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DREAM THEATER - Dream Theater (2013)
Par ARP2600 le 20 Mars 2019          Consultée 1727 fois

Voyez-vous ça ? DREAM THEATER nous fait le coup de l’album sans titre tardif. Sorti en 2013, c’est le douzième (tiens, comme pour GENESIS, curieux). On peut, sans trop risquer de se tromper, parier pour la tentative de nouveau départ. Les membres du groupe ont dit qu’ils voulaient donner une nouvelle référence aux fans, montrer quelle était leur identité, etc. blabla… pas un discours très différent du précédent, A Dramatic Turn of Events, qui était le premier sans Mike Portnoy. Cela me semble être un aveu d’échec de ce disque-là, mais passons.

La petite différence est l’intégration définitive de Mike Mangini à son poste de batteur. Ici, il a participé aux arrangements et vraiment conçu ses parties rythmiques. Il est vrai qu’il avait peu de personnalité sur Dramatic. Sinon, pour un nouveau départ, on ne peut pas dire qu’il soit très original, ce douzième album. Il lorgne même un peu beaucoup sur RUSH. Je veux dire, c’est déjà une de leurs influences principales depuis le début, mais ici, certains passages sont très ressemblants, c’est d’une évidence totale quand on connaît le groupe canadien. Même les titres de chansons font penser à RUSH (des trucs comme "The Enemy Inside" ou "The Bigger Picture" sont bien dans le style de ce cher Neil Peart par exemple).

Seulement voilà, votre serviteur est tellement fan de RUSH qu’une telle ressemblance s’avère plaisante. On est parfois à la limite du plagiat, mais la maîtrise de DREAM THEATER lui permet de soutenir la comparaison avec ses maîtres. Cela n’a pas été évident à la première écoute, du moins pas jusqu’au bout de l’album, mais oui, j’ai fini par bien y accrocher. L’ensemble est un peu inégal, et parfois un peu lourd, parfois bricolé, mais il y a aussi de chouettes passages un peu partout là-dedans.

On peut aussi constater que les huit premiers titres sont plus courts que d’habitude, en moyenne 6 minutes et aucun plus long que 8. C’est un exercice qu’ils se sont imposé, et qui nous rapproche là encore de la durée standard d’une chanson de RUSH. On termine tout de même par une longue suite de 22 minutes, mais même comme ça, c’est loin d’être leur plus long disque. Conformément à la pochette, l’ambiance du disque est assez sombre, les morceaux assez nerveux, la basse bien présente et les synthés en retrait par rapport à Dramatic, tout est aussi moins fouillis.

Le premier tiers me semble être le meilleur. La "False Awakening Suite" est un genre de mini-"Villa Strangiato", que le groupe a conçu comme une intro de concert, courte et délirante. "The Enemy Inside" est le single principal et manifestement la chanson la plus inspirée de l’ère post-Portnoy. Elle ronfle bien, c’est ce que j’attends de ce groupe. Ensuite, "The Looking Glass" et "Enigma Machine" ne lorgnent pas à moitié sur Moving Pictures, mais elles sont sympa, surtout l’instrumental bien virtuose. Dans le second tiers, un peu plus ampoulé, c’est surtout "Surrender to Reason" qui se détache, voire "Behind the Veil", une histoire d’enlèvement d’enfant. Quant à la grande suite "Illumination Theory", il ne faut pas crier au chef-d’œuvre, mais elle a ses bons moments, surtout ce gros riff au début et vers les minutes 14/15. A noter qu’ils ont même été jusqu’à copier "The Necromancer" de RUSH à la minute 11.

Voilà, je pense qu’il faut comprendre que leur manière de prendre un nouveau départ est avant tout de s’amuser, sans forcément chercher à se casser la tête à composer de l’ambitieux. L’influence de RUSH est trop présente, oui, mais cela leur permet de se lâcher un peu, et ces gars-là n’ont jamais été meilleurs que quand ils s’amusent avec la musique qu’ils aiment. Je donne donc ma bénédiction à cet album sans titre, le seul qu’on peut considérer comme réussi depuis le départ de Mike Portnoy.

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- James Labrie (chant)
- Mike Mangini (batterie)
- John Myung (basse)
- John Petrucci (guitare)
- Jordan Rudess (claviers)


1. False Awakening Suite
2. The Enemy Inside
3. The Looking Glass
4. Enigma Machine
5. The Bigger Picture
6. Behind The Veil
7. Surrender To Reason
8. Along For The Ride
9. Illumination Theory



             



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