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Tino ROSSI
C'EST LA BELLE NUIT DE NOëL


Le 12 Novembre 2024 par SEB

Oh oui BAKER, c'est bien dit ! Hauts comme des chiens assis on ne pouvait jamais imaginer la chance qu'on avait ! "Quand je s'rai grand, quand je s'rai grand..." Quand on est petit on rêve d'être grand, mais c'est quand on est grand, qu'on en sait un peu plus sur ce qu'est la vie qu'on aimerait bien redevenir petit. La conscience de l'innocence de son enfance perdue peut même conduire à un sentiment de mal-être ! Par exemple Renaud je crois en avait parlé il y a quelques années. Bref ainsi évolue l'être humain dans toute sa contradiction...

La chanson que vous évoquez c'était l'une de mes préférées. Étant gamin, combien de fois je remettais le saphyr sur la galette pour l'écouter ! Et mazette on savait faire des mélodies à l'époque, et l'idée qu'un morceau aussi féerique dans ses accords s'est d'abord faite connaître dans un mélodrame peut déconcerter un peu. Ce qui n'enlève rien à ses qualités : l'émotion transporte, les paroles imagent, c'est tout ce qui compte !





The CURE
SONGS OF A LOST WORLD


Le 11 Novembre 2024 par LEO


J'ai écouté ce dernier album par pure Curiosité (avec et sans jeu de mot), n'étant plus amateur de THE CURE depuis quatre décennies (je n'ai découvert Wish que sur le tard et même si j'ai apprécié celui-ci dans son ensemble, je n'ai pas souhaité y revenir depuis huit années et n'ai même pas tenté de m'attarder sur les albums suivants par manque d'envie).
D'emblée, le son ultra compressé et sans nuances m'a rebuté et il m'a fallu diminuer le volume à son strict minimum.
Ce qui m'a frappé ensuite, fut la présence trop envahissante des synthés, tout comme ce fut le cas jadis sur Disintegration qui donnait cette sonorité massive, quasi-indigeste tout du long.
Je n'ai pas aimé également ce procédé récurrent de faire traîner les intros en longueur inutilement, comme THE CURE le fait régulièrement depuis au moins Kiss Me, Kiss Me, Kiss Me (le formidable "All Cats Are Grey" sur Faith jouait là dessus aussi, mais c'était fait avec goût et la compo n'atteignait pas les six ou dix minutes comme c'est le cas sur la moitié des morceaux de Songs of a Lost World).
Enfin, je trouve que l'écriture des textes et des musiques de Robert Smith ne s'est pas renouvelée depuis toutes ces années et que cela tourne un peu à la formule usée jusqu'à la corde (chose qui plaira sans doute aux fans du groupe mais beaucoup moins aux auditeurs occasionnels qui souhaitent peut-être un peu plus de diversité et d'inattendu).
Au final, je ne retiens rien à la sortie de ces quelques écoutes successives. Ce n'est même pas mauvais, mais lassant et sans surprises car tous les morceaux baignent dans la même torpeur surfaite. Perso, cela me laisse de marbre.
J'en reste donc définitivement au CURE des tout débuts: la compile US Boys Don't Cry, Seventeen Seconds et Faith (Pornography commençant déjà à tomber dans l'excès et la redite selon moi).





The BEATLES
YELLOW SUBMARINE


Le 11 Novembre 2024 par MASTERFAN


Pour poursuivre la discographie, il faut bien passer aussi par cet autre non-album des Beatles, encore un projet parallèle fait de bric et de broc. L’unique œuvre des Beatles qui dans l’histoire fasse consensus : le seul intérêt de l’album serait « Hey bulldog » (4,5) de John. « Only a Northern song » (3) de George n’est pourtant pas inintéressant, meilleur en tout cas que son barré « It’s all too much » (2,5). Quant à Paul, il nous gratifie d’une de ses pires compos, « All together now » (2), qui a à peu près autant d’intérêt qu’un morceau de Patrick Sébastien.

« Yellow submarine » et « All you need is love » se trouvent donc ici recyclées, Sir George Martin lui même étant de son côté mis a contribution pour remplir la face B. Je ne pense pas trop m’avancer en disant que cette face ne doit pas être beaucoup jouée chez tous les (rares) possesseurs de l’album (dont je suis).

Le seule utilité de la chose est de pouvoir faire découvrir les Beatles en dessin animé à un gamin qui n'aurait jamais entendu parler d'eux.

