Le 23 Juin 2024 par RUDY M

Le Rod, à part du Celtic, au fond, il se foutait de tout.
Fait, de son propre aveu, 'pour vivre dans le luxe', il fut un véritable traîne patins, vagabondant sur la côte d'azur ou en Espagne, avant de devenir musicien, juste parce qu'on n'avait pas voulu de lui comme footballeur.
Mais cette voix, trempée dans du Whisky, va servir ses desseins : collectionner les belles blondes et les dollars. "Maggie May" et l'immense succès qui s'ensuivit va le propulser enfin pour ce qu'il veut être : une star.
Ce 'je-m'en-foutiste talentueux' nous sert quelques pièces maitresses ici, comme la chanson titre notamment, avant de délivrer par la suite le superbe "Never a Dull Moment" qui sera son dernier 'vrai album' avant la fuite américaine et le sirop qui s'ensuivra.
Rod a toujours évolué dans la facilité, celle d'un type passionné par tellement de choses que toute sa carrière est ainsi traversée d'éclairs, de superbes chansons, lâchées dans des albums inégaux, frôlant constamment de manière égale le génie et le ridicule.
Le brave 'pote de comptoir', façon Slade, devient vite le millionnaire excentrique à l'abri du qu'en-dira-t-on, cible des punks en 76-77, mais aussi des critiques qui ont perdu, à partir d' "Atlantic Crossing", comme un 'copain d'enfance'.
Mais ici, qu'importe : de la chanson titre à l'éternel "Maggie May" en passant par "I Know i'm Losing You" ou "Mandolin Wind", cet album fleure tellement bon les sixties du côté de la tamise.
Rod y chante merveilleusement bien, accompagné de la plupart des membres des Faces auxquels il faisait encore partie à l'époque dont bien sûr le célébre Ron Wood, fidéle parmi les fidéles.
Au final, cet album dans son genre a quand même marqué son époque, l'un des plus importants en tout cas de la carrière du Rod, à écouter sans que la lassitude vienne jamais s'insinuer, tant ces mélodies semblent à jamais résonner 'Ad-Vitam' chez tous ceux qui apprècient le 'dandy désinvolte'.

Le 22 Juin 2024 par EAD666

Je suis archi fan du groupe, mais quand on regarde la vidéo,c'est évident que le chant a été entièrement refait en studio. Triste pour ce qui est soit disant un live :(

Le 22 Juin 2024 par LE VIEUNE

J'ai écouté, deux fois. J'ai vu le clip, une fois. Couplets avec les mots "fiiiiiiiiiiilles" et "garçooooooooooons" ressassés. Refrain envolé archi formaté ... Pochette bien typique !

Je n'écouterai pas la radio au travail pendant une longue période à venir.

Le 22 Juin 2024 par FOUDROCK

Chef d'œuvre total. Rien que 'Till I Die' suffit au bonheur du fan de belles mélodies. A la rigueur, la reprise, sous un autre titre, de 'Riot in block cell 9' est légèrement accessoire.

Le 21 Juin 2024 par NONO

Moi ce que j'admire chez Indochine c'est leur longévité. Et croyez moi, quand je dis cela, je suis dans l'ironie, pas dans le compliment.

Le 21 Juin 2024 par VINCE AXL

Si l'on considère que 'Forever' est un album pop, ce qu'il est, je trouve que la critique passe un peu à côté.
Je suis moi-même à moitié convaincu par la proposition mais "People's House" est une vraie bonne chanson. L'orchestration de "Seeds" lui donne du corps, et "Walls Of Jericho", certes un peu redondant, reste entraînante. D'accord pour "Waves", maîtrisée.
Comparativement à "Living Proof" qui émule sans fougue ni variations un son révolu, il y a nettement plus de recherche sur ces pistes en fait. Rien qu'au niveau de la batterie, qui offre des tempos assez variés.

