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The BEATLES
WITH THE BEATLES


Le 11 Octobre 2024 par MASTERFAN


WITH THE BEATLES sort le 22 novembre 1963, le jour même de l’assassinat de JFK. Avec 250 000 précommandes, pour la première fois un album est disque d’argent avant sa sortie. Il est construit en calque parfait de PLEASE PLEASE ME : 8 compos originales, 6 reprises.

On commence avec deux morceaux de John assez peu connus mais épatants, « It won’t be long » et « All I’ve got to do ». Paul ne s’en laisse pas compter et signe le meilleur morceau de cet opus avec « All my loving ». George nous offre ensuite « Don’t bother me », sa première compo, qui ne dénote pas du tout sur l’album. « Little child » (Paul + John) avec son intro harmonica est bien sympa aussi : ce début d’album est canon, reçu 5 sur 5.

La suite est largement moins aguichante avec d’abord un premier lot de trois reprises. Pour « Till there was you », Paul n’arrive pas à emmener très loin ce morceau de variété anglaise, curieux choix. Juste derrière les quatre s’approprient par contre très bien « Please Mr Postman » qui ressemblerait presque à un morceau de leur répertoire. « Roll over Beethoven » n’apporte lui pas grand-chose à un original déjà bien daté. « Hold me tight » de Paul, influencé par la musique des Shirelles, ne restera pas dans les annales. La meilleure des reprises de cet album est de très loin « You really got a hold on me » de Smokey Robinson, pour lequel la mélodie est carrément sublimée par les voix des garçons.

« I wanna be your man » a un destin singulier. Morceau terminé à la va-vite par John et Paul à la demande des Rolling Stones débutants, ces derniers vont en faire un douzième au hit-parade alors que la version des auteurs chantée par Ringo n’est pas spécialement un sommet de l’album. « Devil in her heart » ressemble aussi fortement à une compo originale de niveau correct, sans plus. Pour « Not a second time » John trouve un super-couplet qui vient compenser l’absence de réel refrain. Enfin la dernière reprise « Money » tente de nous refaire le coup de « Twist and shout » mais à l’arrivée, ce n’est pas tout à fait le même trip.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : All my loving. SEDUISANT (4) : It won’t be long, All I’ve got to do, Don’t bother me, Little child, You really got a old on me. PLAISANT (3,5) : Please Mr Postman, I Wanna be your man, Not a second time, Hold me tight. INTERESSANT (3) : Devil in her heart. Money. EMOTION LIMITEE (2,5) : Till there was you, Roll over Beethoven. Bilan 3,54 et Top 5 à 4,10 : WITH THE BEATLES cote pour moi 3,82 soit 15,28 /20.

WITH THE BEATLES a été réalisé beaucoup moins dans l’urgence que PLEASE PLEASE ME et ses arrangements sont un peu plus poussés mais à l’arrivée, les deux sont sensiblement de la même qualité. Les deux albums terminent d’ailleurs avec exactement la même cote me concernant.

Le monde entier attend désormais avec impatience un album entier sans reprise, lequel arrivera quelques mois plus tard.

Eval exacte 3,5.





URIAH HEEP
HIGH AND MIGHTY


Le 11 Octobre 2024 par MASTERFAN


Neuvième album d’Uriah Heep, HIGH AND MIGHTY n’a pas forcément une grosse cote dans la discographie pléthorique des Anglais, et même la pochette ne fait pas exception aux critiques. Perso elle ne m’a jamais choqué, au contraire je la trouve même plus jolie que beaucoup d’autres pochettes.

Ce qui peut surprendre d’entrée, c’est un certain manque d’épaisseur de la prod et un son parfois aussi sec que l’été 1976 qui commence. Le groupe en est le premier responsable, même si humainement les orientations choisies sont compréhensibles. Conséquence indirecte, l’album est beaucoup plus pop, plus beaucoup de traces de hard et de prog ici.