Sur la période, il y a eu un peu mieux que ça tout de même, évidemment le célèbre « Hey Jude » (4,5) de Paul écrit pour Julian Lennon, le fils de John. Le single plus rock « Lady Madonna » (3,5) a eu aussi son petit succès, personnellement ce n’est pas un de mes morceaux préférés. Sa face B, « The inner light » (3) de Georges, ne fera jamais partie des grands classiques des Beatles.

La suite sera heureusement plus substantielle.





Véronique SANSON
INDESTRUCTIBLE


Le 11 Novembre 2024 par MARTIN LA BOTTE

Ce qui est embêtant quand on apprécie moyennement une artiste et qu'on est encore loin d'avoir exploré tout son répertoire (ce qui est le cas pour moi avec la disco de SANSON dont je connais surtout les incontournables que je suis loin de détester, même s'il serait très exagéré de dire que j'ai été un jour envouté par son fameux vibrato, je sais c'est sacrilège de l'avouer), c'est qu'on a envie de se laisser guider par ceux qui sont plus fans que soi. Mais si ces derniers sont eux-mêmes modérément emballés par un de ces albums qui n'a rien ajouté à son prestige (ici, seules "Un être idéal" et "Je me suis tellement manquée" ne m'étaient pas inconnues), la curiosité s'estompe et la bonne surprise est alors peu probable. J'ai quand même testé 3 autres titres un peu plus mis en valeur par Erwin et Gribouille. "J'ai l'honneur d'être une fille" : bof bof (on faisait encore rimer "garçon" et "cheveux longs" comme du temps de Sylvie VARTAN ?). "Dans la même ville" : c'est vrai que ça peut faire penser à GALL sur les couplets et à BERGER sur les refrains mais j'aime pas du tout. "Un Amour qui m'irait bien" : peut-être au dessus du lot si je lui accordais 3 ou 4 écoutes supplémentaires. Mais le désir d'insister n'est pas assez fort. Donc c'est pas pour moi et je resterai sur l'idée que la meilleure, c'est "Je me suis tellement manquée" (sans être ma chanson préférée de la dame, loin s'en faut).





EUROPE
THE FINAL COUNTDOWN


Le 11 Novembre 2024 par NONO


@Marco : Avec le fameux morceau-titre, EUROPE a subi le même phénomène que Van Halen avec "Jump". Enorme succès mondial, mais oui : devenant le "groupe d'un tube" et aussi transformant, du même coup, un groupe de hard authentique en groupe Hard FM /AOR.
C'est aussi ce "passage" qui a transformé SCORPIONS : il y a un avant et un après "Still loving you"...
4/5 pour l'album.





Tino ROSSI
C'EST LA BELLE NUIT DE NOëL


Le 11 Novembre 2024 par BAKER

Merci SEB.

Je suis légèrement plus Opeth que Tino Rossi, cette vieille crapule prostatique, mais je trouve "Petite étoile de Noel" absolument sublime. Les harmonies glissantes angéliques, le son à la Disney 1937....

Souvenirs de gosses, quand on était innocents.... traduction : pas encore coupables....





Tino ROSSI
C'EST LA BELLE NUIT DE NOëL


Le 11 Novembre 2024 par SEB


Noël ? Non sans blague ! Eh oui comme chaque année Noël s'en vient bientôt ! On bourre le crâne des écoliers dès la rentrée de Septembre avec ça, soit-dit en passant. En même temps on a tous été gosses, naïfs et innocents, les cadeaux, le sapin à décorer, les spectacles d'écoles pour les parents, le Père Noël... Même si on le constate tous, la magie se perd et fait place au coté purement mercantile, force est de reconnaître que Noël fait toujours autant recette ! Mariah Carey en connaît un rayon... Mariah, un grand big up !

À ce propos, au même titre que la diva millionnaire Carey, cette galette de Tino "Père Noël" Rossi : voilà un disque qui se vend toujours bien chaque année ! Ses ayants-droits existants sont comblés et ceux à venir ne s'en plaindront pas non plus je pense ! À titre perso je possède la galette familiale 25 cm microsillon de 1957 de mes grands-parents (Nuit de noël pour les connaisseurs). Mes enfants en hériteront dans le patrimoine. Bien que la chanson star soit datée de 1946 Tino Rossi chantait Noël en 78 tours dès les années 1930, par exemple "Noël en mer" ou encore "Minuit chrétiens", non présents sur cet album ici chroniqué. C'était déjà un coutumier des chants dédiés à cette fête des enfants.

