Le 15 Avril 2025 par JUAN

Absolument d'accord avec le commentaire d'Erone (et les autres d'ailleurs) auquel je ne pourrais rien rajouter, tout y est dit, cet album est cultissime. Par contre, je trouve tout de même les commentaires souvent fort critique vis-à-vis des albums précédent de Talk Talk, disons la période pop. Les 3 albums qui précèdent celui-ci (et oui, n'en déplaise à certains, j'inclus le premier) sont loin d'être dénué d'intérêts. Le premier album, malgré ses maladresses, comporte son lot de morceaux sombres aux rythmes obsédants et quoiqu'en dise certains on est tout de même loin de la pop racoleuse et lumineuse du Duran Duran de la même époque. Le second album, même si Such a shamle a certainement lassé à force de passer sur les ondes, comporte ses perles (Renée, Tomorrow started) et the Colour of Spring reste pour moi un album fabuleux, extrêmement bien construit avec son Chameleon days qui n'est que l'antichambre de l'album Spirit of Eden.

Le 15 Avril 2025 par CLANSMAN57

Le titre de l'album me semble être un joli jeu de mots, un hommage aux souffleurs de verre par chez nous.
J'espère qu'il avaient joué ce morceau lors de leurs passages (deux fois je crois) au village. Le cadre s'y prête à merveille en tout cas.

Le 14 Avril 2025 par BERTRAND

Alors là, on s'incline! A part la pochette (celles de "BBH 75" et "Illicite" n'étaient déjà pas terribles), que reprocher à cet album? Rien! (c'est le nom du 7e morceau, le seul à me laisser indifférent). Une oeuvre magistrale qui démarre avec deux monuments ("Le minimum" et "Géant Jones"), et il faut la petite gaudriole de la toute fin ("Demain ça s'ra vachement mieux") pour reprendre son souffle. Higelin boxe, caresse, vocifère, susurre. La grande classe.

Le 14 Avril 2025 par ERONE

Absolument soufflé par cet album. Je ne connaissais pas du tout cette deuxième période du groupe post-machine à tubes new wave. Le virage à 180 total est périlleux mais on ne peut plus réussi.

On est là face à un album radical, dépouillé au possible, à la fois prog, jazz, pop, ambient, et largement imprégné de spiritualité. Chaque face est un trityque hypnotique qu'il est impossible de décrocher. Je suis obligé de me le repasser en entier à chaque réécoute. Chaque instrument, chaque arrangement, chaque silence est comme une touche de pinceau d'un tableau monumental. C'est juste fascinant à écouter sur une bonne sono. Le chant de Hollis, plus intimiste et vulnérable que jamais, sublime le tout.

L'influence de l'album sur des groupes alternatifs des années 90-2000 tels que Radiohead ou Archive est indéniable. Quand on réécoute In Rainbows ou A Moon Shaped Pool on est complètement dedans.

Il faut apprécier les fresques sonores bien contemplatives, et je peux comprendre le bide de l'album à sa sortie tellement cette musique est "non-marketable". Il reste néanmoins absolument culte.

Le 14 Avril 2025 par DINICED

Mon premier Studio Ghibli au cinéma.
En 1997 on en parlait tellement de cet animé que j'ai acheté la b.o. en import pour me mettre dans le bain avant d'aller voir le film au ciné. Si bien que je connaissais la musique par cœur en allant à la séance avec des amis. Poétique est le mot. La musique transpire le dessin animé. Je trouve la musique universelle. Elle traduit des émotions communes à chaque individu. Le film en lui-même est moins facile d'accès pour un non japonais (le Dieu Cerf, les esprits de la forêt, les démons,... pas évident sans jamais avoir entendu parler de shintoïsme) alors que la musique touche tout de suite. Une merveille.
J'ai aussi un 2ème album avec les grands thèmes de la b.o. joué par un orchestre, en version plus longue, magistral.

Le 14 Avril 2025 par SWISSIDOL

Un beau rebond dans une carrière qui commençait à s'engluer dans le médiocre ("Euphoria", "X"...). Quelques excellents titres dont on commençait à douter que le groupe soit encore capable d'en pondre. Et la batterie montre enfin un visage "humain", loin des sonorités robotiques de "Hysteria". 3,5/5

