums qu'il m'ait été donné d'écouter. Bien sûr, prenez le temps de comprendre les paroles et ce pourquoi elles ont été écrites.
Après ce cap, vous vous rendrez vite compte de la force de la musique folk et du génie ironique, poétique et dénonciateur de Dylan.

Pour les fans de Dylan, période rock et surtout folk, cet album est indispensable et magnifique.

Le 09 Août 2008 par TERRY

C'est clairement le moins bon des Crimso de la première époque, tous line-ups confondus (qui va jusqu'à "Red" pour moi). Néanmoins, "The Sailor's Tale", "Formentera Lady" et le "Prelude" sont sublimes. J'apprécie nettement moins le morceau-titre, surtout à cause de la trompette poussive de la fin...

Le 09 Août 2008 par TERRY

Tout simplement sensationnel. Je ne vois pas quel titre préférer aux autres (j'adore le trop court "Books of Saturday", et les deux parties du morceau-titre sont remarquables). Avec une pochette classe, mystique, totalement dans le style de l'album, "Lark's Tongues In Aspic" (que j'ai réussi à trouver en vinyl-replica, yesss !) est le second meilleur Crimso après l'insurpassable "In The Court Of The Crimson King". Un joyau du prog !

Le 07 Août 2008 par TERRY

Pas aussi raté que Tonton Barbaque le dit, mais il faut quand même l'avourer, "Flow Motion" est radicalement moyen.

Le 07 Août 2008 par TERRY

Je sais que ce n'est pas le meilleur de Can, mais j'adore "Saw Delight". 38 minutes et zéro secondes de pur bonheur progressif, totalement imprégné de world music, avec un "Animal Wave" remarquable, mélodie syncopée qui met en transe (aah, la basse de Ckukay...). Un grand disque de Can, méconnu hélas.
Le meilleur reste quand même "Tago Mago", mais pour moi, "Saw Delight" se classe derrière dans ma liste des albums de Can que je préfère !

Le 07 Août 2008 par TERRY

"Landed" est un très bon Can, bien supérieur, selon moi, à "Monster Movies", "Future Days" ou "Flow Motion". Un des disques caniens que je réécoute le plus. a voix de Karoli, surtout sur "Hunters And Collectors", est excellente, même si parfois un peu morne (le titre que je viens de citer) Pas le meilleur Can ("Tago Mago" ne sera jamais surpassé ou égalé), mais un très bon disque !

Le 07 Août 2008 par BARBELé

Un disque très surestimé qui bénéficie d’une complaisance incroyable de la part des critiques. Déjà, une bonne moitié de l’album est tout juste médiocre, parfois limite écoutable, avec des passages crispants qui rappellent les pires dérives de Mercury Rev. Et le reste est tout juste passable, avec comme chef de file un single qui casse pas trois pattes à un canard.

Moi, ça me fait tout drôle qu’on compare ce disque aux Zombies ou même aux Kinks. On en est loin. Ma conviction profonde est qu’on tient là un simple buzz médiatique construit de toutes pièces et qui masque la triste réalité du disque. Du coup, tout le monde veut l’aimer et se persuade que c’est génial.

C’est comme pour Amy Winehouse, tiens...

Sinon, pour évoquer la chronique, il y a une chose avec laquelle je suis d’accord : au moins, on passe à autre chose que les Babyshambles et l’arnaque Doherty. Rien que ça, ça fait du bien.

Le 07 Août 2008 par DAVID

L'affiliation de ce disque à un quelconque courant rock progressif est vraiment étrange. Radiation est juste un album plus rock, énergique et électrique (à l'instar d'Anoraknophobia) que ce que le groupe a l'habitude de nous proposer avec H.
Ok, Cathedral Wall et A Few Words For The Dead (vraiment magnifique... son final me rappelle un peu les Beatles) dépassent les 5 minutes... ce sont les seuls à évoquer un rapport lointain avec le progressif.
Ceci dit, il est vrai que les claviers modernes de Mark Kelly font mouche.
Three Minute Boy est un magnifique morceau de brit-pop, These Chains idem, Now She'll Never Know est clairement influencé Radiohead (le chant de H surtout) et ça fonctionne, The Answering Machine est bien dynamique, Born To Run un blues un poil soporifique.
Under The Sun me laisse indifférent, mais sinon Radiation est un disque que j'apprécie beaucoup, un de mes préférés avec H. Ce n'est pourtant pas le plus apprécié, surtout à cause de sa production plus "garage" (qui ne me dérange pas perso, elle colle bien à l'ambiance de l'album).

Le 06 Août 2008 par NICO

Plutôt dans le métal, c'est bel et bien grâce au jeu "Nomad Soul" que j'ai découvert Bowie.

La chose était vantée lors de la sortie. On retrouve également une TRES importante mise en scène dans le jeu avec des passages Live qui annoncent le déblocage de nouvelles zones ou scènes.

Bref. Pour moi un grand jeu, et bien un grand album. Fin, poignant, émouvant, Bowie y est brillant.

Le 06 Août 2008 par TURO

Sans doute mon album préféré de Genesis, toutes époques confondues. Le voilà le véritable album de transition entre la période "prog" et la période "pop" ! Et quelle transition !

Tout est réussi dans cet album, à commencer par l'entrée fracassante de "Behind the lines" et l'enchaînement direct avec "Duchess" et "Guide vocal". Après ces 3 premiers morceaux, on reste bluffé...
La production est impeccable, l'inspiration est au rendez-vous, tout s'enchaîne à merveille... Une sorte d'ambiance magique s'installe en fait dès le départ et ne s'arrête plus jusqu'à la fin du disque, conclue magnifiquement par le presque-instrumental "Duke's travel / Duke's end" qui reprend avec brio certains thèmes musicaux de l'album.

Au coeur du disque, on retrouve certes quelques chansons un peu en-dessous du reste comme "Alone tonight" ou "Please don't ask" (voire même "Misunderstanding" qui ne casse pas des briques), mais on rencontre aussi quelques perles comme "Heathaze" ou "Cul-de-sac". L'ensemble reste toutefois parfaitement cohérent et c'est sans doute le seul album de Genesis que j'écouterais de bout en bout avec le même plaisir.

En conclusion, on peut dire que "Duke" représente pour Genesis une sorte de magnifique "chant du cygne"... C'est la fin d'une époque mais elle se termine en beauté.