À la fin de la 2ème guerre mondiale il a su flairer le bon filon avec l'adaptation sage de la version de 1944 de "Petit Papa Noël", devenant ainsi l'emblème musical national des enfants depuis bientôt 80 ans. Pas fou le Tino ! Un autre titre de cette galette mieleuse "Petite étoile de Noël", créé pour le film "Son dernier Noël". Une belle chanson, tirée d'un film pourtant dramatique de 1952 qui pour le coup pourrait facilement flanquer la sinistrose à une troupe de carnavaleux brésiliens ! Mais encore faut-il le savoir, les titres dans l'ensemble sont bien consensuels de cette période festive ! "Vive le vent", "Le Noël des petits santons", "Mon beau sapin", "Noël blanc" etc...

Un jour arrivera peut-être où le "Petit Papa Noël" sera détrôné par un autre hymne fédérateur ! Mais j'en doute, déjà par rapport au contexte initial, la chanson sus-mentionnée est arrivée dans sa forme actuelle au sortir de la Guerre 1939-1945, marquant durablement les enfants qui avaient alors besoin de rêves. En outre elle est tellement forte et identitaire, elle se transmet depuis tel un flambeau, bien servie par un Tino Rossi qui aura incarné le vieux bonhomme en rouge durant des années sur nos écrans télés les soirs de réveillon ! Ça sera en tout cas très compliqué ! Elle va certainement continuer à bercer d'illusions et de magie les générations futures... En attendant comme chaque année on va pouvoir se lancer dans l'emballage des cadeaux, ouais youpi !

Évidemment le gosse en moi note un 5 emprunt de nostalgie assumée !





EUROPE
THE FINAL COUNTDOWN


Le 10 Novembre 2024 par MARCO


Ma porte d'entrée dans le monde du (hard) rock! De l'aveu des membres du groupe eux-mêmes, cet album et surtout sa chanson titre, sont à la fois une bénédiction et une malédiction.

Ils sont devenus archi célèbres, mais du fait de la popularité de "the final countdown", ils sont également condamnés à passer pour le groupe d'un seul morceau. Une injustice, tant ce morceau n'est pas représentatif du style pratiqué par ce groupe (globalement plus incisif qu'un Bon Jovi, en particulier depuis 20 ans).

À noter qu'un 12ème album et un documentaire devraient sortir en 2025.





The CURE
SONGS OF A LOST WORLD


Le 10 Novembre 2024 par K-ZEN

Allez, à mon tour d’ajouter mon grain de sel…

Tout en prenant garde au syndrome de la longue attente, ce nouveau CURE me semble bien se tenir à la première écoute. Dense et hypnotique, avec la voix de SMITH totalement figée dans le passé tel un Peter Pan ne souhaitant pas vieillir (je m’étais fait exactement la même réflexion quand je l’avais vu en 2022 à Montpellier).

Bien sûr, rien de totalement inédit, on songe ainsi inévitablement à Disintegration mais on aurait aimé le faire sur les albums précédents, assez neutres. Et puis "Endsong" rejoint aisément le Panthéon des grands morceaux épiques des Anglais, à fortiori si jamais il devait être l’ultime chanson enregistrée par les CURE.

Pas de note pour l’instant mais je suis plutôt enthousiaste.





ZZ TOP
FANDANGO


Le 10 Novembre 2024 par TONIO


Je rejoins l'ensemble des avis précédents qui jugent la face live dispensable. Cette première partie live est sympa a écouter une fois mais vraiment pas mémorable, quel dommage ! L'idée était plutôt chouette de couper le disque en deux parties, mais il aurait fallu pour cela que le groupe propose des inédits en concert, ou au moins des versions live intéressantes de leurs morceaux. Ici, ZZ TOP s'embourbe dans un boogy rock bourrin et sans finesse, tout le contraire de la face B qui est absolument délicieuse. Que se soit le délicat "Blue Jean Blues" ou les hyper entraînants "Tush" et "Heard It On The X", en passant par le countrysant "Mexican Blackbird", les 5 titres studio sont vraiment superbes. Si le groupe nous avait proposé un album entier de cette trempe, nul doute qu'il serait placé sur le même piédestal que Tres Hombres.