Le 14 Avril 2025 par FIGHTITBACK

Ah, ce DEF LEP...! Je m'en souviens comme si c'était hier (mais 17 ans déjà, waouh !) je l'avais acheté avec celui de M. SCHENKER et le retour (attendu) de G. BARDEN au chant et me suis dit "Bon, commence par DEF LEP qui va (1 X de + !) te décevoir et ensuite passe aux choses sérieuses", sauf que...il fut à peine fini que je l'ai remis puis remis...! (j'ai fini par écouter le SCHENK qui lui m'a déçu finalement, comme quoi...!) Alors ce n'est pas un chef-d'oeuvre ("Pyromania" est inatteignable" à ce titre pour moi) mais adore 7 des 11 titres qui le composent ! (1, 3, 4, 5, 7, 8 & 10) et...ça faisait bien longtemps que ce n'était pas arrivé ! ("Adrenalize" 16 ans + tôt, & encore que 5/10) P.S. déçu aussi par celui de 2015 mais "adore" le dernier de 2022 (enfin, une bonne moitié et c'est déjà bien) P.S. à noter 1 version deluxe avec "Love" au piano, juste magnifique

Le 13 Avril 2025 par FIGHTITBACK

MERCI cher Gegers, toujours réactif, sympa & précis ! :) P.S. c'est bien ce qu'il me semblait, nouveau pressage + "récent" que l'initial

Le 13 Avril 2025 par FIGHTITBACK

salut Gegers, je ne comprends pas car je viens de regarder le "produit" sur Discogs et au dos il est inscrit subtitles : French, donc...?! P.S. ma note ne compte pas ne l'ayant jamais vu & hésitant à me le prendre

	Par Forces Parallèles Bonjour, En effet ma chronique se basait sur l'édition originale du DVD, initialement disponible uniquement en allemand. Il a depuis été reédité dans une version sous-titrée notamment en Anglais et en Français, avec une jacquette différente. Gegers

Le 13 Avril 2025 par CLANSMAN57

J'aime bien "Les enfants du Pirée", très jolie.
J'ai mis "Romantica" sur ma liste "Ile déserte années 60".

Le 13 Avril 2025 par EVIL WOKE

La compile a au moins une valeur historique (un peu triste aussi), elle contient la démo de Tubular Bells 4, un inédit donc, et probablement la toute dernière pièce enregistrée par Mike Oldfield. Il a selon sa maison de disque, pris sa retraite et tiré un trait définitif sur sa carrière.

Le 12 Avril 2025 par CLANSMAN57

Je connais la version 11 titres, ce qui est amplement suffisant pour moi.
Comme sur "Firepower," le groupe continue sur sa lancée nostalgique, je préfère toutefois un petit peu ce dernier album.

Un bon disque.

Le 12 Avril 2025 par PSYCHODIVER

Bon ...

Dire qu'il a fait partie des derniers albums du groupe sur lesquels je me suis jeté. Je l'ai longtemps mis de côté. Méfiant vis à vis de son aura "culte", de sa réputation de mètre étalon de la musique au sens large comme de motivation rock à l'achat massif et compulsif de chaînes hi-fi comme plus près de nous de platines vinyles millésimes 2010's ... Quel imbécile je fus.

Pas facile de reproduire à l'identique, voire de transcender l'aura de chef-d'œuvre de "Meddle" et la majesté sans artifice du "Live At Pompeii". Peut-être ne manquait il qu'une dimension ouvertement conceptuelle qui faisait jusqu'alors défaut à la formation qui ne se contentait que de commentaires épars et sans réelle cohérence, la musique se chargeant du reste. Mais deux ans auparavant, "Echoes" était venu bouleverser cette approche initiale sans prétention. Roger l'a parfaitement compris et dans la foulée du concert à Pompéi : une trame pris forme. Le submersible de 1971, à l'issue de son exploration, était revenu à sa configuration initiale de vaisseau spatial. Le voici désormais en orbite autour de cette infortunée Terre. Et l'évocation d'une nature humaine par essence perturbée céda à une étude au scalpel de la psyché du moindre quidam. L'exercice est pour le moins ambitieux. Beaucoup préférerons "Animals" ou "The Wall", plus directs. S'ajoute à cela une musique voulue comme plus apaisée (une presque blague lorsque l'on a bien saisi le présent concept), de quoi refroidir les admirateurs de "Ummagumma" (quoique, un certain John Lydon, fan de "Ummagumma", ne dissimule pas non plus son affection pour l'album au prisme), puis une postérité tellement envahissante qu'elle est plus propice au scepticisme qu'à l'approbation ...