Alors lire que "Living Proof" serait meilleur 'parce que' plus rock, alors qu'en terme de composition c'est très pauvre. Je comprends pas ! Pour le coup, mec, j'ai du mal à voir une prise de recul sur ta critique. Les autres semblaient plus à-propos vis-à-vis du contenu.

Notons que le 'japan bonus track' "That Was Then" dispose d'un fort joli solo et d'un bon rendu plus électrique qu'une majorité des morceaux.

Le 21 Juin 2024 par BAKER

Concernant la musique, vous reprenez ma chronique de "13" et vous ne changez pas un mot. Ca tombe bien, ils changent pas une note.

Sur Internet on tombe sur des tas de commentaires de fans transis qui sont tous d'accord sur une chose : "c'est bien du Indochine, on reconnaît leur style tout de suite". Non non, ce n'est pas que le style que vous reconnaissez.

Quant aux textes, je rappellerai ma phrase fétiche : "Vous appelez ça un combat, j'appelle ça votre clientèle".

Le 21 Juin 2024 par BLUEMASK

C'est pas complètement table rase, mais c'est moins le bordel sur la table. 'Zeichnungen Des Patienten O.t' (j'ai fait un copié-collé du nom), ou 'Fünf Auf Der Nach Oben Offenen Richterskala' (j'ai fait un copié-collé du nom) étaient des monstres extraordinaires de musique bruitiste et torve, emplis de cris, de froissements de tôle, de verres cassés, de murmures malsains, mais étonnamment hypnotique et attirant. Ici, le ton est pour la première fois plus calme, avec notamment un 'Blume' à la beauté froide, un 'Sie' fantastique de talent ryhtmique. Attention, on reste loin de la Bande à Basile et cela reste EINSTüRZENDE NEUBAUTEN (même là, j'ai fait un copié-collé du nom), et l'on retrouve le plaisir masochiste des stridences et des dissonances. En cela, le long 'Headcleaner' nous rappelle qui est EINSTüRZENDE NEUBAUTEN (j'ai fait un copié-collé du nom)

Le 21 Juin 2024 par THIERRY RAOULT

D'accord avec la chronique. Ce nouveau titre est pauvre.

Le 21 Juin 2024 par SWISSIDOL

Euh...j'ai l'impression de parler Français, sans tellement de fautes d'orthographe ou de grammaire. Je constate pourtant qu'on a modifié la chronique que j'ai envoyée hier. Bon, vous savez sûrement (?) mieux que moi ce qui est "bien" ou "mal" écrit mais ça fait bizarre...

Le 21 Juin 2024 par FOUDROCK

Rien que pour ''Forever''...mais tout est excellent sur ce premier cru 70's, un des meilleurs, assurément.

Le 21 Juin 2024 par MASTERFAN

FUGAZI, le second album de Marillion en 1984, est la digne suite de SCRIPT FOR A JESTER’S TEAR, avec notamment quelques belles pièces « prog » qui se bonifient avec le temps.

Petit défaut d'"Assassing" quand même, le son de batterie et celui du motif récurrent de synthé tapé à un doigt, qui ont très, mais alors très mal vieilli, dignes de figurer dans la compilation « le pire des années 80 », altérant ainsi une compo qui reste à part ça fort solide. Et puis il y a peut-être ensuite ce couplet poussif de "Punch and Judy" pour lequel Fish semble essayer de remplir péniblement l’espace sans grand succès. Là encore, le refrain rattrape un peu le truc.

Rien à redire pour le reste et notamment sur "Jigsaw", petite perle à savourer sans modération. "Emerald lies" tient la route mais semble indiquer que Fish n’est toujours pas totalement libéré des quelques tics de ses modèles. "She Cameleons" tient par contre en haleine de bout en bout et s’impose au fil des réécoutes comme un des points forts de l’album.

