Le 28 Avril 2025 par BAKER

Les deux premiers albums de Chicago, c'est de la dynamite balancée par-dessus l'épaule sans regarder.

Ca pulvérise tout, ils jouent tous à fond et n'ont peur de rien. Ca mélange prog, jazz, folk, fusion, rock, pop sixties, baroque, big band, sans vergogne, sans une goutte de sueur. Et quelle pêche !!!

J'ai eu la chance d'acheter le coffret Quadio : les neuf premiers albums en 5.1 (4.0 en fait) et c'est de la TNT en barres, il y en a partout dans tous les sens ; mais ce "II" est de loin le plus spectaculaire à ce niveau. Le quad original est extraordinaire, et récemment Steven Wilson en a fait une version Atmos : aucune excuse pour ne pas découvrir cette petite bombe à cheval entre l'optimisme débridé des 60s et l'aventure sans limites des 70s.

Le 28 Avril 2025 par CLANSMAN57

"Le petit Gonzales" qui permet à Dali de se mettre dans la peau d'une maman (qu'elle aurait tant aimé être...) peut faire sourire, mais je l'aime bien.
Ce n'est pas ma préférée, le dialogue entre le petit garçon turbulent et sa maman qui a peur pour lui est chouette en tout cas (ou pas, ça dépendra des gens).
"Que sont devenues les fleurs", plus sérieuse, est une belle réussite.

Le 28 Avril 2025 par BAKER

La face B est anecdotique (pas Dolphin Dance, sympathique).

Mais CETTE FACE A..... Mais que leur a-t-il pris ? Quelle merveille ! Quelles mélodies suaves, poétiques, quel soin dans les sons (à part cet atroce "tchik-tchik-tchik-tchikââââââ").... Cette guitare ultra-rageuse (Edgar n'est pas loin du heavy metal avec des open chords bien saturés), cet onirisme aquatique, cette intro au piano totalement culte, c'est TDream dans ce qu'il a de plus commercial, et comme vous connaissez bien votre petit Baker chéri, j'A-DO-RE !!!

Rien que pour les accords de gratte façon Black Sabbath à partir de 5:00, tout amateur de musique des années 80 se doit d'écouter cet album.

Le 27 Avril 2025 par CLANSMAN57

J'avais brièvement évoqué cette oeuvre lors du message déposé sous le "Stabat Mater" de Vivaldi.
Après une réécoute toute fraîche, je dois confesser que je l'apprécie un peu moins que ce dernier qui est d'une beauté à pleurer.
Il reste cependant fort recommandable, malgré les réticences de certains mélomanes (ressemblances avec l'opéra, "ceci n'est pas une authentique oeuvre de musique sacrée").

L'idée d'une oeuvre pour cordes, orgue et deux voix (soprano et contralto) me plait bien, il est toutefois préférable d'apprécier les voix lyriques féminines, lesquelles sont soit exploitées seules ou soit en duo.
En d'autres termes, ne vous attendez pas à entendre une chorale.
La Vierge pleure la mort de son enfant et on partage sa douleur, le ton n'est donc pas souvent joyeux, sinon, ça serait un peu bizarre:D

Tout n'est pas au même niveau, mais l'oeuvre n'est pas trop étendue, ce qui facilite son appréciation.

Le 27 Avril 2025 par CORNELIUS

En pleine rechute nirvanesque, je serais tenté de lui mettre 5 étoiles, à ce si méchamment sous-estimé Incesticide.

Un chouïa à peine moins indispensable que Bleach, et encore..."Aneurysm", dans sa simplicité écorchée, emporte tout.

Le 27 Avril 2025 par RICHARD

' A Girl Like You', est ce type de hit single tellement entendu à sa sortie qu'il vous ennuie pour être encore très poli. C'est pourtant cette voix à la crooner Bowie qui m'avait fait franchir le pas de l'achat de l'album. 30 ans plus tard, j'ai du écouter au total une vingtaine de fois cette galette. Rien de transcendant. Les titres défilent et c'est tout. Étrangeté du temps, le hit passe dorénavant bien. Je n'en dis pas autant du reste.

Le 27 Avril 2025 par CORNELIUS

Au temps de l'adolescence, je l'ai boudé pour de bien adolescentes raisons.

Heureusement le temps passe parfois sereinement et je le juge aujourd'hui à sa juste valeur, qui est celle d'un invraisemblable chef-d'oeuvre.

