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YELLO - Live At The Roxy N.y Dec 83 (1984)
Par WALTERSMOKE le 7 Décembre 2016          Consultée 3214 fois

Dans l'histoire de YELLO, il aura fallu attendre octobre 2016 pour voir le duo suisse donner, en 37 ans de carrière, ses premiers concerts, ses premières interprétations devant un public. Vraiment ? Cette donnée est à relativiser quand, en fouillant un peu, on découvre l'EP Live at the Roxy datant de 1984. Tiens donc, YELLO a enregistré un live de son âge d'or ? Dieter Meier et Boris Blank auraient-ils donc menti ?

Tout dépend du vocabulaire. Si on appelle « concert » toute performance donnée devant un public, alors oui, Live at the Roxy est un live – et puis après tout, c'est pas écrit dans le titre de l'oeuvre ? Sauf que le titre complet de l'EP, c'est Yello Live at The Roxy N.Y. Dec 83. Le Roxy en question est une boîte de nuit située en plein New York et qui a donc accueilli YELLO le temps d'une performance en comité restreint, le temps de célébrer le passage à l'année 1984. On pourrait donc, techniquement, ne pas considérer Live at the Roxy comme la transcription du premier live de YELLO.

C'est assez inutile cependant de s'apesantir plus longtemps que ça sur la nature de Live at the Roxy puisqu'il suffit de prononcer cinq mots pour résumer l'oeuvre : ce disque est une tuerie. Coincé entre les deux meilleurs albums de YELLO, cet EP condense le génie du duo à proposer une musique à la fois en phase avec son époque et terriblement novatrice. La performance est certes courte (15 minutes qui tiennent sur une seule face de vinyle), mais marquante. En matière de genre, YELLO n'est plus new-wave, n'est plus synthpop. Non, on pourrait y voir une techno froide et industrielle. Oui, disons-le franchement : Live at the Roxy est un morceau indus. Et ce ne sont pas les claviers d'époque et encore moins les ambiances latines qui feront dire l'inverse, au contraire. Dieter Meier enfonce d'ailleurs le clou en interprétant les paroles de Bostich sur un ton grave et limite terrifiant.

Alors oui, le morceau est répétitif et d'aucuns préfèreront la version condensée présente par exemple sur The New Mix in One Go (1986). C'est un choix tout à fait respectable mais qui ne remet en aucun cas en cause la qualité du travail ici abattu. Il aurait ensuite été sympathique de la part de YELLO de donner des concerts à cette époque, de continuer à exploiter cette veine indus au moins pendant les tournées, mais ce ne fut pas le cas. Tant pis, il nous reste quand même un quart d'heure de musique hautement jouissive et plus que recommandable.

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- Dieter Meier (chant)
- Boris Blank (tout le reste)


1. Live At The Roxy



             



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