Nonobstant, cet album réputé presque « solo » de Ken Hensley est excellent. Quoi qu’on en dise, la qualité est là et bien là, au moins jusqu’au deux tiers de l’album, moment où l’avion-revolver de la pochette se prend les ailes dans un nuage et part légèrement en vrille.

« One way or another », prophétique, nous fait découvrir John Wetton dans un répertoire que David Byron aurait sûrement affectionné mais comme on dit, les absents ont toujours tort. Le refrain qui est un peu long à venir n’en est pas moins redoutable.

Très honnêtement, je n’avais pas repéré la ressemblance avec « Epitaph » pour « Weep in silence » que je trouve aussi magique que le morceau de King Crimson. « Misty eyes » ne baisse pas de niveau, et que dire que ce superbe « Midnight » qui conclut cette première face ? Album moyen du Heep, je veux bien, mais franchement combien de groupes n’ont jamais réalisé une face de ce calibre? A n’en pas douter, un paquet.

La seconde face est plus hétérogène. C’est surtout la fin de l’album qui dérange en fait. Le choix comme single du faiblard « Make a little love » s’avère très surprenant. « Can’t stop singing » est aussi platounet et l’ultime ballade « Confession » acceptable, mais à des années-lumière d’être la meilleure de Master Ken.

Pourtant, avant cela, on avait eu droit à « Can’t keep a good band down » avec son intro furieuse, morceau qui s’écoute toujours avec grand plaisir, tout comme « Woman of the world ». Et si David Bowie (ou même Roxy Music) avait en 1973 composé « Footprints in the snow », je parie ma collection de disques toute entière que beaucoup auraient crié au génie.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Weep in silence. DELECTABLE (4,5) : Midnight, Footprints in the snow. SEDUISANT (4) : One way and another, Misty eyes, Can’t keep a good band down, Woman of the world. PLAISANT (3,5) : Confession. INTERESSANT (3) : Néant. EMOTION LIMITEE (2,5) : Make a little love, Can’t stop singing. Bilan 3,85 et Top 5 à 4,40 : HIGH AND MIGHTY cote pour moi 4,13 soit 16,52 / 20.

Reste le cas « Name of the game » (5). Qu’on m’explique, comment ce génial titre a-t-il pu être exclu de cet album et dormir aussi longtemps dans les cartons, pourquoi diable n’était-il pas sur l’album, pourquoi n’est-il pas devenu un classique ? On va arriver en 2025 quand même. Incompréhensible. Jouissif, proche du Heep « épique », il est à réhabiliter d’urgence. L’autre B-side, « Sundown » (3) restera une B-side.

En fait, c’est tout l’album qu’il y a ici à réhabiliter. Pour cela il faut imaginer les 7 premiers titres et rajouter « Name of the game » pour terminer, et on obtient une nouvelle œuvre magnifique du Heep, inoxydable sur de multiples années de ré-écoutes. Bien sûr, il y a aussi la possibilité de l’écouter vite fait sans insister, de lui balancer un «2 virgule 5 sur 5 » et de le qualifier « album hard qui s’est perdu en route ».

Un 5 de compensation, histoire d’essayer de remuer le cocotier, sans grand espoir toutefois.





Christina AGUILERA
STRIPPED


Le 11 Octobre 2024 par STONE ALONE

Voyant la chronique sur FP je me suis décidé à écouter histoire de ne pas mourir idiot.
Désolé mais ça passe pas. Ces claquements de mains artificiels et ces Ha ha ha Hou Hou Hou qui ne le sont pas moins pour maintenir un semblant de rythme. Cette voix synthétisée pour "faire sexy". Je constate que toutes les chansons de toutes ces fausses chanteuses se ressemblent toutes. Le business exploite la recette et basta. Un peu de cul sur la pochette et ça roule.
Ce genre de produit (difficile de le nommer autrement si on veut rester poli) est à la musique ce que l'aspartame est au sucre.