The CURE
SONGS OF A LOST WORLD


Le 10 Novembre 2024 par THE WAILING WALL


Énième réchauffé du désespoir venant d'un chanteur richissime détestant la monarchie, tout en étant de facto un aristocrate du rock. Au menu de la dernière livraison : toujours la même entrée, le même plat de consistance et le même dessert. Boucles de tempos de batteries superposées les unes sur les autres pour obtenir un tapis de sons qui va créer un effet cocooning, et ça fait 35 ans qu'il applique cette recette. Manier l'art de l'auto-citation en réutilisant le son de percus cold wave de "The Drowning Man" sur le titre d'ouverture "Alone", l'art de la paresse, c'est toute une histoire. Éditer les percus avec le mac, ça rassure en studio. Sont ajoutées ensuite les intros avec des motifs courts qui s'opposent et se juxtaposent, pour créer des contrastes, l'art du remplissage savamment agencé. L'artifice présenté comme un art avec une multitude de bancs de brouillard.
Puis, après ces intros mélancoliques où si peu de choses se passent, vient le chant avec une voix assez élastique et blanche, la même qui est en place depuis l'an 2000. Les paroles sont d'une platitude désarmante, on est en terre connue, c'est une version bis de certaines chansons de l'album Bloodflowers. Le son de la basse avec cette distorsion assez laide rappelle le son que Simon Gallup avait utilisé durant la tournée de 1995 sur "Fascination Street", leur concert de Glastonbury avait cette particularité sonore dérangeante. Le single 2024 supposé être radio-friendly, "A Fragile Thing", avec ce phrasé à mi-chemin du chant détaché et de phrases jetées, se vautre dans l'indigence. Et cela continue après again and again.
Cet album n'est à la fin qu'un divertissement mélancolique de masses. Il fait illusion. Mais de l'art, sans substance, est juste de l'artifice. En 2004, le rouleau compresseur médiatique avait décrété que le cru éponyme était de grande qualité. Et puis en 2008, des critiques de cour français et anglais avaient de nouveau décerné une couronne pour un album gonflé à l'hélium. Chute vertigineuse, Descent, dans les deux cas. Le cru 2024 est sur-vendu, avec une com' finement rodée; l'opération prend bien pour l'instant. Tout ne va durer qu'un temps. Les adeptes du culte continueront à se convaincre quotidiennement que cette vendange tardive, mélancolique, n'est pas artificielle. Les autres ne seront pas dupes de ces tours de passe-passe.

"Be like we used to be".





EUROPE
THE FINAL COUNTDOWN


Le 09 Novembre 2024 par MARCO STIVELL

L'album d'un tube ?
Non et à la fois oui car aucun autre titre ne scotche autant l'oreille, mais il y a quand même du réussi ("Cherokee", découverte en lisant une BD appelée Revoir Comanche d'ailleurs, "Rock the Night", "Heart of Stone", "Ninja", "Love Chaser"), avec une petite mention pour "Time Has Come", son et ambiance.
Belle voix aussi que celle de Joey Tempest, sans doute une des plus appréciables des années 80 dans ce style hair-metal.

Et puis, ça ne s'invente pas, avoir le thème de "The Final Countdown" dans la tête pendant toute une après-midi de travail, en faire part à ses collègues (pour le leur refiler un peu), puis quelques minutes après, avoir ce qui n'est jamais arrivé en huit années d'exercice : un client qui demande Claviers & Synthétiseurs, dans la célèbre méthode 'Pour les Nuls'... !





The BEATLES
MAGICAL MYSTERY TOUR


Le 09 Novembre 2024 par MASTERFAN


Faut-il considérer ce faux album, alliage commercial d’une B.O imparfaite et de quelques singles poids lourds rapportés là opportunément, comme une œuvre à part entière des Beatles ? Toute là question est là.

Logistiquement, pourquoi pas, cela fait longtemps que l’album est dispo sous cette forme. Conceptuellement, non, ce serait une hérésie totale de ne pas considérer l’objet comme ce qu’il est, à savoir une compilation, entité déloyale vis à vis des autres œuvres des Beatles. Mais si l’objet est artistiquement hors-concours, 'disqualifié', rien n’empêche de le considérer un instant comme le tout qu’il n’est pas.