Le 26 Avril 2025 par MARCO STIVELL

Au coeur de ces belles impressions et souvenirs forts, c'est vrai Bertrand que le fait de voir Yves Montand prendre quelques instants pour une leçon de vélo improvisée à Isabelle Adjani alors qu'ils se font poursuivre par des tueurs Italiens, cela peut bien résumer le cinéma de Rappeneau qui sait être tout sauf kitsch, au contraire très vivant, chose auxquels participent la musique (encore une fois, BERGER s'en sort avec les honneurs) et les décors, avec les forêts et pâturages des sommets alpins. :)

Le 26 Avril 2025 par MARCO STIVELL

Hé hé, c'est bien d'avoir la parole de personnes qui ont connu directement à l'époque, notamment grâce à Apartment Life j'imagine en effet, alors que pour ma part, c'est une découverte très récente, il y a un peu moins d'un an grâce à un couple d'amis, et il a effectivement agi comme un bonbon mais avec tout ce qu'il faut de sucre et sans être écoeurant, bien au contraire. Une petite merveille qui ne va pas tarder à venir, maintenant que le cap du premier album est enfin franchi !
Sinon pour le choix d'en parler, cela ne va pas plus loin que cela en effet, l'idée que c'est plus qu'intéressant, essentiel d'en parler et 'ceux qui savent' sont souvent là. :)

Le 26 Avril 2025 par MARCO STIVELL

Seb = Mais merci à vous pour ces réactions !

Richard = Juste pour l'accent rigolo de la chanson hard-rock (enfin surtout lors de l'interview qui la précède), je viens de tilter ! Groupe parodié = GUNS N' ROSES, venu du Sud des Etats-Unis (Californie certes, mais ça reste le Sud, très littoral en plus). Groupe parodique, par les Inconnus, venus du Sud de la France (et plutôt Méditerranée, vu que c'est le "bon" accent et qu'ils parlent de Sisteron), c'était d'une logique imparable !!
Ah oui, pour les professeurs comme les parents, ça a été quelque chose !

Le 26 Avril 2025 par MARCO STIVELL

En réponse au vrai maître (des commentaires mais pas que ;) merci beaucoup pour le César, le tout étant de ne pas se reposer sur ses lauriers...), j'ai justement appris il y a peu que Rappeneau, devenu un de mes noms favoris du cinéma et pas qu'au niveau français, a un côté un peu adolescent dans sa manière de couper le tournage d'une scène régulièrement si deux mots sont inversés etc, tout en arrivant à ne pas être insupportable. La prestation 'haut débit' de Catherine Deneuve ici n'en est que plus admirable, quand on se dit combien avec elle, habituée à parler ainsi, cela n'a pas dû trop arriver !

Le 26 Avril 2025 par LE MOUNGEPEDOUN

Acheté en CD à sa sortie en 88, encore un bien bel album du Cult, qui fait ressortir le côté parfois mystique de la musique du groupe, la patte de Sandy Pearlman sans doute...

Le 26 Avril 2025 par BLUEMASK

Je ne suis pas fan de ce type de gros rock débarassé de ses poils et aux émotions synthétiques. Une chanson comme ´A girl like you’ me file la colique, mais je dois avouer que le reste est globalement bien foutu, avec un ´Urgent’ vraiment excellente. J’ai une affection pour ce titre, qui était sur une compil ´Drakkar noir’ de la fin des années 80´s, qui a participé à mon éveil à la musique…. Oui, c’est kitch, la compli drakkar noir. Un peu comme ‘4´
Un bon disque entre Def Leppard et The Cars. La patte Mutt Lange, quoi…

Le 26 Avril 2025 par MARCO STIVELL

Analyse très intéressante Martin !
En effet, ça peut prêter à sourire, mais je pense que GOLDMAN s'est laissé aller à son inspiration du moment, notamment en 97 où lui-même vivait apparemment des difficultés liés à la séparation (son superbe album En Passant est témoin). Et le point de vue d'un artiste à l'autre pour lequel il a écrit et au fil des ans (Johnny, Céline) est intéressant, sachant que pour la Québecoise, c'est un peu l'inverse du coup : il est passé du mordant "Pour Que Tu M'aimes Encore" au doucereux "S'il Suffisait d'Aimer"...
À vos copies ! :)

Le 26 Avril 2025 par MARCO STIVELL

Salut Martin, et merci tout pareillement ! :)
Alors j'ignore combien il y a eu de comédies sur la Seconde Guerre Mondiale avant La Grande Vadrouille, je pense notamment au fameux Jour le Plus Long (1962) où Bourvil vient faire le pitre mais ce n'est pas une comédie à proprement parler (en revanche, le plan panoramique où il tourne sur lui-même et sort du champ tandis que la caméra se fixe sur un Sean Connery-pas-encore-James-Bond qui le regarde avec son flegme anglais demeure 'priceless' comme on dit).
Mais concernant La Vie de Château, c'est certain que rien que pour cela, il n'est pas à oublier !!