Mais au bout du compte : quel chef-d'œuvre. Quelle unité. Quel voyage surtout. Pur condensé de génie : "The Dark Side Of The Moon" se paye le luxe d'être l'album le plus cohérent et le plus dense de toute la discographie du quatuor. Conciliation d'un psychédélisme doux mais concerné et d'une écriture progressive qui s'éloigne des monstres de plus de vingt minutes pour ne garder que la rigueur et la puissance évocatrice. Le space rock des débuts n'a pas non plus disparu. Et avant de foncer vers ailleurs, le vaisseau apparu à la fin des 60's lègue ses plus illustres joyaux : "Time" (immense et cruel, la rage de David et la douceur résignée de Richard donnant corps aux craintes existentielles confirmées et acceptées de Roger) ainsi que le mésestimé "Any Colour You Like", trop souvent réduit à un instrumental anodin, mais recelant une beauté et un sens de l'onirisme spatial qu'à l'époque seul HAWKWIND en maîtrise la technicité sur le bout des doigts (et plus jamais on entendra un EMS VCS3 aussi somptueux).
L'expérimentation s'invite sur l'électronique malade de "On The Run" lorsqu'elle n'est pas brillamment diluée dans les enchaînements entre les morceaux. "The Great Gig In The Sky" est un inclassable total et magnifique (quelle serait l'étiquette la plus adaptée ? Requiem prog ? Heavenly arty rock ?) au cours duquel Nick donne tout ce qu'il a. "Money" n'a en rien décati suite aux diverses maltraitances que la hype lui aura infligé. Quant à "Us And Them", il s'agit là de la toute première manifestation du Roger que nous connaissons aujourd'hui. L'écorché vif destiné à porter les croix d'un monde ruiné par trois siècles inhumains, en s'efforçant toutefois à défier le sort. Depuis le temps que la disparition de son père faisait discrètement parler d'elle sans impacter pour autant l'écriture. Ici, tout est synonyme de maturité, de justesse dans le propos. C'est émouvant et rigoureux, grandiose et contemplatif à la fois. Peut être le morceau (avec "Any Colour You Like", "Time" et "Brain Damage") le plus à l'image de la pochette et du concept défendu.

Rien n'est plus satisfaisant qu'un classique qui s'affranchit du statut souvent traître de "disque culte".

"The Dark Side Of The Moon" est un mythe légitime.

"The lunatic is in my head ..."

Le 12 Avril 2025 par PSYCHODIVER

@VALR : Où ai-je affirmé que les HAWKS et DEEP PURPLE avaient perdu toute crédibilité sous prétexte que leurs live les plus anciens avaient eux perdu leur puissance évocatrice (sort révélateur de l'aspect éphémère des enregistrements en concerts dans la première moitié des 70's) ?

Le fait est que pour pleinement profiter d'une expérience live aux débuts de la décennie 70 : il fallait y être physiquement. Et je ne doute pas que les fans de Liverpool, Londres, Osaka et Tokyo ont dû vivre de bien mémorables soirées en compagnie de Gillan, Blackmore, Glover, Brock, Calvert, Lemmy et consorts. Mais ces moments transférés sur micro sillons : l'expérience n'en était que plus diminuée. Reverb, surproduction, musicien mis en avant au détriment des autres, tendances aux jams interminables qui finissent par lasser même les plus dévoués des auditeurs (cette dernière tare n'ayant finalement aucun lien avec la production) ... À cette époque, les seuls à avoir su retranscrire l'intensité organique de leurs performances sur scène via le format vinyle étaient GRAND FUNK RAILROAD (avec "Live Album") et BLUE ÖYSTER CULT (avec "On Your Feet Or On Your Knees"). À Pompéi, le FLOYD réussit le tour de force d'être toujours captivant (même dans l'improvisation il faut un zeste de concision) et bénéficie exceptionnellement de l'outil cinématographique pour immortaliser l'ensemble.

Ce qu'il manquait à HAWKWIND (au passage mon groupe préféré de tout les temps) et à DEEP PURPLE, afin de compenser les travers matériel et artistique des 70's débutantes : c'était une œuvre filmique capturant avec audace et habileté leurs prestations. Avec une bonne mise en scène et un découpage en adéquation avec la musique : "Made In Japan" et "Space Ritual" auraient été littéralement transcendés.

Le 11 Avril 2025 par VALR

@PSYCHODIVER : à quoi précisément est-il fait allusion ici ? : « avec tellement plus de crédibilité et de panache que DEEP PURPLE et HAWKWIND, entre autres, qui au même moment devaient voir leurs performances respectives étouffées voire désacralisées par des méthodes d'enregistrement faiblardes, surchargées ou approximatives qui ne rendaient justice ni aux morceaux ni aux interprètes dont l'image allait forcément en pâtir sous les assauts du temps ? »

Je n’ai pas le sentiment que l’image actuelle de ces groupes au début des ´70 ait été écornée par leurs lives de l’époque, au contraire penserais-je même de prime abord. Je dois donc sûrement rater quelque chose.

Le 11 Avril 2025 par SEB

ROMÉO AND JULIET. J'ai toujours eu une petite faiblesse pour cet album, pas forcément le meilleur d'Alec on est bien d'accord. Même s'il livre ici une oeuvre plutôt honnête.