CYPRESS HILL
BLACK SUNDAY


Le 11 Octobre 2024 par BLUEMASK


Cypress Hill fait partie de ces quelques groupes de rap que les fans de rock pouvaient écouter.
Il doit y avoir un fond de racisme, en tout cas de sectarisme, là dedans si l'on considère que dans la liste on retrouve aussi les Beastie Boys, Eminem, et finalement peu ou pas de groupes de noirs. Si... Public Enemy, mais il y a fort à parier que sans Anthrax, la situation serait différente.
Malgré cette réputation rock-compatible, Cypress Hill est hip-hop et funky jusqu'au bout des ongles. Il y a bien des samples de Black Sabbath, mais même Kanye West a samplé Black Sabbath et d'une façon bien plus flagrante... Si...il y a la pochette moche qui ramène aux horreurs death et black. L'habit ne fait pas moine
Sinon, c'est excellent, bien entendu





NTM
1993... J'APPUIE SUR LA GâCHETTE


Le 11 Octobre 2024 par BLUEMASK


Il s'agit peut être du plus faible album de NTM: présence moindre de Joey Starr et de son flow animal, morceaux dans la lignée du premier album, sous haute influence Public Enemy, et pas encore le groove hardcore qui viendra, absence de hits évidents. Et pourtant, ça claque, c'est dire le niveau du groupe, véritable ovni dans le rap français, toujours pas égalé





Christina AGUILERA
STRIPPED


Le 11 Octobre 2024 par SWISSIDOL


J'ai acheté ce disque dans un vide-greniers pour trois sous, c'est dire la motivation qui fut mienne ce jour là. Mais bon, Christina est sublime sur la pochette et j'admire sa voix alors je me suis fendu des trois sous en question. Je n'aime pas tout, notamment les titres un peu R'nB moderne, mais il y a de vrais beaux passages ici : "Beautiful" est le plus connu mais j'ajoute volontiers "I'm OK", "Fighter", "Make over" ou "I will be". Un timbre superbe; dommage qu'il soit trop souvent au service d'une pop passe-partout.





MARILLION
AN HOUR BEFORE IT'S DARK


Le 11 Octobre 2024 par MASTERFAN


Nous y voilà car malheureusement tout a une fin (provisoire, j’espère), AN HOUR BEFORE IT’S DARK est la 18ème et dernière production en date de Marillion en 2022.

Comme d’habitude, le groupe brouille les auditeurs avec 18 pistes, des sous-parties qui se baladent dans tous les sens, un faux troisième morceau, un grand silence sur le CD suivi d’une reprise finale un peu inutile. Un fois tout ce bordel remis en ordre, on s’aperçoit qu’il n’y a une fois encore au final que 6 morceaux, dont 4 sont censés avoir plusieurs tiroirs.

"Be Hard On Yourself" débute par un clin d’oeil au Floyd mais ça ne dure pas. Le groupe nous épargne ici les minutes soporifiques de rigueur avant réveil et semble avoir envie d’en découdre directement. Une tonicité inattendue d’emblée qui permet à Ian Mosley d’être un peu plus en action que d’habitude. Pas de longueurs à n’en plus finir ici, et c’est encore plus vrai pour le second morceau "Reprogram the Gene" qui repart dans une même dynamique et est encore meilleur.

La qualité continue de monter avec le coeur de l’album : "Only a Kiss" n’est que l’intro d’un "Murder Machine" qui dénote une intensité qu’on avait un peu oubliée depuis HAPPINESS IS THE ROAD. Vient ensuite "The Crow and the Nightingale" qui renoue carrément avec la splendeur passée du groupe. On y retrouve même à l’occasion des plans du premier album.

Reste les deux dernières compos bien prog et loin d’être creuses, "Sierra Leone" et ses 5 parties inégales, qui rappelle plus le contenu des deux derniers opus, comme "Care" d’ailleurs, dont le point d’orgue est la 4ème partie avec un bel hommage aux soignants. Comme pour "Gaza", certains diront peut-être que c’est ici une histoire 'd’opportunisme bien pensant'.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : "The crow and the nightingale". SEDUISANT (4) : "Reprogram the gene", "Murder machine". PLAISANT (3,5) : "Be hard on yourself", "Sierra Leone", "Care". Bilan 3,83 et Top 5 à 3,90 : AN HOUR BEFORE IT’S DARK cote pour moi 3,87 soit 15,48 /20.