Le 25 Avril 2025 par BERTRAND

Je n'ai jamais considéré "Champagne pour tout le monde" et "Caviar pour les autres" comme un double album. Les deux livraisons de 1979 ont chacune leur sonorité et leur identité. Si la face A de "Champagne" impressionne, il ne faut pas minimiser le contenu de "Caviar", que j'écoute plus fréquemment avec "Ci-gît une Star" ou "La Rage en d'dans" comme pépites méconnues, notamment.

Le 25 Avril 2025 par BAKER

J'adore cet album mais j'en profite aussi pour faire un peu de pub, qui je pense sera intéressante pour nombre de lecteurs : sortie la semaine prochaine de la biographie en français de VANGELIS, chez Camion Blanc, par Pierre Graffin.

Le titre est "Vangelis : Lumière et ombre", et si votre fidèle libraire ne le trouve pas, c'est normal, demandez-lui de chercher "VangeLLis", avec deux L.

Oui, on est revenu au niveau de Mascot Records qui sort "Into The Cercle Cast" d'AYREON. Que voulez-vous, on n'est pas des IA.

Pas encore.

Le 25 Avril 2025 par LE MOUNGEPEDOUN

Un chef d'oeuvre absolu celui-là aussi... Pas de doute, le Cult, c'était quelque chose à l'époque !... Avec le recul de 2025, je me dis que nous avons ici peut-être le meilleur groupe des dinosaures précurseurs du hard rock estampillé '70's'.

Mention spéciale au titre ME262 qui est une tuerie, le speed avant l'heure en somme...

Le 25 Avril 2025 par SEB

Je commençais juste à potasser au lycée quand Ed Starink a produit cette galette qui a marqué l'aube des années 90. Et rien qu'à voir la pochette, les souvenirs reviennent...

Une grande réussite à l'époque que cette collection "Synthétiseur" dont les spots de pub passaient en boucle à la télé ! J'en ai plusieurs qui dorment quelque part dans ma disco. Le premier album ici chroniqué était le plus réussi je crois, tant il était généraliste dans sa tracklist et parlait à tout le monde. Bien sûr quand on achetait ce disque on le savait ce n'étaient pas les morceaux originaux. J'en possède la plupart et connais les autres, mais ces reprises étaient franchement bien arrangées, parfois même bluffantes pour l'époque et cette galette permettait d'avoir à peu de frais une compil' de musique de fond sonore (pour les études c'était nickel LOL).

On sentait que l'auteur voulait vraiment sortir un beau travail. Et ce fût le cas ! Petite faiblesse si je devais malgré tout en trouver une ? Le "Chase" de Moroder, où paradoxalement Ed en a fait un peu trop coté habillage mélodique par rapport à l'original je trouve. Mais bon dans l'ensemble ça tient la route ! "Moments in love" ou "Mammagamma" sont très réussis. Les Vangélis aussi. Même les reprises de J.M.Jarre, que j'aime beaucoup, ont été soignées...

Petite parenthèse, puisque Ed Starink proposait ici une version fidèle d'"Axel F." de Faltermeyer. Je suis tombé récemment sur une version samplée de Psy (eh oui, shibal) de ce célèbre morceau rebaptisé pour le coup "Sandwich", indigeste, qui a certainement réjouit les puristes (ah ah ah, gag bien sûr) ! Voilà fermons la parenthèse. Et bon appétit ;)

Oui Mr Starink avait fait du bon boulot. Cela étant dit ça reste des reprises... Un solide 4 donc pour cette livraison.

(Ça me fait penser coté reprises qu'il faudra que je me farcisse ces charpies vomissurées de "Script" un jour. Curiosité quand tu nous tiens...)

Le 24 Avril 2025 par CULTOSAURUS

J'ai découvert le metal et le hard rock avec cet album et ceux de la NWOBHM. Je l'adore toujours aujourd'hui. Il est varié, bien joué évidemment et bien produit (le son n'a rien à voir avec les précédents). Le cult a clairement durci le ton, sentant le vent tourner en ce début de 80's et il a bien fait ! On n'est pas loin du chef d'oeuvre à mon avis, qui n'est pas du tout objectif.