Si l’éponyme « Magical Mystery tour » est certainement l’invitation au voyage la plus alléchante qui soit, je ne suis pas spécialement un adorateur forcené de « The fool on the hill », dont le clip me donne d’ailleurs toujours l’impression que c’est un titre solo de Paul. Comme « Flying » est un effort commun assez décevant et que « Blue Jay Way » confirme la forme moyenne de George, on se demande si ce bus multicolore et psychédélique ne va pas nous emmener dans le décor.

Et voilà qu’à ce moment les Beatles nous sortent deux jokers, la doublette « Your mother should know / I’m the walrus », pas si loin qualitativement du double single « Strawberry fields forever » / « Penny Lane » (lequel va d’ailleurs se retrouver balancé ici en pistes 8-9 comme pour rire).

La bande originale du film éponyme se voit donc sauvée in extremis par ‘Your mother’, qui est pour moi l’un des plus beaux titres de Paul, et ‘The walrus’, qui en est autant pour John. Et tous ceux qui disent que Yoko n’est pas sympa se trompent, la preuve, elle n’a même pas poursuivi Tears for Fears en justice en 1989 pour le pompage de morse réalisé sur « Sawing the seeds of love ».

L’histoire du disque aurait tranquillement dû s’arrêter là mais non : l’Amérique décide de ressortir des cartons les singles de l’année pour renforcer la B.O. Le reste du monde attendra une dizaine d’années de plus avant que cette version ne soit normalisée. Du coup, le nouveau MAGICAL MYSTERY TOUR devient nettement plus offensif, changeant de tête à peu près dans la même mesure que le nouveau PSG subitement renforcé par Messi, Neymar et M’Bappé. C’est sûr, comme ça, c’est un peu plus facile.

Les Beatles commencent par redéfinir la notion de ‘grand écart’ avec « Hello Goodbye » présentant une mélodie aussi lumineuse que le texte est ridicule. Le mythique single à double face A refusé à SGT PEPPER est donc finalement transféré vers MMT (montant du transfert inconnu) tout comme le surdoué « All you need is love » (qui jouera aussi sous le maillot du film YELLOW SUBMARINE), lequel emmène dans ses valises un « Baby you’re a rich man » lui plus taillé pour le banc des remplaçants.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Strawberry fields forever, Penny Lane, All you need is love. DELECTABLE (4,5) : Magical mystery tour, Your mother should know, I’m the walrus, Hello goodbye. SEDUISANT (4) : The fool on the hill. PLAISANT (3,5) : Blue Jay Way. INTERESSANT (3) : Baby you’re a rich man. EMOTION LIMITEE (2,5) : Flying. Bilan 4,18 et Top 5 à 4,80 : MAGICAL MYSTERY TOUR cote pour moi 4,49 soit 17,96 /20

MAGICAL MYSTERY TOUR ne gagnera pas plus le coeur des fans historiques des Beatles que le PSG ‘MNM’ ne gagnera la Champion’s League : les pièces rapportées sont plus souvent associées dans la mémoire collective aux versions singles ou encore au Double bleu, « Flying », « Blue Jay way » et « Baby you’re a rich man » faisant aussi office, il faut bien le dire, de défense un peu ‘passoire’.

Il n’en reste pas moins que pour les nouveaux arrivants, les plus jeunes découvrant l’objet pour la première fois sans aucune considération pour les dimensions historico-logistiques, il y a de quoi être malgré tout émerveillé par cette version ‘brute’, sa qualité intrinsèque faisant que la concurrence, en comparaison, peut souvent aller se rhabiller.





Sofiane PAMART
LETTER


Le 09 Novembre 2024 par BLUEMASK


Un disque sympa pour se lover dans soi même un soir d’hiver et de blues mais que ne passe pas forcement l’épreuve du temps. Dans la veine de ce neo-romantisme classique facilement lacrymal que pratique Ludovico Einaudi, c’est beau, c’est fluide, c’est émouvant, mais use et abuse effectivement des tonalités mineurs et de ses effets. Quand Chopin ou Satie incorporent ces éléments, ils les incorporent justement, comme un des éléments, peut être un climax, mais pas un climax permanent. Je ne peux juger la technique du garçon, n’y connaissant pas grand chose, mais voilà, j’adore les Paris-Brest, j’ai l’impression de pouvoir en manger deux, trois ou plus mais en réalité quand j’attaque le second, je sature.