Ce dernier crû très homogène est constamment rehaussé par les réécoutes qui dévoilent un album bien attachant. Steve Rothery est peut-être un peu plus présent, chacun des membres du groupe fait le job sans en rajouter, le tout dans une belle cohérence.

C’est le moment fatidique du verdict marillionesque. Sans grande surprise, les albums les plus pop du groupe figurent dans mon top 5, ce qui contraste évidemment avec le classement de mes amis progueux.

1.MISPLACED CHILDHOOD : 17,92 / 20
2.MARBLES : 17,80 /20
3.RADIATION 2013 : 17,56 / 20
4.ANORAKNOPHOBIA : 16,92 /20
5.MARILLION.COM : 16,76 /20
6. HAPPINESS IS THE ROAD : 16,20 /20
7.SCRIPT FOR A JESTER’S TEAR : 16,04 / 20
8.SEASONS END : 15,96 / 20
9.FUGAZI : 15,92 / 20
10.THIS STANGE ENGINE : 15,72 /20
11.AN HOUR BEFORE IT’S DARK : 15,48 / 20
12.BRAVE : 15,44 /20
13.SOUNDS THAT CAN’T BE MADE : 14,72 /20
14. F.E.A.R : 14,68 / 20
15.AFRAID OF SUNLIGHT : 14,68 /20
16.CLUTCHING AT STRAWS : 14,60 /20
17.HOLIDAYS IN EDEN : 13,60 / 20
18.SOMEWHERE ELSE : 12,72 /20

Soit une moyenne de 15,71 pas si loin que ça du 16,28 des discographies de R.E.M et de CURE.

Quoi que peuvent en dire certains, Marillion est aussi un très grand groupe.





INDOCHINE
BABEL BABEL


Le 11 Octobre 2024 par VINCENT

Bonsoir,

Le moins que l'on puisse dire c'est que les avis sont tranchés ce qui est la preuve que cet album ne laisse personne indifférent.

Je peux comprendre que l'on peut ne pas adhérer à l'orientation musicale prise par le groupe depuis une vingtaine d'années.

Mais c'est un groupe qui après 40 ans d'existence continue de prendre des risques sur le plan artistique et ne se contente pas surfer sur ses vieux succès.

Maintenant, je sais très bien que je n'arriverai pas à vous convaincre que Babel Babel est un "putain" de bon album.

C'est pourquoi, je n'ai qu'une chose à dire à tous les sceptiques : "Indochine forever"








Anais MVA
REMEDE


Le 10 Octobre 2024 par JOHANN

Merci bien pour la découverte (et merci dans l'ensemble pour toutes tes chroniques Marco), il faudra voir avec le temps mais très bonne surprise, on sent l'influence Olivia Rodrigo.





MIDNIGHT OIL
DIESEL AND DUST


Le 10 Octobre 2024 par BLUEMASK


Il s'agit là du premier album que j'ai écouté en boucle, sur une K7. Je ne sais même pas qui me l'avait prêté pour copie, c'était au collège, peut être en 4ème, bien avant ma découverte du hard rock et des patches en seconde.Je ne suis pas sûr que je savais reconnaître le son d'une guitare d'un synthé ou d'une trompe d'éléphant. La musique était la musique. Je n'avais à peu près que cette K7 plus les trucs genre 'Synthétiseur # 56' des parents, donc j'étais en boucle, entre 2 branlettes
Bref, aucune objectivité à attendre de ma part. J'adore cet album que je n'écoute plus vraiment, sauf hier soir.
Et non, vraiment 'Beds are burning' est vraiment un putain de morceau, qui mérite son succès et que le temps n'attaque pas: refrain en forme d'hymne, couplets en tension, grosse basse, la répétition du refrain à la fin, c'est excellent. Mais j'ai adoré tous les autres morceaux, un peu moins 'Dreamworld' et 'Artic World'. 'Put down...' 'Warakurna', 'The dead...', 'Sell my soul' sont vraiment des hits en puissance.
Déjà, j'avais bon goût à l'époque, c'est dingue, à moins que ce soit encore cette histoire d’œuf de poule