La mélodie déclinée ad libitum n'est pas vilaine (c'est le propre de ces oeuvres à ligne mélodique centrale, on y revient encore et encore et c'était assez courant à l'époque), les paroles parcontre ont un effet un peu redondant au final, c'est souvent répétitif et clairement on aurait aimé un peu plus de consistant. Pas besoin de faire un roman en 12 tomes mais quand même, ne serait-ce que pour Shakespeare ! Les cordes sont toujours harmonieuses mais je rejoins @NANAR elles sont trop chargées par moment, ceci s'explique peut-être du fait du thème principal développé sur cette galette... Les voix des choeurs, comme les 2 protagonistes d'ailleurs qui se répondent, ça j'adore parcontre !

En fait la musique orchestrale de Costandinos m'a souvent fait prêter l'oreille et ce depuis l'enfance : "Roméo and Juliet", "Thank's god it's Friday", ou encore "Synergy". C'était une époque où les synthés n'étaient pas encore trop envahissants, les vrais instruments avaient toujours droit au chapitre et donnaient une dimension tellement vivante à la musique... Allez, bien que leur histoire d'amour sera vouée au tragique (ah, les querelles de famille !), laissons-les se dire "10 000 fois je t'aime" les 2 tourtereaux ! Un peu de douceur que diable, dans ce monde brutal :D

Un 3,5 ramené à un très bon 3 nostalgique pour cet album que je ressors rarement de la naphtaline vinylique...

Le 11 Avril 2025 par BERTRAND

A trop vouloir s'abreuver à la source du rock, de ce bon vieux rock qui tache, on finit peut-être par s'y perdre un peu. C'est l'impression que m'apporte cet "Irradié", même s'il est constitué de fort belles chansons. De "Rock in chair" aux rythmes tribaux de la chanson titre, en passant par la rêverie bucolique de "Ballade pour un matin", je m'y perds un peu. Mais patience, le balladin commence à trouver son style qui fera merveille dans le prochain opus.

Le 09 Avril 2025 par REPLICANT

Steven Wilson a pour lui toute la complaisance et l'indulgence des mélomanes. Il faut dire qu'il est à la fois méticuleux et besogneux. C'est un orfèvre, toujours dans l'obsession du contrôle et de la qualité. Pour produire ses joyaux, il fait d'ailleurs appel à la crème de la crème, avec un goût très sûr pour ses batteurs. Avec Steven les audiophiles rentabilisent leur investissement matériel, les esthètes s'assurent que leur élitisme reste de bon goût, et les musicos comptent les mesures impaires et s'extasient devant quelques autres chinoiseries, toujours fines et discrètes bien entendu.

Voilà, notre bon Steven nous a pondu un bon album. Propre. Une sorte d'iphone 25, hype, cool, class. Une perle, un diamant. Zircone ...me souffle une mauvaise langue.

Perso, tout ca me va très bien et c'est très agréable à écouter. Écouter une fois par gourmandise et quelques autres pour l'analyse, la dissection, la frime un peu aussi. Mais qu'on arrête juste de crier au genie. C'est juste de la musique d'ascenseur pour mélomanes élitistes.

Le 09 Avril 2025 par RICHARD

Il serait facile de dire qu'avec cette pochette, Natasha Khan se met à nu. C'est un album où elle semble délaisser ses modèles (Kate Bush, Björk entre autres) pour enfin voler de ses propres ailes (?). En définitive, ce troisième album même s'il se dénude de son passé garde l'essentiel. La voix de l'Anglaise, superbe, étonnante qui est l'un des points forts de cet album à l'épure moins évidente qu'il n'y paraît aux premières écoutes.

Le 09 Avril 2025 par CLANSMAN57

Ils auraient pu choisir une meilleure photo pour la couverture de l'album.
Jusqu'à présent, c'était toujours réussi et là, on se demande ce qu'il s'est passé.
Je connais juste "Marina" sur celui-ci... ça me rappelle un pote qui chantait ça en se marrant, il y a fort longtemps. C'est sûrement son père qui devait lui passer ça à la maison ou dans la tuture.
Sacré Christian... que j'ai une fois chopé en train de se faire un petit kiff en solo devant la téloche du salon.
Je venais voir mon pote, j'ai vu la lumière du téléviseur par la fenêtre et je n'aurais pas dû regarder.
J'aurais même pas dû sonner ensuite et demander si "Matthieu est là?"... "Non, non, je suis seul". (Bah encore heureux...)
J'espère qu'il s'était lavé la main avant de me la tendre, mais je n'y crois pas trop.
Certains souvenirs peuvent nous gâcher la vie:D
Je peux écouter "Marina", mais non sans mal.