The CURE
SONGS OF A LOST WORLD


Le 09 Novembre 2024 par RICHARD


@PSYCHODIVER, aucun souci, bien au contraire. On peut comme moi avoir acheté son premier CURE à 8 ans en 1985 et faire naturellement la part des choses. Je suis fan (personne ne l'avait remarqué ?) mais pas un dévot vouant un culte irraisonné à saint Robert. Je crois même qu'il est plutôt sain qu'un groupe avec 45 ans d'âge puisse encore susciter quelques passions (du moins pas sur Forces Parallèles, car ce n'est pas du prog ou du metal). Je comprends d'autant plus tes arguments pertinents (comme d'habitude) qu'aux premières écoutes, j'ai ressenti la même sensation sur certains points (batterie, instants boursouflés). J'ai eu peur d'un nouveau Disintegration (cf ma chronique à contre courant). Je n'évoquerai pas par décence le nombre d'écoutes qu'il m' a fallu pour appréhender Songs Of A Lost World sous un autre jour. Pour ce qui est de la réception critique, je suis intimement persuadé qu'il faut effectuer le distinguo entre certains médias paresseux et le fan lambda qui a du recul (ce n'est pas antinomique).

Les médias désirent à tout prix un nouveau Disintegration car ils considèrent que cet album est le meilleur des Anglais (mais pourquoi d'ailleurs?...). Les longues introductions, l'utilisation du dictionnaire du parfait dépressif par Smith les confortent assurément en ce sens. Cette paresse partielle se matérialise comme tu le soulignes avec IEN sur cette possible filiation avec le Blackstar de Bowie. Mais quelle idée ? Smith grand fan du Londonien n'en a jamais fait état et s'il s'agit du dernier album de Smith, la conception en est totalement différente. Puis comment objectivement effectuer un départ aussi bouleversant que celui de Bowie ? (je sens BLUEMASK qui fulmine quelque peu 🙂 ) . Pour le fan, cet album est assurément autre chose. J'y vois comme un véritable fil d'Ariane émotionnel qui le relie de la découverte du groupe à maintenant. Smith vieillit, nous aussi. Comme je le précise dans ma chronique, il n'y a rien de fondamentalement révolutionnaire dans cet album car on y entend du «Plainsong», «Wendy Time», «39», mais pas que car chacun peut retrouver en Smith, dans sa voix, ses mots un peu de lui, de sa vie tout simplement. Tout est par essence subjectif mais je crois que Songs Of A Lost World plus que de ronronner ou de réactualiser la nostalgie (ce qui est quand même le cas partiellement) prouve simplement que le temps n'a aucune prise sur les émotions.





The CURE
SONGS OF A LOST WORLD


Le 09 Novembre 2024 par IEN

Il est encore tôt pour donner un avis définitif, mais après quelques écoutes j'ai un peu l'impression d'écouter des démos.

Le chant est excellent, les guitares aussi mais la batterie est robotique, on est très loin des batteries de "Burn", "one hundred years" ou "closedown".

Pour l'instant aucun titre n'a vraiment retenu mon attention.

Je suis surpris de voir que cet album est comparé à "Blackstar"; aucune comparaison possible entre le dernier Bowie et ce Cure qui ronronne quand même beaucoup.





The CURE
SONGS OF A LOST WORLD


Le 08 Novembre 2024 par PSYCHODIVER


Je vais me faire allumer par RICHARD, j'en suis certain, mais honnêtement : en quoi ce retour est-il extraordinaire ?

Je ne doute pas de la sincérité de Robert. Il a toujours été franc du collier. Ses ambitions sont motivées par sa vision d'un monde (le nôtre) qui refuse de s'améliorer et des deuils successifs. Ses intentions sont nobles. Personne ne peut contester cela. Mais tout ça pour ça ?

Lorsque les textes sont bons, la musique est prévisible (du "Faith" mélangé à du "Wish") ou sans substance. La production est une véritable plaie. Jouant les durs tout en déployant une fadeur et une superficialité, de celle qui accable la majorité des disques metal actuels et dans une moindre mesure (de façon moins handicapante, on va dire) une partie des vétérans de l'afterpunk (KILLING JOKE, WIRE, Gary NUMAN depuis sa conversion à l'indus). Seuls PIL, qui n'a jamais rien fait comme les autres et THE CHURCH, toujours un pied dans les 60's / 70's, ont su éviter cette surenchère. En 2024, THE CURE épouse complètement cette fausse reverb (c'est la brume qui dissimule le mur en béton) et qui ne lui correspond pas. Et puis c'est une batterie ou une boîte à rythmes que l'on entend ? Cela permettra au moins de réhabiliter le toujours mésestimé Lol Tolhurst et son motorik baudelairien, minimaliste mais organique et, disons-le, immortel. Ici, pas une once d'âme ne semble animer la musique. C'est un fait, "Songs Of A Lost World" souffre des mêmes défauts de conception qui plombaient en son temps le surfait "Disintegration".