DEEP PURPLE
= 1


Le 10 Octobre 2024 par SWISSIDOL


Enième changement de personnel au sein de DP. Enième album qui, bien évidemment, ne voit pas le groupe bifurquer vers le trip-hop ou le thrash. DEEP PURPLE fait toujours du DEEP PURPLE en 2024 et c'est complètement respectable. KISS (que je vénère) n'a sorti aucun album studio depuis 2012 alors, rien que pour leur constance, je félicite les British.
Ce "=1" n'a rien de génial mais rien de honteux, loin de là. Un album de plus dans une riche discographie et où les singles ne sont pas forcément mes titres préférés.





FONTAINES D.C.
ROMANCE


Le 10 Octobre 2024 par BLUEMASK


Contrairement à ses pochettes, de plus en plus laides ('Romance' semble être un aboutissement dans ce domaine), FONTAINES D.C. a su évoluer avec intelligence et goût. 5 ans seulement après un 'Dogrel' très rock, spontané et enthousiasmant, le groupe sort son 4ème album bien différent, signe d'une vraie inspiration et d'une vraie activité.
Quelques bribes du post-punk nerveux survivent, '(Starbuster' et son phrasé hip-hop, 'Death Kink), mais c'est plus du côté du Cure de 'Disintegration', du Coldplay de 'Rush...', ou du New Order de 'Get ready' ('Favourite' semble en sortir tout droit) qu'il faut chercher. Influence ne veut pas dire copie, et le groupe a su faire un album homogène, personnel et riche malgré sa courte durée.
D'ailleurs, le point qui modère mon enthousiasme est la courte durée de certains morceaux à 'atmosphère' qui auraient été plus forts avec un peu plus de développement.
Un groupe qui pourrait avoir un vrai succès populaire dans une époque où la musique ne se jouerait pas entre survivance nostalgique des vieilles gloires et nouveaux groupes jetables.





Julien CLERC
SANS ENTRACTE


Le 09 Octobre 2024 par HUG

Cet album est un peu un disque de commande pour Julien. En réalité, la maison de disques Pathé-Marconi avait changé de PDG et en 1968, le contrat de 7 ans qu'il avait renouvelé avec cette firme en 1975 n'était pas arrivé vraiment à son terme (Il ne le sera qu'en 1982). Mais Julien Clerc en avait marre d'être sous contrat chez Pathé-Marconi notamment parce que le label voulait lui faire sortir essentiellement des albums au détriment des 45 tours. Ainsi, il y a des classiques de son répertoire comme "ça fait pleurer le bon Dieu" ou "C'est une andalouse" et "Elle voulait qu'on l'appelle Venise" qui n'ont pas été proposés en 45 tours commerce.

Et en réalité, lors de son renouvellement de contrat auprès de Pathé-Marconi, une clause stipulait la sortie de 5 albums studio en l'espace de 7 ans. Donc celui-ci est paru la même année que "Quand je joue" parce que justement après l'avoir sorti, Julien pouvait se débarrasser de son contrat chez Pathé-Marconi, la clause ayant été conclue. Il y aura tout de même un nouvel album en public en 1981. Et puis, en 1982, Julien signera chez Virgin France.





SKIP THE USE
CAN BE LATE


Le 09 Octobre 2024 par BAKER

Pour moi oui, même combat. Les deux groupes étaient invités permanents des défaites de la musique, je les ai connus avec ça d'ailleurs (même si une copine portait un t-shirt Shaka).