"Incubus" est une autre réussite incontestable : si le morceau ne se livre pas du premier coup, il a une personnalité bien marquée et offre une diversité de climats que l’on aime à retrouver, Steve Rothery nous gratifiant encore d’une superbe partie de guitare… Franchement, on ne voit pas passer les huit minutes. Enfin "Fugazi", qui termine l’album, comporte plusieurs parties plus ou moins intéressantes, Fish ayant parfois tendance à en faire un peu trop.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : "Jigsaw", "She Cameleons". SEDUISANT (4) : "Incubus", "Assassing". PLAISANT (3,5) : "Fugazi", "Emerald Lies". INTERESSANT (3) : "Punch and Judy". Bilan : 3,86 et Top 5 à 4,10 : FUGAZI cote pour moi 3.98, soit 15,92/20.

Je suppose qu’il a été compliqué d’éliminer de l’album "Three Boats Down From the Candy" (3,5) et "Cinderella Search" (3,5), morceaux qui peuvent s’écouter dans la foulée comme partie intégrante de celui-ci sur la version Deluxe 2 CD de 1998.

Le 20 Juin 2024 par BLUEMASK

Après plusieurs disques bien frontaux, les D.P réussissent enfin à faire des chansons et pas seulement des morceaux pour le live. Sans se renier, sans renier leur punkitude sincère et leur amour du folk irlandais. Il y a donc toujours les missiles punk, mais aussi un hymne de rock généreux "Rose Tattoo", de la finesse avec "Don’t Tear Us Apart" et un morceau pour chialer sa bière "End of the Night".
Beau disque festif et émouvant.

Le 20 Juin 2024 par SWISSIDOL

Voilà un groupe original que j'ai découvert sur le tard sans le vénérer, mais qui est diablement intéressant. Le timbre de Farrell qui ne se rencontre pas à tous les coins de rue contribue aussi à ce côté 'à part'. Tout n'est pas à se pâmer ("Mountain Song") et on se demande parfois où le groupe veut en venir ("Just Admit It") mais les moments de bravoure ne manquent pas ("Idiots Rule"). Sacré bol d'air !

Le 20 Juin 2024 par FOUDROCK

On ne va pas se mentir, c'est terriblement daté. Le titre même de l'album donne envie de ricaner d'un air gêné. Quelques bons moments ("White flags", "Spy in the house of the night", "Madness to the method") mais dans l'ensemble, pas de quoi sodomiser un Wookie sur l'air de Star Wars.

Le 20 Juin 2024 par FOUDROCK

Frustrant au possible (seulement 36 minutes, seulement 7 titres, du moins dans sa version vinyle d'époque !), mais ce que l'on y entend est si mémorable que ce n'est finalement pas grave ; et puis, il y a le CD pour les bonus-tracks.
J'adore la reprise, en final, de "We gotta get out of this place", gigantesque. Ainsi qu'"Astronomy", à tomber par terre.

Le 20 Juin 2024 par FOUDROCK

Un live dantesque. Dan-tesque.

Le 20 Juin 2024 par FOUDROCK

Un grand cru. Je ne saurais me passer de "Monsters", "Unknown Tongue" et de "Divine Wind". Mais le reste est terrible aussi.
Et j'aurais bien aimé avoir un Cultösaurus Erectus dans mon jardin, il a l'air trop choupi.

Le 20 Juin 2024 par FOUDROCK

Avant, je n'aimais pas trop ce troisième opus; maintenant, je pense sérieusement que c'est le meilleur album studio du groupe. "Astronomy" est à tomber ainsi que "Career of Evil" (écrit par Patti), "ME-262" et "Dominance and Submission". J'adore la pochette aussi. Fin de la 'trilogie noir & blanc', et quelle fin !

Le 20 Juin 2024 par FOUDROCK

Une pochette qui rend fou, un contenu parfait, de "The Red & The Black" ("I'm on the lamb..." revisited) à "Quicklime Girl" qui semble parler d'une tueuse utilisant ses victimes comme engrais pour ses plantes de jardin, tout est génial ici. Mention spéciale à "7 Screaming diz-busters" et "O.D.'d on Life Itself" ("la vie s'overdose", quel titre !).