J'avais été ému, presque enterré par les versions live des nouveaux morceaux découverts courant 2022 / 2023. Notamment par "Endsong". Terrible et majestueuse hors du studio. Là on peut parler effectivement du grand CURE. D'autant que Robert a su préserver sa voix. Hélas, sur ce dernier volet, la prod a considérablement diminué la composition. Sans parler de ces minis breaks / silences intrusifs et inutiles qui compromettent la progression d'une chanson pourtant exceptionnelle sur scène.

Une déception que cet album qui suscite néanmoins un emballement médiatique considérable (fallait s'y attendre, on ne rompt pas avec seize années d'absence sans faire du bruit) autant que trop dithyrambique. Et alors les comparaisons avec "Blackstar" du Thin White Duke... C'est plus le transparent "Memento Mori" d'un MODE décapité qui me vient à l'esprit lorsqu'on cherche un équivalent à ce bien triste "Songs Of A Lost World".





The CURE
SONGS OF A LOST WORLD


Le 08 Novembre 2024 par REPLICANT

Pas encore fait complètement le tour de l'album mais j'ai vraiment beaucoup de mal avec les parties claviers et batterie qui sonnent vraiment basiques et amateurs. Attention, je suis un fan de la première heure et j'avais été envouté par le minimalisme assumé des premiers albums. Mais là, ce que j'entends, c'est juste abusé. Le chant par contre est au top.





DEEP PURPLE
WHOOSH!


Le 08 Novembre 2024 par SWISSIDOL


Je trouve DP plus inspiré et moins mollasson que sur ses derniers efforts studio (notamment "Infinite") mais, bien évidemment, on ne retrouvera jamais la flamme des grandes années.
Plutôt agréable dans l'ensemble, néanmoins, pour un groupe de papys.





Bob DYLAN
ANOTHER SIDE OF BOB DYLAN


Le 08 Novembre 2024 par BLUEMASK


Après 2 albums de folk qui ont fait de Dylan le porte-étendard de sa génération et avant sa révolution rock qui changera la face de la pop, avec une série de 3 albums mythologiques (rien que ça...), 'Another Side...' peut sembler plus anecdotique. Il l'est en partie puisque ne contenant pas de titres restés dans l'Histoire, mais il est important, émouvant et intrinsèquement bon, malgré une entame avec 'Black Crow Blues' et 'Spanish Harlem Incident' un peu faible.
Important car c'est un disque charnière.
Musicalement encore 100% folk, il annonce légèrement le virage rock, avec quelques riffs de piano (sur 'Black Crow Blues') mais aussi clairement sur 'Motorpsycho Nitemare', évident squelette acoustique de 'Subterranean Homesick Blues'.
Mais c'est surtout dans les textes et le ton que la rupture est consommée. Dylan en a marre des intégristes folk et en a marre des foules voyant en lui le Messie de la contre-culture américaine. Et il le dit. De plusieurs façons.
Par des chansons d'amour, comme sur l'amer 'To Ramona' et sa sublime mélodie limpide.
En disant n'importe quoi, comme sur 'Motorpsycho nitemare', délice surréaliste à décortiquer (l'avantage de Dylan est qui est très compréhensible pour un non anglophone).
Et il y a ces chansons où clairement il demande qu'on lui lâche la grappe et qu'on le laisse faire ce qu'il veut. Avec un titre parmi ses meilleurs, 'My back pages', au texte percutant et cristallin et au refrain génial ('j'étais beaucoup plus vieux à l'époque, je suis bien plus jeune désormais'). Également, 'It ain't me, babe', où il annonce avec à ses fans, qu'il ne sera plus celui auprès de qui ils doivent chercher réconfort et direction. Mais également 'I shall be free N° 10' qui se termine en annonçant l'envie de pop ('A quoi sert cette chanson? à rien. je l'ai appris en Angleterre').
Bref... Des chansons aux des mélodies sublimes, même si il n'a jamais chanté aussi dylanement, et des textes forts, personnels, et émouvants.








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