Et à chaque fois c'était la bouffée d'air frais : du rythme, du spectacle, du groove, un son énorme, et les deux groupes peuvent clairement et carrément se revendiquer de la fusion, ce mélange entre Extreme, Beastie Boys et Parliament. Ils étaient différents, chacun avec son identité, mais possédaient les mêmes délicieuses racines.

Et puis... et puis.... bah ça a disparu, comme le reste. Faut bien laisser un peu de temps d'antenne à Orelsan, le pauvre chaton.

Resteront quelques albums pas toujours équilibrés mais bien burnés, et des DVD live rares mais emplis de fureur et de sueur que je conserve précieusement.





TANGERINE DREAM
PHAEDRA


Le 09 Octobre 2024 par BLUEMASK


Vraiment superbe, comme tout ce qu'a pondu le groupe dans cette période. C'était certainement très en avance sur son temps. Désormais, ces albums se bonifient presque d'une légère couleur sepia, pas kitsch, pas du tout, mais une patine un peu vieillotte, comme le charme d'une MILF élégante, mystérieuse dans ses dentelles un peu passées





GENESIS
THE LAMB LIES DOWN ON BROADWAY


Le 09 Octobre 2024 par JUAN


Les mots me manquent pour décrire cet album. Extraordinaire, étourdissant, innovant, exigeant ... UNIQUE! Un sommet à lui tout seul, même s'il a vieilli bien sûr. Mais question volontairement provocatrice. Son côté très urbain (surtout pour Genesis, quel contraste!), new yorkais, en 1974, ça sent pas un peu le "pré-PUNK" tout ça ? PUNK-PROGRESSIF, c'est complètement antinomique, mais ....





AYA NAKAMURA
NAKAMURA


Le 09 Octobre 2024 par SEB

@BAKER Pour les intras de RAGE je comprends, attention quand même aux overdoses waaahaha... Je me doute bien qu'il faut un certain blindage, digestif comme auditif, pour résister à des galettes acides ou bourrées de mort aux rats comme vous chroniquez parfois. Et que vous avez forcément besoin de lâcher prise en vous reposant dans des mondes "parallèles" ! Aussi entre 2 intras régénératrices je vous dis : Guerrier, ne perdez jamais la foi en votre combat ! Vous triompherez soyez-en convaincu !

Et pour le prochain Kendji (sniff), ben CHICHE ! Ça sera avec un plaisir non dissimulé que je lirai votre chronique !





SKIP THE USE
CAN BE LATE


Le 09 Octobre 2024 par BLUEMASK


Shaka Ponk et Skip the Use, même combat? A la même période, 2 groupes explosent sur un segment similaire. Skip est peut être moins hétéroclite et débridé dans ses variations musicales, mais aussi plus constant dans la qualité et plus finaud, mais pratique à peu près le même électro-rock discoïde abreuvé de punk, de funk, de soul et de pop.
Ce premier disque est vraiment une bombe dans ce genre, avec son chanteur investi, ses refrains à hurler, et une certaine variété qui évite la lourdeur. Elan funk sur 'Fallin', britpop sur 'Cup of coffee', boucles house démoniaques sur 'The face', electro-punk sur 'Antislavery', tube radio facile avec 'Ghost' etc... on ne s'emmerde pas vraiment et vraiment pas sur ce disque à la fois sérieux sur le fond, édoniste sur la forme.
Les chiants peuvent dire que c'est pas du rock, moi, je retourne me bouger le cul sur 'The face'





BANDE ORIGINALE DE FILM
DJANGO UNCHAINED


Le 09 Octobre 2024 par SWISSIDOL


Et si c'était la meilleure B.O de Tarantino ? Les morceaux sont variés. De la calme ballade à la guitare ("Ancora qui") jusqu'au rap (il fallait oser !), le disque est parsemé de grands moments. Le film est monumental, il fallait une musique à sa hauteur : c'est fait.





The BEATLES
PLEASE, PLEASE ME


Le 09 Octobre 2024 par MASTERFAN


En 1954, se produit le Big Bang rock’n roll, nommé Bill Haley, suivi quelques mois plus tard d’une nouvelle gigantesque explosion nommée Elvis PRESLEY. S’ouvre l’ère des dinosaures (Gene VINCENT, Little Richard, Chuck BERRY, Fats DOMINO, Buddy HOLLY, Jerry Lee LEWIS, Eddie COCHRAN, Ray CHARLES et consorts) qui règnent sans partage. Cette domination de la planète prend fin en 1962, année où un météorite pop s’écrase avec fracas sur la ville portuaire de Liverpool. Un gigantesque séisme qui provoque l’extension progressive des dinosaures et crée le courant pop-rock.

L’an 1 de la pop-rock commence le 22 mars 1963 avec la sortie de ce premier album [i]Please, Please Me[fi]. L’aventure discographique commence par un morceau de Paul, "I Saw Hear Standing There", pas le meilleur, pas le plus connu, mais on perçoit mélodiquement qu’il y a là-dedans quelque chose de nouveau, qui n’a pas encore été fait. Ce que confirme "Misery", premier effort commun entre John et Paul, déjà plus pop que rock.

Les trois reprises qui suivent servent surtout à démontrer le fossé déjà existant entre eux et les autres. "Anna" est juste sympa, "Chains" serait anecdotique sans la première présence au chant de George, et "Boys" laisse déjà entrevoir une fâcheuse habitude que prendront les Fab 4 jusqu'à [i]Rubber Soul[fi] inclus, laisser les merdes à Ringo. Tout de suite lorsque "Ask Me Why" (écrite par John en 1962) reprend, on ressent un savoir-faire, un style, alors que là encore, ça reste loin d’être un de leurs morceaux standard.

C’est un autre morceau de John, l’éponyme "Please please me", qui va casser la baraque. Mélodiquement, harmoniquement, par rapport à ce qui existe à cette époque, c’est inédit et fascinant. Je crois que c’est George Martin qui a émis l’idée d'accélérer ce morceau au départ lent, merci à lui. "Love Me Do" de Paul restera pour la postérité le premier 45-tours. C’est quand même moyen cette affaire-là, je ne pense pas qu’il méritait mieux que la 17ème place. Je préfère largement la face B "PS I Love You" (toujours de Paul), très pop, qui suit sur l’album. "Baby It’s You" juste derrière n’est qu’une reprise, ça se sent désormais.

"Do You Want to Know a Secret" est peut-être la première compo 'pop' de John, elle ne m’affole pas spécialement. De la variété ensuite avec "A taste of Honey" : les BEATLES démontrent qu’ils sont aussi capables de magnifier un morceau lambda. "There’s a Place" - encore John - ne laisse plus de place au doute : le mélange des voix et le sens mélodique annoncent un redoutable potentiel. Pour terminer, une anomalie puisque le deuxième point d’orgue de l’album est une reprise (ce sera le seul cas), le mythique "Twist ad Shout".

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : "Twist and shout", "Please please me". SEDUISANT (4) : "I saw her standing there", "Misery", "Ask me why", "P.S I love you", "A taste of honey", "There’s a place". PLAISANT (3,5) : "Do you want to know a secret". INTERESSANT (3) : "Love me do", "Anna", "Chains", "Baby it’s you". EMOTION LIMITEE (2,5) : "Boys". AUCUNE EMOTION (2) : Néant. DEPLAISANT (1,5) : Néant. PENIBLE (1) : Néant. Bilan 3,43 et Top 5 à 4,20 : PLEASE PLEASE ME cote pour moi 3,82 soit 15,28 /20.

Rien de plus logique que la Beatlemania ait démarré avec ce truc-là car les 8 compos originales, même imparfaites, ont déjà un côté lumineux complètement évident. Ce sera très vite confirmé en 1963 par trois autres singles hors album et surtout hors normes , "From me to you" (4,5), "She loves you" (5) et "I want to hold your hand" (4,5). Une face B légèrement moins percutante "I’ll get you" (3,5).

Eval exacte : 3,5







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